Nyze-Lyaeris Aethryl

[Mymy]

Nom : Nyze-Lyaeris Aethryl
Race : Elfe
Sexe : Féminin
Âge : 123 années
Alignement : Loyale Neutre
Future Classe : Soigneuse au nom d’Eva
Dieu(Déesse) vénéré(e) : Eva
Langue parlée: Elfique, Sindarin.

Xel'lieth

Le passé.
La naissance d’une fleur.

Un nouveau jour se leva.
Les rayons du soleil parsemaient le village des elfes. La place publique était éclairée d’une lueur paisible. Le calme régnait en maître. Les habitants venaient tout juste d’ouvrir les portes de leur boutiques.
-Une petite portion de paradis terrestre.

Une enfant venait tout juste de naître.
Dans son petit berceau, des joues rosées, des prunelles bleutées, un sourire à son meilleur, une chevelure blondissante s’estompait sur ses petites épaules frêles.
Chaque habitant venait accueillir le nouveau né. Son grand frère venait assurer son arrivée.
On la baptisa : Nyze-Lyaeris Aethryl, qui voulait signifier Une lueur d’espoir.
Cette enfant hérita déjà du don de la magie.

-Une petite fleur des champs.

La perte de son frère.

Quelques lunes passèrent.

Son frère Keylan, c’était tout pour elle. Il représentait son meilleur ami. Il était toujours là, quand Nyze avait besoin de lui. Toute petite et fragile, il aida sa famille à bien s’occuper d’elle, le temps qu’elle grandisse.

Plus tard, lorsqu’elle avait grandi, il lui apprit à se défendre et à se battre avec la magie. Lui-même était magicien, il pouvait lui en apprendre beaucoup plus que dans les bouquins.

Un jour paisible, alors qu’ils se promenaient, tous deux, près du petit Lac Iris, sur leurs terres, Keylan eut un choix difficile à faire. Surgissant de derrières quelques rochers, deux elfes noirs accoururent sur le champs. Keylan, sur la défensive resta planté devant Nyze afin qu’il ne lui arrive rien. L’un des deux sombres, s’approcha donc de Keylan, tandis qu’un autre des leurs, sortit d’un autre rocher tout près d’eux, et prit par surprise Nyze par derrière. Il la maintenait dans ses bras d’une façon violente. Nyze se débattait fortement, mais ses pieds ne touchaient plus le sol et elle ne pouvait rien y faire de plus. Keylan, en s’apercevant qu’elle était prisonnière des sombres, haussa d’une voix grave.

« Laissez-la tranquille. Prenez-moi à sa place. Je ferai tout ce que vous voudrez. Mais laissez-la partir. » dit Keylan, sur un ton désespéré et impuissant.

« Bien, venez avec nous. Nous laisserons votre sœur partir, de toute façon, étant donné son jeune âge elle ne nous servira strictement à rien. »dit l’un des sombres armés.

Ils relâchèrent alors Nyze. Elle tomba assise par terre, en larmes, regardant son frère se faire emmener par ces lâches de sombres.

« Je reviendrai Nyze. Ne te fais pas de soucis pour moi. Ça ira. Je tiendrai le coup. »dit Keylan, en pleurant d’être séparé de sa petite sœur.

Un petit tigre qui circulait par là, s’approcha alors de Nyze, accroupie au sol.
Il resta avec elle pour la consoler, il pouvait ressentir son chagrin. Il était seul lui aussi. Ayant perdu sa mère dans un combat, il continua alors sa route seul. Et puis, une fois… assez désespérée Nyze retourna au Village des Elfes, et le petit tigre, eut foi de la suivre, et de rester avec elle.

Elle retourna donc au village, en compagnie de son petit tigre.
Elle tenta d’aller rejoindre sa famille.

« Où est ton frère ? »dit le père de Nyze, inquiet et désemparé.
« Il n’est pas rentré avec toi ? »dit la mère devenue maintenant inquiète.

« Nous sommes allés nous promener près du Lac Iris, mais, quelques sombres ont pu infiltrer nos terres dans l’ombre, ils se sont donc emparés de moi au départ, mais Keylan n’a pas voulu qu’on m’emmène, donc il a demandé aux sombres, de l’emmener à ma place. C’est ce qu’ils ont fait. Ils m’ont relâchée et ils l’ont emmené sans se retourner. »dit Nyze, en pleurant.

« Notre magie les intéresse maintenant. »dit le père de Nyze.
« Ils ne le laisseront jamais revenir. »dit la mère, triste d’avoir perdu un fils talentueux et protecteur auprès de sa fille.

« Et puis, à qui appartient cette bête Nyze ? » dit la mère, interrogatrice.

