Race : Humain
Nom : Hlalën Shaft
Age : dix huit ans
Surnom : Lorsqu'on lui demande comment il s'appelle il répond toujours par "je prends les noms que les gens me donnent", il possède donc un nombre incalculable de surnoms. Mais a une certaine époque on le surnomma le demi-démon ou le démon en conséquence de ses actes comme son ami d'enfance fut surnommé le demi-ange.
Culte : Draconniste. Ce n'est pas tellement qu'il prie les dragons et les voit comme dieux mais considère les dragons comme ses uniques modèles de part son éducation.
Classe pratiqué : Duelist confirmé.
Sub-classe : Non décidé.
Lieu de naissance : Dans la région de Gludin
Talent particulier : Joue de la harpe ainsi que du piano - Connaît les bases des soins et de survie en milieu hostile désertique et forestier - Peut être un guide dans la vallée des dragons - Poète à ses heures - Connaît parfaitement le loup et le Fenrir mais se refuse à en posséder - Spécialiste des dragons.
Cabale (aube/crepuscule) : Neutre
Langue parlé : Commun complètement.
Métier : Assassin
Signe particulier : Une cicatrice en croix au niveau de l'épaule gauche.
Transformation : Dragon Bomber
Alignement : Neutre strict.
Mémoire des assassins
musique ambiancePortrait de Eintaris
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Départ et souvenir
La voie des mots est devenu sans utilités. Le chaos de l'ancien temps se réveille lentement. Lors des rêves de paix aucune entité ne peux le concrétiser. Il faut donc choisir son camp et se battre pour lui. La victoire de l'un ou de l'autre est aujourd'hui la seule possibilité de paix pour notre monde et notre temps... Le crépuscule. Une voie qui semble bonne et mauvaise et pourtant... Les années enseignent que le bien et le mal sont relatifs, dépendant avant tout des points de vue de chacun...
Voilà pourquoi je me suis entraîné tout ce temps dans la vallée des Dragons, après tout il me fallait bien un but à cela puisqu'on ne me laissait pas le choix. Une épée ne devrait être sorti que pour défendre la paix et les faibles. Trop ont oubliés ceci de nos jours. Les hommes se battent pour leurs dieux, leurs gloires ou leurs richesses. Cela en oubliant le plus fondamental de nos combats. Celui pour la vie heureuse. Un Draconniste apprends ce genre de choses. Elles lui sont enseignés dès son enfance. Jelayde et moi... Notre enfance. Un humain et un sombre, la preuve que nous pouvions nous entendre et nous aimez grâce à cet homme. Cette organisation de prieur de Dragons...
Mon maître le vieux sombre Algor m'enseigna l'art du duelisme, comme il le fit pour Jelayde. D'après lui il n'existe aucun art qui soit plus puissant qu'un autre. C'est avant tout celui qui le maîtrise qui fait la différence, la vie n'est en fin de compte qu'un combat contre soi-même.
Sur ces mots je me suis juré de tenir la distance, et de faire cette différence, Jelayde lui n'aspirait pas à la même chose. Je n'avais jamais cru en l'idéal du Draconnisme en l'idéal de ceux qui nous avaient recueillit. Et le Rang de Djabal au quel on me destinait ne me faisait guère plaisir. Malgré tout. Pour mon ami. Je n'avais rien dit de mes réticences. Ce clan n'aura jamais vu le jour. Et tous auront péris avec leurs idéals au final. Je ne sais pas si je suis le dernier d'entre tous. Mais je sais qu'aujourd'hui je suis seul...
Algor en nous remettant notre paire d'épée nous demanda de préserver le coeur pur qu'était le nôtre. Comment des demi-démon et Ange pouvaient-ils avoir un coeur pur... Nous ne devions donc nous entacher d'assassinats qui ne pouvaient protéger d'autres vies. Peut-être l'ai-je déjà trahis... peut-être... Mais Jelayde lui. Il aura respecté sa parole jusqu'au bout.
