[bgsombre] Arinha Sahr Arourh

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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-Ludrik-
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[bgsombre] Arinha Sahr Arourh

Message par -Ludrik- » sam. 6 août 2011 à 10h38

Nom : Sahr Arourh
Prénom : Arinha
Race : Elfe Sombre
Age : 122 ans
Classe : Spellhowler
Religion : : Shilen
Langues parlées et écrites : Sombre et commun



Un décor qui, à première vue, laisse émerger différents types de couleurs curieuses.
Tout semble pourtant si sobre que je m’adapte tant bien que mal à ma manière, et particulièrement lorsqu’il s’agit de ressasser les étapes de ma vie.
Il faut être extrêmement vigilant car je n’ai pas le droit à l’erreur ; il suffit de quelques coups de crayon réussis et le plus gros du travail est accompli.
Un trait à la verticale, un autre en biais, un troisième qui rejoint timidement les deux autres sans pour autant former quelque chose de concret. Je n’aurais jamais pensé que ma vie pouvait se résumer si simplement, si impudemment.
Mais c’est encore loin d’être acquis, je dois désormais estomper ces gros traits droits et rendre les courbes plus dynamiques, leur donner un sens réaliste. Malgré cela, je pose le crayon sur la planchette.
Les consignes sont selon moi plutôt respectées, et je suis assez fier du résultat.
Aux yeux de l’analyste, c’est pourtant bien autrement défini :
« Dites-moi Arinha, vous aviez à disposition tout le choix de couleurs possible, pourquoi avoir uniquement utilisé le crayon à mine ?
Je reste là à le dévorer du regard, avec une seule hâte : quitter cet endroit ignominieux qui n’est certainement pas fait pour moi.
Mes parents m’attendaient dans le couloir, se rongeant les sangs, je les rejoignais.
J’ai de plus en plus de facilité à décrypter leurs pensées. Je saisis sagement la main de mes parents, je regarde la sortie du centre puis dans un souffle, je leur dis que je savais déjà que ce n’était pas fait pour moi, que j’étais une sombre comme les autres. »
Ma maman s’agenouilla à ma hauteur, mais plutôt que d’acquiescer, elle me serra fort dans ses bras puis se mit à pleurer. Mon papa derrière se contenta de me frotter la tête, comme à son habitude lorsque de telles occasions se produisent.

Le centre médical est à l’autre bout de la ville, j’en suis à ma douzième visite et je ne comprends pas pourquoi mes parents m’y amènent.
Quand je leur demande, ils me répondent simplement que j’ai fais quelque chose de mal et qu’il faut que je sois guéri au plus vite.

Je ne suis pas une sombre extravertie, je n’ai pas non plus beaucoup d’amis, mais je m’y fais avec le temps. A 103 ans, mes parents disent que je suis précoce, que je fais des choses étranges.
Jusqu’ici, personne ne veut les croire, tous pensent que je suis extrêmement timide mais n’imaginent pas ce que je suis capable de faire.
A vrai dire, seuls mes parents m’ont vu à l’œuvre.

J’ai pris conscience que j’étais dotée d’un don extraordinaire : faire léviter des objets avec ma propre pensée.
Mes parents considèrent cela comme « effrayant » et qu’il faut me faire soigner, mais face aux médecins, je n’utilise pas mes dons, ce qui les décrédibilise totalement.

Assis sur un banc dans le parc familial, j’observe admirativement les premières pousses florales sur l’immense étendue de gazon, un bouquin à la main.
Je n’en suis qu’au premier chapitre mais la concentration n’y est pas ; donc je pose le livre sur le coin du banc et je réfléchis à l’utilité que peuvent avoir mes pouvoirs.
Je tends la main en direction du bouquin et celui-ci apparaît directement au creux de ma main fermée.
En détournant l’attention vers le portail d’entrée, je jurerais avoir vu ma mère en larme ; mais je décide de me concentrer sur mon ouvrage duquel par la force de ma pensée, je tourne les pages. La concentration commence à me gagner et je la corrobore jusqu’au dernier chapitre.
Intitulée « Forces mentales », cette œuvre appartenant au registre du fantastique est devenue mon chemin de vie. Je décide donc de prendre donc chaque paragraphe au sérieux.
Règle numéro 1 : Considérer ce don comme un secret et ne le divulguer qu’en cas de force majeure.
Force majeure, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?!