« À moi. » dit Nyze.
« Un petit tigre blanc dans la forêt est venu me voir pour m’apporter son soutien, après qu’ils aient emmené Keylan..»dit Nyze.

« D’accord. »dit la mère, compréhensive.

Le grand-père de Nyze qui était venu à toute allure les rejoindre, étant donné que son petit fils n’était plus parmi eux, il dit à Nyze savourant chacun de ses mots pour la réconforter un peu plus qu’elle ne l’était déjà.

« Il ne reviendra jamais plus. Mais l’espoir que tu as au plus profond de ton cœur, lui permettra de rester en vie. Il vivra très loin de toi, mais il vivra pour toi. Ne pleure pas petite elfe, je suis là pour te redonner l’espoir. » dit le grand-père, en souriant légèrement.


Le présent.

Quelques années passèrent, Nyze était toujours en compagnie de son petit tigre des neiges. À espérer le moment où elle pourrait revoir son grand frère, un brin d’espoir se heurtait dans chaque larme versée pour lui. Il n’y avait pas un jour où elle ne pensait pas à lui et à ce jour où ils l’ont emmené loin d’elle, loin du village de ses ancêtres.

Elle continua de s’exercer en magie.
Le petit tigre l’aida dans ses combats avec les créatures malveillantes, afin qu’il ne lui arrive aucun malheur.


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Chapitre I
Première Rencontre.

Les vagues souvenirs que Nyze avait du monde extérieur ne se résumaient qu'à quelques endroits dont Giran, et Heine, auquels son grand-frère accordait une certaine importance, et lui avait fait visiter du même fait. Depuis l'enlèvement de Keylan, Nyze n'y était pas retournée depuis un moment déjà.. Elle hésitait amplement, elle n'osait pas.

Elle succomba à ces principes, et y alla quand même. Elle prit le portail du Village des Elfes, à Giran. Une fois arrivée sur place, elle rencontra une dame elfe. Elle vint la rejoindre pour la saluer, et s'incliner de manière courtoise et polie. C'est alors, que celle-ci la salua à son tour et ce, de la même manière. Elles discutèrent un instant. Parlant de destin à poursuivre et les présentations s'en suivirent ainsi à cette fin. Un autre elfe, se joignit à elles. Dame Sayuri fit les présentations, pour Nyze et Sendo. Mais comme un humain s'approchait d'eux pour discuter, comme Dame Sayuri le connaissait bien, elle les invita alors à retourner discuter au Village des leurs. Ils la suivirent sans plus tarder.

Au Village des nôtres, nous discutions un moment sur la place publique, tout près de l'Arbre Mère, tout au centre du Village. On me suggéra Dame Erlineth si jamais j'avais des questions concernant les soins magiques, et vice-versa. Bien que Dame Sayuri voulait prendre Nyze comme apprentie, celle-ci n'aurait pu être une aide pour Nyze, car les soins, elle ne connaisait pas bien la matière, ni la pratique. L'intention était bien là, entre les deux elfes. Nyze leur avoua qu'elle passait beaucoup d'heures pour l'étude de la magie, et beaucoup plus d'heures pour l'exercer ensuite afin de bien la maîtriser un jour.

Nyze-Lyaeris était restée une elfe très conservatrice. D'ailleurs, elle ne parlait que l'elfique. Le commun, elle avait déjà entendu à maintes reprises ses parents le parler, mais elle ne le comprenait guère pour autant. Elle aimait beaucoup la cité d'Heine, mais depuis l'enlèvement de son frère, elle n'y avait plus remis les pieds. Un sentiment de nostalgie s'empara d'elle un instant...

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L'espoir d'un regard.


Il manquait quelque chose dans ma vie.
Des rencontres.
Je résidais toujours au Village des nôtres.
Et pourtant, j'en rencontrais que très peu.

Je me suis alors dirigé vers Giran.
Un elfe assis au centre de la place publique s'y trouvait.
Un étalage de parchemins se trouvait à côté de lui, prêt à être vendus.
Je ne souhaitais pas le déranger, au contraire, je voulais surtout discuter.
Je puis m'asseoir près de lui, après lui avoir proposer juste avant.

Notre sujet principal,
était bien sûr, les nôtres.

Beaucoup d'elfes avaient oubliés leur propre nature, leur propre croyance, leur propre vie.
Plusieurs pouvait discuter avec nos chers ennemis les sombres.
D'autres semblaient plus près des humains.
Plusieurs rêvaient d'utopies, d'autres de rêves trop grands.
Et j'en passe.

Pendant notre discussion,
Nous échangions divers sujets qui nous intéressaient tous les deux.

Convaincre les nôtres, et leur rappeler qui ils sont n'était pas tâche facile à accomplir.
Peut-être avant qu'il soit trop tard, certains auront la même perception que nous deux.

