Le feu de camp crépitait, et la pipe du vieux shaman rougeoyait, emplie de braises. Pour son âge, Rotxa était encore vaillant, et il avait l’esprit aussi vif que la plaisanterie facile. Pourtant, ce soir là, face à Kerash’leïga, ce fut d’un air concentré qu’il entama son récit.
Dil’otchoaerek. Tel était son nom, peu nombreux sont ceux qui s’en souviennent, mais ils sont chargés de garder son histoire et de la transmettre à leur tour, lorsqu’ils auront rencontré un disciple digne de l’entendre. Afin que jamais ce récit ne soit perdu. Afin que les valeurs qui furent siennes perdurent et traversent les âges.
Il est né il y a de cela des siècles, avant même que le peuple orc ne soit unifié sous la bannière du premier kéhinton, avant même que les familles existent à part entière. Pourtant, de l’avis de tous, il ne pouvait s’agir que d’un Duda-Mara. Stratège, rusé, habile au combat autant qu’à commander un groupe d’assaut, il était le fleuron de sa tribu, et tous le savaient apte à vaincre n’importe quel adversaire en combat singulier. A mains nues, des griffes ou une épée à la main, aucun orc alentour n’était de taille à rivaliser. Les shamans de la tribu s’accordaient pour dire qu’il était probablement celui qui unirait le peuple orc, et qui le mènerait à la conquête du monde. D’aucuns pourraient rétorquer qu’on en avait un par génération dans chaque tribu, dont on disait la même chose, mais pour ce qui est de Dil, cela ne restait pas exclusivement parmi les siens, les shamans des tribus voisines disaient la même chose, et ceci n’était pas commun, loin de là.
Le grand shaman de la tribu, maître de la flamme de Pa’agrio, ainsi qu’on le nommait, avait décidé de tester les aptitudes de Dil. Il avait élaboré tout un plan pour annexer les tribus voisines, créer un camp énorme et rassembler toute la nation orc derrière ce champion incroyable. Mais avant de se lancer dans pareille opération, il était nécessaire de faire grandir la renommée du guerrier, et de s’assurer qu’il avait effectivement les épaules nécessaires pour supporter pareille charge. Ainsi commencèrent les épreuves de Dil’otchoaerek, véritables rites initiatiques à l’issue desquels le maître de Sa flamme lui décernait un titre honorifique. Dil affronta le vent glacé et sifflant au sommet des montages enneigées, seul, sans vêtement ni nourriture, pendant plus de six lunes. Il mangea la neige elle-même pour ne pas mourir de soif, il apprit à s’oublier complètement pour ne pas en devenir fou. Dil lutta contre la mer déchaînée, nageant sans relâche jusqu’à l’île qu’on voyait à l’horizon, bravant la houle, se faisant retourner sans cesse, évitant les siphons et les gigantesques monstres marins, se frayant un passage à travers les récifs de corail. Et une fois arrivé sur place, il aperçut ce pour quoi il avait fait tout ce chemin, un tyrannosaure, alors il comprit le sens des paroles du shaman. Fends l’eau jusqu’au grand primitif, une fois fendu ce dernier, un demi-tour sera nécessaire. Un brève inspiration, et Dil se jeta à corps perdu dans une bataille titanesque. Nul ne sait exactement combien de temps cela dura, mais de l’avis général, cela se compte en dizaines de lunes. Comme preuve de son courage, et de sa victoire, Dil’otchoaerek ramena un croc de dinosaure, qu’il accrocha autour de son cou, en symbole de sa force. Les étapes suivantes furent tout aussi éprouvantes, et couronnées de succès, l’une après l’autre, sans que jamais le courage, la force ou l’intelligence du champion ne puisse être mise en doute. Tant et si bien que le grand shaman lui accorda le titre suprême de la tribu, celui qui ferait grand bruit et raffermirait encore sa réputation naissante, grand protecteur de la Nature. Le moment était tout proche où le vieux maître de la flamme de Pa’agrio pourrait mettre son plan à exécution, tout se déroulait comme prévu. Des jours de gloire s’ouvraient pour les orcs et sa propre tribu, pour le champion et pour lui-même, pour leur dieu et Ses disciples.
