Prenom : Kyrian
Age : la centaine bien passée
Sexe : Mâle
Race : Nain
Classe : Warsmith
Croyances : Maphr
Langues parlées : Commun, Nain
Descriptions (physique/morale) : La centaine bien passée, de longues années devant lui, le faciès est déjà celui d'un baroudeur, et on peut sentir que ce nain a déjà longuement voyagé.
Il semble afficher une jovialité permanente, et ce quelles que soient les circonstances. Rien ne semble arriver à entacher sa bonne humeur, et s'esclaffe facilement d'un rire des plus sonores.
Autres (particularités) : Rien à signaler
*****
Depuis de lointaines générations, les fils Poindanel sont voués à devenir de grands forgerons. Leur savoir-faire transmis de pères en fils uniquement, on fait la renommée de cette famille, et la qualité de leur travail n’est plus à prouver. Seuls les mâles sont formés, les fillettes quant à elles sont destinées à la cuisine, à la tenue d’une maison, bref toutes les valeurs nécessaires pour qu’elles puissent réussir plus tard leur vie.
C’est ainsi qu’un beau jour, il y a plus d’une centaine d’années environ, naquit Kyrian. Les anniversaires n’étant pas célébrés, il est difficile de fixer une date avec précision quant à cet évènement. La seule certitude qui puisse demeurer et qu’il fut le benjamin. En effet, un frère aîné était né avant lui, ainsi qu’une sœur cadette. D’autres frères et sœurs allaient suivre, et ainsi former une grande et belle famille.
On ne peut pas dire que son enfance, ni celle des autres bambins, fut particulièrement désagréable. Des parents souvent à l’écoute, surtout leur mère qui était à la maison pour s’occuper d’eux, ainsi que leur grand-père qui avait cessé toute activité au bénéfice de son fils ainé, le père de Kyrian, chacun évoluait dans la vie à son rythme. Les enfants pouvaient poser autant de questions que leur curiosité les y poussait, tenter leurs propres premières expériences sous l’œil souvent des plus âgés des frères et sœurs, ou même faire les deux, indépendamment de l’ordre. Bref, une enfance que beaucoup qualifierait de riche et d’épanouissante.
Dès que les garçons furent en âge, ils commencèrent à apprendre leur futur métier, sous l’œil avisé de leur père. Cela ne les empêchait guère d’aller bien souvent demander quelques conseils au grand-père également, ce qui ne faisait qu’étoffer leur formation. L’apprentissage était rude, et le travail pénible pour des petites mains, mais c’est aussi de cette manière que l’on apprend la valeur des choses. Dans la vie, tout se mérite, leur père était dur, mais il était bon et juste.
L’un des premiers points essentiels sur lesquels chacun fut mis en garde quant à son avenir professionnel, c’est que pour être un bon forgeron, il faut de bons matériaux. Un matériau de mauvaise qualité ne peut pas être façonné pour devenir un objet de bonne facture, quand bien même ce serait forgé par le forgeron légendaire Shadai. Trouver les bons matériaux reste un art à part entière, bien que pour du bois ou des matériaux « simples » cela reste abordable aux néophytes qu’étaient nos jeunes adultes. La première vraie difficulté les attendait : survivre en chassant pour trouver ce dont ils avaient besoin.
Dès la sortie d’Hindemith, on pouvait y trouver toutes sortes de choses aussi intéressantes les unes pour les autres pour qui s’y passionnait. Mais c’est aussi là qu’on commencé les problèmes.
Dès son plus jeune âge, Kyrian développa une affinité peu courante pour les armes d’hast. Une fois, en visitant le grenier, il avait découvert un vieux glaive tout rouillé. Ce type d’arme était pour lui très pratique, et surtout très efficace. Il ne mit pas vraiment de temps pour apprendre à les manier. Dès qu’il partait chercher des matériaux, ou dès qu’il partait en chasse pour quérir quelque chose à manger pour sa famille et lui, il allait chercher son vieux glaive qu’il avait caché à la sortie nord du village.