Au loin, je vois ma mère qui approche à petit pas, visiblement toujours triste.
Elle vient s’installer sur le banc, à côté de moi.
« Qu’est-ce que tu lis ? me demande-t-elle en reniflant timidement et se caressant les joues.
« Maman, je vois bien que quelque chose ne va pas ; je suis grande maintenant. Alors ne passe pas par quatre chemins, explique-moi ! »
« C’est ton père, il a eu un accident » puis elle s’effondre dans mes bras.
Je ne pleure pas, ne montre aucun signe de tristesse, et ne sais pas pourquoi. Je me contente de la serrer tendrement.
Soudain, elle se redresse :
«Cela ne te rend donc pas triste ? Ton père t’a tout donné, tout appris et toi, tu ne pleures pas ! Tu es possédé ma petite, tu es possédée ! » Puis elle s’en va vers la maison.

Effectivement, je commence à me demander si je n’ai pas perdu toute notion des sentiments. Je ne ris plus, ni même ne pleure.

Bringuebalant comme une âme sans peine, il va de soi que les tâches ménagères et moi font deux. Mais ma mère était à présent tout ce qui me restait, mis à part ce foutu don qui m’a valu la perte de mon père.
Il n’y a pas à dire, je culpabilise pour deux fois rien.
Cependant, mon corps perçoit de nouveau certains sentiments que je croyais à jamais enfouis dans les décombres de mon être.

Quelques années plus tard, j’atteins la majorité.
Une force inconnue, et ce depuis déjà de nombreuses lunes, me convainc d’abandonner mes racines pour gagner de nouvelles terres.
Voilà une bonne raison de changer de vie, et peut-être pouvoir ainsi oublier ce don qui commence à me détruire psychologiquement...

« Maman, je t’écris cette lettre car je tiens à toi et je sais que c’est réciproque, même si cela aura prit le temps qu’il a fallut.
Je suis devenue quelqu’un de mature, confiante, et autonome. Je tenais à t’en remercier.
Je ne fais plus rien léviter, je me prends en main. J’excelle maintenant dans la magie noire et serait très fière d’en arriver à ton niveau d’expérience.
Merci Maman, je t’aime. »

Je ne suis jamais parvenue à faire léviter un objet trop lourd. J'utilisais généralement mon don pour approcher les objets ou la nourriture... Mais plus le temps passe, plus j'ai tendance à abandonner ce pouvoir, pour faire plaisir à ma mère...
Il est vrai qu'avec plus d'expérience, il n'est pas impossible que je puisse accroître mes capacités de lévitation, mais ce n'est plus la question que je me pose au jour d'aujourd'hui.
N'ayant pas un mauvais fond, je n'ai même jamais pensé (du moins pour le moment) à m'en servir pour blesser autrui.
Si je me sers encore quelques fois de ce don, ce n'est jamais en public, dans un lieu bien à l'écart.

Ainsi, c’est avec un entrain spectaculaire qu’Arinha prit ses jambes à son coup puis s’éloigna… encore et encore.
Dernière modification par -Ludrik- le mar. 13 septembre 2011 à 14h07, modifié 4 fois.
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Re: [bgsombre] Arinha ELSYYAR'HIS

Message par -Ludrik- » sam. 6 août 2011 à 10h39

Voilà déjà plusieurs lunes qu’Arinha vagabonde par-delà les terres, et le sentiment de solitude d’auparavant s’est bien vite estompé.
A son retour à Shel’Oloth, Arinha a fait quelques connaissances intéressantes. Notamment celle de Cryxia. Une sombre très influente qui s’occupe de pas mal de choses et qui apporte beaucoup à la cité.
Arinha semble apprécier son nouveau mode de vie et envisagera sûrement par la suite de s’installer définitivement à Shel’Oloth.

Passionnée de livres en tout genre (avec une nette préférence pour les livres de cuisine et de mode), elle tomba un soir sur un bouquin intitulé « Conseils et pratiques autour du maniement d’armes de poings ». Elle décida, pas plus tard que le lendemain, d'acheter une arme de poings de base pour ainsi s’exercer sur des terres hostiles.
Elle décide alors de s’entraîner, et encore s’entraîner… Elle manie de mieux en mieux ces armes et parvient difficilement à s’en séparer.

