[bghumain] Cymoril

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Cymoril
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[bghumain] Cymoril

Message par Cymoril » ven. 28 octobre 2011 à 15h43

Nom :
Maesek.
Prénom :
Cymoril.
Age :
Vers les quatre-vingt-dix ans.
Sexe :
Féminin.
Race :
Bâtarde sombre-humaine.
Classe :
Pyromancienne.

Croyances :
Aucune.
Langues parlées :
Commun, Sombre.
Description physique :
Humaine ayant l'apparence d'une jeune femme de la vingtaine. Plutôt maigre et mesurant 1m67, une carrure chétive.
Sa peau pale semble légèrement grisée, elle a un visage banal encadré par de long cheveux d'ébène ondulés lui tombant jusqu'aux fesses.
Ses yeux sont rouges avec un regard craintif. Ses oreilles sont légèrement pointues, elle les cache sous des cheveux en bataille.

[ image externe ]

Autres (particularités) :
Les gens sensibles à la magie pourront sentir une aura magique émaner d'elle. Son corps est couvert de blessures déjà cicatrisées, les plus visibles sont à ses poignets et ses chevilles – qu'elle dissimule sous des bracelets de cuirs.


Une petite couronne faite de bleuets, violettes, marguerites, liserons et autres fleurs qui étaient facilement récupérables car tellement elles étaient nombreuses autour et sur cette petite colline, une légère odeur de brulé flottait dans l'air, masquant celle douçâtre des fleurs, contrastant avec l'apparence du lieu. Pour gâcher ce tableau, seule une chaumière carbonisée sur la pente la plus douce.
Elle releva la tête, mettant sa couronne sur sa tête. Elle tourna la tête vers ce qui fut une chaumière. La combientième était-ce déjà?.. Elle ne comptait plus maintenant, elle avait arrêté depuis longtemps. On allait encore lui rejeter la faute dessus, qu'ils étaient énervant tous ces gens ! Elle ne faisait pas exprès, elle ne choisissait pas quand son feu jaillissait. Enfin bon, cette fois son maître ne s'en était pas sorti vivant. Elle pouvait enfin arrêter d'aller de maison en maison.
Une fleur lui glissa devant les yeux, puis une deuxième. La couronne... Elle entreprit de la retirer, mais quand elle la souleva, toutes les autres fleurs tombèrent. Quelques fleurs dans la main, elle les regarda. Des flammes jaillirent de la paume de ses mains, ce qui embrasa la couronne et la fit basculer en arrière, plus de surprise que de peur. Elle resta allongée sur le dos , se relever était trop fatiguant... et puis elle avait le temps, maintenant!
Elle ferma les yeux, profitant juste du moment présent. Fini... Quand cela avait t il commencé déjà?... Ah oui, pendant cette nuit de Souffleglace...

Papa, papa! On va où?
Dans un endroit amusant...