Mais un jour la vérité éclata. Son père fut mis au courant de ses pratiques. Chez les Poindanel, on est attaché aux vieilles valeurs et aux vieilles coutumes. Dans la plus pure tradition, seul l’usage d’un bon marteau ne peut être fait, le contraire ne serait que haute trahison envers la famille !
Le père de Kyrian poussa des cris de colère contre son fils durant la moitié de la nuit, empêchant les voisins de pouvoir s’endormir. Il hurlait sans interruption, reprenant sa respiration rapidement tous les soixante dix à quatre vingt mots environ. Aucun des enfants n’avait jamais vu leur père dans un tel état. Tandis qu’ils étaient chacun dans leur lit respectif, Kyrian était assis face à son père, la tête baissée, et dû écouter le monologue jusqu’à ce qu’il s’arrête.
Fatalement, les hurlements cessèrent. Aux premières lueurs du matin, Kyrian était sur le pas de la porte, un petit baluchon avec lui. Il ne ressentait ni froid, ni peur, ni aucun autre sentiment qui aurait pu transformer la situation qu’il vivait en réelle contrainte. Il était simplement songeur, et pensait déjà à tout ce qu’il allait pouvoir découvrir dans la nouvelle vie qui l’attendait. Il regrettait seulement que sa famille soit à ce point attachée à ses traditions qu’il ne pourrait plus rien partager avec elle.
C’est donc avec un air décidé et d’un pas volontaire qu’il se leva, et s’éloigna du pas de la porte qu’il ne pourrait plus jamais franchir. Il se mit en route avec le sourire, il lui arrivait même de siffloter ce qui lui permettait d’avancer sans voir le temps défiler. Il n’y avait en lui aucune appréhension particulière, il n’était plus un enfant depuis longtemps.
Sa première halte fut naturellement Schuttgart, premier bastion humain en descendant la montagne. Très vite, une sensation de malaise s’installa. La cité était austère, et une atmosphère malsaine y régnait. De toutes évidences, il y avait beaucoup de choses à découvrir sur tout le continent, et l’une des premières étaient de pouvoir se renseigner au plus vite sur les présences majeures et les différents pouvoirs mis en place ici et là.
Schuttgart, Goddard, Rune, Aden, Oren, Giran, Dion, Gludio, aucune ville humaine ne semblait avoir été épargnée par le chaos, même si à divers endroits certains essayaient de faire de leur mieux pour rétablir un semblant de sérénité. Les dessous qui se tramaient donnaient l’impression de ramifications non négligeables. Ainsi, des groupes s’étaient constitués pour se rassembler autour d’une bannière dans des desseins précis, d’autres simplement en guildes pour rester à l’écart des rivalités et autres guerres de clan.
C’est alors qu’un choix nouveau auquel Kyrian n’avait pas été préparé se dessinait. Il était de nature assez neutre bien qu’il ait au fond de lui un bon fond, mais cela n’était pas suffisant. Il allait devoir maintenant décider de la façon dont aller se poursuivre sa nouvelle vie. A l’évidence, ce choix était crucial et influerait énormément sur sa façon d’agir. Une telle décision ne pouvait se prendre à la légère, et nécessitait de s’informer le mieux possible, et surtout le plus objectivement possible.
C’est donc avec le plus de recul qu’il put en avoir qu’il en vint à la fin de son analyse. Intégrer un clan pouvait revêtir de nombreux avantages, mais également de nombreux inconvénients. Même si la différence se faisait moins ressentir envers les guildes, l’état des choses était en réalité le même. Etre indépendant comportait de nombreux risques, mais limitait les responsabilités à sa seule personne. Et puis s’engager dès maintenant serait un risque plus grand, car s’il devait faire marche arrière cela aurait sans conteste des répercutions. Au contraire, rester indépendant et libre permettrait d’avoir le temps d’affiner ses recherches, de mieux cerner les personnes qui peuplaient ce continent, et de se faire une opinion plus précise des diverses situations qui existaient actuellement.