Heureuse d’avoir adopté cette pratique, Arinha reste cependant discrète pour le moment quant à son utilisation.


[SUB: Tyrant]
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Re: [bgsombre] Arinha ELSYYAR'HIS

Message par -Ludrik- » ven. 2 septembre 2011 à 08h43

Arinha a finalement trouvé un petit logement dans la cité de Shel'Oloth. Son dossier a été accepté assez rapidement.
Elle peut à présent y voir plus clair. Habitant à la cité même, elle se rapproche un peu plus de son peuple et constate qu'elle a perdu beaucoup de temps et regrette de ne pas s'y être installée plus tôt.
Mais le passé, c'est le passé, et les choses ont fait qu'il fallait qu'elle prenne du recul.

Arinha a pu faire quelques autres rencontres à Shel'Oloth, notamment celle de Stannis, un membre du clan Sssiks Olath, mais qu'elle ne connait pas encore beaucoup; celle de la Valsharess, Dame Lyurn Solor'Bane.
Il y eut notamment la rencontre de Dame Lysana qui fit recenser Arinha.

Les discussions en tout genre avec Ul'Saruk se multipliaient. Arinha appréciait ces moments.
Une des dernières en date est dévelopée ci-dessous:

Ul'Saruk: " Avez-vous des projets de carrière en vue? "
Arinha: " Pas concrêtement, mais je sais qu'intégrer une famille telle que la votre serait un moyen pour moi de m'investir davantage dans les missions proposées. En outre, je partage vos idéaux, vos croyances et suis une personne de confiance. "

Ul'Saruk posa sa main droite sur l'épaule d'Arinha avant de rétorquer: " Et bien, jusqu'ici, il est vrai que tes dires n'ont rien démenti à l'aperçu que je me suis fais de ta personne. C'est pourquoi, si tu le souhaites, je te remets le blason propre à notre famille, comme tu le dis * petit sourire*. 

Arinha réalisa qu'à partir d'aujourd'hui, tous ses faits et gestes seront réfléchis et executés pour une noble cause qui a, selon elle, toujours fait partie de son être. 

[Màj pour intégrer Sssiks Olath]
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Re: [bgsombre] Arinha Elsyyar'His

Message par -Ludrik- » ven. 2 septembre 2011 à 12h02

Précédemment, Ul'Saruk eut l'idée d'aller à la rencontre d'un peuple Sombre, isolé depuis déjà 1.000 ans dans des terres reculées. Des Sombres isolationnistes, apparemment adeptes de la magie noire, y vivent sous l'autorité d'un chef qui se trouve être un grand mage noir.
Après de nombreuses heures (nombreux jours?) de marche, les quatre aventuriers, Ul'Saruk, Ajisai, Stannis et Arinha rencontrèrent un berger, premier contact de ce peuple "abandonné", qui leur proposa de rencontrer ce fameux chef.

Leur proposition était pourtant alléchante, mais l'entretion des Sombres de Shel'Oloth avec le mage noir se définissait tel un dialogue de sourds. Le chef ne voulait en aucun cas ameuter ses ouailles vers Shel'Oloth pour convenir d'un rapprochement des deux peuples.

A été présenté aux quatre protagonistes durant l'entretien, le fameux puits d'où découle depuis de nombreuses années une puissante magie noire (un peu moins puissante au fil du temps) qui leur permets une protection et un apprentissage hors-norme de la magie.

Une fois les quatre Sombres civilisés éloignés du camp reculé, le mage noir envoya à leurs poursuites ses propres soldats.

Les protagonistes comprirent alors, après leur avoir fuis, qu'un retour, mais cette fois-ci lourdement organisé et sur-armé allait tomber sur ce peuple en colère.

De retour à la cité, Stannis proposa à Ul'Saruk de rassembler ses nombreux soldats pour préparer ce qui semble être une invasion. Ul'Saruk accepta.


De son côté, Arinha demanda à Ul'Saruk de suivre Stannis et ses soldats pour combattre elle aussi.
Mais son expérience en terme de magie a beau exceller en chasse, il n'en ai pas de même concernant le combat. Elle n'est pas non plus à l'aise dans le maniement des griffes, préférant largement le combat à distance.

