[27/05 : edition des descriptions]
Fragments de vie : (cette partie décrit des bouts de la vie de Lyael durant son périple, jusqu'à son arrivée sur le continent qui clôt ainsi son errance.)
I - II - III - IV - V - VI
Chapitres normaux : I - II - III -IV - V
Voilou, bonne lecture :)]
Nom : Amnell
Prénom : Lyael
Âge : 19
Alignement : Chaotique bon
Croyances : Eva (modérée)
Langues parlées : Commun, elfique. (appris auprès d'une Elfe)
Particularités : Elle se promène toujours avec un calepin accroché à la ceinture duquel pendouille un crayon usé, elle y note tout ce qui lui paraît intéressant. Elle est amasseuse (tic qui se caractérise par le désir de garder tous les objets qu'elle trouve, malgré l'inutilité de ceux-ci) et a une étrange fascination pour les naines, les blonds, les types en collant, le vert et les patates. Son rêve est d'arriver à réunir la somme de 500 millions d'Adenas. Pourquoi ? Mystère...
Elle ne supporte pas l'alcool : une simple gorgée de ce liquide la fait devenir complètement gaga.
Description Psychologique : Lyael est une personne d'un naturel franc, souvent moqueuse, elle apprécie le cynisme et l'ironie. Elle est prompte à se mettre en colère, quand elle sent que quelque chose menace ceux auxquels elle tient secrètement, et se rend volontairement difficile à décrypter. Elle était autrefois très agitée et bagarreuse, mais sa décision de changer de religion semble avoir provoqué des changements dans son comportement. Elle a l'esprit assez mal placé, et c'est une vraie commère.
Elle fait preuve de beaucoup d'esprit d'initiative, et agit souvent par intêret.
Outre un goût très prononcé pour la bataille à distance et la fuite, elle apprécie les choses qui brillent. De manière générale elle a un caractère très versatile, et contre toute attente, fait preuve d'un énorme talent à l'écrit. Sa curieuse obsession pour les patates reste inexpliquée...
Elle est à l'origine de tous les plans foireux dans lesquels elle s'est retrouvée, innovant tour à tour pour faire mieux dans le pire.
Description Physique : Elle a la peau extrêmement pâle et est petite (une personne de taille "normale" la dépasse de dix centimètres au moins). Elle ne complexe pas spécialement sur sa taille, et est assez frêle : dans son dos est toujours attaché un arc et un carquois de flèches toujours à portée de main. Elle a de longs cheveux châtain attachés en une couette haute, et la forme de ses oreilles est à mi chemin entre celle d'un elfe et d'un humain. Insomniaque, elle présente souvent de légers cernes autour des yeux. Son corps est d'une grâce qui n'est pas sans rappeler la grâce elfique, et elle est très souple.
Avis sur les races :
Nains : Elle s'en méfie, car elle-même et cette race partagent la même obsession des adenas. Aux yeux de Lyael, un nain est donc un potentiel rival.
Orcs : Plutot impressionnée par eux.
Humains : Pas d'avis
Elfes Sombres : Son comportement avec ceux-ci change en fonction du comportement de la personne qui est en face. Mais, de manière générale, elle est plutôt méfiante avec ceux-ci (et hargneuse avec les femelles de cette race).
Elfes Blancs : Elle leur voue une admiration sans bornes.
Un petit village au fond des bois, tenant plus du regroupement de chaumière qu'autre chose, une nuit de pleine lune. Tout semblait calme, hormis peut-être les moutons ronflant paisiblement en rêvant de fourrage dans leurs enclos et quelques tofus gazouillant en se disputant des graines tombées de la dernière récolte de blé et d'avoine. Ainsi que des cris horribles.
Les cris venaient d'une chaumière située en bordure du village, ou un attroupement s'était spontanément formé. Ils provenaient d'une femme enceinte allongée sur son lit, le front en sueur et regrettant visiblement de ne rien avoir pour calmer la douleur des contractions. Les cris provenaient également d'un homme se tenant aux cotés de la femme enceinte, regrettant visiblement d'avoir les cheveux aussi long et d'avoir commit l'erreur fatale de s'etre approché a porté de main de sa femme. La sage femme, qui avait eut la présence d'esprit de s'enfoncer des bouchons dans les oreilles, histoire de ne pas devenir sourde, soupira en se demandant si ce ne serait pas une bonne idée, doublé d'un service rendu a la société, d'assommer les deux futurs heureux parents.
Les villageois massés devant la porte attendaient, les yeux embrumés de sommeil, de savoir ce qui se passait exactement. Des paris étaient en cours et l'option "égorgement de cochon en vue de la prochaine fête de la moisson" remportait les faveurs loin devant les autres. Quelques personnes a l'arrière se demandaient même s'il ne feraient pas mieux d'aller chercher la garde, des fois qu'un drame serait en cours, avant de se dire que si c'était le cas, il n'y aurait pas autant de spectateur.
Après un regard entendu, ils tendirent le cou avec curiosité histoire de ne rien louper du spectacle.