"Me voilà, grand ciel ténébreux. Partant vers toi et le destin guerrier. Partant vers Elmoraden pour servir sa glorieuse lumière. Sans Dieu à invoquer, sans être à haïr. Je vais vers elle la protégé, protéger son peuple, celui qui n'a pas l'arme pour se défendre de la folie des hommes. Je pars combattre quiconque voudra mettre cette paix en laquelle je crois en péril. Pour découvrir et faire naître un nouveau monde il faut détruire l'ancien. Salle besogne que ceci. Mais je m'en chargerais avec dignité."
Ce discours Jelayde me l'annonça comme un poing au visage. J'ai refusé de le suivre. Il a donc renier notre amitié. Quels regrets puis-je avoir. J'erre sans bruits dans cette vallée. J'ai abandonné les enseignements de mon maître. Le Fafnireim. Il vit toujours et pourtant n'existe plus. Je vais donc accomplir la tâche que n'a pu terminer Jelayde. Je vais utiliser la "lame du coeur" que notre maître nous a enseigné. Cette technique de combat soit-disant unique... Elle n'apporte rien de plus en fait, ce n'est que spirituel...
Qui suivre et entraînement
Nul besoin d'émotions mais seulement d'une cause. Le sentiment est une faiblesse qui conduit au mauvais jugement. Je ne serais qu'une arme. Une froide mesure accomplissement son devoir comme le ferait n'importe quel guerrier. Nul besoin de gloire dans ce que seront mes fais d'armes. Je ne ferais que ce pourquoi je suis fais. Et je ferais la paix, par la guerre...
D'une enfance au gout de sérénité j'appris de mon maître la voie d'un sabre. Comme aux jours se suivant dans le milieu des gorges de la vallée dragonnique, Il m'appris l'importance d'un coeur noble au combat. Parmi les exercices ou le renvoi de ses frappes me paraissait un tsunami frappant les côtes, il me fit comprendre que le vouloir de puissance était la seule volonté qui forge un homme de guerre. Jelayde n'avait pas compris cela. Aveuglé par sa bonté et par la confiance de l'oeil du Fafnir, il n'utilisa jamais le pouvoir qui lui avait été donné et mourut en emportant ce pouvoir avec lui. Irais-je moi-même prendre l'un de ces yeux de dragons ? Je ne sais pas.
Sa froideur n'avait d'égale que sa justesse. Je me fis punir seulement aux heures douteuses de mes actions. Lorsque je fis la paraisse ou le joyeux, il m'augmentait le nombre d'exercices de mes journées, rien de plus.
Un soir au clair d'une pleine lune. Nous discutâmes sur le bien à procurer d'une arme. De ma surprise d'apprendre qu'il n' y en avait aucun. Le maniement du sabre n'apporte que plus de mort il nous dit. Tuer pour laisser vivre est un acte criminel quel qu'en soit la cause. Car cela reste un meurtre... Sur mon malheurs je ne compris alors pourquoi ces années d'entraînements si on ne peut utiliser cette arme sans honte, noblement. Mais le temps le rend nécessaire nous annonça-t-il son verre de vin à la main. C'est une honte que devoir tuer, tuer encore et toujours pour préserver la vie d'autres. C'est cela qu'être un véritable guerrier. Défendre les sans armes du malin diabolique des responsables du chaos. Nous nous devons d'agir en le voyant se produire. C'est le poids de celui qui porte notre savoir.
Un jour, vous aussi, vous vagabonderez seuls. Dans les temps de nos saisons, dans toutes les collines et les villes en proies aux maux. Et quand ce jour viendra. Nous boirons ensemble, pour la venue du Fafnireim qui attend sa naissance. Le clan de la paix et de la gloire. Comme une fleur luttant pour la vie face au vent.
Une sagesse de guerrier que je ne pu comprendre ou mêmement accepter. Mais vint l'entraînement qui devait continuer.
Une sagesse de guerrier que je ne pus comprendre ou mêmement accepter. Mais vint l'entraînement qui devait continuer.