L'Arbre Mère devait être protéger.
Ça représentait l'élément capital des elfes.

Tyrion demandait si Nyze connaissait les divers Ordres.
Elle puit lui apprendre que le seul clan qu'elle connaissait de nom, était Le Cercle de Ceyl.
Et que selon elle, il n'aurait pas du s'évanouir.
Une petite lueur s'estompa alors dans les prunelles de ce jeune elfe.

Un regard triste berçait dans les yeux de Tyrion.
Nyze voulait bien savoir ce qui lui tracassait. Ce qui lui faisait du mal.
Si bien sûre, il souhaitait en parler.
Il lui apprit bien plus qu'il aurait dut.
Il était l'un des fondateurs du Cercle de Ceyl.
Un regard épanouit et compréhensif, baignait dans les prunelles de Nyze.
Il avait perdu beaucoup de compagnons. Plusieurs avaient quittés, d'autres partie je ne sais où.
Et malheureusement, d'autres trouvèrent la mort parmi leur désespoir.
Nyze ressentait le vide que planait à l'intérieur du jeune elfe.
Elle souhaitait l'aider, par quelconque manière.
Mais le ferait par principe pour un autre elfe.
Elle lui prit doucement la main, pour lui offrir ces meilleures intentions que ce soit.

Nyze voulait chasser son chagrin, et son désespoir pour y croire à nouveau et sans regrets.
Elle l'invita dans un endroit propice à l'espoir.
Il accepta.

Comme la soirée s'annonçait bien belle,
Il dut ramasser toutes ces choses, pour repartir chez lui.
Nyze lui souhaita une douce nuit, un moment de repos.
Elle vena même l'embrasser pour le rassurer qu'il n'était plus seul à penser de cette façon-là.
Gêné, il ne puit dire autre chose, que la même chose que moi.

Nyze: Que la nuit veille sur vous, de même qu'Eva.

Nyze: Que vos songes soient signe d'espoir autant que vos pensées.

Nyze: Namarie, Tyrion.

Tyrion: Prenez soin de vous, Nyze.

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Doux Espoir.


À Giran, j'arrivais par la Dame des portes.
Il a fallu un instant, afin qu'une légère confrontation entre elfette se pointe sur la place.
Un conflit régnait entre les deux jeunes femmes.
L'on apprit après quelques instants, qu'il s'agissait de deux clans qui comprenait, des elfes.
Alors qu'un humain, voulant se mêler d'un conflit qui ne paraissait en rien le sien vis-à-vis de sa propre race,
Je lui ai conseiller de laisser tomber, après tout ça ne le concernait pas.
Il s'est conduit en tirant sur l'une d'entre elles, vers la Dame des portes.
L'Alfirin.. apparemment.

Alors que l'autre jeune femme était resté, reprenant son calme sur la place.
Replaçant même juste qu'à son chapeau,
Je puis m'approcher près d'elle afin d'obtenir quelques réponses sur ce groupe d'elfes extrémistes.
Le premier conseil qu'elle me confia était de me tenir loin d'eux.
Le deuxième, elle m'apprit qu'ils tuaient des elfes pour leur soit dite vengeance.
Et le dernier, qu'ils essayaient de rallier d'autres elfes à cette cause, qu'il considérait de juste, au nom d'Eva.

Juste après cette petite conversation,
Après l'avoir saluer, et remercier de ces conseils pour préserver l'oeuvre d'Eva,
Je me suis dirrigé sur la place.
J'y ai rencontré à nouveau Tyrion.

Au même instant, une petite fillette s'approcha de moi pour me dire quelque chose.
La fillette me demanda si la jeune femme elfe, avait dit vrai au sujet de leur roi. Je n'étais pas au courant de cette nouvelle, et n'en avait pas entendu parler au village de Sehita'Ael. J'étais bien confuse à lui répondre quelque chose de juste, et de valable. Je regardais Tyrion, afin qu'il m'aide un peu tout de même. Il devait selon moi, être plus au courant des choses qui se passent. Nous préférions un instant, en parler dans notre langue natale. Notre opinion à tous les deux, variaient en mots mais signifiait la même chose. La nostalgie prenait légèrement le dessus sur mes mots, sur mes pensées. J'étais aveuglée par le dessin de notre peuple, il y a quelques siècles, jadis.

Après quelques minutes, la fillette commençait à avoir le ventre qui criait légèrement.
Une faim la cherchait sans doute. Une faim prête à être combler.
Elle dut partir, et nous laisser ensemble.
Je la regardais partir, lui envoyant un signe de la main doucement.
Malgré qu'elle était une fillette, non pas de notre peuple, je souhaitais tout de même la protéger.
Ces elfes ne m'apportaient pas très confiance. Un dédain, ou dirais-je plutôt, un refus de les rejoindre m'effleurait.
Je croisais alors le regard de Tyrion en relevant doucement ma tête frêle.
Cette lueur d'espoir qui rôdait dans ces prunelles.
Je me laissais berçer du regard, voulant rejoindre mon désir de faire survivre un peuple.
Qui aujourd'hui, est en train de s'éteindre..

