[bghumain]Perséides

[Perseides]

Nom : Perséides
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Chasseur de trésor
Carrière envisagée : Apprivoiser son nouveau lieu de vie, retrouver son groupe, et apprendre à survivre avec ses compétences
Caractère et Moralité : Agréable, poli, souriant. Il se montrera gentil avec les personnes qui le méritent. Impitoyable avec les manipulateurs et autres lâches.
Description physique : De taille normale pour un humain, il est plutôt bien bâti du à son entraînement physique depuis son enfance.
Sa particularité réside dans son regard vert émeraude, ses yeux sont quasi hypnotiques et vous donnent l’impression d’être sondé au plus profond de votre âme.
Pourtant Perséides n’en use pas ni pour effrayer ni pour envoûter, en tout cas pas actuellement

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( Un grand Merci à Devra (Lucià) pour cette représentation de Perséides et la nouvelle venue Sanginola)

1ére Partie : La pluie d’étoiles
Cela faisait maintenant un moment que ma mère criait, suivant les directives des femmes et du médecin.
« Courage madame, il arrive, encore un effort »Mon père se faisait traiter de tous les noms mais lui tenait fermement la main, tournant de l’œil par moment.
Et enfin au bout de quelques minutes je poussais mon premier cri, quelle étrange sensation cela fait de ressentir l’air pénétrer ses petits poumons. On ne me laissa même pas le temps de m’habituer à cet évènement qu’on me colla directement contre la poitrine de ma mère !
Je ne voyais pas encore très bien mais le lieu semblait beau, enfin je n’avais pas encore les notions de beauté à l’époque !

Cette nuit là, mes parents purent apprécier quelques secondes après ma naissance, la magnifique pluie d’étoiles des Perséides et me donnèrent son nom.
Une légende racontait que chaque enfant naissant après un tel phénomène était amené à faire de grandes choses. En tout cas, c’est ce que croyait le magicien Nomar qui débarqua comme par enchantement chez nous.

Ma mère n’hurlait plus de douleur mais de rage. On voulait lui enlever son fils pourtant elle le savait mais rien ne pouvait la calmer, mon père la maîtrisait de son mieux.
Je n’entendis plus rien quand je fus aspirer par un vortex créé par le mage !
Et moi qui me plaignais de la peau de ma mère, je me retrouvai vite dans un grand berceau ou comme moi, d’autres filles et garçons avaient vu le jour cette nuit même !

2éme Partie : La prophétie

Nous oubliâmes bien vite nos parents et nos origines, quoique dans le groupe de six que nous formions les différences étaient frappantes
Wanda était la plus fine des filles, mais de loin la plus jolie. J’adorais comment elle remuait ses longues oreilles pointues, et sa voix comme le chant de l’eau, c’était la plus calme et la plus réfléchie du groupe !
Son opposée était Tyra, sa peau était sombre. Elles étaient un peu comme le jour et la nuit.
La dernière demoiselle Hélène avait la même origine que moi, sa tignasse rousse et ses yeux bleus, lui donnait un coté envoûtant.
Les jumeaux alors eux quelle bande ! Les gros verts on les appelait. L’un et l’autre étaient plus costaud que moi et on se bagarrait souvent pour savoir qui était le plus fort.

Depuis le plus jeune age, Nomar nous enseigna l’histoire du continent où nous étions, les rudiments de base des langues et plus tard le maniement des armes! J’avais une petite préférence dans la maîtrise de la dague.

A dix ans quand on nous estima en age de comprendre, notre tuteur nous révéla le véritable but de notre groupe.
La prophétie disait : un groupe de valeureux guerriers de toutes origines confondues uniraient leur force pour abattre le terrible démon Malasak.
Ces combattants naîtraient le jour de la pluie d’étoile.

3éme partie : Affrontement et trahison

Nous ne pûmes profiter de notre adolescence comme les autres enfants, Nomar devenait de plus en plus exigeant avec nous. Mes compagnons et moi-même n’avions jamais eu l’occasion de nous abandonner au jeu de l’amour, même nous l’ignorions.

Vingt années que nous étions à son service, il nous estima enfin prêts pour l’affrontement. Je ne saurai vous expliquer en détail comment ça c’est passé, mais je me rappelle avoir été blessé de toute part. Nos vagues d’assaut successives…
Les jumeaux rivalisaient de force avec le démon, pendant que les filles envoyaient le maximum de flèches possible, moi usant de mon agilité tentais de frapper les points vitaux de notre ennemi.
La bataille m’avait semblé une éternité, mais nous réussîmes enfin à accomplir la prophétie.

Dans les yeux de mes sœurs et frères brillait l’étincelle de la victoire et surtout la promesse de récompense, le retour chez nous et une place dans l’armée du souverain.
Pourquoi Nomar nous avait menti, il a volé nos vies pendant 20ans. Alors que je fonçais sur lui ma dague en main, je fus entraîné dans ce même vortex qui m’avait enlevé à mes parents…

4éme partie : Aden

A mon réveil, j’étais sur un continent différent, les terres d’Aden. Comment, pourquoi je n’en savais rien mais ce monde me perturbait beaucoup !
La magie était présente partout, les demoiselles invoquant des licornes ou autres formes de fantôme. Même les nains d’ici usaient de pouvoir. Ces étranges capsules qui augmentaient la puissance de votre arme.
Suivant les conseils des dames, j’épluchais déjà les ouvrages de la bibliothèque de la tour d’ivoire. J’avais encore beaucoup de chose à apprendre sur ce continent, mais également sur moi-même…

[Perseides]

*cela faisait des heures que Perséides lisait et se documentait sur le continent ou sur la magie. A force, il en avait la tête qui tournait. Il n’avait jamais fait ça mais il envisagea de tenir un journal pour lui-même mais également sur ses compagnons si un jour il les retrouvait. Il commença à écrire sur un livre vierge qui sentait encore l’odeur des traitements chimiques pour obtenir le papier à l’époque *

* Il se décrivit rapidement et expliqua brièvement sa vie jusqu'à ses 20ans, chaque autres feuilles représenteraient un bout de sa nouvelle vie sur Aden *

06/08/1281

Voilà plusieurs jours que je suis arrivé sur ce continent suite à l’intervention de Nomar. Je n’ai jamais eu peur jusqu'à présent mais ici tout est différent. Je me rends compte de plus en plus à quel point notre mentor nous a menti.

J’ai été prétentieux de dire à cette dame elfe qu’en trois jours, elle ne se rendrait même plus compte que je suis un étranger.
Plus je me documente, plus j’ai l’impression d’être un ignorant.
Et encore s’il ne s’agissait que de la non-connaissance des terres. Mes compagnons et moi-même ne savons rien. Pour notre groupe il n’y avait que la fraternité et uniquement ça.
Je sais à quel point, j’ai du paraître ridicule aux yeux des demoiselles qui m’ont parlé de ce sentiment qu’est l’amour.
Prendre un livre la dessus n’a pas arrangé les choses pour autant, je lis sans comprendre. Je subis malgré moi les moqueries de certaines, à l’hôpital ou bien en ville c’est toujours le même refrain.

Par-là je vous mets en garde mes sœurs et frères, nous sommes trop manipulable et si Nomar nous a expédié ici, c’est bien pour nous punir.
Ce continent n’est pas un cadeau, même si je pense être tombé sur des individus honnêtes jusqu’à présent. Mais des lâches et des criminelles peuplent aussi ces terres.
J’ai pu le constater, certains ne se cachent pas, mais d’autres sont plus sournois.

Hier une dame nous a demandé de sauver sa fille, vous auriez fait comme moi, vous l’auriez aidé. On sait rendu compte que cette femme était une kidnappeuse d’enfant. Quand elle a avoué son crime, j’avais envie de l’étrangler comme si je renvoyais notre ex maître dans ses paroles.

Méfiez-vous ! Ne faites confiance à personne avant que nous en parlions entre nous !

A coté de cela, j’ai passé d’agréable moment avec une elfe qui te ressemble Wanda. Elle s’appelle Annahell. J’ai réussi à l’entraîner dans des galéres pour satisfaire notre curiosité respective. Mais elle ne m’en veut pas et reste très gentille avec moi.
Tu devrais la rencontrer je suis certain que tu l’aimeras. La dame est très attachée à son peuple, avec elle tu pourras éventuellement retrouver tes parents.

Nous sommes allés à deux au village elfe, c’est magnifique, les forets, l’eau, la douceur de ce village sont impossible à décrire.
Comme quoi même les livres ne sont pas source de vérité non plus !Bref pour le moment, c’est très dur pour moi, j’ai hâte de vous revoir, je me sentirai moins seul

[Perseides]

20/08/1281

1 mois toujours rien. Je vais finir par croire que les visions d’horreurs sont devenues réalité. J’étais effrayé à l’époque rien qu’avec cette image de me retrouver seul, sans vous mes frères et sœurs.
Aujourd’hui, j’ai peur, Je crois bien que Nomar nous a séparé pour toujours. Où que vous soyez, battez-vous pour ce qui vous semble juste, levez la tête pour les épreuves que nous devons surmonter.