Mais ce plan ne fut jamais mis à exécution, du fait de l’apparition soudaine de la meute. Nul ne l’avait prévu, aucun shaman ne l’avait senti arriver, comme s’il s’agissait d’un évènement hors de la portée des esprits et de leurs chants spirituels. La transe même ne semblait pas leur permettre d’en apprendre quoi que ce fut, comme si l’entité en question n’était pas réellement vivante ou simplement présente dans ce plan. La meute. C’était le nom qui leur fut donnée par nombre de races sur le continent, une horde sauvage détruisant tout sur son passage, sans logique, sans objectif à part ne laisser que des ruines, annihiler toute forme de vie, et transformer tout ce qu’ils touchaient en quelque chose qui ne soit plus fertile, la vie ne pouvait revenir après eux. Parmi les orcs, bien vite, on les appela Sorgatherotikeralu, les semeurs de néant. Des descriptions de ce qu’ils étaient, on pourrait en donner des dizaines, compte tenu des bruits qu’on vit courir à l’époque, sur tout le continent, chacun y allant de sa rumeur ou de son exagération. Mais la vérité, c’est qu’aucun ne les avait vu, enfin aucun être encore en vie.
En tant que protecteur de la Nature, le sang de Dil ne fit qu’un tour, et il annonça fièrement à la cantonade qu’il allait se charger des semeurs de néant. Il n’avait jamais connu la défaite, il ne l’avait même jamais envisagée, et dans le camp, la plupart se rangèrent à son avis, confiants dans sa capacité à éliminer cet obstacle comme tous les autres avant. Certains se risquèrent même émettre l’hypothèse que ce soit une nouvelle épreuve, imposée par le grand shaman. Mais le maître de Sa flamme était l’un des rares à ne pas voir cette idée d’un bon œil, il tenta d’en dissuader le champion, lui exposant le risque d’aller se frotter à un danger tout à fait inconnu. Le shaman fut accompagné dans cette entreprise par Rotcheleak, le frère de Dil, qui appuya la demande, faisant remarquer qu’il serait plus judicieux d’envoyer des éclaireurs, de se renseigner sur l’ennemi. Le champion jeta un coup d’œil à son père, qui acquiesça, avant de déclarer au shaman et au moins bon de ses fils que son préféré était apte à renverser des montages, et qu’il débarrasserait la terre de ce fléau, pour la plus grande gloire de Pa’agrio, puisse-t-il être habité par Sa flamme invincible, si fait. Les deux s’inclinèrent devant la volonté de Dil et de son père. Et ainsi le protecteur de la Nature partit en guerre, affronter cette meute que tout le monde craignait.
Il n’avait jamais connu la défaite, il ne l’avait même jamais envisagée. Il vint à la rencontre des semeurs de vide. Et il fut balayé, telle une simple brindille. Le champion chuta dans les limbes, sans qu’aucun shaman ne puisse guider son âme vers l’au-delà. Puisse-t-elle en trouver la voie seule…
Au campement, lorsque la nouvelle parvint, plusieurs lunes après sa mort, ce fut la stupéfaction qui domina. Le père de Dil sombra dans un chagrin profond d’avoir perdu le meilleur de ses fils, et de ne plus avoir que le bon à rien sous la main. Le grand shaman pestait de ne pas avoir été écouté, et de voir ses plans échouer de la sorte, alors qu’il était si prêt du but, tout ça par pure arrogance de ceux qui n’avaient pas compris ce que signifiait l’humilité, il s’en voulait de ne pas avoir insisté pour le retenir, de ne pas s’être opposé à cette folle entreprise, ils auraient du l’écouter et lui obéir, comme toujours. Rotcheleak était fou de douleur, son frère qu’il admirait tant, et son père désemparé, au bord du gouffre. A son tour, il se plaça au centre du camp et annonça qu’il irait remplacer son aîné, pour faire face aux semeurs de néant. La consternation s’empara des autres, qui tous lui intimèrent de cesser ses sottises. Il n’était pas envisageable qu’il réussisse là où son frère avait échoué, mais il se montra inflexible, et ni le grand shaman ni son père ne s’y opposèrent, à croire qu’ils se moquaient de tout, leurs plus grands espoirs ayant été anéantis en même temps que le corps de Dil’otchoaerek.
