Adrastea Nen'Lauré.
Age: 306 ans.
Sexe: Féminin.
Race: Elfe.
Classe: Hydromancienne.
Croyance: Culte d'Eva, pratiquante.
Langues parlées: Elfe & Commun.
Classe sociale: Noblesse elfe - Yàrwen.
Alignement: Neutre strict.
Description physique:Adrastea possède un visage très pur bien qu'empli de tristesse: des yeux verts et grands, des lèvres roses et fines, un petit nez, des longs cheveux blonds glissants jusqu'au bas de son dos, elle est de taille moyenne et s'habille presque exclusivement de blanc.Age: 306 ans.
Sexe: Féminin.
Race: Elfe.
Classe: Hydromancienne.
Croyance: Culte d'Eva, pratiquante.
Langues parlées: Elfe & Commun.
Classe sociale: Noblesse elfe - Yàrwen.
Alignement: Neutre strict.
Elle possède une bague en argent avec une perle à sa main droite. C'est son unique bijou.
Quelques fois un mince sourire éclaire son visage.
Une tiare en acier elfique- pour les connaisseurs- est posée de temps en temps sur sa tête, signe d'une appartenance à une classe sociale aisée.
Caractère:
C'est une elfe très aimable avec ceux qui lui témoigne la même sympathie. Elle met volontiers son expérience à l'usage des autres. Elle est attentive et généreuse, elle n'est pas du genre à créer des problèmes. Elle veut donner sans attendre en retour.
Chapitre un: « Le Temps des Roses. »
-Il y a plus de deux cents ans...
C'était une journée splendide. L'astre était haut dans le ciel bleu, quelques nuages de beau temps bourgeonnaient de part et d'autre de la toile céleste, sur terre, les fleurs naissaient avec cette insouciance propre à elles seules. Rien ne pouvait les déranger de leur sérénité...« Attrape moi, Nithiel! » , des éclats de rire... une jeune elfe était poursuivie par un autre. Le dénommé Nithiel faisait son possible pour raccourcir ses enjambées, laissant à Adrastea tout le loisir de prendre de la distance. Il savait ce qui allait se dérouler. Adrastea avait cessé de courir, elle était assise dans l'herbe, le regard empli de tendresse. Rapidement rejointe par son bien aimé.
«Es tu heureux avec moi, Nithiel? » demanda t-elle.
« Je suis l'homme le plus heureux avec toi, Adra... J'oublie tous mes soucis en ta compagnie. » répondit-il.
« Tes soucis... tu veux dire, ceux de ta famille? »
« Précisément... »
« Tu verras. Nous partirons loin de Cefedellen, rien ne pourra nous arrêter. Les livres disent vrai tu sais. L'amour triomphe toujours... »
« J'ai malheureusement des obligations au village, ma douce. Mon père est conseiller. Ma famille ne pourrait subir l'humiliation qu'entrainerait ma fuite... »
« Mais... Tout ça c'est du passé... »
« Pas pour eux. »
« Reste près de moi...Je t'aime tellement. »
Insouciante jeunesse, tout comme une fleur, au Temps des Roses.
Chapitre deux: « Je veux ton rire dans ma bouche. »
Main dans la main, les deux amoureux retournèrent en ville. Quelques mètres déjà et un garde vint à la rencontre de Nithiel.
« Votre père vous demande dans la salle du conseil. »
Un échange de regard à sa dulcinée pour lui signaler que tout ira bien et voilà déjà que Nithiel se dirigeait vers le massif bâtiment faisant office de lieu de réunion des dirigeants de Cefedellen.
Cependant la « dulcinée » n'était pas rassurée... Une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, et c'est inquiète qu'elle suivit des yeux Nithiel parcourir la place.
Les minutes ont laissées place aux heures et Adrastea, assise sur son lit guettait depuis la fenêtre de sa chambre les allées et venues au bas de sa maison. De temps en temps sa mère passait voir mais Adrastea restait silencieuse.
Enfin, le bruit tant attendu des coups à la porte se fit entendre. Adrastea se retourna, anxieuse, vers la porte de sa chambre. Nithiel pénétra dedans quelques secondes après, la mine un peu sombre.
« ...Qu'il y a t'il? »
« Les serviteurs d'Orfen ont fait des dégâts dans la Mer des Spores. Mon père souhaite m'y envoyer avec quelques éclaireurs afin que cela me serve d'apprentissage. Je dois y aller demain et pour une durée de trois semaines. »
« Tu ne peux pas! Nous avons des projets. Tu peux mourir là bas... Orfen est bien trop puissante et ses serviteurs également. Ce lieu est rempli de haine je t'en prie n'y va pas... »
Nithiel cueilli le menton d'Adrastea de sa main. Son visage était pâle, ses yeux verts étaient remplis de larmes, ses lèvres fines étaient entrouvertes laissant apercevoir des dents semblables à des perles, ses longs cheveux blonds cascadaient à droite de sa nuque sur sa poitrine.
« Tu as raison. C'est un lieu triste et sans joie. Embrasse moi. Je veux ton rire dans ma bouche. »
Blottis l'un contre l'autre, ils s'endormirent dans le grand lit. La fenêtre toujours ouverte donnait à la pièce une ambiance apaisante. Mais dans le noir, les yeux de la jeune elfe étaient bien ouverts.
Le lendemain, à son réveil. Nithiel était parti. Il avait déposé une lettre accompagnée d'une rose.
Ma douce Adrastea,
Si tu lis cette lettre c'est que tu es réveillée. Je n'ai pas pris le risque de le faire moi même. Le soleil sur ton visage te donnait un air de tranquillité tellement touchant. Je n'ai pas voulu le faire car ça t'aurait ramenée à la réalité et cet air se serait forcément envolé.
Ne crois pas que ces mots sonnent comme des adieux. Ils marquent cependant bel et bien quelque chose de définitif... Car à mon retour, on se mariera.
Je t'aime.Nithiel.
Les jours se sont suivis sans qu'aucun ne manqua de voir Adrastea au temple d'Eva, priant avec ferveur. Aucune nouvelle n'avait été donnée depuis le départ de Nithiel. Les semaines se sont succédées et les éclaireurs devaient rentrer sous peu.
Assise dans le noir, devant sa fenêtre, la belle soupirait. Tout dehors respirait le bonheur.
Elle aperçut une colonne d'une dizaine d'homme au loin qui faisaient leur entrée dans la ville. Très vite, des cris se sont mis à retentir dans tout le village.
« Ils sont de retour, ils sont de retour! »
Anxiété, nervosité, inquiétude, impatience, joie. Tant d'émotions qui ont traversés l'elfe alors qu'elle dévalait quatre à quatre les escaliers jusqu'à la rue. Elle comprit dès qu'elle vit la civière et le drap.
Inutile pour elle de s'attarder sur cette scène...Bien que déjà quelques bras l'agrippaient pour lui remettre des condoléances. Des regards désolés, des mines tristes.
« C'est fini... »
Chapitre quatre: « Histoire éternelle. »Les années ont passés, le village a connu quelques morts, quelques naissances, quelques rires, beaucoup de pleurs.
Il y a des leçons à tirer dans cette histoire. La guerre n'amène jamais rien de bon. Elle engendre des mauvaises personnes, la haine, la peur, la mort.
Assise dans l'herbe, Adrastea cueillait une fleur qui s'était glissée sous sa main.
Le vent soufflait dans ses longs cheveux blonds et ses yeux s'attardaient sur l'horizon.
Peut être connaîtrait elle un jour à nouveau le Temps des Roses.