[bghumain] Zaìm

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Ombre
Princess Molrang
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Zaim

[bghumain] Zaìm

Message par Ombre » sam. 31 juillet 2010 à 15h43


Spoiler:
Nom : Alcor
Prenom : Zaìm
Age : 132 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain (demi-sombre)
Classe : Nécro / SK / Duellist / Shilen saint

Croyances : Il néglige les dieux pour vénérer les astres.

Langues parlées : Commun, sombre.

Descriptions (physique) : Il mesure 1m73 pour 53kg, il est assez maigre mais plutôt musclé et bien bâtit du fait de son entrainement. Bien que ses ascendance sombre ne le font pas paraitre particulièrement vieux, il est doté d'une assez longue barbe qui ne le rajeunit pas. Ses cheveux sont noirs, assez long et ses yeux sont noirs. Le plus souvent en robe, il n'est cependant pas rare de le trouver en armure légère ou lourde, portant une ou deux épées.

Description (psychologique) : D'alignement neutre, il considère le monde terrestre comme futile et sans importance. Sa quête est au centre de ses préoccupations, et les seuls avis qu'il prend en considération sont ceux des étoiles.



Prélude à l’histoire.


Ce court passage de connaissance qui ne sera jamais mise à l’écrit, est l’histoire d’un homme différent. Cette différence tiens dans sa vie toute entière, ses croyances, son enfance, sa jeunesse, son passé, son présent, son futur. Aucun aspect de cet homme n’entre dans les normes qui forment les gens telles d’invisibles barrières encrées dans la tête de chacun d’entre nous.

Et pourtant, cet homme, au premier abord, semble des plus ordinaire. Bien sur son origine mi-sombre mi-humaine lui donne un profil étrange, une peau plus gris pâle que blanc, des oreilles légèrement déformées et un visage plus long, mais c’est un aspect qui ne choque pas, et reste en général caché sous la longue barbe qu’il se plait à garder et entretenir tel un vieux nain. Ses yeux sont d’un noir profond et insondable, mais peu de gens s’en rendent compte tellement cette couleur colle au reste du personnage. De plus, rare sont ceux qu’il regardera dans les yeux.

Sa mère n’a jamais eu de nom, et l’histoire à effacé le numéro qu’on lui à attribué. Il ne l’a jamais vraiment connu, et elle est morte suite aux expériences de son maitre et amant sur son corps. Il semblerait qu’elle soit toujours là quelque part dans le laboratoire, sous forme de zombie ou de squelette, mais jamais il n’a prit la peine de vérifier.

Son père est un nécromancien accomplis. Humain vénérant Kain, détestant à peu près tout le reste. Il se complaisait dans la collection d’esclaves de toutes origines pour pratiquer sur eux des expériences généralement immonde. Jamais il n’apprécia ou aima son fils, jamais il ne lui fit le moindre compliment, le moindre éloge. Il se contenta de lui apprendre ce qu’il savait, ses techniques, ses expériences, ses sortilèges, ses malédictions. Il lui apprit tout, pourquoi ? C’est une bonne question. C’était probablement par jeu, une occupation, ou bien le désir de voire perdurer son pouvoir. Peut être voulait il simplement rendre son fils puissant pour une nouvelle expérience ou pour se mettre lui-même à l’épreuve. Au final, il n’aura rien éprouvé d’autre que de l’indifférence envers son père. Il lui avait trop offert pour qu’il le déteste, mais pas les bonnes choses pour qu’il l’aime.

Le récit qui va suivre vous parlera du monde dans lequel Zaìm évolue, selon son point de vue. Car son point de vue, comme le reste, est anormal. Il est braqué vers le ciel. La seule chose qu’il a aimée, respectée, prit plaisir à étudier, ce sont les choses les plus inaccessibles qui existent, les étoiles.

Et si un jour vous demandez aux étoiles, qui est vraiment cet homme si anormal, voici donc ce qu’elles vous répondront.


Aldébaran, ou le printemps d’une vie.



Au cœur de la constellation du taureau, bercé par les pléiades, Aldébaran la magnifique a vu naitre un enfant de plus en cette nuit sans Lune. Baigné de la douce lueur de l’astre millénaire, un enfant fut consacré aux étoiles dès son premier souffle. Son nom est Zaìm.

Sa mère, sombre comme le ciel du crépuscule, était la simple esclave d’un mage humain, et cet enfant naquit des abus de celui-ci sur la jeune femme. Ressemblant physiquement à son père, celui-ci, contre toute attente, accueillit le nouveau né comme son héritier.

Noire était sa vie, et noire était la magie qu’on lui enseignait. La lumière lui était interdite, et c’est dans l’antre de son mage de père qu’il vécu ses jeunes années. Il ne pouvait sortir le jour, et jamais il ne vi le soleil durant cette période de sa vie. Ainsi, c’est aux étoiles et à la Lune, qu’il réserva son admiration.

Ainsi, la nuit devint sa passion, et il ne subissait plus le jour que pour ce simple moment de bonheur ou il pouvait sortir et admirer les astres. Il les sentait à la fois si proche et si lointains, si chaleureux et pourtant si froids. Chaque nuit lui apportait l’humilité de celui qui compare son existence à l’immensité des cieux.

Toute sa jeunesse fut placée sous le signe des ténèbres, et les seules lumières qui éclaircirent cette vie fut celle des étoiles.


Régulus, ou l’été de l’existence.



A la base de la patte de la constellation du Lion, Régulus la majestueuse guide les aventuriers vers l’espoir d’une vie meilleur. Ainsi il s’échappa. Suivant le roi des cieux lors d’une énième nuit d’observation, il perdit par hasard la trace de sa demeure.

Jamais plus il ne vit ou n’entendit parler de son père ou de ces lieux. Il suivit la voix des cieux vers un horizon inconnu. Toute la nuit durant, il marcha vers l’étoile, jusqu'à ce qu’il le rencontre pour la première fois.

Le soleil dans toute sa splendeur se leva à l’est, sortant des terres lointaines pour s’élever vers le zénith et ainsi effacer du ciel toutes traces des étoiles si belles et si douces que Zaìm ne pouvait cesser d’aimer. Il détesta l’astre du jour pour ça, et c’est la seule étoile qui n’est touchée par ses prières.

Dessinant les constellations, il réalisa son panthéon, chaque astre étant pour lui bien plus divin que tout autre dieu terrestre. Ses cartes du ciel décelaient le mouvement de chaque petite étoile et l’interprétait comme un signe. Ainsi, dès le coucher du soleil, il lit les astres. Il les entend murmurer au plus profond de son cœur. Il leur pose ses plus intimes questions, et parfois, parfois seulement, elles lui répondent.


Antarès, ou l’automne d’un être.



La tête de la constellation du scorpion est marquée d’un rubis étincelant qu’on nomme Antarès. Le poison du scorpion distillé par cette étoile marque la fin d’un âge et la soudaine décrépitude d’un être, d’une âme, d’une nation ou d’un monde.

Et c’est son monde qui s’est écroulé.

Il vivait en ermite, les sommets des montagnes étaient les meilleurs observatoires, loin au dessus des nuages et des lumières des villes. Dans les sommets il avait construit son télescope, une machine grandiose qu’il ne cessait d’améliorer avec le temps.

Étoffant ses cartes, étoffant sa connaissance du ciel, nuit après nuit, il observait chaque astre, tour à tour. Il fit cela toutes les nuits durant des années, jusqu’à une certaine nuit. Cette nuit là il observait Antarès. En cette période de l’année, le scorpion se levait haut dans le ciel du sud, et, en réglant l’appareil sur la dite étoile, il vit l’enfer.

La géante rouge, magnifiques vestiges d’une étoile jadis brulante. Un astre à l’agonie.