Ainsi partit au combat Rotcheleak, et il s’en fallut de peu qu’on ne célèbre ses funérailles avant même qu’il ait quitté le village, tant cela paraissait un suicide pur et simple. Il fit route en ligne droite, en adepte de la trace directe, choisissant toujours le plus court chemin vers la meute. Ecoutant rumeurs et ragots, regardant le sens du vent à chaque fois qu’un roseau pliait, repérant l’aura de destruction à peine croyable qui imprégnait les lieux, à mesure qu’il s’approchait de l’épicentre du phénomène, là où stationnait les semeurs. Il observa un moment, restant à une distance suffisante pour ne pas être pris, décidé à ne pas les défier de front, pour ne pas subir le même sort que son frère, même s’il était comme résigné à sa mort prochaine. Enfin, à vrai dire, non, il ne l’était pas, et il se dégonfla à la vue du nombre et de la puissance de ses adversaires, il n’y arriverait jamais, c’était tout simplement impossible, hors de portée. Le monde allait sombrer, et lui ne pourrait rien faire contre cela, sa mort ne changerait absolument rien. Maussade et désabusé, honteux de reculer, il fila droit, cherchant à s’éloigner de ces adversaires invincibles.
Une lune plus tard, il entendit le premier chant, au loin. Il se retourna dans son sommeil, croyant que ce n’était qu’un rêve, l’illusion de retrouver les chants de sa défunte mère, dans les abysses de sa conscience. Elle pourrait peut-être le réconforter et le rassurer, elle seule. Et il ne comprit qu’il n’en était rien que le lendemain, quand il entendit à nouveau, en plein jour cette fois-ci. Il se pinça pour vérifier qu’il était éveillé, toucha l’amulette qui représentait son totem, et cela ne faisait pas le moindre doute, quelqu’un de bien vivant chantait, non loin. Curieux, il ne put s’empêcher de suivre le son, pour trouver la chanteuse, sa voix mêlée à un martèlement régulier de percussions. C’est ainsi qu’il rencontra la semeuse, et son amoureux. Il croisa les bras, ébahi d’apercevoir pareil spectacle. Là où la meute avait semé ruines et désolation, mort et néant, le nain piochait comme un sourd, avec un sourire étincelant, et la petite humaine toute frêle derrière jetait à la volée des graines dans les sillons qu’il creusait. Elle prononçait des incantations, via son chant, bénissant les graines et la terre, rendant fertile ce qui ne pouvait plus l’être, et transformant le vide en une jungle luxuriante.
Ainsi donc, là où son frère avait échoué, certains parvenaient à contrer la meute, à ralentir la destruction inéluctable qu’ils propageaient. A l’affronter, le regard fier. Il resta ainsi tétanisé à les observer dans tout le génie de leur folie. Et ce qui devait suivre ne faisait pas le moindre doute dans son esprit, sa mission, sa voie, tout était écrit désormais, comme gravé dans les flammes du temple. Il leur emboîta le pas, sans un mot, il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit, ils savaient tout autant que lui, et ensemble ils parcoururent des lieues, semant partout où la meute avait anéanti, redonnant vie à une terre qui semblait morte, luttant avec leurs propres armes. Au soir, autour du feu de camp, le nain contait des poèmes à sa douce, et celle-ci riait aux éclats, amusé de le voir à genoux, en train de déclarer sa flamme. La flamme, celle de Rotcheleak brillait, il ne prononçait jamais une parole, ne parlant pas le commun, mais ils lui firent confiance au premier regard. Ce qu’ils affrontaient ne pouvait que fédérer, et l’heure viendrait où ce serait à lui d’œuvrer pour leur permettre de continuer à lutter.