Si beaucoup de personnes ne voient pas les intrigues qui se déroulent sous leurs yeux, d’autres les voient mais préfèrent faire semblant d’être dans la première catégorie. Kyrian n’est ni des premiers, ni des seconds. Il aime à connaitre ce qu’il se passe réellement, car il sait que son existence en est directement impliquée, mais il n’est pas du genre à prendre des décisions à la hâte. Aussi sa décision était prise, il resterait sans étiquette pour l’instant, mais cette décision pourrait changer un jour ou l’autre…
C’est ainsi qu’un beau jour, il y a plus d’une centaine d’années environ, naquit Kyrian. Les anniversaires n’étant pas célébrés, il est difficile de fixer une date avec précision quant à cet évènement. La seule certitude qui puisse demeurer et qu’il fut le benjamin. En effet, un frère aîné était né avant lui, ainsi qu’une sœur cadette. D’autres frères et sœurs allaient suivre, et ainsi former une grande et belle famille.
On ne peut pas dire que son enfance, ni celle des autres bambins, fut particulièrement désagréable. Des parents souvent à l’écoute, surtout leur mère qui était à la maison pour s’occuper d’eux, ainsi que leur grand-père qui avait cessé toute activité au bénéfice de son fils ainé, le père de Kyrian, chacun évoluait dans la vie à son rythme. Les enfants pouvaient poser autant de questions que leur curiosité les y poussait, tenter leurs propres premières expériences sous l’œil souvent des plus âgés des frères et sœurs, ou même faire les deux, indépendamment de l’ordre. Bref, une enfance que beaucoup qualifierait de riche et d’épanouissante.
Dès que les garçons furent en âge, ils commencèrent à apprendre leur futur métier, sous l’œil avisé de leur père. Cela ne les empêchait guère d’aller bien souvent demander quelques conseils au grand-père également, ce qui ne faisait qu’étoffer leur formation. L’apprentissage était rude, et le travail pénible pour des petites mains, mais c’est aussi de cette manière que l’on apprend la valeur des choses. Dans la vie, tout se mérite, leur père était dur, mais il était bon et juste.
L’un des premiers points essentiels sur lesquels chacun fut mis en garde quant à son avenir professionnel, c’est que pour être un bon forgeron, il faut de bons matériaux. Un matériau de mauvaise qualité ne peut pas être façonné pour devenir un objet de bonne facture, quand bien même ce serait forgé par le forgeron légendaire Shadai. Trouver les bons matériaux reste un art à part entière, bien que pour du bois ou des matériaux « simples » cela reste abordable aux néophytes qu’étaient nos jeunes adultes. La première vraie difficulté les attendait : survivre en chassant pour trouver ce dont ils avaient besoin.
Dès la sortie d’Hindemith, on pouvait y trouver toutes sortes de choses aussi intéressantes les unes pour les autres pour qui s’y passionnait. Mais c’est aussi là qu’on commencé les problèmes.
Dès son plus jeune âge, Kyrian développa une affinité peu courante pour les armes d’hast. Une fois, en visitant le grenier, il avait découvert un vieux glaive tout rouillé. Ce type d’arme était pour lui très pratique, et surtout très efficace. Il ne mit pas vraiment de temps pour apprendre à les manier. Dès qu’il partait chercher des matériaux, ou dès qu’il partait en chasse pour quérir quelque chose à manger pour sa famille et lui, il allait chercher son vieux glaive qu’il avait caché à la sortie nord du village.
Mais un jour la vérité éclata. Son père fut mis au courant de ses pratiques. Chez les Poindanel, on est attaché aux vieilles valeurs et aux vieilles coutumes. Dans la plus pure tradition, seul l’usage d’un bon marteau ne peut être fait, le contraire ne serait que haute trahison envers la famille !