Ici, je commence peu à peu à m’habituer. Les individus à éviter sont plus repérables que je ne l’imaginais. Ils finissent toujours par se trahir un moment ou un autre.
Certains sont même haut placés sur ses terres, j’en conclue que là où vous étés il en est de même !

Prudence est de rigueur désormais !

J’avance dans mes lectures, je progresse sur le territoire. Les missions que j’effectue m’amènent à connaître de plus en plus le monde qui m’entoure, ainsi que des personnes de confiance.

Il y a quelque temps, je me suis abandonné aux joies de la boisson. On appelle ça l’alcool. Vous étés supers joyeux après avoir bu quelques verres. Cette nuit là, j’ai joué à un jeu de dés qui s’appelle galipette, c’est assez marrant !
Au début je n’avais pas compris les blagues des filles au sujet des belles paires, mais heureusement une maître naine m’a tout expliqué.

J’étais comme on dit complément ivre, et quand je suis reparti avec cette fille, on s’est comporté comme des gamins. On a refait les bêtises que nous faisions souvent quand notre mentor était absent, où quand on se battait pour avoir la meilleure place sur le lit…
Ça c’était la partie sympa de la soirée, mais le lendemain ça fait mal. Il appelle ça avoir la gueule de bois.

Avoir joué toute la nuit avec elle m’a rappelé bien des souvenirs, comme un concentré de vous tous en une seule personne. Mais quand les effets de la boisson s’arrêtent, la dure réalité est là.
Je suis seul, et je désespère…

[Perseides]

*A son retour de mission d’escorte et de recherche de la fille disparue, Perséides était pris de vive colère. Il traversa la place de Giran sans accorder le moindre signe à un passant et monta directement dans sa chambre à l’auberge. Le guerrier pensait voir Hélène encore éveillée, mais celle-ci était complètement affalée sur le lit sûrement assommer par le livre qu’elle était entrain de lire. Il ne l’avait jamais regardé dormir, mais elle était encore plus belle que d’habitude. Ce spectacle le calma énormément, il ne voulait pas déranger sa petite sœur pour cette histoire…
Le jeune homme lui retira l’ouvrage des mains, l’installa correctement sur le lit sans la réveiller, la borda et l’embrassa sur le front.
Il s’installa sur le bureau et commença à écrire de nouveau dans son journal… *

02/09/1281

On dit souvent qu’une très bonne nouvelle vient avec une très mauvaise, comme pour instaurer un perpétuel équilibre en ce monde.

La bonne, c’est toi Hélène, je ne peux te décrire ce que j’ai ressenti ce jour ! Te revoir saine et sauve c’était magique !
Je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine comme jamais, je n’ai pu m’empêcher de pleurer sur la place de Giran.
Excuse-moi si je t’ai fait courir partout ce jour là, mais crois-moi quand tu auras vu par toi-même les monstruosités de ce continent tu comprendras.

D’ailleurs ça continu, c’est ça la mauvaise nouvelle.
Les enlèvements de jeunes filles perpétuent, les mercenaires et moi-même pensions avoir fait une bonne chose le jour où on a arrêté cette Lenitia.
Mais le trafic est bien plus grand !
Je sais que je ne devrais pas prendre à cœur comme ça, mais ces histoires me rappellent tellement nous que j’en fais une affaire personnelle.

Je vais essayer d’écouter Zaraki, Vrurk et Sarathai, me calmer et laisser faire la justice. J’espère juste que les gens influents agiront en conséquence à propos de ces révélations…

* Il se retourna quelques instants aux gémissements d’Hélène, sourit en se rappelant*

En fait j’ai une autre bonne nouvelle, J’ai trouvé une petite maison très sympathique. Elle sera suffisamment grande pour nous deux.
Si les autres arrivent plus tard on cherchera encore mieux !
Demain je te fais visiter en attendant bonne nuit petite sœur. Tu sais que tu es mignonne quand tu dors…

[Perseides]

28/09/1281

Ces terres c’est l’enfer !
Je me rends compte à quel point, je suis faible et même plus incompétent.
Le mal semble triompher à chaque fois, pourquoi ? Parce que des groupes le soutiennent dans ses agissements.
Plus ça continu plus il semble afficher un sourire de satisfaction.

Suis-je entrain de rêver et tout ça n’est d’un cauchemar d’une réalité surprenante ?
Et si je suis bien éveillé que puis-je faire pour arrêter ça ?
Je ne peux, je ne supporte pas de voir ça !
Même les gens qu’on croit innocent comme cette petite fille dégageait un aura terrible. Je ne peux l’admettre ce n’est pas possible ! Pas ici !
Tu as quitté ta lecture au bon moment Hélène. Sans toi, je pense que je serais devenu fou !
Excuse moi si je t’ai menti, mais j’en tremble encore, je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi.
Même si tu prétends le contraire, je sais que tout ça c’est de ma faute ! C’est moi et uniquement moi qui vous ai entraîné dans cet enfer.
Je m’en voudrais toute ma vie ! Et je n’aurais de repos tant qu’on ne retrouvera pas les autres !

Comment la beauté de ce continent peut elle abriter autant de souffrance ?
En fait quand je t’ai retrouvé, je pensais que ça irait mieux, mais non c’est pire !
J’ai peur pour toi en permanence même si je ne te le montre pas, mais tu peux certainement t’en douter par moment ! Je n’ai jamais su garder cacher bien longtemps mes émotions ce qui nous a malheureusement séparé la première fois !

Je ne sais plus quoi faire, est ce que je fais mal en te protégeant ?
Est ce Nomar qui me teste à distance pour me voir enfin sombrer dans la folie et vous ramener près de lui ayant prouvé sa puissance ?

* Il versa quelques larmes sur son journal à ses mots. Il se retourna un instant pour te regarder dormir*

Je ne sais pas comment tu fais pour dormir, tu sembles si sereine si rassurée. Et ceci m’inquiète encore plus !
Je ne sais pas comment te le dire, et je sais aussi que tu me diras que ce n’est pas de ma faute ! Mais je n’arrive pas à l’accepter moi-même.

Je ne me sens pas encore prêt, j’attendrai. On a encore pleins de choses à découvrir ensemble ! Notamment sur la longue discussion qu’on a eu aux bains l’autre soir. Il faut que je me change les idées oublier ce qui me ronge et me consacrer uniquement au présent et à l’avenir !
Mais aujourd’hui, c’est encore dur pour moi !

* il referma le journal, et vint s’allonger de nouveau auprès de toi, espérant fermer l’œil, libérer en quelques sortes de ses émotions pour les avoir écrites *

[Perseides]

*Il se rendit donc directement à l’auberge après l’évènement de cette nuit là, des tremblements d’ici et de là ! Curieusement il ne pouvait s’empêcher de revoir cette image et les sensations inconnues qu’il avait ressenties *

28/09/1281

Une bien curieuse journée qui avait commencé avec des inquiétudes et qui me laisse ce soir avec pleins de questions.

Une matinée comme les autres, Hélène qui se plonge dans les livres et moi qui décide de me promener pour oublier ce qui me tracasse !
Tant qu’elle lit, je la sais en sécurité, je devrais lui trouver tous les jours des tomes mais elle se douterait bien de quelque chose ! Mais il y a bien un moment ou je ne pourrais pas l’empêcher de sortir enfin je préfère ne pas y penser pour le moment !

Je suis allé chasser en une rare occasion, je n’ai pas perdu la main mais je me demande encore quel intérêt j’ai à faire ça !
Pour finir, j’ai bien vite abandonné cet exercice pour retourner en ville ! La place n’était pas spécialement remplie ce jour là mais il y avait des personnes avec qui discuter.
Dame Marie en pleine discussion avec une sombre qui remuait ses oreilles exactement comme toi Wanda !
L’humaine m’a interpellé et j’ai pu participer à la conversation ! D’ailleurs ça me fait rappeler que je dois contacter Yoruichi pour l’apprentissage de la culture et la langue sombre. Il est temps que je pense à m’informer pour Tyra !

Plus tard, je me suis retrouvé seul à cette sombre nommée Echo, elle est plutôt sympathique. On a longuement discuté de ses compétences de soins et des sorts de soutiens qu’elle m’a offerts.
La magie sert également à aider les personnes, ce n’est pas qu’un moyen de destruction. J’ai encore beaucoup de travail et de progrès à faire là dessus.
Ensemble on a un peu joué aux devinettes, j’ai eu l’occasion d’apprendre qu’elle était également serveuse et danseuse dans un ancien bar d’Oren.

La curiosité est un vilain défaut ! Nomar nous l’a toujours enseigné, pour mieux nous manipuler en quelque sorte. Mais ce jour là, j’aurais du respecter cet interdit.