Deux années plus tard. Je fis le choix de ma destiné. Trop jeune pensa mon maître quand il me tourna le dos à jamais. J'avais décidé de ne pas devenir le Djabal. Mon espoir fut désormais de détruire l'ancien monde. Mais pars la voie des armes. Par la mort pour la justice. La lame du coeur, cette technique de combat, j'allais en faire une utilité réelle. La seule utilité qui vaillent pour une technique de mort. Le meurtre des hommes qui souillent notre monde.
La "Lame du coeur" en flamme
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Première année d'entraînement :
La voie du Sabre.
"Vous désirez protéger les gens de tout votre coeur par une paire d'épée. Sachez que ce que vous espérez est tout bonnement impossible. Une épée apporte la mort avant tout, pas la vie. En vous entraînant sur cette voie vous deviendrez des assassins. Ce n'est pas ce que je souhaite pour vous. Un assassin tue, encore et toujours, c'est un outil au service d'une cause ou d'une autre. Vous, vous apprendrez à vivre pieusement. Aidant les gens qui croiseront votre chemin, et en enterrant dignement ceux que vous aurez laissé derrière vous pour la sauvegarde d'autres. La technique que je vais vous enseigner est connu de nombre de personnes. Plus que vous ne le pensez. Mais c'est la véritable façon de l'utiliser qui va diverger. Je ferais de vous un guerrier d'ombre, pas un chevalier.Une voie martiale peu commune, je vous apprendrais à sortir votre épée pour le bien uniquement, et a porter le poids du fardeau qui vous attends"
musique ambiance
Deuxième année d'entraînement :
L'assassin par excellence.
""Et bien ? Aujourd'hui vous n'y mettez pas vraiment du vôtre. Je vous ai déjà dis de ne pas compter sur votre résistance physique, Jelayde, c'est toi qui refuse hmm ? Elle ne te sert a rien. Tu dois frapper le plus vite et le plus fort possible. Tu n'es pas un chevalier sur un champ de bataille. Tu es un guerrier tapi dans l'ombre. Observant, patientant et chargeant. Certes tu ne seras jamais aussi discret qu'un daguiste. Mais soit sûr que tu es bien loin d'avoir à rougir d'eux. Aussi rapide et surtout beaucoup plus puissant. Et toi Eintaris ? Tu te refuses à suivre encore l'enseignement de l'école de la "lame du coeur" ? Pourquoi ? Vous n'avez encore jamais tué. Prit une vie. Chaque personne réagit différemment devant un meurtre. Car oui, tuer un homme quel qu'en soit la cause est un meurtre. Certains perdent l'appétit, d'autres vomissent ou s'évanouissent. Il y' a ensuite les extrêmes inverse... Vous, vous devrez apprendre a ne rien ressentir. N'oubliez pas que la différence entre l'assassin et le guerrier est que le vagabond ne cherche pas le combat. Il ne cherche pas la mort. L'assassin lui, tue sans relâche. Il se condamne lui-même à la même tâche. Portant le poids des visages qu'il a fermés. Rapide, froid et ferme sont les meilleurs qualificatifs. Vous vous serez rapide, ferme et bon. Aucune cause ne peut changer quoi que ce soit, ne l'oubliez pas car, on ne peut changer le monde seul avec une arme. Nous ne pourrons que soulager les souffrances de ceux qui ne peuvent se protéger de la folie des hommes. Peut importe ce que vous disent les dragons et les anciens de cette vallée. Peut importe votre héritage. Écoutez mon enseignement"
Troisième année d'entraînement :
Le poids de l'assassin.