Les sombres n'étaient plus notre préoccupation de ce jour.
Les Alfirins..par contre.

Nous croyions durs comme fer,
Qu'ils resteraient toujours une poignée d'elfes, en retrait
Qui attendent que tout ce cauchemar se termine,
Qu'ils puissent rejoindre un Ordre racial
Reflétant leur propre nature, et leur foi.
Un coeur à la bonne place.
Une sage effleure la conscience et l'esprit.
Et la puissance d'y croire à nouveau..

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Nostalgie.


Je lui avais promis un endroit elfique.
Un endroit, signe d'espoir, signe de tranquilité.
Son voeu venait de se réaliser.
Nous étions ensembles pour le découvrir, et par la suite,
Y croire à nouveau..

Près d'Heine, sur ces territoires..
L'entrée souterraine dissimule des couloirs paradisiaques,
Des créatures qui protègent ces lieux sacrés,
Comme une dernière fresque de notre histoire,
Un souvenir de nos chers ancêtres..

Je ressentais d'une sensation physique,
Les vibrations des temps passés,
À l'intérieur de ma paume de main droite,
Elle tremblait, effrayée,
J'avais l'impression de ressentir des sentiments,
Cela représentait selon moi, des elfes déchirés par la vengeance.
Des elfes qui sont égarés, perdus.
Que le chemin de la lumière, ils n'arrivent plus à le voir.
Ils sont aveuglés, ils ne savent plus du tout où regarder.

Je déposa alors cette même main, sur la joue gauche de Tyrion, doucement.
Je recroisa son regard, en relevant légèrement la tête vers lui.
Mes prunelles bleutés pouvaient réfléter une crainte.
Ma paume tremblait toujours, mais au contact de la joue de Tyrion, elle s'estompait dans le calme.
Une certaine douceur m'apaisait chez lui. Chose que j'appréciais beaucoup, également.
Puis, nous nous sommes approchés sur le rebord, dans les escaliers près d'un passage écroulé depuis de nombreuses années. Le vertige m'enivrait. Je m'approcha alors du bord des escaliers d'un pas ferme et distingué.
Comme il ne souhaitait pas que je tombe, il se rapprochait de moi au cas.

Il semblait connaître l'endroit, comme le fond de sa poche.
Je le suivais, comme jusqu'à un certain endroit, je ne le connaissais pas autant que lui.
Chose sûre.

Il dut dégainer son épée et son bouclier pour la peine.
Plusieurs créatures se retrouvaient souvent sur notre chemin.
Je m'assurais de le garder en vie, pour ma part à l'aide de magie blanche, l'oeuvre d'Eva.
Il se déchaînait contre eux, le courage à porter de la main, l'honneur au bord du regard.
Et la stratégie dans la tête.

Nous franchissions la passerelle menant à la Tour.
Magnifique.

Un endroit en retrait de toutes les races.
Un endroit paisible, tranquille et calme.
Un endroit de pureté, de souvenirs et de nostalgie.
Un endroit, où toute notre histoire a commencée..

Il y avait cette fontaine sacrée tout au centre de la pièce.
Aucune menace pour un elfe croyant, et pur.
Aucun conflit envers un elfe qui n'entache pas le sang des siens sur la rivière.
Quelques rayons du soleil pouvaient transperçer l'océan et rejoindre cette création.
Ou n'était-ce qu'une certaine magie éclairante qui enviait l'atmosphère de ce recoin.

J'étais captivée par lui, et par la fontaine que m'offrait en présent ce lieu.
Je pouvais rester des heures et des heures, à le regarder.
Il m'offrait l'espoir.
Je lui proposais alors, la deuxième chance.
Le Cercle de Ceyl, ne méritait pas de sombrer.
Il représentait, là, le portrait d'une communauté Elfique.
Plusieurs compagnons avaient été tués, d'autres y avaient laissés leur vie.
La vie d'aujourd'hui, méritait d'en profiter à nouveau.
Car même la vie d'hier, paraissait courte à mes yeux.

Les moments que je passe en compagnie de Tyrion,
Sont toujours appréciés, pour moi.
Peut-être arriverais-je à éclairer son regard.
Ou bien, à le parsemer d'étoiles filantes.
Dont un voeu qui sera nôtres.

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Le journal ouvert de Nyze.

Mon frère..