Et moi qui la trouvais déjà fort dévêtue en ville, je ne préfère même pas écrire ce que j’ai vu !
Curieusement elle me fait peur, mais en même temps j’ai aussi envie de la revoir. Je n’arrive pas à décrire ce que j’ai ressenti, les sensations étranges de mon corps qui m’effraient mais qui en même temps me procurent du bien être !

On a été abusé à un point où on ne connaît même pas nos propres émotions.
Combien de chose je vais devoir encore découvrir ?
Et comment les partager avec vous mes frères et sœurs si je n’arrive moi-même à les comprendre ?
Est ce des tremblements de peur qui m’animent ou est ce encore autre chose ?
Trop de questions sans réponses

[Perseides]

* Perséides grimpa les marches qui menaient à sa chambre avec difficulté, Le jeune homme boiterait pendant plusieurs jours, c’est une certitude.
Le guerrier poussa la porte et fut en premier lieu ravi de voir qu’Hélène dormait. Elle l’aurait sûrement achevé. Il se rendit dans la salle d’eau et se chargea de nettoyer les différentes blessures… *

10/10/1281

Le hasard fait bien les choses !
Finalement je sais pourquoi, je me suis entraîné pendant ces quelques jours !
* Il retira son haut de tunique pour contempler la cicatrise que lui avait laissé cette créature lors de la dernière bataille*
C’est étonnant à quels points le mal est puissant. Orfen le deuxième combat le plus loin de ma vie !
Dans ces batailles, c’est toujours les même qu’on voit !
Zaraki se comporte exactement comme vous mes frères, même blessé, il continu de rivaliser avec force !
Mais c’est sur! Il ne pourra jamais vous remplacer !
Finalement après une bataille acharnée je l’ai eu ma petite vengeance sur la Saleté.

La bonne poignée que nous étions, était sérieusement amochée.
Un garçon du nom de Damon nous accompagnait pendant la bataille, il s’est éclipsé lorsque Orfen présentait des signes certains de faiblesses.
Toute cette mise en scène était encore l’œuvre d’une manipulation ! Le garçonnet voulait notre mort.
Je n’y comprends vraiment plus rien à ces histoires, c’est à devenir limite fou ! Je pense avoir repéré la personne qui pourra m’en dire plus, je sais qu’il habite à Heine.

* Le jeune homme souffla et posa son regard sur les quatre tomes qu’on lui avait confié dans l’après midi*
C’est sur ! Là je suis bien loin de la fin de journée que j’ai passé avec Yoruichi. Malheureusement, la lutte contre les atrocités de ce monde restera ma priorité face à l’apprentissage de la langue sombre !
Si tu me voyais en ce moment Hélène, je suis sur que tu m’obligerais à rester avec toi et lire tous les livres que la demoiselle m’a prêtés.
Mais tu me connais, c’est peine perdue !

Contrairement à ce que je pensais la langue sombre est vraiment douce aux oreilles ou bien est ce la voix de mon enseignante ?
Elle est plutôt facilement à comprendre, mais la prononcer est une vraie galère.
* Il sortit de son sac, la liste de phrases qu’il devait traduire et apprendre à prononcer pour le prochain cour*

J’ai l’impression de retomber en enfance, après les entraînements, les enseignements théoriques. La seule différence ici c’est que je suis libre de mettre fin aux deux quand je veux. J’ai ma destiné entre les mains, à moi de faire les bons choix pour vous mes frères et sœurs.

[Perseides]

* Perséides ne tarda pas sur les nouvelles terres. Il était inquiété pour Hélène. Le jeune homme se rendit le plus vite possible à leur chambre malgré son boitement handicapant. La demoiselle était allongée sur le lit, bandée de toute part en particulier à son coté gauche. A son arrivée, elle lui tendit son bras valide réclamant le réconfort de son frère. Le guerrier en avait autant besoin qu’elle. Ils se susurrèrent des mots relaxant et parvinrent à s’endormir quelques heures plus tard…*

11/10/1281

Les événements d’hier nous avaient laissé un goût amer. D’ailleurs les nouvelles arrivèrent bien vite !
Je regrette de n’avoir pas été discret quand je me suis éclipsé de la chambre, j’ai réussi à attirer ton attention petite sœur.
Je ne sais pas si tu as vu cette illusion magique, cet homme qui se consumait jusqu’à avancer vers nous à l’état de squelette.
Son but était de nous attirer dans la tour d’ivoire, où les magiciens préparaient une sorte de cérémonie pour enfermer les spores.
L’apparition voulait que nous stoppions ce rituel…
Les choses s’enchaînèrent rapidement, les véritables ennemis apparurent et envoyèrent une terrible armée contre la tour des magiciens.
Nous défendions nos positions avec acharnement, d’autres luttaient contre le petit Damon et réussirent à le mettre à terre.
L’organisateur de toute cette mascarade parvint malheureusement à s’enfuir sur le dos d’un dragon.

J’étais sérieusement blessé et je tournais de l’œil par moment. Je n’ai même pas réagis aux tremblements qui ont déchiré les cieux.
A l’extérieur, le ciel était noir et un étrange bateau volant flottait à une vingtaine de mètres au-dessus de nos têtes.
L’équipage tout aussi étrange nous amena à une ville suspendue dans les airs !
Encore un nouveau territoire à explorer ! Je n’ai pas l’impression que celui-ci s’appuie sur la magie mais plutôt sur une technologie fort avancée. Il faut que j’en parle aux nains ingénieurs.

* Le jeune homme se crispa de douleur un instant*

Mais pour le moment, Hélène et moi avons besoin de repos. On va laisser ces histoires de côtés pour l’instant, et se consacrer à ce que nous devons apprendre...

[Perseides]

*Les récentes blessures du jeune homme le privaient d’activité intense mais pas de sorties. D’ailleurs, il ne se fit pas prier pour emmener Hélène avec lui. La guerrière était quand même plus affecté que lui et rentra beaucoup plus tôt de la promenade. Ainsi, il continua seul sa petite virée à observer la beauté du continent. L’aventurier reviendra de cette balade avec une étrange créature, à laquelle les gens associent bien des mystères et d’étranges histoires lugubres.*

13/10/1281

Ne dis t’on pas ce qui se ressemble s’assemble ?
Une blessée pour un blessé ! uni en attendant le rétablissement
* Perséides caressa la tête de la petite bête qui émettait des petits sifflements de plaisir*
Quand je pense à ces sales gamins, ils ont eu de la chance que je boite sinon tu peux être sur que je les aurais corrigés
Moi je te trouve mignonne pourtant.
Enfin quand on lit toutes les histoires qui tournent autour de toi Sanginola ça donne froid dans le dos !
Peut-être ces adolescents en manque d’affection, on eut peur de toi ? Ou peut-être que c’est juste des gamins sans cerveau ?
Marie t’aime bien en tout cas, même si tu fais ta timide.
En tout cas, tu n’as pas perdu en appétit, tu me coûtes cher en fruits !
J’ai hâte de te redonner ta liberté quand tu iras mieux, te voir prendre ton envol à nouveau. Tu pourras manger de nouveaux les produits des arbres, mais tu feras attention aux lances pierres !
* La roussette s’accrochait sur les habits de son maître, refusant limite de le quitter*
Tu as intérêt à être gentille avec Hélène, et de ne pas grimper dans ses cheveux sinon elle risque de ne pas être contente.
* Le jeune homme ignorait comment sa sœur allait réagir face à cette bête, il l’observa par la fenêtre de l’auberge tranquille entrain de lire un des ouvrages confiés*
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[Perseides]

* Le jeune homme était toujours boiteux, la blessure à sa jambe avait du mal à cicatriser. Même si plusieurs fois, on lui a conseillé de se rendre à l’hôpital, Il refusait net. Malgré ce handicap, le guerrier ne manquait pas de péripétie. Des lots de colère mais aussi de tendresse, des moments de joie comme de triste.*

17/10/1281

Même blessé, je vis encore des aventures !
Mais cette journée en particulier commença très mal, peut-être la pire que toute celle que j’ai vécu !
Il n’y avait pas grand monde cette matinée là sur la place de Giran, mais rien que la présence de Yoruichi a suffit !
La sombre me confia qu’elle allait être plus discrète pendant les prochains jours. De ce fait, elle ne pourrait pas reprendre les cours avec moi.
Bien qu’elle ne soit pas ma sœur, quand elle m’a annoncé ça, j’étais toute chose. La savoir près de moi sans pourvoir lui parler pour ne pas la déranger dans sa tâche, ça me fait bizarre ! C’est sûrement ce sentiment qu’on appelle amitié. Je n’ai pas réalisé sur le coup quand elle m’a enlacé, et je ne lui ai pas rendu l’étreinte qu’il fallait.
Malheureusement le soir, quand je me suis allé chez elle, Yoruichi avait déjà quitté ses appartements. Même si c’était pour le plus grand plaisir de Sanginola qui ne voulait pas voir mon épaule occupée une nouvelle fois par la tête de la sombre !