"J'aime ces moments de repos. Les chants de dragons audible dans toute cette vallée grâce au vent qui les portes. Le bord d'une crête ou admirer un paysage stérile mais mélancolique. Un jour vous et moi boirons ensemble le Vin noir, ce jour sera celui de ma tâche accomplit. Celui de l'expiation. Le vent... Les brises sont douces et pourtant je ne les aime guère. Elles me renvoient mon odeur. L'odeur du sang et de la mort. Si vous prenez le chemin que je vous ai montré du doigt vous ne devrez pas vivre avec cette odeur. Seul les assassins sont condamnés à cela. Comme les prémices de la mort, vous accompagnez leurs derniers pas. Et au moment d'achever votre besogne vous voyez devant vous le véritable homme que vous assassinez. Car un homme face à la mort dévoile son vrai visage, il ouvre son âme. Vous devenez donc l'être qui fut le plus proche de la victime de votre épée. Un malheur sans nom, qui n'est plus que le passage vers l'au-delà pour une âme. Un châtiment que vous vous infligez tout autant qu'à eux. Car si vous possédez un coeur pur, votre conscience vous tourmentera chaque jour de votre existence. Et vous passerez votre vie a expier le mal que vous avez fait. Qui s'engage dans cette voie, commencera son histoire dans le sang et elle finira donc dons le sang. Une vie misérable. Ce poids que portent les assassins au bon coeur est celui que vous vous devez d'éviter à tout prix. Car s'engager dans cette voie, ce serait causer la douleur à tous ceux qui vous seront chers. Et pour qui vous compterez. Car celui qui sème la mort, ne peut plus rien attirer d'autre que la mort. C'est inéluctable."
Quatrième année d'entraînement :
Non je ne comprends pas.
"Pourquoi apprendre ? Pourquoi combattre ? Soulager les maux des faibles. Mais faire cela éternellement, sans jamais essayer de changer. Pour que ça n'arrive plus. Pourquoi ? N' y a-t-il aucun homme bon en ce monde qui soit capable de stopper tout ceci ? J'apprends à tuer, à dresser le loup, a être ami des dragons. Pourtant, Je reste dans cette vallée, Algor me répétant sans cesse que je dois demeurer ici, m'entraîner et ne me soucier de rien d'autre. Mais ce pouvoir qu'il m'offre pourrait servir à plus grand. Je veux les protéger, je veux les sauvegarder du mal, tuer, tuer, tuer encore et encore, dois-je en arriver là ? Assassin... Un châtiment est mérité et n'apporte aucun poids à la conscience. Je ne comprends pas, je ne comprends. Dois-je cesser les questions... Les loups, les dragons la voix du duélisme. La technique de "lame du coeur" Je ne sais pas, je ne vois pas, il m'enseigne la guerre, la mort, la vie, le respect et l'honneur. Mais qu'en est-il du reste. Le reste..."
Le regard de l'assassin
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Premier meurtre :
Le gout du sang.
Je l'observe.
Je suis loin et proche à la fois.
Quelques secondes à courir et mon sabre l'atteindra.
Il n'est pas seul. Une femme ? Oui, elle est armée. Son garde du corps...
Ils ne me voient pas. Ils ne m'entendent pas. Ils ne me sentent pas. Je suis déjà chargé. Mes muscles sont tendus. Je sens mon coeur, il bat, il bat lentement, je n'ai pas peur, je n'ai pas peur. L'ombre me cache du soleil, l'ombre me cache de leurs visions. Ils pénètrent dans la souricière, l'entrée de la rue est étroite, parfait... Le soleil se voile par les nuages, c'est le moment. Mon déplacement sonique est lancé. Je me lance aussi. Mes épées ne qui ne quittent pas mes manches. Je fonce sur eux sans armes.
Quatre mètres, trois mètres, deux mètres, un mètre, ils m'ont vu... La femme attrape un bâton de mage, un sort se prépare. Dans ma course, mon sabre Jaillit de ma manche droite et lui tranche la gorge. Son sang éclabousse le sombre qui s'apprête à sortir une dague, elle s'écroule au sol, le souffle coupé, sans un son. Une épée jaillit de mon autre manche et se plante directement dans le thorax de l'homme. Je bloque la dague avec mon autre sabre. Mon arme est coincée au centre de sa poitrine, il gémit mais, ne crie pas, il force sur sa dague avec un regard haineux. Je force moi aussi et lui ouvre la poitrine sur tout un côté. Le sang a coulé, pas tant que ça... Il pleure, il gémit, il me maudit. Je le regarde, il souffre, je dois en finir.
