[bgorc] Krekeinnav

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Fantomas
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[bgorc] Krekeinnav

Message par Fantomas » lun. 7 mars 2011 à 20h18

Nom : Krekeinnav
Age : 19 ans
Sexe : féminin
Race : Orc
Classe : Dominator

Croyances : Pa’agrio
Langues parlées : Orc et commun
Description physique : Pas trop musclée pour une Orc et plutôt futée même si ces instincts les plus primaire peuvent ressurgir a chaque instant.
Totem : aucun à cet instant

Tout commença un soir d’été, le soleil disparaissait peu à peu derrière les montagnes proche de mon village. La brume se faisait de plus en plus épaisse aux abords du ruisseau où j’avais établi mon campement de fortune. Un petit repas m’aurait fait le plus grand bien avant d’attaquer ma nuit de sommeil. C’était l’heure idéale pour chasser les petits animaux, juste avant que la nuit ne tombe sur la terre de mes ancêtres. Essentiellement composé D’Orc Shaman que ce soit en apprentissage ou les plus aguerris.

Alors que le dernier rayon de soleil allait disparaitre pour laisser place à une nuit noire dépourvue de lune, semblant déchirer la crête de la montagne une Armée d’Humain sur monture charger mon village. Ils étaient beaucoup plus nombreux que les guerriers présents ce soir là. J’entendais les chants de mes frères retentir, mais face aux armures et arme de belles factures des Humains il ne faisait pas le poids et j’assistai à distance à ce pugilat ne pouvant rien faire pour aider les miens, je priai Pa’agrio de toute ma conviction et en appelait à ses pouvoirs afin qu’il sauve le village de ses descendants. Mais Malheureusement pour nous il ne pouvait pas interférer sur les combats des mortels. J’étais là impuissante voyant peu à peu mon village se réduire en cendre. La seule chose à faire était de rester cacher là dans les bois en faisant attention à ne pas se faire repérer. J’invoquai encore et toujours Pa’agrio sentant la chaleur des flammes qui commençaient à m’entourer, je priai de plus en plus afin que la puissance du feu de Pa’agrio me pénètre entièrement. Mais Hélas encore trop jeune du haut de mes 15 ans et si peu expérimentée dans cet art je tombai au sol vidé de toute force et m’endormais alors que mon village était en feu.

A mon grand désarroi je me réveillai le lendemain apercevant le tas de cendre qu’était devenu mon village après le passage de cette bande de sauvage. Je fis le peu de route qui me séparait de l’entrée espérant trouver des survivants. J’inspectais chaque maison, chaque atelier, chaque grange il n’y avait plus personne en vie, seul le grand Shaman du village jonchait le sol me regardant l’air de dire qu’il n’avait rien pu faire pour les en empêcher. Dans un dernier souffle il me confia une corne de brume afin de pouvoir communiquer avec les autres villages Orc pour entamer la révolte. Je parti en route à la recherche d’un possible village Orc prêt à m’accueillir, pensant qu’il y avait une possibilité de retrouver ma sœur, qui elle avait quitté le village depuis un moment.

Je décidai donc de partir m’entrainer à maitriser les formules bénéfiques des miens afin de pouvoir me défendre, d’aider de nouveaux Orc et surtout de ne plus jamais être impuissante comme ce fut le cas la première fois. Tous les jours je pêchais pour me nourrir et à peine la nuit tombée je disparaissais dans les bois pour chasser de petits animaux pour parfaire mon entrainement. Je soufflais dans la corne de brume tous les soirs avec espoir d’entendre une réponse. C’est là qu’au bout de quatre ans à souffler tous les jours, je tombai nez à nez avec un humain.

Je pensais alors à mes frères et sœurs décédés le jour de l’assaut de mon village et mon sang ne fit qu’un tour je commençais par chanter en la gloire de Pa’agrio et je lui assenais de violent coups de corne de brume sur la tête avec tant de hargne, que je ne me reconnaissais plus moi-même. Je frappais, frappais, frappais jusqu’à ce qu’il soit à terre baignant dans son propre sang. Je me débarrassais du corps dans une petite rivière non loin de là retrouvant mes esprits peu à peu, je me posais des questions sur mon devenir avec une telle haine pour les humains. Je repris la route visiblement soulagée.
Dernière modification par Fantomas le mer. 9 mars 2011 à 18h25, modifié 6 fois.