Je n’arrive plus à me concentrer sur ma lecture, cette histoire écrite en sombre me laisse un goût amer ! C’est curieux à quel point nos émotions nous contrôlent ou nous dominent.
Est ce une bonne chose de les connaître finalement ?

Je n’ai pas vraiment eu le temps de répondre à cette question que déjà les gardes appelaient les guerriers pour aider la ville de Rune en proie aux démons. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à y aller, après tout ce n’était que justice pour leurs crimes. Quand on pactise avec le mal, on peut s’attendre à ce qu’il vous retombe dessus !
Les quelques membres d’Ambre présent défendaient les habitants avec rage ! Le mal aurait-il un côté bon en lui ? Dans ce cas comment faire pour leur ouvrir les yeux ?
Finalement après la menace écartée, je me suis éclipsé. Après tout je ne suis pas responsable de cette ville ! j’espère juste que les gardiens aient fait le choix d’aller aider les villageois plutôt que s’acharner sur le porteur de l’épée maudite…

Je suis resté assis sur le bas de l’appartement de mon enseignante un long moment, espérant la revoir. Finalement les cris de famine de Sangi ont eu raison de ma patience ! Même les femelles animales sont chiantes. Voilà que je me retrouve sur la place à partager une poire avec ma roussette. Je n’ai plus envie de lire, je n’ai pas le goût d’apprendre !

Ma solution à ces ennuis fut plus rapidement trouvée, aider à la reconstruction d’Oren ! C’est vrai après les combats. C’est cette elfe du nom de Deirdre qui m’a soufflé l’idée ! La pauvre je me rappelle l’avoir quasi écrasé durant la bataille. La demoiselle était vite remise de ses blessures contrairement à moi ! Elle me conseilla de consulter son amie soigneuse, sage pensée encore de sa part, pour moi qui détestais l’hôpital depuis l’incident de la dernière fois.
Je n’avais pas prêté attention à ses yeux jusqu’à maintenant ! Mais si je possède les même je comprends ! Quel regard troublant, limite enivrant, ai-je aussi ce pouvoir ?
Bref encore une journée de doute et de question dans un monde de mystère et incompréhension, finalement c’est un jour normal…

[Perseides]

* Le jeune ramena chez lui une chauve-souris complètement folle à l’idée de pouvoir revoler. Les sifflements agacés déjà sa sœur mais là c’était la goutte qui faisait déborder le vase. Le jeune homme ne boitait plus. Ce jour là, il avait clairement affiché un sourire qui venait du cœur.*

20/10/1281

Je suis entrain de changer en bien ou en mal, ça je l’ignore !
Aujourd’hui, j’ai laissé parler mon cœur pour autre chose que de la colère et de la haine ! Curieusement j’ai apprécié et j’ai eu l’impression que cela était communicatif. Les visages radieux de Devra et de Dahud que je ne remercierai jamais assez !

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive, je ne prends pas ça pour une faiblesse mais je me sens tout à coup comme vulnérable !
Je ne suis plus cette machine de guerre sans émotions.
Dois-je ranger les armes pour cette fois ?
Ce poste de conseiller m’aiderait beaucoup, il est temps pour moi de m’investir pour le royaume de manière intellectuelle et non comme une force brute ! Car enfin de compte, je ne vaux pas mieux que ces lâches qui règlent leurs différents par la puissance physique. Même si pour certains, je suis un être droit et honnête, je suis tout à fait l’opposé pour les autres.

Le royaume n’est pas uni, comme j’ai plus l’être avec mes frères et sœurs. Les avis divergent et chacun estimant avoir raison. Il y a un manque cruel de communication malheureusement au lieu de régler ça de manière pacifiste, nous en venons aux armes.
Les arrestations de plus en plus fréquentes. Le refus de certains d’obtempérer, alors que le dialogue pourrait calmer bien des choses.

Je comprends la colère de certains, et je comprends également les gardes qui font leur travail ! Cette qualité m’aidera beaucoup pour ce poste si je suis accepté. Malheureusement il est toujours aussi difficile que rencontrer le Haut Conseiller Iann…
Mais la question reste. Arriverons-nous à trouver une solution et des compromis qui plaisent au peuple ?

* Le jeune homme posa sa dague sur le bureau, elle quitta momentanément sa place habituelle sous l’oreiller*

[Perseides]

* Le jeune guerrier rentra chez lui. Laissa tomber son armure tachetée de sang près de sa baignoire. Un bain après cette journée serait plus réparateur que tout le reste. Il contempla les déférentes blessures volontaires et involontaires qui avait gagné aujourd’hui. Après une heure de détente. Perséides se laissa choire à son bureau. Il récupéra de son sac la lettre de Yoruichi, qu’il relut plusieurs fois. Au grand désespoir que Sanginola qui tentait de lui mordre les mains pour qu’il lâche l’objet que son absence temporaire. Finalement il prit son journal…*

22/10/1281

Comment puis-je me motiver à ne plus prendre les armes, si comme ce matin, on reçoit des appels à l’aide ?
Encore cette arme maudite que j’ai croisé à Rune il y a quelque temps. J’aurais pensé à tout une fois l’épée tombée des mains du propriétaire mais certainement pas à cette naine d’Ambre. Je suis arrivé à temps à l’hôpital, la sermonnant quelques peu car elle connaissait les dangers.

Comme ci, je n’avais pas eu mon lot de coups pour la journée, je suis allé réclamer mes duels avec Zaraki, après tout je n’ai qu’une parole !
Ça m’a rappelé quelques souvenirs, au final une bonne partie de fou rire comme dans mon enfance.
Manifestement taper des humains c’est le petit plaisir du gros vert, comme tous les orc j’imagine, c’est sûrement dans le sang !Je fus rejoins pour un dénommer Arowan plus tard, malheureusement même à deux, il reste difficile de faire plié la volonté d’un géant.
Notre groupe de camaraderie compta une elfette en plus, elle portait assistance à l’autre humain. En juger les regards et les plaisanteries du colosse, on pouvait facilement comprendre de quoi il s’agissait, même pour un ignorant comme moi !
C’est bien la première fois que je traite de ce sujet avec des messires. Le connaisseur répliqua exactement le même discours que j’avais pu entendre jusqu’à maintenant ! Je ne sais pas pourquoi mais à ces mots le visage de ma professeur me vint à l’esprit. Finalement, on resta seul le Titan et moi.
Yoruichi me l’avait dis si je voulais des nouvelles d’elle je devais voir avec le conseiller. Il avait en effet une lettre de sa part !

A mon retour sur la place, je vis une ancienne connaissance déjà en proie avec Devra. Liinra n’avait pas changé ou si peut être qu’elle est encore plus inventive pour dire des méchancetés quand on n’est pas ivre avec elle.
Je me demande comment elle va réagir demain a son réveil ! Ça risque d’être risible !

* le jeune homme ne referma pas son journal tout de suite, mais reprit la lettre de la sombre sous les cris désapprobateurs de sa chauve-souris, il la colla sur la page suivante et eu l’occasion de la relire une derrière fois. Une seule est unique phrase qui peut en dire beaucoup*

Désolé, je n’ai pas pu attendre plus, mais je te fais parvenir ce que tu as manqué
* en dessous de ces mots, il y a la trace de ses lèvres*

[Perseides]

* Le jeune homme avait abandonné l’apprentissage de la langue sombre car il n’en était plus capable sans la présence de son enseignante. A la place, il se documentait sur la médecine et en particulier sur la magie curative. Le guerrier devait bien rendre ceci à l’elfe qui l’a soigné. Il serait également en mesure assister sa sœur, sans avoir de crainte pour elle ou presque*

25/10/1281

Je n’ai plus vraiment de goût quelle que soit l’activité.
La chasse ne m’intéresse plus. L’histoire sombre ne me passionne plus comme avant
Je n’ai plus de motivation, il me manque quelqu’un ou quelque chose !
Est ce lié à son absence ? Je n’en sais rien !
En tout cas, je sais qu’elle me manque. Je la sais toute proche de moi mais je ne peux l’étreindre.

Je ne me reconnais plus vraiment, je suis provocateur par moment. Est ce Liinra qui déteint sur moi ? Y a t’il une corrélation entre mon mal être du moment ?
Je suis certain d’une chose, je dois me calmer et arrêter de chercher les ennuis comme ça, car je vais finir par me faire des ennemies.

Il me faut rencontrer Nérine à Goddard, elle pourrait sûrement m’occuper sérieusement pour m’empêcher de faire des bêtises.
A la réflexion, je pense que c’est la meilleure solution. Je pourrais améliorer mes connaissances dans les soins.