Je prépare mon épée, sa nuque, je la traverse par la pointe. Je la tourne dans la plaie. Voilà. Il ne souffre plus... Le soleil, il réapparaît. La rue est tâché de sang. Le rouge, le rouge de la passion. J'entends un grillon. Non plus que cela, un faux silence. La chaleur sur mon visage. Je lève la tête. Un beau ciel. C'est curieux, ce que je ressens... Serein. Satisfait. Heureux ? Non pas heureux. Assouvis. Je les ai tués. Ils me regardent d'en bas. Je vois leurs visages. Je vois leurs yeux. Ils me parlent. Que disent-ils ? À bientôt dans les limbes frère...
Un humain vêtu d'un habit noir de seconde main arrive en courant. S'agenouillant devant les cadavres il félicite l'autre humain en se présentant.
-Moi c'est Felgus. Je doute qu'on se revoit un jour mais bon autant être poli. Mon boulot c'est de nettoyer après ton passage. Un bon travail est un travail qui ne laisse pas de trace.
Il faut être fort dans ce métier. Tu sais certains....
Eintaris le coupa d'un ton maussade, serein et neutre.
-Je sais. Et je vais bien. Mieux que je ne l'aurais pensé en fait....
J'essuie mes lames avec des feuilles. Voilà plus de sang. Mon premier travail. Mon premier pas vers la justice. Pas si dur. Je dois continuer.
Cinquième années d'entraînement
Pourquoi.
"Le soir de la bonne fatigue, est d'une délicieuse douleur au crépuscule. Prendre l'eau à la rivière et la faire bouillir. S'occuper des quelques plans au dehors de la maisonnée de fortune. Une vie difficile et simple. Raison sans voile parmi d'autres du pourquoi nous combattons. Oui, car les choses simples d'une vie donne à voir sa valeur. Si l'on mûrît de sa douleur, on s'enjolive de la simplicité d'une vie tranquille. Les gens qui y aspirent ne l'obtiennent pas. Les autres qui ne la veulent pas s'en plaignent. Pourquoi ne vient que ce que nous repoussons. C'est injuste. Oui pourquoi. Protéger cela... Les hommes en valent la peine. Oui, je suis un homme après tout. J'en vaux la peine. Un jour, moi aussi je serais un grand guerrier, j'aurais aidé à la fondation du nouveau monde. Je pourrais alors apprécier les joies d'une vie de labeur pour vivre. Une vie simple. Sans guerres, sans armes. Une femme à mes côtés, des enfants. Mes mains aujourd'hui supporte la force de l'entraînement. Je n'ai plus d'ampoules, je ne saigne plus des doigts. Et la force de ma tranche est égale au vent. Mon maître, les arcanes ultime, il refuse de me les apprendre. Pourquoi ? Qu'ai-je fais de mal ? Je dois maîtriser la technique à la perfection avant. Mes jambes sont fortes. Mes épaule sont fine. Mon petit corps pourra t-il supporter longtemps la puissance de cet art ? Trop de questions, trop de questions. C'est asse. Je vais dormir. Demain sera aujourd'hui. En fait non, puisqu'il est parti...Jelayde mon ami... Partit..."
Le destin malin
musique ambianceIntroduction :
Se retrouvant sans but, sans passion. Sans destin. Le Sans nom n'avait plus que son passé et son unique talent. Celui de tuer. Le dernier véritable représentant de son culte son frère et son maître désormais mort et oublié.
Ses mois passé à contempler la fin d'un rêve. Qu'allait-il pouvoir faire maintenant. Son introspection dans l'univers de sa mémoire. La mort du seigneur qui l'avait recueillit. La fin du pouvoir du Faf avec celle du dernier Kajil qui devait naître. Qu'allait-il faire ? Errer sans but ? Il ne savait plus. Seuls ses souvenirs lui restaient désormais.
