[BGhumain] Heliam

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Hel
Princess Molrang
Messages : 174
Inscription : sam. 27 juin 2009 à 18h51

[BGhumain] Heliam

Message par Hel » sam. 3 décembre 2011 à 20h49

Nom : Andlir.
Prénom : Heliam.
Race : Humain.
Age : 22 ans.
Genre : mâle.
Religion : aucune.
Classe : Dark avenger.
Langue : commun, parlé et écrit.


Description : 1.86m, les yeux noirs et les cheveux clairs. Toujours bien coiffé, il attache visiblement de l’importance à son allure. Habile de ses mains et débrouillard. Un caractère joueur et sûr de lui, il aborde les gens assez facilement, trop même. Curieux et très perspicace.

Éphémère.

Voilà comment les autres nous nomment, les humains. Partant de cette philosophie je ne pensais qu’à vivre à toute vitesse et finalement je passais à côté de beaucoup de choses. Je fus très heureux durant toute mon enfance jusqu’à atteindre l’âge adulte et puis je quittai le cercle familial, sans pour autant en rompre les liens sacrés. Je m’appliquai à les conserver en revenant très souvent là ou ma vie avait commencée. Mes rapport avec le patriarche changèrent beaucoup depuis et ils devinrent tendu, ce dernier n’appréciant pas que je ne reprenne pas le commerce familial. Il est déçu et je le comprends, je cherchais donc à m’occuper, ayant le désir de lui prouver ma valeur. Après nombre de chemins pris et ratés je rencontrai un humain très étrange qui invoquait des panthères ténébreuses. Il passait son temps a se battre pour de l’adenas ou je ne sais trop quoi. Je l’observais longuement et restais perplexe. Qu’est-ce qui pouvait motiver cette homme a une telle déchéance, visiblement alcoolique avec un fort penchant pour la violence. Je m’avançais vers lui une fois celui-ci libre. Le premier contact ne fut pas des plus agréables.

-Tu viens pour un combat face de rat ?! C’est cinq cents adenas pour te prendre une raclée.
Pas plus surpris par son langage que cela je lui répondit.
-pas vraiment je désire juste savoir comment tu fais pour avoir une panthère.
Il me regardait l’air mauvais
-Dégage pecno, va faire tes corvées.

Je partie et revint avec une bouteille de tord boyaux et posa a ses pieds. Il la pris puis l’ouvrit et en a descendu une longue gorgée. Il sans est suivis une très longue et âpre discutions.

Je lui demandai de m’apprendre et moi lui payais ses bouteilles d‘alcool. Il était rude et poli comme un buffle mais qu’importe il me fascinait. L’apprentissage me pris un an et des qu’il s’aperçu que je savais me débrouiller seul il me jeta sans ménagement. Je parti donc à la recherche d’un métier et c’est au port que je trouvai mon bonheur.

Après avoir été proposer mes services à plusieurs capitaines, je m’engageai comme mousse sur un rafiot de pêche qui ne revenait qu’une fois par semaine au port pour y vendre le poisson salé. Pourquoi lui ? C’est celui qui me proposa le plus. La différence ne tenait qu’en quelques sous, mais au point où j’en étais cela avait une lourde importance. Ça ne ma jamais vraiment plu mais le salaire offert était motivant pour le jeune homme que j’étais. Le plus angoissant était d’entendre ce vieux navire craquer de toutes part par gros temps et le bruit des déferlantes qui se brisaient sur la coque me glaçait les os. Cependant je compris au fur et à mesure pourquoi la paye était si bonne, elle était proportionnelle à la difficulté du travail. Brûlant sous les rayons impitoyables du soleil l’été et gelant jusqu’aux os sous les vents glacés de l’hiver, je n’ai tenu que deux ans. Sans vouloir trop fanfaronner, je crois que je peux dire que cette expérience a fait de moi un homme, un vrai. Je pense être devenu plus mâture, mais ça n’est pas tout à fait l’opinion de mon entourage. Je souffre d’une lourde malédiction : Mon caractère joueur me pénalise bien trop souvent aux yeux des gens, je n’arrive pas à être pris au sérieux, peu importe ce que je fais pour chasser ce que je suis, je me fais bien vite rattraper.


Je traîne à présent sur Gludin, la ville est plutôt vide et le climat tendu, je ne sais si elle est occupée ou quelque chose du genre. Rien ne filtre et les curieux sont vite remis à leur place. Que faire à part reprendre l’épée, invoquer ma panthère ténébreuse et partir vers de longues journées de chasse solitaire. J’aime le danger et flirter avec mes limites que je tente chaque jour de reculer un peu plus, au prix parfois de blessures malheureuses, mais méritées. Heureusement j’apprends de mes erreurs. Au crépuscule je glisse dans le lit d’une rivière et m’y baigne longuement, c’est presque devenu un rituel avec le temps. Je me vide l’esprit, flottant sur l’eau de longues minutes. Le jour se lève après cette longue nuit de sommeil et je rentre sur Gludin. La place est vide quasiment comme toujours. Je tourne en rond et demande à la passeuse de me conduire sur Aden. Aden la cité si lumineuse que sa en devient presque vomitif et après une visite de cette cité je rentre vers ma ville adoptive.

Je mourrais là, d’ennui, et j’eus alors une véritable illumination. Comprenez, je suis jeune et tout sauf insensibles aux beautés de ce monde, alors quand cette demoiselle ailée m’est apparue je n’ai pas résisté à l’envie d’aller la taquiner, mon caractère n’était pas en reste pour m’y pousser. Par provocation plus que par espoir, j’espérais qu’elle me laisserait assez en apprendre sur elle pour la revoir. Mais contrairement à ce que je pensais je vécu l’une des nuits les plus passionnantes de ma vie. Je crois que je tombe amoureux.


Malgré que je l’aie harcelée cette nuit, elle reconnu avoir vécu de bons moments avec moi. La plage, la mer, elle s’était confiée à moi, s’était bien défoulée ensuite et même s’il ne s’était rien passé j’avais l’impression qu’une certaine connexion avait commencé à prendre entre nos deux âmes. Une connexion presque tangible. Nous n’avons pourtant rien en commun, nous n’avons pas été créés par les mêmes dieux. Elle semble être une femme d’expérience, je suis un jouvenceau. Elle est une grande guerrière, je n’en suis qu’à mes débuts. Je ne vivrai que quelques dizaines d’années, mais mourra-t-elle seulement un jour ? Ah ah, l’idée d’une épouse éternellement belle et jeune n’est pas désagréable. Je lui prépare un pique-nique pour demain, je suis certain qu’elle ne résistera pas et tombera amoureuse à son tour.


Ma nouvelle vie commence et l’ancienne s’éteint doucement.
Dernière modification par Hel le sam. 3 décembre 2011 à 22h58, modifié 1 fois.