Prénom: Astrea
Age: 112
Sexe: féminin
Origine: Shel'Oloth
Croyance: Shileniste
Profession: Musicienne, courtisane, danseuse
Langue(s) parlée(s): Commun, sombre
Apparence:
Cheveux blancs, yeux verts. De grande taille (1m79), corpulence mince compte tenu de sa taille ( 64 kilos).
Plutôt séduisante, elle est toujours parfumée et maquillée, tout en restant cependant discrète. Elle se déplace avec aisance dans ses hauts talons (ce qui lui vaut l'admiration de bien des humaines) et silencieusement.
Caractère:
De par son métier, elle peut simuler toute sorte de caractère, mais de ce qu'on sait de naturel chez elle, elle est plutôt discrète et réservée, ce qui contraste fortement avec l'extravagance dont elle fait preuve dans ses nombreuses soirées.
Que la fête commence:
Tout ce beau monde est heureux d'être privilégié, heureux d'être là, au palais,parfaitement conscient que pendant qu'ils font la fête, d'autres meurent sur des champs de bataille.
Ces gens là, je les côtoie depuis une quarantaine d'années. J'ai déjà connu des renouvellements de générations, mais, fait étrange, les mentalités traversent les âges à la Cour, et ne changent pas.
Tout le monde veut être le centre des attentions, et moi, l'ayant compris, je me porte volontaire pour écouter et flatter l'égo démesuré de ces imbéciles.
À part cela, ma tâche officieuse est de pavaner devant les invités, de « courtiser » , et de temps en temps je prend mon tambourin et je vais danser au centre des salles, animée par le rythme des clochettes, tout ça pour le plus grand plaisir de la gente masculine.
Ma tâche officielle est toute autre, mais « chuuut »!
« Soirée. »
Encore un nobliau de province qui organise sa soirée, et une fois encore on fait appel à mes soins. Je ne sais pas comment mes supérieurs font pour trouver tout ça, mais après tout, je ne m'en fais pas, j'ai des ordres à suivre, c'est tout.Une robe provocante (un vrai appât pour récolter des informations des riches les plus vicieux), un éventail, des lames « au cas où », mon tambourin, du parfum, des beaux bijoux et me voilà prête.
Cette fois ci, je dois essayer d'en apprendre plus sur un homme malhonnête qui prétend que les sombres sont des mauvais payeurs. La cible est un vieux marchand, humain, la soixantaine, gras, pervers de réputation. Ce sera un jeu d'enfant...
« Astrea »
Tôt ou tard, vous me rencontrerez, je serai cette femme qui vous fixe derrière son masque, ou bien cette belle sombre qui agite son tambourin, ou encore cette femme hautaine qui s'évente. Attention toutefois à ne pas me chercher d'ennuis. Je suis rapide et silencieuse, vous le savez.
Je joue de la musique depuis... 50 ans, c'est une de mes passions. Mon instrument préféré est le tambourin mais je peux également jouer de la cithare, de la flute, du piano et du violon, pensez vous, en un demi-siècle, on a le temps de se perfectionner. Tandis que la danse, c'est ma seconde passion, des années de pratique ça aussi. Quand on combat avec des dagues, on a intérêt à être souple, habile, vif. C'est la danse qui m'a permis d'acquérir tout ça.
Que dire encore de moi? Je suis une Shileniste convaincue. Je prie le Culte et lui rend grâce, j'exerce sa volonté,
j'ai été éduquée dans un foyer croyant et pratiquant et je porte sa marque au dessus de mon nombril avec fierté. J'ai reçu tous les enseignements nécéssaires ainsi que tous les savoirs destinés à faire de moi une bonne sombre, je sers fidèlement Ses préceptes mais pour mon métier, il vaut mieux taire mes croyances. La religion a tendance à fermer des portes.
Gardez bien en tête que beauté égale danger.
Ma première mission:
« Yumë Draenn est une menteuse, son mari est inquiet de sentir le parfum d'un autre sur son cou quand il l'embrasse. Seulement, il n'arrive pas à lui faire avouer qu'elle voit quelqu'un, elle se contente simplement de nier l'affaire.
Charge t'en.
Shilen kyorl dos »
Yumë Draenn, cette idiote. Par chance, je sais où elle vit, cette mission ne devrait pas être bien difficile.
Je m'engage alors vers sa maison et me planque derrière des colonnes. Passée une certaine heure, je vois un homme rentrer dans sa demeure. Classique. Il s'agit de Nelthus Derono, un garde. Je tourne autour de la maison, pas de portes latérales, les fenêtres sont bien trop hautes pour sauter, parfait parfait.
Je m'approche de la porte d'entrée et m'abaisse devant la serrure. En quelques mouvements, la porte est fermée. J'insère un adena dans la fente afin de bloquer l'ouverture de l'intérieur. Il n'y avait plus qu'à attendre le retour du pauvre époux.
Une heure passe quand je vois qu'on essaye de forcer la porte:
« Ouvrez! Ouvrez! Ce n'est pas drôle » disait la voix de ce brave Nelthus.
Entre temps, j'avais été chercher de quoi me rafraichir et c'est avec plaisir que je sirotais le contenu de mon verre devant le spectacle qui se déroulait devant mes yeux.
Je vis cette imbécile de Yumë s'agiter sur son balcon, elle me regarda et je lui fit un clin d'œil.
« Elg'caress! » me hurla t-elle. Choquant.
Peu de temps après, le mari de Yumë débarqua, il me lança un regarde interloqué et je lui adressai un sourire triste. Il s'arrêta net lorsqu'il entendit les cris de l'homme à l'intérieur. Je le vis dégainer une longue épée d'un air furieux. Il tenta de rentrer, je lui fis signe de regarder dans la serrure, il grogna et fracassa littéralement la poignée et la serrure. Je récupérais mon adena avant de m'en aller, souriante lorsque j'entendis les cris de Yumë et de Nelthus, suivi très vite par les pas des gardes ameutés par le boucan. Mais bon, ça ce n'était plus mes affaires.