C'est pourquoi, elle veut se consacrer à l'apprentissage du tir à l'arc. Un membre de Sssiks'Olath est apparemment expert en la matière, elle lui demandera certainement conseil et entrainement.


[Màj Phantom Ranger]
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Re: [bgsombre] Arinha Sahr Arourh

Message par -Ludrik- » jeu. 22 septembre 2011 à 11h54

Confectionner de nouvelles robes était, depuis son enfance, l’activité préférée d’Arinha. Elle en produisait pour sa famille et amis proches, parfois même sans rien demander en retour. Une passion qu’elle affectionne toujours de la même manière.
Son secret pour manufacturer de superbes robes est simplement de dénicher, dans des recoins rarement fréquentés par l’individu, les matières et ornements nécessaires.

Adolescente, Arinha se déplaçait très facilement et volontiers. Mais au fur et à mesure, elle avait du mal à poursuivre ses recherches dans la nature et en même temps tenir sa boutique de confection seule.
C’est pourquoi elle décida de recruter quelqu’un pour l’aider dans ses démarches, mais surtout pour tenir la boutique

Durant des années, le duo travailleur était connu et reconnu par les autochtones.
Tous les deux se sont beaucoup rapprochés.

-Dame Sahr Arourh, voilà quelques années que nous nous connaissons, que nous travaillons ensemble. Ce que je…

« Arinha sait très bien où il veut en venir »

-Ne passez pas par quatre chemins Valk’Haris *rosit légèrement, autant que possible quoi*
-Bien, dans ce cas … * Valk’ se rapprocha d’Arinha, se mit à genoux face à elle * .. Voulez-vous être ma femme ?

« Elle attendait ce moment depuis très longtemps, mais était beaucoup trop respectueuse du travail de Valk’ et de sa personne pour faire le premier pas ».

La réponse fut sans équivoque, Arinha accepta sa main...

Le soir même, Valk’ pour des soucis de santé, a du quitter l’atelier plus tôt.

Bringuebalant ses bourses à chaque pas, un individu au visage froid et austère se rendit à la boutique, alors qu’Arinha s’apprêtait à la fermer pour aujourd’hui.

-Je peux vous renseigner Sir ?

Pendant un bref instant, l’individu ne réagit pas.

-EST-CE QUE JE PEUX VOUS RENSEIGNER ?
-Hmm, oui, pas la peine de hurler ! Je voudrais obtenir la plus belle et la plus chère des robes que vous avez

*Arinha arqua un sourcil avant de rétorquer*

-Cette robe-là est hors de prix Sir, et n’est même pas en vitrine. Mais je peux vous la présenter si vous insistez.
-Dans ce cas, j’attends.

La boutique bâtait de l’aile depuis un petit moment et de l’argent supplémentaire n’était pas de refus. Elle monta à l’étage et alla dénicher dans un des coffres de la pièce, une robe aux couleurs scintillantes et aux multiples symboles : unique en son genre.
Arrivée face à l’individu, Arinha présenta la robe. Mais à sa grande surprise, l’individu ne se contenta pas simplement de la regarder dans un premier temps puisqu’il s’en saisit directement.

-Je le répète, cette robe est très chère et demande certainement une certaine réflexion avant de s’en acquérir.

L’individu s’emporta.

-Vous les commerciaux, vous ne parlez qu’argent.

Il n’a fallut qu’une fraction de seconde à l’individu pour sortir de l’atelier en déguerpissant avec la robe. Arinha était dans tous ses états ; à la fois vexée et offusquée.
Les gardes qu’elle avait embauchés pour surveiller la boutique s’en étaient allés depuis un an car elle ne pouvait plus les rémunérer.
De ce fait, Arinha contacta la garde locale pour retrouver ce voleur.
Le soir même, des avis de recherche étaient fixés un peu partout sur les murs de la ville avec un portrait robot qu’Arinha avait prit soin de détailler aux autorités.

Le lendemain, l’atelier n’ouvra pas, mais Valk’Haris et Arinha y étaient malgré tout pour faire les comptes.
Ce qui arriva quelques minutes plus tard allait briser à jamais les rêves et ambitions d’Arinha.