Les jours se ressemblaient tous, les uns comme les autres.
Des journées ensoleillées, le silence, les fleurs..
Des jours mossades, pluvieux, vides..

Par la fenêtre, je me voyais sortir du Village.
Marchant dans l'herbe fraîche, un pas lourd..
Il pleuvait, à petites gouttelettes..
Je me rendais jusqu'aux ruines..
Les ruines anciennes de mon impuissance..involontaire.

Dans les bras, j'avais des lys blancs.
Les cheveux trempés, la pluie m'effleurant le visage légèrement.
Un regard noyé de larmes..d'espoir, et de confusion..
Je lui avais fabriqué une petite pierre tombale.
Je m'assoyais là, pendant des heures durant la journée.

Je chassais les pleurs de mon visage, à l'aide d'une manche.
J'essayais de sourire, malgré le chagrin.. qui m'effleurais..
Une lueur bleuté continuait de briller dans mes prunelles.
Je le préfèrais mort, plutôt qu'esclave de ces sombres créatures.

Je déposais alors les fleurs sur l'herbe près de la pierre.
Je regardais le ciel, les yeux fermés.
J'avais espoir qu'il soit vivant, et en même temps, j'espérais l'avoir perdu.

Je m'allongeais sur l'herbe.
Lâchant prise un instant, sur la question.
Que je me posais chaque fois, que je venais ici.

Cet endroit, était particulier pour moi.
La foi. Ne jamais l'oublier.

J'adorais les lys blancs.
Je sais qu'il aurait apprécié.
Parce que, c'était mon frère aîné.

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La famille.


Des folies enfant, mon frère c'était le meilleur dans ce domaine.
Alors que moi, je devais étudier.
Son sourire faisait craquer les elfettes,
Son clin d'oeil, en choquait plus d'un,
Et moi, je l'admirais..

Mon grand-père habitait depuis toujours avec nous.
Toujours le nez long dans ces bouquins,
Parfois poussièreux, parfois plutôt modernes.
Toujours une phrase particulière à dire.
Un geste à faire.

Pour l'espoir, il aurait donner n'importe quoi.
Tout, pour ravoir sa femme.
Mais même lui, n'en pouvait plus rien.
La maladie l'avait rongée par l'intérieur.
Plus qu'un tas de cendres, estompée par des lys blancs.

Mon père, un fier elf et combattant, à ces heures.
Debout, il est solide. Rien peut le faire bouger.
La résistance, ces combats, la protection et le courage.
Ont fait de lui, un père attentif, protecteur, conservateur et captivé.

Malheureux d'avoir perdu un fils.
Il veille auprès de nous, comme la perle de sa coquille.
Il sait qu'il lui reste encore une fille.
Il connaît l'importance qu'avait Keylan, pour moi.

Ma mère, une jolie dame merveilleuse, mais triste.
Elle n'a jamais su tourner cette page.
Mon petit cougar lui rappelle mon frère.
C'était peut-être un signe, du destin..

La vie est si courte, et éphémère..
Autant, en profiter sans peur de n'avoir jamais exister..

[Mymy]

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Un présent.


Je marchais au Village, l'air paisible.
Par un hasard, Zephyr se dirigea vers l'Arbre Mère à toute vitesse.
Il avait remarquer plus loin, une jeune tigresse, enjouée.
Comme j'avançais toujours, à pas lent, admirant le paysage de notre Village.
Je retrouvais Tyrion, assis tout près.

Il m'invita à m'asseoir près de l'Arbre Mère.
Je le suivis alors de ce fait.
Il m'affirma qu'une sombre le traquait.
Qu'il avait été tenter de la tuer.
Mais qu'il ne l'avait pas fait.
Et que si chose devait arriver,
Qu'il préfèrerait qu'elle meurt de ces mains.

J'étais un peu débousselée, à l'idée de cette discussion.
Aie-je été correcte de lui avoir souhaiter la chance nécessaire?
Après tout, c'est la race ennemie à la nôtre.
Qu'aurait souhaité Eva.. de cette hypothèse particulière?

Il m'expliqua ce que représentait à ces yeux, Lucie, son cougar.
Gourmande, enjouée, spontanée et débordante d'énergie.
Je lui avoua que je possédais également un jeune cougar, mâle.
Zephyr était protecteur, magnifique, doux, et discipliné.

Je lui expliqua alors, comment j'avais rencontrer Zephyr.
Lors de l'enlèvement de mon frère aîné..
Zephyr, m'avait trouver. Il m'avait choisit.
Parfois, j'avais l'impression que c'était l'image de mon frère.
D'autres instants, je l'imaginais comme un meilleur compagnon.