A l’aube, il entendit son cœur battre la chamade, sorte de prescience infime mais perceptible. Ils étaient là. D’un bond, il fut sur pied, le nain et l’humaine étaient réveillés tous deux, et ils observaient les trois silhouettes qui se découpaient sur l’horizon, venant à eux. Qui ils étaient, cela ne faisait aucun doute, l’avant-garde de la meute. Leur présence à l’arrière, avait fini par être dévoilée, et les assassins arrivaient pour éliminer les gêneurs. La semeuse et le nain n’avaient pas jugé utile de réveiller l’orc plus tôt, pas plus que de s’armer, ou se préparer à combattre, ce n’était pas leur rôle. Lui, en revanche, roula sur le côté, saisissant ses griffes au passage. Le moment était venu, déjà ou bien enfin, il courut jusqu’à ses adversaires, sentant le poids de leur aura l’oppresser à mesure qu’il s’en rapprochait. Il ne pouvait pas les vaincre seul, et c’est la faucheuse qui l’attendait. Pourtant, il y avait cette semeuse qu’il ne pouvait pas laisser chuter, il y avait ce nain qui devait survivre, il y avait son frère et son père, il y avait son village et les siens, il y avait la flamme de Pa’agrio qui brûlait au fond de son cœur. La rage envahit le combattant, comme jamais auparavant. Il s’abandonna, comme habité.
Le fracas des lames cessa plusieurs heures plus tard, le sang couvrait la terre tour autour de la zone du combat. Trois cadavres jonchaient le sol, à quelques pas de l’orc, debout et hagard. Le nain se leva, et épousseta tranquillement sa veste, adressant un grand sourire à la semeuse. Et alors que Rotcheleak reprenait conscience, ne se souvenant plus de rien, il entendit distinctement les paroles de la jeune humaine. L’esprit de l’autre est en train de le quitter, regarde, le collier avec la dent de dinosaure, il a disparu. Instinctivement, l’orc porta la main à son cou, cherchant la relique de son frère, sans succès. Ainsi donc, à travers lui... des larmes lui montèrent aux yeux, chose plus que rare chez un orc. S’en rendant compte, il cracha par terre, et s’éloigna en direction de la rivière, décidé à laver les multiples plaies qui sillonnaient son corps. Ensuite, il se concentrerait sur la suite, et comment protéger les deux joyaux de la Nature qu’il accompagnait, car là était sa voie, le seul moyen de l’emporter face à la meute, il devait les garder vivants, pour qu’ils puissent accomplir leur œuvre.
L’histoire se répandit de villages en villages, colportée par des mômes et des commères, chacun y rajoutant ses détails, faisant du trio un groupe de combattants hors pair, qui avaient déjà décimé la moitié de la meute. Si bien que tous les défenseurs de la Nature se mirent un à un à les rejoindre. Eclaireurs, rôdeurs, herboristes et guerriers, tous partaient à la recherche de ceux qui s’opposaient à la meute. Ensemble, ils formèrent la harde, la plus curieuse des concaténations d’individus aux caractères et méthodes différentes. Leur point commun passait juste outre ces considérations là, et les liait plus que tout, la défense de la Nature et de la Vie. Ils contrèrent la meute, encore et encore, chaque jour, sans relâche, maintenant l’équilibre de leur mieux, empêchant leur monde de sombrer dans le néant. Et la meute finit par disparaître, aussi soudainement qu’elle était apparue, aussi inexplicablement. La semeuse s’évapora en même temps, comme si elle n’était qu’une émanation de la nature, le nain parla de sa fée et annonça qu’il irait se saouler à sa santé sans discontinuer, jusqu’à la nouvelle année.
