- Nom : <Aucun>
- Prénom : Sujae
- Race : Sombre
- Sexe : Femelle
- Age : 67 ans
- Alignement : Neutre Absolu
- Croyance(s) : <Aucune>
- Langue(s) parlée(s) : Commun, Sombre
- Description(s) physique(s) :
- Description(s) morale(s) : Elle est très lunatique. On ne sait jamais comment elle va être du jour au lendemain. Elle ne refuse jamais aucun défi. Possède un sens de l’orientation peu commun. Elle est capable de réaliser n’importe quel sale tache sauf celle d’ôter la vie.
- Prologue :
L’air chaud et humide, un fond sonore de vagues et l’aiguail rafraîchissants. En ce lieu, une jeune femme aux formes généreuses, est couchée à plat ventre, la tête de coté, sur un matelas d’herbes. Elle est pourvue de longues oreilles toutes droites et d’une peau bleutée. C’est une elfe sombre et au delà de cet aspect, elle est dénuée de vêtements, les cheveux détachés tombants sur ses épaules.
Un spectacle auquel n’importe quel homme rêverait d’assister.
On peut discerner ses sous-vêtements juste à coté d’elle et le reste de ses habits, un peu plus loin, posés sur un rocher. C’est alors qu’elle se réveille, d’un profond sommeil de quelques heures et ouvre les yeux sur une lune clairement visible dans un ciel nocturne.
L’été offre souvent une qualité atmosphérique idéale pour se genre d’activité.
Cependant sa présence est dûe au hasard. Son réveil est très difficile, un mal de crâne se fait ressentir et sa peau est entièrement abîmée par du sel de mer. Etendue par terre, sa première réaction est d’essayer de se relever mais dans une léthargie occasionnelle elle n’y parvint pas. Peu de mouvements lui sont permis. Elle réussi à peine à basculer sur son dos.
C’est alors qu’elle se met à penser, avec un esprit trouble, de ses derniers évènements :
« Je ne suis pas dans un rêve, je suis finalement arrivée à terre. Quel bonheur immense.
Comment ai-je pu réussir à arriver jusqu’ici ? Je suis complètement épuisée. Je ne me souviens même pas le temps que je suis restée en mer. 2 jours, une semaine ? Ca me paraissait tellement long…
… Je me souviens seulement d’un atroce… interminable sentiment.
Ai-je réellement… survécu ?... oui, la mort ne m’a pas entraînée,… avec elle… Tant mieux.
J’ai… j’ai… sommeille… »
C’est à peine rendormie que Sujae se retrouve ranimée en plein jour, comme si le soleil c’était levé subitement. Son sommeil devait être tellement réparateur que durant, toutes ses notions avaient disparu.
Un bruit de pas se fait entendre. Plutôt, un bruit d’armure martelant le sol. C’est à ce moment là que deux soldats apparaissent, faisant leur ronde quotidienne. C’est à cause de leur venue que Sujae se retrouve donc extirpée de son repos. Ayant récupéré quelques forces, elle se relève à quatre pattes pour se faufiler dernière de hautes herbes ne souhaitant pas se faire remarquer. Par manque d’attention, ce sont ses habits qui vont la trahir, visibles au regard des soldats. Dans un mouvement rapide, elle pense à récupérer ses dessous, non loin, à un mètre d’elle pour ne pas être plus perceptible que dans le cas présent.
Les deux gardes, curieux de savoir à qui peuent bien appartenir ces tissus, s’avancent en leur direction.
Le premier arrivé inspecte promptement les vêtements apparemment trempés tandis que le second scrute les alentours et remarque une barque sur la plage. Sujae, par sa flagrante présence, décide de ce fait d’agir. Ayant la capacité de se rhabiller, elle n’en fait rien et se montre à nu devant ses opposants en cachant partiellement ses parties intimes.