Son visage se tordait en une grimace de douleur. Ils marchaient depuis un bon quart d'heure dans les ruelles sombres, mal famées de la ville. Soudain, le père – un sombre encore jeune à la chevelure ébène, les yeux verts émeraude plutôt grand – tira sur la main de son enfant – elle, d'apparence humaine, les cheveux aussi ébène que son paternel, les yeux rouge avec une peau bronzée quelque peu grise – en désignant une enseigne d'un geste évasif du menton.
C'est ici qu'on va? Elle ne put que montrer sa déception. C'est laid, ca pue et ça fait peur...
Elle plissa les yeux pour lire l'enseigne délabrée du bâtiment: « Morte-Grange. ». Un frisson la parcourut.
Tant pis si ça ne te plait pas. On entre.
Il tira sa main vers l'intérieur, elle le suivit à contre-cœur. Des hommes et femmes abimés par les combats et la vie, des rats, des morceaux de verres par terre... Rien de bien accueillant pour une jeune enfant. Il l'emmena vers une table vers le fond de la salle, là ou un vieux sombre et un humain hirsute à l'air sévère étaient déjà assis, dévisageant les deux.
J'aime pas, ça fait peur ici...
Tais-toi. Il regarda l'autre sombre. Voilà, c'est elle dont je t'avais parlé.
Une bâtarde, hein? Intéressant, tu peux la vendre à un bon prix...
Il saisit le visage de l'enfant de deux doigts squelettique, le tournant vers la droite, puis la gauche. Elle frissonna de dégout et de peur à ce contact, elle aurait voulu fuir, mais la peur la tétanisait sur place.
En bonne santé, on dirait... Je ne savais pas que tu étais à nouveau là dedans. Tu l'as attrapé ou celle là?
Papa, partons s'il te plait...
Il regarda la fillette, puis se mit à ricaner.
Ta propre fille! Tu es irrécupérable, mon pauvre Krenaste!!
On s'en fout. Ton contact, c'est l'autre là? Il désigna l'humain.
'' L'autre '' te comprend, sombre. Et sinon je ne serais pas là...
Qu'importe. Il haussa les épaules, comme las. Je peux la vendre combien au maximum?
Hmm... Il sortit une fiche d'un pan de son manteau et la tendit vers le sombre. Tu as les tarifs normaux dessus.
Krenaste s'en saisit et se mit à la lire. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres, puis il regarda l'enfant. Elle était apeurée, se faisait muette. L'humain ne la quittait pas des yeux.
Elle t'intéresserait, Tekrk?
Une esclave avec une longévité égale à celle de ta race et avec leurs propriétés? Naturellement. Il réfléchit un bon moment avant de sortir deux bourses d'une poche intérieure de son manteau noir et les jeta vers le sombre. Il y a un peu plus que la somme normal.
Oh... Il loucha sur les bourses. J'accepte.
Il se saisit rapidement des deux bourses et tendit la main de l'enfant à l'humain. Trois année. Trois année à effectuer des tâches ingrates, dures, fatigantes sans rien en retour, hormis des coups de fouets de temps en temps quand elle trainait du pied. Mais un jour, elle mit le feu à la demeure de Tekrk. Pas volontairement, le feu avait jaillit de ses paumes alors qu'elle montait le frêle escalier menant au grenier, sa ''chambre'', sous le regard de l'humain... Le parquet s'enflamma bien, sec comme il était. Elle sortit à temps, suivie par l'humain. Elle en sortit indemne, lui avait le côté droit de son visage, son flanc et son bras droit brulé. Il regardait la gamine, inquiet et craintif, avant du la rouer de coups. Roulée en boule au sol, pleurant et saignant, Tekrk lui cracha dessus.
  • Je te vendrais au marché. Dès l'aube.
Vendue... Elle le fut, encore. Une trentaine de fois en quatre-vingt années, à mettre le feu chez ses maitres, d'une façon ou d'une autres, non voulue à chaque fois. Le dernier fut bien courageux de l'acheter, car à force de la revoir dans les rues et sombres auberges qui pratiquaient se genre de commerce, elle commençait à être connue. Peut-être un jeune inconscient? C'était un sombre, aussi cruel que les autres qui l'avait déjà achetée auparavant. Les sombres... Elle les détestait vraiment, plus que tout au monde. Plus cruels des maîtres, capables de vendre leur famille pour des bouts de fer arrondis... Elle frissonna à la pensée du fouet ou du bâton, qu'elle connaissait bien.

Elle ouvrit les yeux, fixant le ciel totalement bleu, rêveuse. Au bout de quelques minutes, elle se mit assise, et regarda à nouveau les ruines de la chaumière. Elle se redressa et partit d'un pas nonchalant.
Maintenant qu'elle n'avait plus personne sur le dos, elle établie une liste de ''priorité''. Trouver de meilleurs habits, du tissus pour ses chevilles et poignet, un peu d'argent… Mais avant tout, retrouver l'ancienne demeure ou vivait sa mère avant qu'elle décède, un an avant que son père la vende.
Dernière modification par Cymoril le sam. 29 octobre 2011 à 18h05, modifié 2 fois.