Puis, Tyrion me demanda de fermer les yeux, et de lui donner ma main.
Je fis ce qu'il me dit de faire, je lui faisais confiance.
Il déposa alors une petite fleur de couleur bleue à l'intérieur de ma paume.
Je ressentais quelque chose de léger, de fragile.
Magnifique, je n'en savais encore rien.

Lorsque j'ouvris les yeux, doucement.
J'entrevue cette fleur bleue.
Le regard brillant, j'étais captivée, et émue.
Je souriais.

Jamais personne ne m'avait offert un présent.
Parfois, les petites choses réflètent les meilleures intentions.

Je la joignis à ma chevelure sur le côté.
J'ai rougis, je crois.
Je l'ai remercier.

Il était ravit que cela me plaise.
Cela fut un certain plaisir pour lui.

Après quelques heures à discuter, je décida que le sujet des sombres pouvait bien gâcher notre journée. Qu'il ne fallait pas en rajouter plus de ce qu'il n'y avait déjà. Il devait me quitter bientôt. Je lui souhaita une douce nuit remplit de rêves, d'étoiles et de lumière.

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Souvenirs.


Je le croisais régulièrement au Village des nôtres.
Il était souvent accompagné de sa jeune cougar, Lucie.
Je m'avançais assez près d'elle, pour lui caresser la nuque.
J'en profitais également pour saluer Tyrion, qui était juste à côté.
Il m'affirma que sa bête était calme, que c'était le meilleur temps pour la caresser.
Je lui avoua que je la trouvais aussi douce, que Zephyr, mon cougar.

Il avait le sens de la télépathie.
On se demandait presque toujours les mêmes questions, en même temps.
Il lisait mes pensées, ça me faisait bien rire chaque fois.

Pour chasser le temps, nous allions nous promener près du Village.
D'anciennes ruines ornaient le tapis vert de la flore.
Nous nous approchions tout près, je voulais lui montrer où Zephyr, m'avait trouvé.
Ça me tenait beaucoup à coeur, et je savais que je pouvais lui faire confiance.

En arrivant, vers les ruines tout près de la chute d'eau,
Il se sentait mal à l'aise,
Car c'était l'emplaçement de anciennenment le Cercle de Ceyl,
Mais plus particulièrement, ces deux amours.
Après, qu'il m'est avoué cela.
Je me sentais mal à l'aise à mon tour.

Je me suis approcher de lui, légèrement.
Je lui ai murmuré quelques mots à l'oreille.

Nyze: Si je peux faire quelque chose..

Je lui pris la main doucement, et l'amenant avec moi près de la chute.
Il me suivit, ne retirant jamais sa main.

Comme je m'assoyais près de l'eau,
Il préfèra resté debout quant à lui.
J'avais l'impression que cet endroit lui pourrissait la vie.
En fait, lui rappelait trop de souvenirs.
Je me relevais alors, tout de suite.
Confuse, voulant lui suggérer autre part.
Il me prit la main doucement, pour que je puisse le suivre jusqu'à un autre endroit qu'il choississa.

Nous arrivions près du Village, mais de l'autre côté.
D'autres ruines, un cercle de pierres.
Il m'apprit que c'était le lieu des rencontres, et des décisions fatales du Clan.
Que chacun des membres devaient poser une épée sur le marbre.
Un symbole, d'eau, pour notre déesse.
Je l'écoutais parler, attentive à ces mots et ces prononciations.
Il se mit à chanter, avec l'une de ces voix qui nous berçerait même dans nos rêves.
Je m'approcha alors de lui.
Il avait une mèche qui lui piquait sans doute les yeux.
De ma main droite, je lui ai dégagé, la plaçant alors derrière son oreille doucement, sans le brusquer.
Il était effrayé de mon geste. Affolé, et paniqué, il se recula légèrement.
Je regardais ma main, comme si je me sentais coupable de quelque chose.

Je voulais lui dire quelque chose, mais je n'ai pas pu..

Nyze: Je....

Tyrion: Ne dites rien..

Tyrion: C'est moi, tout vient de moi.

Je regardais à ce moment-là, mes bottes blanches comme la neige de Shuttgard.

Nous rêvions de revoir un cercle d'elfe se retrouver sur les lieux, comme autrefois.
Nous l'espérions de tout coeur, tous les deux.

J'en apprenais un peu plus sur lui à chaque rencontre.
Il était fier combattant, il maniait l'épée surtout. Il était surtout Chante-Lames.
Sa voix, son chant ne me laissait pas indifférente.

Et moi qui maniait la magie blanche d'Eva.
Ces bénédictions, ces soins de premiers choix.
Vers le chemin de la prêtrise.
Mais, après cette étude terminée, j'aimerais apprendre l'épée.

Tyrion: Je vous l'apprendrai..

Nous discutions vaguement de l'enlèvement du Hiéarche.
Le Village en parlait régulièrement. Personne n'avait de nouvelles.
Triste évènement.