C’est vraiment le bordel dans ma tête en ce moment, je ne peux me concentrer sur un sujet ! Je vais dans tout et n’importe quoi ! Je peux vraiment le dire aujourd’hui je suis un peu perdu !
C’est sur quand on a passé vingt années de sa vie sans réfléchir à ce qu’on devait faire, en avoir le contrôle maintenant c’est dur !

Il y a bien un moment ou je vais craquer, mais pour l’instant et comme toujours, je reste de marbre, souriant et rigolant à mes propres âneries.

[Perseides]

*Perséides s’installe sur son bureau et commença à feuilleter les différents ouvrages sur la magie de soins. Aux dires des dames, il était dans l’erreur. C’est vrai, il n’avait jamais songé que cela pouvait avoir un prix. En y repensant Dahud était épuisé après l’avoir soigné. Pour le moment, le jeune homme ne ressentait aucune fatigue. Mais si les deux demoiselles corroborent leur discours c’est qu’elles ont sûrement raison*

27/10/1281

Enfin, il n’est pas trop tôt ! J’ai enfin pu rencontrer le haut conseiller Iann. Il faut dire qu’il est fort occupé avec ces propagandes qui ne cessent d’arpenter nos rues et les arrestations de plus en plus fréquentes.
Dame Ellenath était vraiment prise de vive colère, insultant directement toute la race humaine. L’elfe avait ces raisons ! Je ne sais pas comment a fini cette histoire mais je suis certain d’une chose en tant que futur conseiller, Je me dois d’être à l’écoute des divers parties…

Sur la place, j’ai eu une nouvelle fois l’occasion de rencontrer Dame Nelle. La jeune fille était en pleine préparation d’une potion contre le mal de tête. Curieuse méthode quand il est plus simple d’apposer les mains pour soulager cette douleur de crâne. On n’eut guère le temps de converser plus longtemps car le petit bout de femme était épuisée.
J’ai encore sa précieuse potion au goût de fraise d’ailleurs !
Avant de se quitter, je lui ai dit que je me rendrais à Goddard afin d’avoir un mentor pour l’apprentissage des soins. Elle semblait intéressée, on risque sûrement de se recroiser vu qu’elle réside à l’auberge.

J’ai pris cependant quelque peu les devants, et je me suis rendu à la ville du Prince Léo. Après tout, il m’avait déjà dis que j’étais le bienvenu.
Je me suis rendu à l’hôpital avec une petite crainte d’être à nouveau harcelé par les infirmières.
D’ailleurs les petits sourires à mon arrivé ne m’encourageaient pas vraiment, mais j’étais demandeur pour cette fois !
Je fus accueilli par Juliette qui se montra plus raisonnable que mes autres rencontres dans le monde médical. Finalement je fus rapidement mis en relation avec Dame Nérine.
Elle était en rechercher d’apprenti justement comme quoi le hasard fait bien les choses. La demoiselle me donna une motivation de plus pour me remettre à l’apprentissage du sombre, certaines incantation étant en effet à prononcer dans cette langue, enfin c’était un petit plus. Il me fallait déjà apprendre les bases.
Avoir fait cavalier seul m’a déjà fait commettre des erreurs. Je pense qu’avec ce mentor à mes cotés, je vais rapidement progresser et correctement.
Demain je vais devoir me rendre à la vallée enchantée pour récupérer divers ingrédients pour des soins, et aussi me fabriqué un étrange livre, aux pages possédant des propriétés diverses…

[Perseides]

*Ses exploits de la veille avaient manifestement fait du bruit. Le jeune homme avait reçu de la visite plus ou moins courtoise selon les individus. Des agréables ils restaient, un plateau garnit de mets divers et délicieux. Un traitement pour le mal de crâne atroce qui clouait le guerrier. Et un pot vide initialement remplit de confiture dont Sanginola eut la bonne idée de passer la nuit la tête dedans. Bien que Perséides ne fut point sorti ce jour là, il avait vécu une excellente journée *

30/10/281

Insouciant !? Je trouve vraiment ce mot trop gentil comparé à la hauteur de mon imbécillité. Je le savais pourtant mais non j’avais envie de faire le malin. Montrer à tout le monde que je serais invisible. Pour le coup j’ai vraiment tout raté.
Dame Nérine ne m’a pas spécialement grondé comme je l’imaginais. Ou bien se réserve t elle pour quand j’irai mieux ?
C’est sûrement ça !
Elle a préféré prendre de mes nouvelles avec son futur mari Matteo. Et ainsi pourvoir me remettre un dernier traitement pour me voir rapidement sur pieds.

Dame Nelle est passée aussi. Le petit bout de femme ne me connaît à peine pourtant elle vient à ma chambre avec un plateau repas comme j’en ai jamais vu.
La demoiselle fait ça sans demande en échange mais juste parce que ça lui fait plaisir. Je n’ai jamais rencontré une personne aussi aimable. Ça me donne presque envie de me blesser et jouer au grand maître de la magie des soins, juste pour me faire chouchouter.
La plupart des plats qu’elle m’a présentés, c’est elle qui les a cuisinés ! Comme ce pain à la crème ou encore cette confiture aux fruits des bois dont Sangi a vraiment plus profité que moi !
La jeune Dame eut l’occasion de se présenter à Nerine, et on va faire les cours ensemble. Comme je l’ai dit ça fera une élève précautionneuse pour un élève imbécile ! Au moins comme ça j’aurai qu’à me tenir à carreau.

La petite cuisinière resta plus longtemps que le couple. Elle en a même profité pour me gaver de cookie et autres biscuits à ma demande il faut bien le dire. Son comportement m’intrigue vraiment, et au finalement je me revois en elle à mon arrivé sur ces terres ! Trop gentille trop naïve. La différence entre elle et moi, c’est que j’ai eu le temps de me faire avoir plusieurs fois.
Mais elle a aussi eu son lot d’expérience que je n’ai pas encore connu, notamment sur le sujet de l’amour. Les deux individus qui la respectaient vraiment étaient portés disparus et un autre l’avait lâchement trompé.
C’est une vision qui ne décrive dans le livre que j’ai lu. Quand on lit l’ouvrage on a l’impression que c’est quelque chose de merveilleux, une complicité infaillible. Mais Franchement son discours me freine un peu.
Finalement je suis bien content de ne pas être encore tombé dans ce piège.

Et puis de toute manière, je n’ai pas le temps pour ça ! Les cours, les futurs conseils si je prends un siège, et aussi poursuivre cette gamine qui a tenté de me voler ce matin ! Je n’ai pas d’inquiétude à me faire…

[Perseides]

*Le jeune homme entassa rapidement des vêtements dans un sac de voyage, sous le regard désapprobateur d’Hélène qui prenait soin de plier toutes ses robes. La jeune femme eut la gentillesse de lui refaire un semblant de bagage correctement rangé pendant que Perséides écrivait dans son journal*

05/11/1281

C’est vrai, je ne peux le nier, je sais qu’elle a raison. Depuis qu’Hélène est arrivée, je n’ai fait que la délaisser !
Elle aurait pu me le dire d’un millier de façons différentes. Mais elle a choisit de le faire avec le sourire, et exprimait des envies de soleil et de sable de chaud en ma compagnie.

Je ne regrette pas ce que j’ai fait pour le royaume, mes interventions sur le terrain et autres. Et je sais que je pourrai toujours agir conseiller ou pas !
Le peuple elfe se déchire et cela m’affecte un peu. Eux qui riment avec sagesse. J’ai réussi à calmer le conflit entres les interlocutrices que je connais fort bien pour avoir discuter longuement avec les deux !
J’ai pris soin de les observer et de les écouter. Malheureusement j’ignore si dame Ellenath va suivre mes conseils, et cette fameuse histoire de disparition m’inquiète un peu.
Cependant, je n’ai pas ouie d’autres disputes depuis ce jour, les deux partis aurait-il compris ?

Finalement Hélène et moi allons prendre du repos au bon moment. Je sais qu’il y a encore des tensions palpables, j’ai pris soin de toutes les noter et je ferai part de mes propositions le moment venu.
Cela va me faire du bien aussi, oublier les mensonges et les trahisons. Certes au détriment d’autres moments agréables que j’ai vécu et que je vivrai encore.
Mais passer une semaine au calme avec sa sœur ça n’a pas de prix.

* Le guerrier déposa son journal au milieu du linge que pliait la jeune femme, ses yeux étaient fixés sur ce livre. Hélène ne quitta sa torpeur que lorsque Perséides déposa les vêtements qu’elle avait en main sur l’objet de son absence temporaire*

[Perseides]

* Après une course folle dans la ville à la poursuite de sa sœur, le couple se rendit dans leur chambre. Galant Perséides laissa la salle d’eau à sa compagne. Il en profita pour reprendre l’écrire de son journal qu’il n’avait pas ouvert depuis leur arrivé à Giran*

20/11/1281

De retour de vacances, Hélène a vraiment eu une idée géniale ! Loin du bruit, des ennuis, des gens. On a vraiment pris le temps de se redécouvrir elle et moi. Finalement j’ai découvert mon petit bout de paradis sur ces terres.
Une nouvelle complicité est entrain de naître entre nous. On s’amuse toujours comme des enfants mais j’ai comme une impression de différent, ou bien c’est seulement moi, qui à un nouveau regard aux vues de mes expériences.