La mort de Jelayde
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Réflexion avant l'assombrissement :
Le summum de l'union est le besoin immortel de la personne qui nous est liée. Par la haine ou l'amour, ce lien est immuable, nous ne pouvons-nous dépêtrer de ce besoin malsain. Une routine affligeante orchestrée par le destin et le passé sous la tutelle des êtres qui nous entourent et nous emporte. Aucune erreur n'est permise, notre sang ne nous l'accorde pas.
Passage d'une demeure simple.
Je me nomme Anithithe. Fille d'un éleveur de loup. Nous habitons mon père et moi juste au-dessus du territoire Varka, un endroit aride mais prompt à l'élevage de ces bêtes féroces que nous dressons, les Fenrir.
Je ne suis qu'une humaine, vie simple, statut simple et physique simple. Mais durant ces quatre dernières semaines ma vie prie un étrange chemin par la rencontre d'un humain étrange. Qui portait l'odeur du sang, et avait la voix douce comme un enfant.
Je marchais sur la descente d'une colline sous un soleil de plombs pesant. Je devais préparer l'enclos prévu au sevrage qui se trouvait en bas de cette colline. Malgré le soleil à son zénith j'aperçus dans les altérations de la chaleur un humain, j'avais du mal discerner, avançant aussi lentement qu'un Buffalo au pas. Il tanguait comme un bateau manoeuvré par les vagues. Les yeux à moitié fermés et son visage comme son corps étaient couverts de bleu et d'écorchures plus ou moins graves. Je m'approchais curieuse de lui jusqu'à arriver à une distance de sécurité raisonnable.
-Vous allez bien ? lui ai-je dit hésitante.
Il releva la tête lentement ainsi que son buste qui était affaissé. Je découvris même si j'ai honte de le dire un si beau visage que j'en rougis. Malgré ses blessures, son regard fut ce qui m'a le plus troublé. Des yeux à la fois d'une douceur incroyable brisé par un regard froids et mélancolique. Un regard sondeur et pénétrant, quasiment hypnotique. On aurait pensé que tous les paradoxes se trouvaient dans ses yeux. J'y voyais la haine mélangée à l'amour, la colère mélangée à la sagesse, la peur au courage, comme si chaque émotions présentes étaient entravées par son inverse et vis-versa. Malgré ma gêne occasionnée par sa beauté je répétais ma question une nouvelle fois évitant son regard.
-Vous êtes blessé vous savez ?
Il me fit un sourire en coin malsain pour orner les traits fins de son visage puis s'écroula au sol devant moi dans la poussière soulevée par l'impact de sa chute.
Je ne pouvais le laisser ainsi. Je pris sur moi de l'emmener chez mon père qui même après avoir rouspété parce que c'était un vagabond, a finit par me céder comme toujours. Que cet humain m'a paru étrange bien que je n'en eus jamais vu d'autre que mon père, ces petites oreilles pointu et ce regard, il était si différent. Je veillais deux jours durant. Parfois il parlait dans son sommeil. Mais je ne comprenais rien car il parlait une langue qui m'était inconnue. Ses nuits étaient très agitées et mon père du à un moment l'attacher au lit car cela devenait dangereux pour lui même. Il suppliait on ne sait qui ou quoi d'arrêter. Il pleurait, semblant hanté par un passé tumultueux.
Son réveil fut encore plus troublant que toutes les choses précédentes. Ses yeux se rouvrirent d'un coup, brillants d'une fureur que je ne pouvais mesurer et un grognement, que dis-je, un rugissement de colère retentit dans tout le domaine de mon père. C'était lui, qui rugissait ainsi, je portai ma main à la bouche ne sachant quoi faire, tétanisée tandis que mon père pénétra dans la pièce et me pris dans ses bras pour me protéger. L'humain déchira les lanières qui le gardaient prisonnier et bondit comme un chat enragé sur nous, comme si nous étions ses proies.
-Qui êtes vous ?! nous a-t-il crié d'une voix roque
-Ceux qui t'ont sauvé ! lui répondais-je de la même intonation.
Il porta la main à sa tête l'air surpris. Il nous regarda un long moment sans savoir que dire. Et retourna s'asseoir sur le lit quand sa fureur se consuma d'elle même.
-Fou que tu es, sort d'ici tout de suite ! Hurla mon père a l'humain qui le regarda l'air abattu.
-NON ! criai-je à mon tour. Il n'est pas encore rétabli.
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Cela fait deux semaines qu'il vit parmi nous maintenant. Mon père a perdu sa méfiance car il nous aide comme il peut dans nos taches et se montre plus que gentil avec moi en particulier. Il me fait un peu peur mais d'un côté cet air fier et sur de lui, tout ce qu'il est à quelque chose d'attirant. Alors que nous donnions de la viande aux loups lui qui n'était pas bavard voire quasiment muet m'adressa enfin la parole.
-Ce sont vraiment des animaux magnifiques...
-Oui, leurs noblesses et leurs courages font leurs réputations.
Il en fixa un en particulier, celui que mon père ne parvenait pas à dresser. Il était mis à l'écart des autres car il cherchait sans cesse à prendre le dessus sur la meute.
-Celui-ci est le meilleur de tous.
-Pourquoi ça ?
-Parce qu'il considère sa liberté et son honneur plus important que tout...
Il parlait en même temps qu'il fixait dans les yeux ce loup. Je ne puis le croire, mais ils semblaient se parler tous les deux, ce fut l'un des rares instants qui restera gravé dans ma mémoire.
C'est à ce moment que je connu enfin son nom.
-Je me nomme Eintaris. Dit-il aussi simplement qu'il pouvait le dire et moi ne sachant pas si il s'adressait au loup ou à moi.
-Je suis enchanté Eintaris. répondais-je timidement.
Il se retourna vers moi et me regarda toujours avec son air placide. Mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. Quelque chose de sincère.
-Au début je ne suis resté que par nécessité. Mais Aujourd'hui, je reste parce que je me sens bien... Et si c'est le cas. C'est grâce à toi.
En finissant je me mis a rougir de plus belle. Il passa à coté de moi qui était aussi droite qu'un piquet et sortit de l'écurie.
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Presque quatre semaines qu'il est parmi nous. Il désirait je pense en apprendre toujours plus sur ces loups. Car il passait de plus en plus de temps avec mon père et de moins en moins avec moi. J'étais jalouse je crois, pourquoi je ne le sais pas. Un soir, mon père lui rendit son armure et ses lames. Je suis sur d'avoir vu Eintaris pleurer quelques larmes tandis qu'il entourait de ses bras mon père de la même manière.
Il devait repartir le lendemain. Mon cœur était serré. Je voulais qu'il reste. Je me trouvais sur le porche assise sur un banc. En sortant de la maison il vint s'asseoir à côté de moi.
-Belle nuit n'est ce pas.. Mon maître d'arme me disait souvent que c'était les âmes glorieuse tomber au combat qui veillent sur nous depuis les étoiles.
Je ne pu me retenir plus longtemps. Je lui hurla dessus de toute ma tristesse et de ma douleur.
-Reste avec nous Einta !
Quand je prononça le mot Einta il ferma les yeux et baissa sa tête d'un regard triste.
-Je sais ce que tu ressens.. Si je reste, tôt ou tard, vous aurez des ennuis, grâce à vous, j'aurais pu vivre normalement quelques temps. Mais cela devait s'arrêter. Tu devras m'oublier car on ne se reverra probablement jamais. Nous sommes ce que nous sommes. Peu importe ce que l'on rêve ou désire vraiment. Nous finissons toujours par faire ce pourquoi nous sommes fait...
Sur ses mots il se leva et m'offrit un baiser sur la tête en me disant que je trouverais la voix qui est la mienne. Puis il partit se coucher.
Le lendemain il était déjà parti. La maison et le domaine me paraissait vide. Quand je partis donner à manger au loup. L' indressable n'était plus là. Je courus prévenir mon père. Et il me répondu tout simplement.
-J'en ai parlé avec lui, et il l'a gagné...