Nyze: Je ferai des recherches.

Tyrion: Moi aussi, de mon côté.

Il ne souhaitait pas que je parle de ce lieu à personne.

Tyrion: Je préfère que ce lieu reste entre vous et moi.

Nyze: Entendu.

De plus, après avoir croiser son regard plus d'une simple fois,
Il devait se retirer.
Je lui souhaita de bon repos, et surtout qu'il prenne soin de lui.
Il semblait heureux de m'avoir revu, tout de même.
Il me regarda, le sourire aux lèvres, juste avant de me laisser là derrière lui.

[Mymy]

Nouvelles mossades.


Je retourna alors au Village, pour aller fouiner un peu vers Giran.
Je rencontra alors une dame elfe, qui se trouvait sur la place.
Peut-être avait-elle des réponses à mes questions.

Je me suis approcher, pour la saluer et à la fois lui poser ces questions
Qui m'interrogeaient tant.

Nyze: Tout le Village parle de la disparition du Hiéarche.

Elfette: Oui, il a été enlevé sous mes yeux.

Nyze: Est-ce que quelqu'un connaît son assaillant, ou, saurait où il est?

Elfette: He bien, je les ai vus.

Nyze: Les??

Elfette: -Tout bas- Il est mort à présent... qu'Eva nous protège.

Nyze: -Tout bas également- Mort, dites-vous?

Elfette: Oui, une rumeur nous est parvenus au Village afin de nous informer de sa mort.

Nyze: Vous connaissez d'autres informations concernant ce groupe de personnes?

Elfette: Ce groupe possède des pouvoirs démoniaques. C'est tout ce que je sais pour le moment.

Nyze: C'est une bien triste fin, quand même.

Nyze: Cela nous touche tous.

Elfette: Les elfes comme vous et moi, s'en moquent la plupart.

Nyze: Nous sommes de tout coeur avec ce triste évènement. Peut-être certains s'en moquent, mais Tyrion et moi, c'est le contraire. Si vous avez d'autres informations, n'hésitez pas à nous en faire part. Envoyez-nous une missive par le Village, la dame des portes nous la remettra entre de bonnes mains.

Elfette: Je suis heureuse de savoir qu'il y a encore des elfes qui se souviennent de leurs frères.

Elfette: Tyrion, comment va-t'il ?

Nyze: Il va mieux.

Je salua alors la dame elfe, respectueusement comme à mon habitude première.
Je m'éloigna d'un geste de la main vers la dame des portes, et chuchottant une destination.

[Mymy]

Un regard de trop.


Il y a une journée, cette semaine, où l'on pouvait apercevoir un sourire fier sur mon visage.
Ces derniers jours passés, en compagnie de ce cher Tyrion avait su allumé une petite brise passagère en moi.

Comme je savais qu'il voyageait beaucoup, et que le danger court les régions, j'ai pensé qu'il apprécierait ce présent. Je lui ai fabriqué de mes mains, un collier de perles bleutées et blanches, de plumes et au centre de ce dernier, une dent longue de loup adulte. À la fois, je lui ai remis un parchemin auquel était en roulé un ruban bleu. Nous nous retrouvions tout près de l'Arbre du centre, au Village. Il venait saluer une amie à lui, disait-il.
Quand il m'aperçut.. marcher sereinement, et étincelemment, le sourire aux lèvres.

Il ne comprit pas le geste, et le pourquoi surtout me paraissait-il.
J'aurais voulu lui dire autrement.. et taire à jamais ce qu'il représentait à présent pour moi..
Mais mentir, me bouleversait tant.

Je souhaitais qu'il fasse lecture du parchemin, juste avant de s'endormir.

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Il s'est enfuit soudainement. Il quitte le Village, je le vois au loin près de la dame des portes.

Je...je...
J'ai regardé le ciel..
Et je suis rester là..un moment.

[Mymy]

L'intérieur du parchemin..

Spoiler:

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[Mymy]

[...]


Je suis rester là un moment.
J'étais bouleversée, mes mots n'avaient plus aucun sens.
Je ne connaissais pas l'Amour..
Je commençais à l'apprendre.
Je voulais l'apprivoiser, mais j'allais trop vite.

J'ai courut le plus loin possible.
Jusqu'où ce que le soleil disparaisse.
Mes larmes coulaient dans mes yeux, et s'estompaient tel un fouet sur mes joues.
Peut-être avais-je négligé une étape essentielle.
J'avais peur qu'il ne souhaite plus me voir.

Cette nuit fut particulière.
Elle ébranla certaines questions dans ma conscience.
Des questions qui restaient sans réponses.

[Mymy]

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Les origines de Nyze.


