[bgsombre] Kyrie

[shinzero]

Prénom : Kyrie
Nom : Althyriinn
Âge : 169 ans (20-25 ans humains)
Sexe : Féminin
Race : Sombre
Classe : Invocatrice d'ombres

Croyances : Shileniste (?)
Langues parlées : Sombre, commun
Description physique : La sombre de petite taille arbore un tatouage argenté imitant l'astre solaire autour de son oeil. Elle a des cheveux noirs qu'elle aime à décorer de toutes sortes de mèches colorées et autres bijoux.
Autres : Alignement « Loyal Neutre »

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Mon nom est Kyrie. Je vois des choses que les autres ne voient pas. Que les autres n'osent pas voir, tant elles crient à la fois la vérité, et pourtant elles sont affreuses et funestes. Depuis quand suis-je en possession de ce pouvoir ? Je ne sais. Depuis la tombée de la nuit, l'éternelle nuit qui sur le continent s'étend. J'ai vu ce nouvel âge naître, l'âge des clans. L'âge où la volonté des groupes, des êtres a vaincu l'Empire. Et le Soleil depuis s'est couché.

Mon nom est Cassandre, mon nom est la mauvaise augure. A Troie, personne ne m'écoute. Mais je ne peux laisser Troie tomber. Car Troie est ma famille, Troie est mon refuge, elle est les valeurs en lesquelles je crois. Je dois maintenir les portes du temple fermées quel qu'en soit le prix. Je combats Destinée au nom de l'Ordre. Je vis et agis par l'Ombre et pour l'Ombre. Mais au fond de moi-même, je sais, je sais que je suis Soleil et lumière. Et sans moi, il n'y a pas d'ombre.

Mon nom est sorcière... Dieux, prenez pitié car j'ai péché. Et si telle n'est pas votre volonté que j'accomplis, foudroyez-moi en cet instant, car je ne peux que répugner à la tâche que j'ai entreprise. Je suis la seule à pouvoir le faire, la seule à pouvoir l'accomplir. Et j'espère qu'au jour de ma mort Shilen prendra mon âme en pitié, car les moyens que j'ai employés pour faire ce que je devais, ceux-là étaient les seuls que je connaissais, et s'il avait été une façon de le faire sans causer souffrance, je jure que je l'aurais choisi.

Mon nom est masque, mon nom est mensonge. Car je prétends être, mais ne suis jamais vraiment. Je m'approcherai de vous vêtue de blanc car je sais à quel point vous vénérez la pureté, mais je ne suis ni blanche ni pure. Et dès que votre vigilance sera endormie, j'agirai. Pardonnez-moi, mais je le fais pour vous sauver, pour tous nous sauver. Vous ne le savez peut-être pas encore, vous êtes peut-être le boulanger de Gludio ou un pêcheur de Rune. Vous êtes peut-être un Roi. Mais je sais, j'ai vu que si je ne vous dévie pas du chemin tracé par votre destin, vous nous mènerez un jour ou l'autre, tous, à un destin funeste. Alors je vais... En silence, oui, je vais sans bruit...

Tel le cheval de Troie...

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Ma soeur, pardonne-moi car j'ai péché. Ce que je vais t'infliger, tu ne le mérites sans doute pas. Ton âme était juste et ta volonté loyale, mais la Destinée te lance sur des chemins qui nous mèneront à l'Apocalypse.

Une personne doit savoir accepter sa propre mortalité. Et on ne peut pas réellement aider autrui à accepter la mortalité si l'on a ses propres problèmes. Alors il faut commencer par faire le tri. Et je pensais avoir fait le tri jusqu'à ce que je lise un extrait de ce livre. Je me rappelle parfaitement de ce que cela disait :
"La vie n'est pas l'inverse de la mort. La mort est l'inverse de la naissance. La vie est éternelle."[1]

Cette leçon, tu devras l'apprendre par la seule façon que je connaisse de te l'enseigner. Car ceux que tu appelles usurpateurs, tu ne peux t'élever contre eux. Peu importe que tu aies raison ou tort, poursuivre cette Croisade laissera la mort et la destruction dans son sillage. Et le don que je possède m'interdit de te laisser aller au devant d'eux.

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La sombre referma son livre d'écriture, et leva les yeux sur le miroir auquel elle faisait face. Dans le reflet, elle pouvait derrière elle apercevoir une ombre à la forme squelettique flotter dans l'air tiède qui emplissait la pièce. Elle soupira, essuya sa plume avant de la reposer sur la petite table.

« Comment se passe la phase alpha ? L'esprit commence-t-il à douter ? »

L'ombre restait immobile et silencieuse, son aura froide faisant affront à l'environnement chaleureux de la pièce.

« Très bien. Continue sans t'en soucier. Et continue à me prévenir d'autres changements. »



[1] Extrait traduit du morceau Presence par Anathema

[shinzero]

[ image externe ]

Derrière un masque de théâtre je réside.
Nourrissant le spectacle de mensonges insipides.
Je suis Cassandre s'ils me nomment,
Je suis Cassandre mais ils ne savent pas,
A quel péché je m'adonne.
Je manipule, j'avance pas à pas,
J'entre par la voie royale,
Et pourtant je suis une voleuse,
Cherchant plus précieux que le plus précieux métal,
C'est dans les esprits que je creuse...

Jusqu'à ce qu'ils se soumettent...

J'ai rencontré Deirdre, et j'en ai faite mon alliée. Il ne m'a fallu que des mots, et j'ai sans doute bien fait de n'utiliser que ceux-là. Elle m'a confié les clefs de la bibliothèque.
Je ne regrette par ailleurs pas de l'avoir suivie à cette réunion inutile à la Tour d'Ivoire, et d'avoir su affronter avec calme les regards hautains des elfes d'Oren. Elle a suggéré que je rejoigne la Vindicte Ecarlate en tant qu'élève, ce qui me met dans une position extrêmement confortable pour observer le progrès de l'expiation qui a débuté il y a maintenant quelques temps.

Car c'est mon devoir le plus sacré, envers cette terre qui m'a porté et me porte encore, jusqu'à ce que la poussière me rattrape.
Envers cette destinée qui m'a mise au monde et n'a eu de cesse que de me protéger.
Car je suis l'Oracle innocente qui annonce la chute, et commet le pire pour l'empêcher.

[Clantage Vindicte Ecarlate]

[shinzero]

"Vas-y. Je vais la retenir."

Je ne pensais pas qu'elle me pardonnerait.
Jusque là, tous m'avaient détestée.
Jusque là, tous m'avaient chassée.

J'ai dû courir, tout de même. Une autre était là, horrifiée par mes demi-aveux. Sa rage pulsait à travers l'air, se dirigeant vers moi avec une telle intensité...
Elle m'a sauvée. J'ai pu fuir, j'ai pu me cacher. Chose que je vais devoir faire jusqu'à ce que tout cela se tasse. Quelque mois, plus peut-être. Qu'ils m'oublient. Et puis je reparaîtrais peut-être. Autre temps. Autres moeurs. Autre masque.

Car dans le fond, je me sens attachée à elle, bien plus que je ne l'avais jamais été. Et j'aimerais la revoir. Peut-être qu'avec elle, je pourrais y voir clair.

Peut-être qu'avec elle, je pourrais en apprendre plus sur qui je suis.