La douleur de la vie de l’étoile lui transperça le cœur, et au petit matin, c’est le visage plein de larmes qu’il observa avec compassion cette lointaine boule de feu céleste se coucher à l’horizon.

La futilité de son existence le frappa de plein fouet. Il aimait cette étoile, et se retrouvait condamné à la regarder mourir, incapable de quoi que ce soit, incapable même de survivre assez longtemps pour rester à son chevet.

Il plia son télescope, plia soigneusement ses cartes, et partit en voyage. Il savait qu’il ne pourrait rien faire, mais il ne pouvait juste pas rester inactif. Il fallait qu’il tente quelque chose, il fallait qu’il dédie sa misérable existence à la sauvegarde de cette étoile.


Fomalhaut, ou l’hiver d’une histoire.



Le poisson austral est une constellation bien singulière. Discrète dans le ciel, elle se démarque néanmoins par surnaturelle lueur de l’étoile qui forme sa tête, Fomalhaut. Cette froide étoile fut son guide et sa muse pour son voyage.

Jeune étoile pleine de promesse, parente d’une planète juste née, elle lui apporte paix et conseils quant aux choix qu’il a à faire. La mort programmée d’Antarès peut survenir n’importe quand, et rien que la lumière provenant de l’explosion mettrait plusieurs siècles à le parvenir. Hanté par les visions de cette catastrophe, et par la peur qu’elle se soit déjà produite, il va par monts et par vaux, arpentant les plaines, les vallées, les sommets, les mers et les villes.

Il vit de la noire magie qu’il maitrise héréditairement, il survit en combattant tel que les étoiles lui ont appris. Il subsiste et voyage, cherchant les connaissances célestes les plus poussées.

Que ce soit dans les bibliothèques ou sommet d’un arbre, que ce soit sur une carte ou directement dans le ciel, bien rare sont les moments ou ses yeux lâchent la voute céleste pour s’attarder sur les futilités mortelles de ce monde.

Par Aldébaran, Régulus, Antarès et Fomalhaut, son but est maintenant bien fixé.

C’est une étoile, qu’il doit soigner.


Epilogue à l’histoire.


Qui donc peut bien croire qu’un simple petit point dans le ciel peut parler ? Absurde, n’est-ce pas ? Alors dites-moi, qu’est-il arrivé à cet homme après cela ? à-t-il réussi à soigner son étoile ?

Ces questions sont pertinentes, mais n’ont malheureusement pas encore de réponse. Car après ces quatre saisons de sa vie, une nouvelle année commence pour Zaìm.

Maintenant se joue pour lui un nouveau printemps, un nouveau futur qu’il devra écrire. Ses buts sont enfin fixés, les étoiles enfin, lui ont indiqué le chemin à suivre. Mais elles seules savent ce qu’il y trouvera …

L'histoire continue.

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Ophiuchus, le nécromancien.


Même si son père fut son principal enseignant dans la discipline magique de la mort, c’est grâce au ciel qu’il apprit ses plus beaux tours. Ophiuchus, la grande constellation du serpent, celle qui fut exclue des 12 du zodiaque comme la nécromancie fut exclue des écoles de magies réglementaires, observait ses progrès jours après jours.

Guidé par ces étoiles, Zaìm apprit bien plus que les simples tours de magie de son père. Gran Kain n’était pas une solution envisageable pour lui. Quelle idée de puiser les ténèbres dans un dieu ingrat, alors qu’ils sont chaque nuit présent entre chaque étoile.

Par cet enseignement, il apprit à changer sa forme. Il pouvait depuis longtemps appeler des morts à son service. Mais à présent, il pouvait renoncer un instant à sa vie, la confier aux étoiles, et devenir un mort vivant lui aussi.
Spoiler:
Nécromancie avancée et transformation en mort vivant (Death Blader)


Raoul, l’homme fort.