Là d'où je viens, un continent bien vaste et si petit, un monde qui me fait penser un peu à Vae Soli.
Xel'lieth, Île des Elfes sylvains. Des champs de fleurs exotiques qui renferment toute une palette de couleurs assorties. Des rivières, des cours d'eau, des océans, et même des ruisseaux accueillent les navires des aventuriers, qui par la curiosité, voulait découvrir..Des sentiers dans la forêt, des boisés, des prairies, et même des plaines faisaient l'abstraction de ce continent si lointain..

Un portrait si vieux et tout poussiéreux s'attarde dans chaque être.
Des illusions meurtries par des tortures, des enlèvements, des défis ignobles et cruels.
Nostalgie et tristesse veille en l'espoir d'un renouveau, d'une nouvelle chance..

Mon grand-père était l'un des grands mages de l'Île. Il savourait ce plaisir d'énigmes, de confidences, d'espiègleries, de stratégies. Il avait, durant toutes ces années, percer le mystère d'un portail pouvant se téléporter sur un autre continent. Du moins, le plus proche. Dans sa bibliothèque, une tonne de bouquins, de cartes, d'anciens textes de différentes langues y ornaient son bureau de marbre brun.

À la perte de mon frère aîné, malgré le fait que je ne perdais pas espoir, je tentais le risque.
Il le fallait. C'était mon but le plus cher que je souhaitais accomplir, le sauver ou l'enterrer.
Mais, de toute évidence, pouvoir lui faire mes adieux personnels.
Un elfe ne meurt pas seul, sans présence chère.

Depuis toujours, j'avais un rêve dans un avenir meilleur.
J'avais tenté un apprentissage de la magie d'eau.
Parmi les différentes régions sauvages, y habitaient les créatures éphémères.
Quelques cicatrices était demeurées sur mon corps, en souvenir d'un honneur à la race.
Un jour, parmi un autre combat, j'ai rencontré le choix de choisir.
Combattre jusqu'au dernier souffle, ou abandonner comme un lâche au regret de se laisser mourir par défaite.
Je m'entraînais nuits et jours, jusqu'à ce que je m'écroule de fatigue.

J'ai perfectionné ma voix jusqu'à ce qu'elle devienne clair et mélodieuse à écouter.
Mon cougar me confirmait mes mauvaises notes. Toujours à mes pas, il n'hésitait pas de me rappeler qui j'étais restée.Tel un ami, un frère, je l'appréciais. Il faisait partie de mes aventures, fidèle à mon destin.

Après quelques années dans l'ombre d'un frère, et d'une famille déshydratée par la mort d'un fils, j'ai décidé qu'il était temps pour moi de chasser cet ennui, de me relever et de persévérer et de continuer de croire, plutôt qu'à y mourir à petits feux. Mes parents n'ont appris mon départ qu'après que j'aille traversé ce portail de grand-père.

"Tu sais Nyze, ce portail t'ouvre le chemin vers les terres de Vae Soli. J'ai entendu par quelques rumeurs des légendes de ces terres elfiques. Je crois que tu pourras y trouver ta place. Ils doivent déjà attendre ta venue. Si tu traverses ce portail, tu ne pourras plus faire demi-tour et revenir parmi nous. Le choix de partir, t'appartiens.

J'espère que tu trouveras ce que tu cherches depuis toujours..." dit le grand-père de Nyze, en ouvrant de ces mains un léger vortex de lumière bleuté.

Alors que je m'apprêtais à franchir le portail, je m'avançais vers mon grand-père pour lui donner un câlin, et pour le serrer dans mes bras, une dernière fois..

"Sans toi, je n'aurais pas réussit." dis-je uniquement.

"Vous allez tous, me manquer." dis-je ensuite.

"L'espoir n'est pas perdu, il vit dans ton cœur. Il faut y croire à nouveau. Derrière, c'est ton échec." dit- le grand-père, regardant sa petite fille partir.

[Mymy]

[...]

Tellement de choses avaient changées.
J'étais de retour vers le Village, celui pour qui, j'avais toujours envie de voir.
Mais, il n'était plus là.. Ni près de l'Arbre, ni près de rien.

J'étais retourné pendant quelques temps, sur l'autre continent d'où je venais.
Mais, là-bas, rien n'avait changer. Xel'lieth, reluisait comme un feu d'autrefois.
Et pourtant, moi, je n'avais qu'une seule pensée..figée comme dans le temps.
Pour Tyrion...

J'avais l'espoir de le retrouver un jour. Mais quand ?
Son sourire sur mon regard, était comme une baume pour ma conscience.
Aujourd'hui.. il n'est plus là.

Peut-être me faut-il du temps, pour me consacrer à moi-même.
Et de rencontrer d'autres elfes, de mon espèce.

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso