[bghumain] Ludrik Hartis

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-Ludrik-
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[bghumain] Ludrik Hartis

Message par -Ludrik- » lun. 27 septembre 2010 à 08h44

Nom: Hartis

Prénom: Ludrik

Age: inconnu

Sexe: Mâle

Race: Humain

Carrière envisagée: Maître des Arcanes

Caractère : Curieux, drôle et tendre, Ludrik agit le plus souvent comme quelqu'un d'hautain. Il n'accorde pas sa confiance, et tente de se protéger depuis la mort de ses parents. Une fois le bouclier brisé, Ludrik montre tendresse, confiance, fidélité et solidarité. Il est loyal à son clan et à sa famille. Même s’il est dragueur, Ludrik est incapable d’oublier son premier véritable amour et la cherche partout en Elmoraden.

Croyance : Aucune, il a entendu parler d’une histoire à propos de Shilen, il souhaite en savoir plus.

Description physique : situé quelque part entre Elfe et Humain, il a des cheveux châtains et de petits yeux gris acier. Il mesure 1.90m et a hérité de la carrure fine de sa mère. La plus grande partie de ses autres caractéristiques physiques est l’héritage humain de son père.

Signe Particulier: un chat endormi tatoué près de l’œil droit

Arme de prédilection : Bâton magique

But : devenir Seigneur des Arcanes, servir son clan, être capable de protéger ceux que ses parents ont un jour aidé

Localisation : Giran, Dion, Shuttgart…



Son Histoire :

« Je suis né un jour de neige. Le temps était froid mais ensoleillé. D’aussi loin que mes souvenirs remontent, mes parents s’aimaient d’un amour pur et fidèle. Encore que ce ne sont pas exactement mes souvenirs que je vous conte, mais ceux de Maman. Le jour de ma naissance a surprit tout le monde. Je peux vous dire que j’étais déjà pressé de vivre, comme je le suis aujourd'hui d’acquérir savoir et pouvoirs magiques. Je souhaite devenir Seigneur des Arcanes, comme l’étaient Papa et Maman. Grandir au milieu des chats et des licornes était fantastique. Certains me donnèrent de l’affection, d’autres m’apprirent à marcher ou à exercer mes pouvoirs magiques. Maman possédait la pureté et la douceur des elfes, Papa avait le côté amusant et autoritaire des humains. J’étais heureux de vivre en famille, d’être leur enfant chéri. Je m’efforçais chaque jour d’être le fils dont ils rêvaient.

Grandir à Schuttgart était formidable, l’actuel seigneur du château est bon et juste, même si c’est un elfe sombre. Mon enfance a été emplie d’aires de jeux, de moments tendres avec mon père et ma mère ainsi qu’avec leurs compagnons magiques.

Je me rappelle très précisément du jour où j’ai perdu ma famille, et ma vie. C’était un jour de pluie, celui de mon anniversaire. Je rentrais de mon entrainement. J’étais si heureux de ramener des nouvelles de mon troisième cercle, que je venais juste d’obtenir. J’ai vu Mirage et Reine devant la maison. Il était rare qu’ils aient recours à eux, sauf dans le cas d’un combat.

Mais j’étais trop heureux pour prendre conscience du caractère tragique de ce moment. Maman avait sur le visage une expression d’étrange. Un quelque chose qui se situait quelque part entre la tristesse et la colère s’était dessiné au fond de ses yeux. Papa restait silencieux. Bien plus qu’à son habitude. Il était temps pour moi de laisser là ma joie et d’écouter attentivement ce qu’ils avaient à me dire. Je n’en fis rien, ne leur accordant pas plus d’attention que les autres jours.

Ce fut là mon erreur. Ils me parlèrent de quelque chose qui avait à voir avec la prise d’un château, où qui s’en rapprochait, et d’un Seigneur qui semblait le mériter plus qu’un autre. Jusqu'à ce jour là, les choses de la guerre n'avaient aucune importance pour moi. Il s’agissait du château de Schuttgart et de Vuillyn, le noble Elfe Sombre que j’ai déjà cité.