La résistance physique, la force du corps, l’endurance. C’est ce que représente à ses yeux le grand dessin céleste représentant Raoul. Il suivit cet exemple, et entraina son corps à résister aux assauts les plus violents. Armé d’une épée, d’un bouclier, et de ses connaissances en magie noire, il fait mine d’un petit chevalier dans une armure trop grande.

Mais cet entrainement ne fut pas en vain, et grâce à lui, il sut dépasser l’apparente fragilité de son corps, pour en faire un mur au service des étoiles, au service de Raoul.
Spoiler:
Sub Shilen Knight. (note hrp : la constellation représentée est celle d'Hercule, changée en Raoul pour mieux coller à l'histoire de L2.)


Paris, le héros.



Raoul était sa défense, mais c’est Paris qui lui apprit l’attaque. Suivant les formes de la constellation héroïque, il s’arma de deux bouts de bois, et s’entraina chaque nuit à l’imiter.

Au fil du temps, il sut comment faire couler la puissance des étoiles en ces armes, et l’abattre sur ses ennemis. A la manière d’un gladiateur, il finit par manier des lames doubles.

Quand la magie ne suffit plus, il dégaine ces armes, et déchaine sur son ennemi la colère de celui qui déifie les astres.

Spoiler:
sub Duelist (note hrp : la constellation représentée est celle de Persée, changée en Paris pour mieux coller à l'histoire de L2.)


Verseau, le prêtre.



La grande constellation du Verseau lui apprit la compassion, le bonheur de pouvoir aider les autres, et la mission de prêcher la parole du ciel sur terre.

Pour cela il développa d’étranges pouvoirs, des pouvoirs curatifs, des bénédictions improbables. Dénaturant sa fonction de nécromancien, il réalisa des sorts étrange, capable malgré leur nature de renforcer ou guérir.

Suivant l’Eridan qui s’écoule du pot du Verseau, il pense pouvoir dépasser ce que son père à fait de lui, et ainsi se découvrir de nouveaux pouvoirs, qui peut être, pourront l’aider pour sauver Antarès.
Spoiler:
sub Shilen Saint


Le Chat, le changement.



Une ancienne petite constellation oubliée rappela sa présence à Zaìm un soir. La constellation du chat, écrasée par l’Hydre, sa voisine, elle offrit sans réserve ses maigres pouvoirs au seul mortel qui prenait le temps de l’observer.

Il fut autorisé à abandonner un instant sa condition d’humain, remettant son corps au ciel, il peut maintenant emprunter celui du chat céleste, et en prendre la forme sur la terre.

Ainsi il obtient la rapidité et l’agilité du félin tant que cette forme dure, en contrepartie, son pouvoir magique rejoint son corps au sein des astres, et est ainsi inutilisable le temps de la transformation.
Spoiler:
Transformation Onyx Beast
Dernière modification par Ombre le jeu. 5 août 2010 à 19h19, modifié 2 fois.

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Re: [bghumain] Zaìm

Message par Ombre » dim. 22 août 2010 à 08h38

Chronique des étoiles.

Genèse Athéologique et Astrophysique.
Oubliez tout ce que vous savez et projetez vous des millions d’années en arrière. Notre terre n’existe pas encore, notre soleil non plus, les dieux non plus, même les étoiles et les cieux sont différents. Vous êtes dans le vide de l'espace la ou se trouvera prochainement notre terre, et vous observer en bon spectateur céleste, silencieusement et calmement l'univers prendre forme.

Dans un coin perdu d’un amas d’étoile spiralé, un nuage astral se concentre. Plus le gaz se concentre, plus il devient dense, et plus il attire d’autres nuages et se concentre. La température augmente progressivement, le processus prend plus d’un million d’année. Et soudain (ce « soudain » peut représenter tout de même plusieurs millénaires) Cette boule de gaz prend feu, une étoile est née.