Au bout de trois heures de torture auditive, un nouveau cri se fit entendre. Celui d'une fillette venant juste de naitre. Quelques minutes plus tard, le père sortit dehors, brandissant bien haut sa fille afin que tout le monde puisse l'admirer. La majorité des présents s'intéressèrent plus aux trous visibles dans la chevelure de l'homme qui arborait une expression de bonheur et de soulagement mêlés.
Inconsciente des visages nombreux qu'elle avait en face d'elle, la fillette nouvellement née leva les yeux vers la lune et resta ainsi, un petit sourire baveux aux lèvres, a la contempler de ses grands yeux noisette.
Lyael était donc née ici-même, dans le petit village où avaient élu domicile ses parents cinq ans plus tôt. Elle était fille unique ; Son père, Harald était un Elfe, peintre depuis plusieurs décennies ; sa mère, Laereth, était ce qu'on apelle une voleuse à la retraite. En ce sens, ce couple était peu commun : il était rare de voir un elfe et une humaine ensemble. Bien sûr, cette union était très mal vue, chez les elfes mais aussi chez les humains. Ils essayaient de vivre à l'écart de la population, loin des grandes villes, en territoire neutre. Ils s'étaient mariés quand même, discrètement, un jour de pluie, en petit comité.
Les Amnell avaient toujours affirmé avec la plus grand fierté qu'ils étaient parfaitement dans les normes, merci pour eux.
La jeune fille n'hérita ni de la chevelure blonde de son père, ni de la rousseur de sa mère : elle avait de très longs cheveux châtain. Cependant, son teint très pâle et la forme de ses oreilles indiquaient qu'elle n'était pas qu'humaine.
Elle regrettait de ne pas avoir eu de frère ou de soeur, et s'ennuyait souvent dans ce petit village, même si elle côtoyait les quelques jeunes du village à diverses occasions.
Lyael passait le plus clair de son temps à aider son père ou sa mère dans leurs travaux quotidiens, à lire, à se promener pour observer la nature (qui était développée en cette région) ou encore à s'entraîner au combat sur son épouvantail. Elle vivait dans une bourgade reculée, où personne n'était vraiment doué en maniement d'armes, et où personne n'en avait vraiment besoin. Elle fut une enfant froide à l'extérieur, d'humeur toujours égale et contrôlée, apprit à obtenir ce qu'elle désirait par l'hypocrysie, et jamais l'art du combat ne lui fut enseigné. Ses parents souhaitaient la protéger d'un monde qui n'aurait peut-être pas voulu d'elle, mais Lyael n'était visiblement pas du même avis. Elle maniait plutôt bien l'arc, s'entraînant en cachette, mais se révélait être d'une constitution affligeante et être très fragile physiquement.
Elle se sentait de plus en plus a l'étroit dans le petit village qui l'avait vu naitre et grandir. Au grand dam de ses parents, elle préférait passer son temps à voler dans les échoppes et courir un peu partout plutôt que de suivre ce que ses parents appelaient "la bonne marche des choses".
Le besoin de partir découvrir le vaste monde et de survivre par elle même se faisait de plus en plus pressant, au grand dam de ces derniers.
Alors qu'elle essayait d'échapper à un marchand particulièrement furieux de s'être fait voler ses pommes, Lyael s'enfonçait dans la forêt près du village. Malheureusement, elle avait fait abstraction de la présence de meutes de sangliers dans la forêt. Lyael n'eut pas le temps de voir arriver un troupeau vers elle...
L'état de la petite fille était déplorable. En effet, se faire piétiner par un groupe entier de sangliers n'est pas un accident dénué de conséquences.
Lyael était d'un naturel carthésien et cynique. Etait car après ce « petit accident », sa personnalité eut tendance à osciller entre « à peu près normale » et «complètement dingue». N'affectant en rien son talent pour l'écriture, cet accident réveilla chez elle certaines choses étranges, comme la haine des patates, ou l'obsession pour la couleur verte.
Une belle nuit, elle prit sa décision.
Elle emplit sa besace de vivre et de quelques vêtements de rechange, subtilisa dans la cuisine deux lourds couteaux peu affutés et se glissa dehors avant de s'enfoncer dans la foret avec un sentiment proche du soulagement. Liberté.
Bien vite, elle compris que la vie n'était pas aussi facile qu'elle l'imaginait, une fois loin de la sécurité du village. De nombreuses créatures rodaient, prêtes a tuer au moindre geste de travers. Ayant la force d'un bonhomme en pain d'épice et ses couteaux s'avérant inutiles, la jeune fille mis au point divers stratagèmes (plus ou moins foireux) visant a piéger ses ennemis. Après quelques semaines d'errance, la jeune femme finit par s'effondrer devant l'église d'Einhasad, blessée, affamée et déshydratée. Reprenant conscience, elle fit la connaissance d'une prêtresse, qui la soigna et l'aida à recouvrir ses forces. Le temps passa. Il fallait qu'elle aprenne à se servir d'une arme digne de ce nom.
Le temps était venu de repartir à l'aventure, et le chemin serait long et semé d'embûches.