Le père de Kyrian poussa des cris de colère contre son fils durant la moitié de la nuit, empêchant les voisins de pouvoir s’endormir. Il hurlait sans interruption, reprenant sa respiration rapidement tous les soixante dix à quatre vingt mots environ. Aucun des enfants n’avait jamais vu leur père dans un tel état. Tandis qu’ils étaient chacun dans leur lit respectif, Kyrian était assis face à son père, la tête baissée, et dû écouter le monologue jusqu’à ce qu’il s’arrête.
Fatalement, les hurlements cessèrent. Aux premières lueurs du matin, Kyrian était sur le pas de la porte, un petit baluchon avec lui. Il ne ressentait ni froid, ni peur, ni aucun autre sentiment qui aurait pu transformer la situation qu’il vivait en réelle contrainte. Il était simplement songeur, et pensait déjà à tout ce qu’il allait pouvoir découvrir dans la nouvelle vie qui l’attendait. Il regrettait seulement que sa famille soit à ce point attachée à ses traditions qu’il ne pourrait plus rien partager avec elle.
C’est donc avec un air décidé et d’un pas volontaire qu’il se leva, et s’éloigna du pas de la porte qu’il ne pourrait plus jamais franchir. Il se mit en route avec le sourire, il lui arrivait même de siffloter ce qui lui permettait d’avancer sans voir le temps défiler. Il n’y avait en lui aucune appréhension particulière, il n’était plus un enfant depuis longtemps.
Sa première halte fut naturellement Schuttgart, premier bastion humain en descendant la montagne. Très vite, une sensation de malaise s’installa. La cité était austère, et une atmosphère malsaine y régnait. De toutes évidences, il y avait beaucoup de choses à découvrir sur tout le continent, et l’une des premières étaient de pouvoir se renseigner au plus vite sur les présences majeures et les différents pouvoirs mis en place ici et là.
Schuttgart, Goddard, Rune, Aden, Oren, Giran, Dion, Gludio, aucune ville humaine ne semblait avoir été épargnée par le chaos, même si à divers endroits certains essayaient de faire de leur mieux pour rétablir un semblant de sérénité. Les dessous qui se tramaient donnaient l’impression de ramifications non négligeables. Ainsi, des groupes s’étaient constitués pour se rassembler autour d’une bannière dans des desseins précis, d’autres simplement en guildes pour rester à l’écart des rivalités et autres guerres de clan.
C’est alors qu’un choix nouveau auquel Kyrian n’avait pas été préparé se dessinait. Il était de nature assez neutre bien qu’il ait au fond de lui un bon fond, mais cela n’était pas suffisant. Il allait devoir maintenant décider de la façon dont aller se poursuivre sa nouvelle vie. A l’évidence, ce choix était crucial et influerait énormément sur sa façon d’agir. Une telle décision ne pouvait se prendre à la légère, et nécessitait de s’informer le mieux possible, et surtout le plus objectivement possible.
C’est donc avec le plus de recul qu’il put en avoir qu’il en vint à la fin de son analyse. Intégrer un clan pouvait revêtir de nombreux avantages, mais également de nombreux inconvénients. Même si la différence se faisait moins ressentir envers les guildes, l’état des choses était en réalité le même. Etre indépendant comportait de nombreux risques, mais limitait les responsabilités à sa seule personne. Et puis s’engager dès maintenant serait un risque plus grand, car s’il devait faire marche arrière cela aurait sans conteste des répercutions. Au contraire, rester indépendant et libre permettrait d’avoir le temps d’affiner ses recherches, de mieux cerner les personnes qui peuplaient ce continent, et de se faire une opinion plus précise des diverses situations qui existaient actuellement.
Si beaucoup de personnes ne voient pas les intrigues qui se déroulent sous leurs yeux, d’autres les voient mais préfèrent faire semblant d’être dans la première catégorie. Kyrian n’est ni des premiers, ni des seconds. Il aime à connaitre ce qu’il se passe réellement, car il sait que son existence en est directement impliquée, mais il n’est pas du genre à prendre des décisions à la hâte. Aussi sa décision était prise, il resterait sans étiquette pour l’instant, mais cette décision pourrait changer un jour ou l’autre…