Cette étoile, c’est notre Soleil. Sa masse est considérable et sa taille importante. De ce fait, il attire à lui les poussières d’étoiles, les roches et les météores, celles-ci se mettant progressivement à tourner autour de ce soleil.

Puis ces amas de poussière et de roches se sont regroupés, et ont formé plusieurs sphères de roche plus ou moins grandes. Ces sphères sont les planètes que nous connaissons, et qui tournent comme Ether autour de notre soleil. Et oui, contrairement à ce qu’on peut penser, c’est nous qui tournons autour du soleil, et pas l’inverse.

Par chance, notre planète se trouve à la distance idéale, à sa surface, un océan se créé. Puis l’air se forme et entoure notre terre. Peu à peu, un gigantesque continent commencent à émerger, et grâce à l’air et l’eau, la vie commence à s’y propager, en commençant par peupler les mers de créatures d'abord très simples, des planctons d'abord, puis des petits poissons, qui évoluèrent peu à peu en de gigantesques monstres marins.

Puis ces créatures évoluèrent sous la forme de gigantesques lézards et purent marcher et peupler la terre, qui s’était pendant ce temps là, recouverte de luxuriantes forets. Ils vécurent ainsi pendant plusieurs centaines de milliers d’années, les derniers survivants de ces animaux peuvent être trouvés sur l’île primitive au large de Rune.

C’est alors qu’une catastrophe arriva. À l’endroit ou se trouve l’actuelle tour d’Ivoire, un immense météore de roches reluisant d’une lumière verte s’écrasa, causant le cratère toujours visible aujourd’hui. Une immense quantité de terre fut envoyée vers le ciel, et un nuage de poussière et de cendre recouvrit quasiment toute la planète. L’île primitive fut épargnée grâce à la haute chaine de montagne la protégeant sur ce flanc. La température baissa de plusieurs dizaines de degrés, et la glace recouvrit le monde. La quasi-totalité des animaux et de la végétation mourût à cette occasion, et les tonnes de roches qui furent projetés dans le ciel se regroupèrent, et formèrent la lune. Il semble qu'a plusieurs endroits dans le monde, des météores de ce genre s'écrasèrent dans une très courte période de temps. La jeune Lune fit son possible pour aider sa mère la terre en attirant à elle la poussière et les gravats projetés dans l'espace par les explosion. Au bout de quelques années, le nuage était retombé, et la vie pouvait recommencer.

Mais dans ce gigantesque météore, sommeillait une forme de vie inconnue. C’est ainsi que les premiers Géants arrivèrent sur Ether. Ils étaient visiblement plus intelligents, plus fort et plus puissant que toutes les autres formes de vie peuplant ce continent, et rapidement ils s’organisèrent et apprirent à utiliser l’énergie de la terre, le mana, et développèrent ce qu’on nomme maintenant « la magie ».

Les géants étaient très fier de leur puissance, et n’admettaient pas de ne pas comprendre quelque chose. Ainsi, pour expliquer tout ce qu’ils ne comprenaient pas, ils s’inventèrent des dieux. Einhasad, Gran Kain, Shilen, Pa’agrio, Sayha, Maphr, Eva, furent le fruit de leur imagination. Leur pouvoir et leur dévotion étaient tels, que ces dieux prirent forme et se révélèrent capable des plus grands miracles. Les géants les prenaient pour leurs créateurs, alors les dieux créèrent.

C’est ainsi que les 5 races naquirent, les elfes, les orcs, les nains, les humains et les Arteias. Les géants prirent ces créations pour des cadeaux des dieux, et en firent leurs esclaves.

Il s’en suit l’histoire que tout le monde connais, les dieux, créations des géants, devinrent incontrôlables et commencèrent à se battre entre eux lors de la grande guerre. Shilen créa un portail vers une lointaine planète qu’elle nomma « l’enfer » et se retira avec ses enfants. Eva devint déesse de l’eau et laissa les flots sans protection, l’esprit de la Lune, fâchée de voire la manière avec laquelle les géants profitaient de sa mère impunément, en profita pour attirer les eaux dans une marée gigantesque qui recouvra presque toutes les terres.
Par la suite, Eva imposa une limite au pouvoir de la Lune sur l'Océan, les limitant aux phénomènes de marrée qu'on connait habituellement.