Rotcheleak s’en retourna chez les siens, et lorsque le grand shaman lui décerna le titre de grand protecteur de la Nature, il répondit n’être qu’un simple druide, le grand protecteur de la Nature restant l’esprit de son frère.
Que l’histoire fut vraie ou non, cela avait bien peu d’importance, et Kerash’leïga ne posa pas la question à son ancêtre, pas plus que celui-ci ne l’avait posée à son aïeul, lorsqu’on la lui avait confiée. Le monde changeait et tous deux en étaient conscients. En lui exposant cela, Rotxa ne s’était pas contenté de lui confier la garde de l’histoire orale, il lui avait transmis un héritage millénaire, que le shaman pourrait utiliser ou non. La discussion dura toute la nuit, à bâtons rompus, sur ce qu’il était possible de faire, sur ce qu’il était nécessaire de faire, sur ce qu’il serait bon de faire. Avec les ellipses et les subtilités habituelles dans les discussions entre shamans. L’habitude de palabrer avec les esprits, de suggérer plutôt que dire, d’imaginer et d’interpréter, d’imager et de percevoir au-delà des mots.
Au petit matin, Kerash avait acquis la certitude d’être un simple druide lui aussi, il lui appartenait désormais de rejoindre sa harde, pour combattre sa meute. Quelques paroles échangées avec ses proches, le bon vent à ceux qui choisirait une autre voie, ou s'en trouverait détourné. L'échange avec ceux qui l'accompagneraient. Ainsi commença une nouvelle histoire. Devant eux, un chantier immense s’étendait. Ils en avaient posé les premières pierres lors du feu de camp, ouvrant le groupe à ceux en qui ils avaient ressenti le même amour de la Terre, leur proposant sans détour de les rejoindre. Boustifaille, observation cosmique, essai risqué de potion louche, et partage de calumet. Une excursion imprévue avait ponctué la soirée, plongeant certains dans l'expectative, ouvrant l'appétit d'autres devant l'inconnu, cette affaire devrait être résolue, pas forcément par des moyens conventionnels, mais résolue, assurément.
Après cela, plusieurs invités se manifestèrent bien vite, ayant choisi leur camp. Adelaïs l'alchimiste dont les potions inédites avaient acquis une réputation continentale, autant par leur originalité que par les effets secondaires indésirables qu'elles ne manquaient pas de provoquer, était bien sûr de la partie. Desétoiles également, l'astronome qui les avait rejoint à sa façon, et en mettant sa patte caractéristique, faisant d'un sauvetage cosmique une nécessité pour le groupe entier. Il y eut aussi Zelionaa l'ensorceleuse fantasque et Lilo le nain coquin à qui il valait mieux ne jamais tourner le dos. Puis Oric le cuisinier dont il était préférable de ne jamais examiner le contenu des casseroles et Mariel la prêtresse mystérieuse du mystère, amatrice de gâteau glacé s'il en était. D'autres suivraient, petit à petit, se rapprochant de la Harde, tous unis par ce fervent amour de la Nature, sous toutes ses formes.
Il n’était pas question de mettre une notion de hiérarchie entre eux, chacun avait droit à la parole, et à sa propre opinion. Les caractères étaient bien trempés, et les étrangetés de chacun autant de raisons de s’émerveiller devant la complexité de l’être, et son aptitude à faire front commun pour une cause qui leur parlait à tous. Bien vite, ils parlèrent de mettre en place des ambassadeurs de la Harde, auprès des grandes puissances de ce monde, de leur neutralité nécessaire dans les conflits qui ne concernaient que les êtres vivants belliqueux, et leur participation hautement nécessaire dès lors que la Nature était menacée par ledit conflit, de rituels destinés à honorer la Terre et la Vie, de ce qu’il conviendrait de faire pour éradiquer certaines menaces bien pesantes, d’éduquer sans cesse les plus jeunes et les autres.
Devant eux, un chantier immense s’étendait...