Ils étaient six, peut-être même sept. Voilés de la tête au pied, méconnaissables
Ils se sont introduits dans la boutique avec des torches à la main et en quelques secondes ont mis le feu partout.
Arinha et Valk’ couraient dans tous les sens, tentant d’évacuer un maximum de vêtements et objets de valeur.

-Valk’, sortons maintenant ! *hurla-t-elle près de l’entrée* Descends vite !

Pas de réponse… Arinha prit les jambes à son cou et se précipita vers les escaliers menant à l’étage pour quérir Valk’ mais les flammes commençaient à s’intensifier et l’accès en était impossible.

-Vaaaaalk’ ! S’il te plaît !

N’ayant d’autres solutions, Arinha sortit de l’atelier pour chercher de l’aide…



Des dixaines d’années plus tard, Arinha n’a rien oublié et ne cesse de se remémorer cet instant où elle a tout perdu. Elle ne reverrait plus jamais Valk’ qui n’a pas survécu.

Sssiks’Olath lui a permis peu à peu de moins y penser. L’Ul’Saruk a écouté son histoire et de ce fait, Arinha se sent en quelques sortes libérée. Elle a enfin pu en parler à quelqu’un de proche.

Au jour d’aujourd’hui, Arinha n’a plus la même motivation qu’autrefois quant à la recherche d’ornements pour ses robes.
En effet, elle désire créer de nouvelles robes mais ne pense plus parvenir aussi facilement à vagabonder aux quatre coins des terres.
Or, elle fit la connaissance d’une naine dont elle s’est peu à peu rapprochée ces derniers temps qui lui apprit certaines astuces secrètes.
Un moyen tout à fait surprenant de dénicher du tissu plus facilement.
La naine prit le temps d’apprendre à Arinha les bases de cette méthode. Méthode utilisée à priori seulement par les nains.

Plus motivée que jamais, Arinha a maintenant connaissance d’une technique qui va lui permettre de confectionner ce qu’elle désire, en fournissant un peu moins d’énergie qu’auparavant.
Et qui sait ?! Peut-être retrouvera-t-elle l’envie d’ouvrir une boutique à son nom…


[Màj: Bounty Hunter]
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Re: [bgsombre] Arinha Sahr Arourh

Message par -Ludrik- » jeu. 17 novembre 2011 à 13h09

Les tensions belliqueuses entre le Nord et le Sud s'estompent peu à peu.
De son côté, Arinha ne se sent pas vraiment à son aise, même si le Nord finit par l'emporter.
Elle se remémore sans arrêt certaines images des différents combats auxquels elle a dû faire face.
Toutes plus sanglantes les unes des autres, ...
Malgré son enthousiasme permanent, Arinha reste discrète sur la nature de ses pensées au sujet des batailles.
Sans vraiment en faire part aux membres de Sssiks'Olath, elle décide de passer le plus de temps possible au Temple, seule.
Ainsi, elle espère trouver des solutions pour arrêter ces images incessamment glauques qui dansent dans sa tête.
Elle prie énormément, ouvre des bouquins, en lit quelques lignes, puis en reprends d'autres, ...
Puis, elle eût une idée brillante...
Lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant, Arinha connut de nombreuses horreurs, de nombreuses pertes.
Des proches sur qui elle comptait furent assassinés sous ses yeux, son amant retrouvé brûlé vif dans l'atelier qu'elle occupait. Des drames sans pitié. Arinha ne trouvait alors pas la force d'être en colère contre les ennemis, la tristesse étant trop présente, gagnant tous ces sentiments.
Quelques petites années après cela, elle apprit à quintupler sa maîtrise des vents et à déployer sa force magique sur les ennemis qui l'ont tant fait souffrir. La soif de vengeance était vaincue.

Au jour d'aujourd'hui, sa sagesse a peu à peu prit le dessus, et les réactions d'Arinha face à des situations de la sorte sont devenues réfléchies et moralisatrices.
De ce fait, elle décide de prendre des cours de soin auprès de certains membres du Temple qui n'hésitent pas à l'épauler pour cette noble cause.
Ainsi, elle espère sauver le plus de vies possible, ou du moins, tenter de faire tout le nécessaire pour ne pas avoir à regretter la perte d'un frère ou d'une soeur.


[MàJ: Shillien Elder]
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