[bgnain] André

[_Andrealpha_]

Nom : Poindanel
Prénom : André
Age : 90ans
Sexe : Masculin
Race : Nain
Classe : Bounty Hunter

Croyances : Maphr
Langues parlées : Nain et commun

Description :
Trapu mais de grande taille pour un nain.
Une barbe soigneusement entretenue avec des tresses ornées de perles noires.
Les cheveux en bataille dénotent avec la barbe. Mais qu’y a-t-il de plus important chez un nain que sa barbe…
Taille : 1m55
Poids : 75Kg

Comportement :
Souvent souriant et d’humeur joyeuse. Casse-cou et insouciant de tout sauf de sa fratrie.
Il semblerait que seul le fait de ne pas trouver l’ingrédient qu’il cherche puisse le faire sortir de ces gonds.

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Vous connaissiez peut-être déjà Kyrian, Périam ou Gurdin ? Andre est aussi un Poindanel, le petit dernier en âge de quitter le village pour aller chercher l’aventure au loin. Non pas le dernier de la fratrie car père et mère ne sont pas restés inactifs depuis sa naissance….

Elevé comme ses frères et sœurs selon la tradition et le respect de Maphr, André dormait le soir de la dispute qui avait conduit au départ de Kyrian. Ce n’est que le lendemain qu’il apprit par Periam ce qui s’était passé. Encore jeune à cet époque, il n’avait pas compris de suite que le départ de son grand frère était définitif. Il savait bien que père était exigeant et autoritaire lorsqu’il s’agissait du travail de la forge. Mais il ne pouvait imaginer que ce qu’il prenait pour une broutille, le choix d’une arme, puisse conduire l’exil de Kyrian.

Il attendit donc son retour, continuant à aider de son mieux à la forge. Mais l’ambiance à la maison avait changé. Autrefois joyeuse et bruyante, elle était désormais silencieuse et triste. Pour couronner le tout, il apparut rapidement qu’André ne ferait pas un forgeron habile. Tout petit, il s’était brisé la clavicule droite lors d’une chute. L’os s’était bien reformé, mais d’une manière qui rendait douloureux le mouvement du bras du forgeron. Après quelques coups de marteau sur l’enclume, la douleur lui faisait perdre la force et la précision nécessaire à son travail. Résigné, père se décida à alléger son entraînement à la forge. André se retrouva donc avec pas mal de temps libre à occuper.

Ce temps libre, il l’utilisa pour suivre d’abord en cachette sa sœur préférée, Periam. Celle-ci se rendait régulièrement dans les environs du village afin de récupérer les matières premières nécessaire aux forgerons. C’est ainsi qu’il se prit de passion pour la collecte d’éléments. Son bras ne lui permettant pas d’utiliser la pioche pour creuser dans la mine, il concentra toute son attention sur la chasse. Il fit son apprentissage aux contacts des chasseurs du village dont le vieux mais rusé Tendo. Il apprit à utiliser l’arbalète et la masse, à pister ses proies, à connaître les composants pouvant être trouvés sur telle ou telle créature. C’était un apprentissage dur car les chasses pouvaient durer sur plusieurs jours. Mais il avait trouvé sa voie.

Trouver les traces, suivre la piste. S’approcher doucement contre le vent jusqu’à venir à porté de tir. Viser en retenant son souffle puis appuyer doucement sur la détente en adressant une première prière à Maphr pour que le carreau trouve bien sa cible. Suffisant pour tuer les créatures les plus faibles. Pour les autres, la traque dans la neige ou le la charge. Attendre de pied ferme la bête rendue folle furieuse par la blessure, la masse tenue fermement dans ses mains. Un coup porté adroitement sur le point faible et elle s’écroule à ses pieds. Sortir le poignard puis donner le coup de grâce en remerciant Maphr pour ce cadeau obtenu de la terre. Ouvrir les entrailles et chercher le trésor tant convoité. Un rire de joie accompagnant le trophée arraché sur le cadavre ou une bordée de jurons en l’absence de l’élément recherché. Ainsi se passe les chasses…

André progressait rapidement sous le regard amusé du vieux Tendo. Puis un jour, Periam et Gurdin quittèrent la maison. Mère nous expliqua qu’ils étaient grands maintenant, qu’ils étaient en âge d’aller parcourir le monde afin d’apprendre de nouvelles techniques et qu’ils reviendraient régulièrement nous voir. Mais André connaissait la vraie raison de ce départ. Il n’ignorait rien des craintes de Periam pour leur grand frère et de son désir de le retrouver. Ils avaient eu l’occasion d’en parler tout les deux lors de parties de chasse commune. Et une idée avait germé dans la tête d’André. Rejoindre sa sœur dès qu’il aurait lui aussi l’âge de quatre vingt dix ans. Et lorsque le moment fut arrivé, il se planta lui aussi devant mère et père en leur expliquant que comme Gurdin et Periam auparavant, il avait atteint l’âge de quitter la maison pour courir l’aventure et que c’était ce qu’il voulait faire. Ce qui fut fait le lendemain.

Le voilà désormais sur les routes du sud, avec son baluchon sur l’épaule…