Je regrette presque que notre voyage soit déjà fini. Le retour à la réalité fait mal, mais on ne peut vivre éternellement dans un rêve.
Qu’est ce que j’ai ici ? Qu’est ce qui peut me faire planer ?
Pour le moment rien, tout ce que je vois c’est une ville remplit de bassesse. Tout le monde ment, trahit uniquement pour se donner une importance quelconque dans ce monde, un accès au pouvoir ou tout simplement pour se sentir vivre.
Jamais, je ne me rabaisserai à ce niveau pathétique. Je me ferai respecter par mes compétences, mes qualités.
Ou bien est ce le seul moyen pour y arriver ?
Non, je serai incapable de me regarder en face après un tel acte, si c’est donc ça être conseiller, je refuse ! Je ne salirai pas mon honneur, mes principes pour une place.
Je ne me vois pas jeter des cailloux sur ce que je suis éternellement.
Et cela même si on m’a aidé ce jour là ! Enfin, elle ne pouvait pas savoir à quoi je pensais quand je jetais ces pierres dans l’eau.

Malheureusement, cette ombre ne peut être la réponse à toutes mes interrogations. Même si on devient un peu plus proche à chacune de ses visites.
Des mystères l’entourent, pourquoi ne m’a t-elle toujours pas avoué le but de sa mission ? Ne me fait-elle pas confiance ?
Je ne sais plus vraiment quoi faire, et je ne peux lui poser toutes mes questions car celle-ci à un devoir à remplir.
Finalement la seule chose qui me reste aujourd’hui, c’est Hélène.

[Perseides]

* La drôle de petite famille rentra bien tard à l’auberge. Il fut même sermonner par Jamros, mais le couple repartit de plus belle dans leurs fous rires et taquineries après son intervention. Finalement, la fatigue des entraînements de l’après-midi eut raison d’eux. Pour une fois ils avaient tout laissé traîner dans la chambre. *

22/11/1281

On est toujours en vacances, enfin en tout cas on se comporte comme-tel. Manifestement, notre comportement d’hier soir a gêné le tenancier. Il faut dire qu’on a un peu abusé.
Ce matin, je suis allé m’excuser mais il tenait un autre discours. Certains mots me reviennent à l’esprit

« non mais c’est normal pour des amoureux »
« moi aussi, j’adorais faire le pitre avec ma compagne, il n’y a pas ci longtemps »
« Profitez de votre jeunesse, mais que je ne vous entends pas faire des bêtises toute la nuit »

Il ne m’a pas laissé placé une phrase dans son monologue. Hélène et moi, on ne s’est jamais présenté comme frère et sœur. Alors pour notre cher aubergiste, nous sommes un couple.
Bientôt, il va croire que Sanginola, c’est notre fille. D’ailleurs cela m’étonne un peu qu’il n’a toujours pas râler pour sa présente dans la chambre.

Enfin, le temps de l’amusement va bientôt prendre fin. Il me faut revoir Dame Nérine pour continuer mon apprentissage.
J’espère juste que je n’aie pas trop pris de retard par rapport à notre voisine de palier. Sinon, je doute fort que je puisse tenir la promesse que j’ai faite hier.
Mais bon, je sais aussi qu’elle comprendra, même si elle cachera sa déception de divers moyens possibles.

Le fait qu’on soit libéré d’un entraînement forcé, Hélène et moi on se parle beaucoup, on s’écoute et on se regarde plus.
Pour être exacte, c’est moi qui mérite le titre de pipelette.
Je me demande comment serait notre relation aujourd’hui, si Nomar ne nous avait pas menti. J’en oublie presque mes autres frères et sœurs par moment. J’espère qu’ils vont bien et qu’ils partagent cette nouvelle complicité entre eux.

[Perseides]

*Le guerrier se réveilla avec un mal de crâne comme pas possible. Dehors, le soleil commençait sa lente descente. Il ne remarqua pas de suite, la présence d’un ouvrage sombre à son chevet et alla plutôt voir ce qu’était devenu Sanginola qui a osé le déranger. Comme il le pensait, elle l’avait importuné pour manger une pomme. Le jeune homme ne la laissa même pas entrer et l’enferma avec son trognon. Perséides vint choir sur une chaîne près de la fenêtre à guetter le retour d’Hélène.
Quelques minutes plus tard, sa sœur entra avec la chauve-souris contre la poitrine se demandant ce qui avait bien poussé son frère à la coller dehors. La femme remarqua de suite la trace de rouge à lèvres sur la joue de son compagnon, et la présence d’un nouveau livre sombre qui ne pouvait trahir personne sur la fameuse visite. *

23/11/1281

Rares sont des moments de disputes avec Hélène, à vrai dire je pense que c’est la première fois. Elle a raison, je me suis rendu malade tout seul. Une fois calmé, elle accepta malgré tout de m’écouter, après m’avoir passé un linge mouillé sur le front et nettoyé ma joue sans faire aucune allusion.

Je ne peux y croire, Nérine déserter. Fuir une bande de pourritures, faux-cul comme ce n'est pas possible, ça j’y crois plus. Mais cette histoire est loin d’être clair.
En plus pour tous renseignements, j’ai eu le droit à l’autre cruche avec ses cartes. Je n’ai pas insisté car manifestement le discours officiel était bien préparé. Le petit personnel affirmait également que mon professeur avait quitté la ville sans un mot. Il faut absolument que je recroise notre voisine de palier, elle en sait peut-être plus sur cette mystérieuse disparition.
Quoiqu’il en soit, je vais continuer à m’entraîner et devenir un soigneur comme elle l’aurait fait de moi. Je lui rendrai cet hommage !

Concernant la visite que j’ai reçue pendant mon absent temporaire. Celle-ci m’a laissé un livre. Une histoire d’amour impossible écrite en sombre. Signification ou message implicite ?
Elle m’a laissé un mot à l’intérieur, s’excusant de me délaisser, que je lui manque. Que pour l’instant, elle va bien mais que je dois en faire de même pour ma santé.

Il serait tellement plus simple, qu’on puisse se parler librement. J’ai tant de questions à lui poser. Mais je ne me vois pas attendre éternellement. Contrairement à elle et je lui ai déjà spécifié. Je ne suis qu’un papillon…

Ephémère.

[Perseides]

*Le jeune homme rentra à l’auberge dans la matinée. Il n’avait manifestement pas passé sa dernière nuit dans la taverne. Le guerrier grimaça voyant Hélène qui s’était endormie assise au bureau. En juger par sa position, elle avait du faire les cent pas dans la chambre s’inquiétant pour lui. En bon frère, il ne la laissa pas dans cet état et alla la réveiller en douceur…

La jeune femme le submergea des questions rituelles « Pourquoi ?, Où étais-tu ? … ». Finalement tout ce que le guerrier lui répondit c’est « désolé ». Ce mot qu’il avait tant et tant de fois prononcé durant la journée qui le blesserait instantanément.
Cette peine était certes lisible sur son visage. Mais malgré tout, Hélène eut la clémence de ne pas l’interroger pour aujourd’hui…

Perséides attrapa son journal dans sa cachette habituelle et commença à tremper sa plume. Au moment où il s’apprêtait à la poser sur la page vierge, il se ravisa. Le guerrier prit alors son vieux fusain celui qui lui avait permit d’esquisser les croquis des broches en forme de fleur. Parfois un dessin peut dire milles mots. Il ferma les yeux se rappelant des contours de son visage, des détails de sa robe, son sourire, son regard partagé entre la tristesse de le voir partir et le bonheur d’être avec lui en ce moment. *

28/11/1281

[ image externe ]

Demain un océan nous sépara. Je vivrai de nouvelles aventures. Je rencontrai d’autres personnes, bonnes comme mauvaises c’est une certitude. Mais il en est une autre, jamais je ne t’oublierai.