Suite à ces agissements, les géants perdirent confiance en leurs dieux, et donnèrent vie aux Kamaels et entamèrent la construction du Core. Bien sur les dieux avaient besoin de prières pour survivre, mais ces nouvelles races qu’ils avaient créés leurs en donnaient bien assez. Ils n’avaient plus besoin des géants pour survivre, ainsi, quand ceux-ci les attaquèrent, ils furent sans pitié. Einhasad détourna vers la terre un nuage d’astéroïdes qu’on appellera plus tard « Marteau de Kain » vers la capitale des géants, et porta un coup fatal à ses créateurs. Les vestiges de ce cataclysme sont encore bien visible sur le continent de Gracia, probablement là ou les météores sont tombés.

Chaque dieu s’exila ensuite sur un monde plus approprié à ses pouvoirs, créant un lien entre ces mondes et le notre. Ils sont appelés « Plans » et portent le nom de l’élément de chaque dieu (Plan de la lumière, du chaos, du feu, de l’eau, du vent et de la terre.). Ainsi, les dieux se désintéressèrent de notre terre, survivant grâce à nos prières, ils vaquent à leurs occupations, revenant de temps en temps effectuer un petit miracle histoire qu’on ne les oublie pas.

Les géants laissèrent derrière eux de nombreuses reliques et ruines, les habitants de Gracia en firent d’ailleurs bon usage. Ils laissèrent également une de leur plus puissante création, le Core de Cruma. Il est plus que probable que lors de leur anéantissement, la construction de la tour venait juste de commencer, et le Core était à peine terminé. Mais cette machine est extraordinaire, elle utilisa son pouvoir pour contrôler les races inferieures vivant aux alentours, et les faire construire la tour. Cette tour devait être une arme capable de tuer les dieux, un canon d’une puissance formidable. Et celui-ci passa inaperçu, durant tout ces siècles. Nul ne sait comment a pu évoluer ce mécanisme, ni son but ou sa méthode de fonctionnement.

Z.
Spoiler:
note hrp : Ce texte fut publié dans un livre, le livre en question fut autodafé systématiquement par toutes les instances religieuses, il ne doit pas en rester plus d'une dizaine d'exemplaires.

Si vous souhaitez utiliser ce texte pour un de vos RP, merci de me contacter hrp au préalable.

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Re: [bghumain] Zaìm

Message par Ombre » mar. 31 août 2010 à 18h41

Librae, la Justice.


L’été, au sud des cieux, une certaine constellation est visible au dessus de l’horizon. On l’appelle la pince du scorpion, la justice, Librae, ou simplement, la Balance. On raconte que lorsque toutes les étoiles de cette constellation donnent leur accord, il est possible pour celui qui parle aux étoiles, d’invoquer sur terre une certaine armure, en échange de son corps. Son corps est envoyé aux étoiles tant que l’armure est sur terre.

Cette armure bien que semblant vide à première vue, est emplie de la magie des étoiles, et c’est l’esprit et l’âme de l’invocateur qui la fait se mouvoir.

La plupart des arts magiques et physiques sont inutilisables sous cette forme, cependant elle permet l’utilisation directe de la magie céleste. Des sorts normalement irréalisables deviennent possibles pendant un temps.

Cette transformation protège le corps de l’invocateur, cependant, c’est une technique très épuisante mentalement si elle est utilisée trop souvent ou trop longtemps. Les blessures reçues par l’armure sont transmises directement à l’esprit du mage, et il perdra rapidement connaissance si celles-ci deviennent trop importantes, perdant du même coup le contrôle de l’armure.