J’éprouve aujourd’hui de vifs regrets concernant ce dernier jour. Parce que la seule chose qui me reste de mes parents est leurs Arcanes. Je les garde constamment près de la mienne, dans mon sac. Les perdre serait plus horrible encore que de perdre la mienne. Mais c’est tout ce qu’il me reste d’eux. Leurs Arcanes. Pas d’images, pas de véritable souvenir heureux de leur dernier jour. Il me reste juste cette douce et légère impression d’amour. Papa m’a dit que serai le roi de la maison. Je ne voulais pas être roi. Et ne le veux toujours pas. Ils me câlinèrent et m’embrassèrent, me répétant combien leur amour était sincère et éternel.

Leurs invocations disparurent pour être remplacées par d’autres. Prince fut une apparition curieuse. De lui il me reste cette impression de majesté et d’honneur. Je n’ai pas cherché à le toucher, contrairement aux autres. Une licorne en armure apparu de nulle part, comme toujours avec Maman, me laissant une impression de révérence et de fierté.

Je me rappelle cette tristesse au moment de leur départ. Je pense aujourd’hui que mon intuition me parlait d’une grande catastrophe que je refusais d’écouter. La journée fut longue, et la nuit tomba avec la tempête. Je me rappelle le visage triste et baigné de larmes de mon oncle. Il vint à moi avec les cartes de Maman et Papa. Je n’ai pas réalisé, à ce moment là que je ne les reverrais plus jamais. Il m’annonça quelque chose puis s’afféra avec valises et malles. Je pleurais, hurlais à propos de Maman et Papa. Mon oncle me battit, hurlant qu’il était impossible qu’ils reviennent. J’étais triste, et avais l’impression de mourir. Petit à petit, les trois mots suivants s’ancrèrent dans mon esprit et mon cœur :

« Ils sont morts. »

Je venais d’avoir quinze ans et mon diplôme de troisième cercle le jour de leur mort. Et ils me laissèrent tel un bébé, pleurant, criant, hurlant et terrifié. Seul. Je refusais la proposition de mon oncle de déménager chez lui et lui préférais une auberge dans Schuttgart. Je promis à Diane de travailler dur pour elle en échange d’une chambre, pour peu qu’elle me laissa étudier la magie. Elle accepta. Je travaillais comme un forcené et devins un étudiant brillant.

Aujourd’hui je suis un bon Maître Arcane.

Demain, je serai comme Maman et Papa, un grand Seigneur.
"
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Re: [bghumain] Ludrik Hartis

Message par -Ludrik- » mer. 20 juillet 2011 à 17h35

De temps en temps, la vie me pesait... Je fis certaines rencontres intéressantes mais rien de solide.
Autrement dit, il n'est pas impossible que je regagne les terres que j'ai tant foulé autrefois; ces terres où j'ai appris bien des choses, tristes, heureuses, mais bien sincères.
J'ai appris à me battre contre cette solitude qui m'a tant habité. Je ne suis plus le faible que beaucoup connaissait, ni le talentueux magicien qui exerçait son art pour se satisfaire.
Grâce à cette patience que j'ai acquis, et au temps qui m'a été confié, je me suis concentré sur une toute autre chose: l'art de soigner et guérir. Je ne suis pas très bon mais assez fier de mon évolution tout de même.
A mon retour sur les terres d'Aden, je pense être plus confiant par rapport aux individus, plus sociable peut-être aussi.
Ce séjour en prison m'aura permis de beaucoup lire: tant des livres sur le combat que des livres philosophiques.
Un ancien détenu m'a confié avant sa liberté, sa collection de livres sur la nécromancie.
Par respect au départ pour mon ancien compagnon, j'ai commencé à lire un des épais ouvrages, puis deux, trois, et finalement, la collection complète y est passée. Machinalement, j'ai réussi à acquérir la force magique de pouvoirs ténébreux en me servant de l'un de mes compagnon de prison, mort pendu.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je mets ce don de côté car il demande énormément de concentration et je ne suis pas encore apte à en fournir autant, préférant me concentrer sur l'art du soin et de la guérison.
Ma peine arrive à terme, je mets ma solitude de côté et mes soins à disposition des personnes en sollicitant.


[HRP: sub Bishop et nécro]
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