[Perseides]

*Ce matin là, un groupe de pêcheurs débarqua au bord de Giran. Un jeune homme à son bord était visible loin d'avoir le physique de l'emploi, ni l'odeur. Il remercia le capitaine du navire et posa ses premiers pas sur le ponton. Cet endroit même ou il avait quitté ces terres, espérant retrouvé les membres de sa famille sur d'autres continents.
Tout ce qu'il avait appris de ce voyage était tristesse et souffrance. Nombreux sont les personnes qui auraient craqués, ou renoncés. Mais il lui restait un espoir...
Seul son animal de compagnie lui ai resté fidéle et ne l'a jamais déçu, même si son comportement lui a joué de nombreux tours
Il avait eu des amis sur ce continent, il est temps de les retrouver tous...
Nelle, sa charmante voisine de palier, Arowan et Zaraki ses compagnons de bagarre, et surtout elle, il avait tant de chose à lui raconter...*

[Perseides]

* Une journée comme un retour, vivre avec ses économies et prier pour trouver un métier pour pouvoir s’installer définitivement. Heureusement le jeune homme a très vite réussi à se faire apprécier. Ses compétences magiques étant plus reconnues ici qu’ailleurs, et de plus fort récompensé. *

25/03/1282

C’est étrange de retrouver cette ville, cette animation toujours constante, les rires des habitants, leur joie malgré les attaques et autres.
On perçoit, qu’ils se sentent véritablement protégés par des personnes luttant vraiment pour cela. Pas un semblant d’armée dirigée par un souverain sans tête qui ne constate pas que ses membres se maltraitent entres eux…

En parlant de roi, Garius nous a quitté. Je ne n’ai pas vraiment eu le temps de demander du pourquoi du comment, mais certains m’ont affirmé qu’il avait sombré dans la folie.
Et dire que j’avais la possibilité d’être membre de son conseil.

L’auberge de Giran n’a pas changé, Jamros la tient toujours. C’est bon de retrouver des visages après si longtemps. Par contre, j’ai du lui rendre certain compte pour les pommes disparues quand j’occupais la chambre.
Je n’ai malheureusement pas pu avoir la même, mais quand j’y songe ce n’est pas plus mal. Un fantôme m’aurait hanté dans cette dernière.
Je suis sur le même palier, j’espère que Dame Nelle habite toujours ici, mais je ne l’ai pas encore croisé et je ne suis pas du genre à taper à sa porte et surtout sans plateau…
Dans la cité marchande, il n’y a pas que ce petit bout de femme que je dois rencontrer…

Sanguinola ne semble ne pas apprécier ce changement, elle a croqué presque que tous mes interlocuteurs. Mais ça va pour l’instant, je n’ai reçu aucune plainte d’agression…
J’en ris maintenant mais qu’est ce que c’était lamentable, surtout venant d’une personne comme elle.

Plusieurs possibilité s’offre à moi aujourd’hui, pour relancer un semblant de vie. Mes soins magiques semblent intéressés.
En tout cas pour l’instant, j’ai reçu suffisamment d’aide avec mes rencontres, et pas une petite contribution.
Une odeur de jasmin embaume mon sac, un parfum loin d’être désagréable. Seulement cela à réveiller des mauvais souvenirs.
Je n’ai pas oublié, et je pense que je n’oublierai jamais, je vivrai avec ça, avec cette douleur, comme ci on avait arraché une partie de moi…

[Perseides]

* Le jeune homme ne resta pas à l’hôpital, il n’avait pas spécialement besoin de soins urgents mais juste qu’on nettoie les nombreuses griffures. Sans, c’était comme ci un millier de chat l’avait pris pour une bellotte de laine. Le guerrier avait lui-même bandé son front et a refusé catégoriquement que le personnel le lui retire.
Le lendemain, il admira le résultat dans sa chambre à l’auberge. Cette femme lui avait véritablement sculpté le corps, comme-ci il était une toile et elle la maître d’art.
En fait, il trouvait cela plutôt beau et ce n’était pas le plus gênant car ça ne serait visible que torse nu. Le symbole sur le front par contre…*

27/03/1282

Si j’attire la sympathie, Sanguinola attire les autres.
C’est vrai après tout, comment peut-on faire confiance à un homme qui se promène avec une chauve-souris sur l’épaule ?
Avec toutes les histoires qu’on entend sur ces créatures en plus.

Et donc la conversation fut lancée comme cela, uniquement grâce à ma roussette.
On s’est retrouvé seul un moment dans ce petit village. Plus nous parlions, plus j’entendais le discours que j’avais précédemment ouie de la bouche d’une autre.
Puis, le refus de recevoir les soins magiques…

Kainistes, décidément je les captive. Pourquoi, je ne sais pas vraiment.
Mais j’étais certain d’une chose. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre et il est clair que je finirai le travail que j’avais commencé ailleurs.

Elle était tellement sure d’elle, et moi que trop confiant aussi. Je l’ai amené exactement à l’endroit où j’espérais l’égorger et ainsi purifier cette terre d’une des leurs.
Mais son style de combat m’était inconnu, et si elle m’avait suivi sans broncher c’est qu’elle le savait.
Je me maudissais intérieurement, pourquoi ne l’avais-je pas fait avec ma première rencontre ?
Parce que j’avais fait d’elle une amie et que j’espérais la sauver.
Mais on ne peut sauver ces gens, ils sont déjà condamnés. Même la mort est une jouissance pour eux. Je ne lui ferai que plaisir si je lui accordais cela.

Et puis j’eus cette idée, une des plus folle que j’ai pu avoir jusque là.
Si je ne peux les abattre physiquement, je les briserai mentalement.
Les infiltrer, les comprendre et frapper là où ça fait mal.
Pour moi c’est nécessaire, je dois me venger, je ferai payer à ce groupe leur idéologie. Il est tellement plus simple de détruire ce que vous avez mis des années à construire. Eux apprendront et verront leur fin de l’intérieur.

Je fus, je pense suffisamment convaincant pour qu’elle pratique sur moi son rituel. Mon baptême, ma renaissance qu’elle me susurrait.

As-tu subi ça mon amour ? Pardonne-moi, j’ignorais qu’il était aussi terrible de se sentir pantin dans les mains de son marionnettiste.
Pendant cet acte, je ne voyais que toi, ton sourire, je sentais encore ton parfum, la chaleur et la douceur de tes caresses.
Et moi, je t’ai retiré cela en t’abandonnant ce fameux soir. La seule est unique chose qui te permettait d’être encore ce que tu étais.
L’espoir de te retrouver, c’est ce qui m’a permis de tenir cette nuit, mais pour combien temps ?
Intérieurement j’y prends goût, j’admire même le travail qu’elle a fait sur moi !
Suis-je entrain de devenir fou ?

[hrp] titre ig, bandeau. il porte un bandeau noir couvrant son front, il est placé de manière à faire croire à une fantaisie passagère [/hrp]

[Perseides]

* Le jeune gagna sa petite chambre de l’auberge. Il pansa ses blessures physiques comme ci cela était devenu un rituel quotidien. Le guerrier n’en avait que faire, son corps n’est rien, les coups sont ridicules. La plus terrible des plaies on lui avait déjà donné. Une fois cicatrisé, là, il se sentirait intouchable, invincible. Et pourtant, plus les jours passés, plus il constatait qu’on pourrait encore lui nuire par l’intermédiaire de ses nouveaux amis… *

30/03/1282

Pourquoi rester là sans bouger ? Les laisser prendre un avantage certain à chacun de leur assaut.
Parce qu’ils sont trop forts ? Non, c’est un mensonge, ils ne sont pas plus costauds que vous ou moi.
Ils nous le font croire uniquement.
Vous trouvez cela fort vous de s’attaquer à des citoyens, des passants, des marchands ?
Non, c’est lâche !
Et les inquiétudes gagnent vos cœurs et vous sentez faibles. Ils vous touchent moralement et ça marche.
On ne peut détruire un corps que si on détruit sa volonté. Ce groupe est entrain peu à peu de brûler la votre.
Mais où es-tu ? Ça fait des jours que je te cherche. Je suis sur que tu me comprendrais, et peut-être que je serai mis dans la confidence.

Pour m’être rendu au cœur de leur cité, je sais. Pendant, qu’ils se maltraitent entres eux pourquoi ne pas faire d’opération éclair ?
Non, ce n’est pas nous rabaisser à leur niveau, c’est juste leur rappeler que nous sommes là et que leurs piques ridicules nous ne touchent pas.

Moi, sombrer ? Non cela sera impossible. M’attaquer à un honnête passant ? Jamais.
Tu aurais pu y arriver mais c’est trop tard ! Tu aurais pu continuer à me voir, me gaver de fausses idées, mais tu ne l’as pas fait.
Ce que je retiens « Tu es un guerrier, tu as subi la plus terrible des blessures mais tu t’en relèveras »
Je n’irai pas contre ma nature car ce n’est pas moi ! Hélène, ce n’est pas toi non plus et je le sais, tu te mens à toi-même, c’est tout.
Nous ne revenons pas facilement sur ce que nous sommes.