Leur réaction est tel qu’elle l’avait espéré, un regard hébété devant une telle créature, s’avançant vers eux et détournant ainsi leur attention. C’est dans une voix maladroite qu’elle leur demande si elle peut récupérer ses affaires. Lorsque l’un des deux hommes pense à réagir et à quitter des yeux la jeune femme pour se tourner vers ses habits, Sujae en profite pour assommer l’autre. Le gars restant, ne comprenant pas la situation, n’agit d’aucune action, le menant aussitôt au sol où il perd connaissance. Un coup bref, rapide et précis d’une main d’experte suffit amplement pour mettre une personne à terre sans le tuer.
Sujae, débarrassée d’un contexte un peu gênant se rhabille enfin. Connaissant les hommes, ayant sa propre opinion sur eux, sait y faire pour les manipuler facilement. Regardant ses deux victimes, elle profite de l’occasion pour piquer leur armure, leur argent et surtout leur pain. En premier, elle dépouille évidement celui qu’elle pense le plus pervers des deux. C’est en enfilant une des armures légères, laissant ainsi ses vieux vêtements mouillés qui ne lui servent plus, qu’elle se rend compte de l’insigne de Dion dessus, lui donnant une idée précise d’où elle se situe.
La fatigue réapparaissant après cet effort, Sujae marche jusqu’à la barque, dans le sable, qui était la sienne et s’assoit quelques secondes sur son bord pour avaler son repas récemment volé. Elle se penche vers l’intérieur de sa barque pour y reprendre son contenu, son arc et une sacoche chargée de nombreux bijoux. Puis s’en va vers le nord-est avant que les soldats ne reprennent conscience.
Après avoir parcouru un peu plus de quatre kilomètres à pied vers le nord-est, à travers la forêt, Sujae décide de faire une pause à coté d’une rivière afin de ne pas tomber dans les pommes de fatigue et de faire un brin de toilette. S’être fait postérieurement ronger la chair un moment par le sel de mer, il est bien de pouvoir rincer tout ça.
Les pieds à l’eau, recroquevillée sur elle-même, passant de temps à autre de l’eau douce sur ses membres, elle se met à méditer sur elle même.
« Il y a longtemps que je ne m’étais pas retrouvée ainsi, au calme, libre et en pleine nature. Ca fait du bien…
Ma dernière fois remonte à mes huit ans. L’époque où je ne faisais pas encore partie de mon équipage…
J’ai fait ça de nombreuse fois. J’ai pris un bateau de transport, de nuit, pour voler ses passagers. Prendre la fuite avec une barque de secours. Me faire voir et récupérer par les miens, non loin, grâce à un feu d’artifice.
Rien n’a changé à mon plan mais cela a failli me coûter la vie cette fois ci. Ce à quoi je tien le plus.»
- Et dans une monter d’adrénaline, continu en hurlant -
« Qu’est que vous avez foutu ?! Sabre de bois ! Vous allez m’entendre si je vous revois !...
Bande de pirates invétérés ! Me laisser, moi, votre plus vaillante combattante ! Vous croyez quoi ?! Que je pille et vole les gens pour rien ?! Je ne suis alors vraiment qu’une femme pour vous ?! »
- Reposant sa tête sur ses genoux, à voix basse -
« Je savais que j’aurai un problème avec ce nouveau… Ca-pi-taine. Pour lui, une femme ne peut pas être un pirate. Soit disant, ça porte malheur. C’est surtout que les hommes sont trop con et croient à de veilles légendes erronées. Mes stratégies de piraterie sont pourtant bonnes, mise à part, que moi, je ne tue pas les innocents.
En plus, je leur aurai amenée un butin qui nous aurait permis de manger et boire durant un mois tout entier… Tant pis,… tout sera pour moi »
Elle se relève, une fois la toilette terminée. Elle prend ses affaires pour les envoyer de l’autre coté de la rivière pour ne pas continuer à avoir des vêtements et armures mouiller. Se rhabille à nouveau, attache ses cheveux et continue son trajet sur les terres d’Elmore en direction de Giran.