Le temps cicatrisera cette peine, et je me sens soutenu. On me propose même des substituts. C’est adorable ! Mais, ça ne remplacera jamais ce que j’ai perdu et ce que j’aurai pu avoir avec toi…

[Perseides]

* De retour dans sa petite chambre à l’auberge, bien vite les habitudes reprenaient le dessus, les mêmes rangements, les mêmes gestes, les mêmes rituels. Sanguinola a repris goût au vol des pommes, mais pour le coup ce n’est plus vraiment discret, mais on en rit bien. Des plaisirs simples que le jeune homme n’aurait jamais du quitter pour un éventuel bonheur ailleurs. Les moqueries ont repris mais ce n’est plus pour le même sujet bien que ça s’y approche
Le temps commençait peu à peu à faire son effet, et les diverses rencontres y contribuaient grandement*

05/04/1282

Quand je relis certains passages de mon journal concernant mon séjour ici. Je constate que j'étais heureux. Et cela, malgré les nombreux questionnements qui pour la plupart cherchent toujours des réponses.

Les ignorants sont bénis, les miséreux élus au royaume des cieux. C’est ce qu’il se dit. Cette vie est-elle fait pour moi ?
Me contenter de ce que j’ai, ni plus ni moins, savourer les petits plaisirs qui s’offrent à moi, ne pas me mêler de ce qui se passe à droite à gauche ?

Et pourquoi pas ? Après tout, j’ai un exemple devant les yeux, et celle-ci semble plus qu’heureuse. En plus je peux la compter parmi mes amis.
Mais…

N’est ce pas aller contre ma nature ?
L’avenir me le dira peut-être. Pour l’instant je profite de ce qu’on m’offre et je n’en demande pas plus. Et rien que cela m’apporte un lot important de joies, de moqueries, de courses et d’explications diverses.

Parmi mes rencontres, une m’a marqué plus que les autres. La première chose que j’ai remarqué chez elle, c’est son côté sauvage sur ce point, elle ressemble à Wanda.
Evidemment ça surprend toujours en ville, à coup sûr, on tombe toujours sur des personnes qui ne comprennent rien et s’insinue dans des histoires qui ne les regardent pas.
Enfin, je commence à avoir l’habitude de croiser ce genre d’individu.

Avec le temps, et j’ai appris, que la jeune femme se rapprochait également de ma seconde sœur. Le même passé troublé que Tyra. Un événement tragique qui marque une personne à vie au point à changer son caractère, à l’effrayer ou à faire d’elle un monstre de haine.

Et on ne dit jamais dis deux sans trois, elle a révélé le même caractère que la dernière. Campée sur ses positions, à interpréter la moindre de mes paroles, ne pas simplement écouter les mots qui sortent de ma bouche.
Pourquoi les deux refusaient-elles la vérité, et rien d’autre ? Toujours à remettre en doute le tout pour des choses le plus souvent futile.
Je l’accorde avec ma dernière sœur, je l’avais cherché. Mais, je n’ai jamais compris pourquoi d’un coup d’un seul, elle a décidé de balayer tous nos rêves.
Et je ne l’appréhenderai sûrement jamais.

J’ai comme l’impression que si je réussis avec cette nouvelle rencontre, c’est comme-ci je présentais mes excuses à l’ensemble de ma famille.
Là où j’ai échoué…

[Perseides]

C’est ce qui s’appelle tomber au mauvais endroit au mauvais moment. Mais c’est bien la première fois qu’une de mes questions aura une réponse aussi rapide.

Non, je ne suis pas fait pour une vie rose, heureuse. C’est sûrement en partie à cause de cela que tout s’est effondré.
Nous n’avons pas eu le privilège de naître avec une cuillère d’argent dans la bouche, à faire le moindre caprice dès que les choses ne tournent pas comme on l’a décidé.
Nous étions soignés à coup d’isolements, de tortures mentales, et moi le premier car j’ai toujours eu et j’aurai toujours cet esprit rebelle.

J’ai rêve que c’était possible, mais à quoi bon ?
Nous sommes nés pour avoir des emmerdes et cela depuis le berceau.

Encore une fois, j’ai voulu croire, espéré, mais j’étais dans l’erreur depuis le début.
Mais alors pourquoi je ne vois que toi dans les moments difficiles ?
Pourquoi je sens encore ton parfum alors que tu n’es pas à côté de moi ?

Jamais ils ne pourront briser ma volonté, jamais ils ne m'enlèveront cette image de toi. Elle restera sûrement un songe. Mais grâce à cela, ma vie reste une aventure dans le flot de leurs bêtises. Qu’on ordonne ou que l’on me condamne, je ne rendrai pas les armes

M’éduquer c’est cela leur but ? Suis-je hors norme ? Oui, je le suis et cela depuis la naissance où malgré les coups j’en ai toujours fait qu’à ma guise.
Une seule fois cela nous a été positif, je nous ai libérés tous. Je continuerai à croire et à avancer dans cette voie, car un jour le vent tournera enfin en notre faveur et vous vous rappellerez ce frère pas comme les autres qui a toujours tenu tête aux autorités.

Je n’obéis qu’à une loi, la mienne. Vos valeurs, je les méprise. Pour vous, je serai un trublion, un emmerdeur que vous n’auriez pas du provoquer.

[Perseides]

*Le jeune homme ne parvint pas à fermer l’œil de la nuit. Cette lettre reçue était la preuve inexorable qu’il avait encore échouée. Il n’avait pas su protéger ses sœurs et maintenant ses amis. Le guerrier ne put s’empêcher de penser que tout ceci était de sa faute. Et si en réalité, il apportait le mal et la souffrance…*

10/05/1282

Mes sœurs, Hélène, Kagan et maintenant Nelle. Je suis un puits à problème et je pousse ceux que j’aime à souffrir sans le vouloir.
Je ne suis pas celui que je désire être, je n’aide pas, je détruis.
Et si la Kainiste avait raison, si au fond je ne faisais tout ça pour me prouver que je suis un honnête homme mais quand en réalité, je suis loin de l’être.

J’ai récolté ce que j’ai semé avec mon âme-sœur. Je l’ai éloigné de moi par mes actions. A chaque fois que je pense bien agir cela fait tout le contraire de ce que j’attendais.

« Reste en vie »
Pourquoi ? Quand on s’aperçoit qu’on est qu’un monstre qui continu à jouer la comédie.
Je souris, ris alors qu’en réalité je suis malheureux. Je me persuade moi-même que je vais bien, je me mens.
Comment puis-je partager quelques choses avec des étrangers alors que ma propre vie est un mensonge ?

Mon bonheur est éphémère et encore plus douloureux quand je le vois m’échapper. Je ne laisserai pas cette bête me dévorer, je ne la cultiverai pas comme Hélène, je préfère renoncer à la vie plutôt que d’être comme ça.

Bien sûr, je répondrai à l’appel de Steren. Mais si j’apprends que cela est encore le fruit de mes actions, je prendrai les mesures nécessaires.
Je ferai souffrir encore un temps avec cet acte mais au moins ça sera la dernière.

Ne lui avais-je pas dis que je mourrai pour elle ?

[Perseides]

* Le jeune homme aurait pu tout croire, mais pas à ce qui l’attendait vraiment quand il a reçu cette lettre. Il l’avait imaginé tellement de fois en rêve, en soutien, que sa simple présence perturbaient les battements de son cœur. La revoir était comme un soulagement et une torture. Cette conversation aussi courte qu’elle put être, fut bien la plus difficile pour lui. Cette distance toujours présente, alors qu’il n’inspire qu’à une chose, la serrer dans ses bras. Quelques mètres qui semblent hors de portée. Finalement, c’est elle qui s’est avancée. Il ne lui reste que l’opportunité de la saisir au bon moment. De la garder près de lui et de ne pas l’abandonner. Les raisons sont aujourd’hui doublées *

12/05/1282

Un retour, un choix, une personne autant de raisons pour changer une vie. Je n’avais pas accepté à l’époque que chacune de mes décisions ou actions allaient entraîner leur lot d’avantages et de déceptions.
Et quand j’étais face à ces ennuis, je me mettais à regretter. Toujours à vouloir la perfection pour moi, ma famille, mes amis, mes projets.

Quoique je fasse, il y aura forcément des déceptions pour certains et des satisfactions pour d’autres.
Des promesses que je ne peux finalement pas tenir…

Aujourd’hui ma décision est claire, je n’ai plus droit à l’erreur. Même si je vois déjà les larmes au loin des personnes que je viens de briser de par ce choix.
Même si par moment, j’aurai envie de tout claquer comme je l’ai déjà fait.

La vie n’est pas facile, et les chemins les plus aisés ne sont pas forcément les meilleurs. Je me dois de remonter à la nage cette rivière à contre courant que j’ai crée de toute pièce.
Tu m’offres cette embarcation aujourd’hui et tu me demandes de ramer jusqu’à toi. Je vais le faire car c’est ce que je désire le plus, ce que je voulais pour nous deux.

Je ne serai certainement pas parfait, je n’agirai peut-être pas au moment où tu le souhaites. Mais je t’assure que je ferai de mon mieux.
Je te promets de ne pas reproduire mes erreurs passées, je te promets de rester toujours à tes côtés…
http://www.youtube.com/watch?v=rDTypVv2 ... re=related

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso