ᴥ Prénom : Kalistorn.
ᴥ Age : 42 ans.
ᴥ Sexe : Masculin.
ᴥ Race : Humain.
ᴥ Classe : Guerrier Vétéran. Duelist. (rename de Selenia)
ᴥ Croyances : Athée.
ᴥ Langues parlées : Commun.
ᴥ Description physique :
Le crâne rasé et tatoué de quelques signes tribaux. Ses yeux noirs lui donnent un air sec et sévère. Sa barbe blanche - fait étrange pour son âge- ainsi que ses sourcils denses font de lui un être n'invitant pas à la discussion ou la provocation. Lorsqu'il porte son armure et ses vêtements de fourrure il donne l'impression d'être recourbé sur lui même. De manière générale il impressionne par sa carrure et son regard sévère en toutes situations.
ᴥ Autres (particularités) : aucune.
ᴥ Portrait : ᴥ Background:
- Sauvage. -
Cela faisait quatre jours que la traque se faisait sur les terres du Sud de Gludin. Avec le début du grand hiver les vols de bétail étaient très surveillés et sanctionnés de mort pour qui s'en prenaient aux mauvaises personnes. Des vols réguliers avaient été signalés sur le territoire et visiblement continuaient de se faire. Trois soldats avaient été dépêchés pour trouver et rendre une justice "expéditive" au voleur. Depuis peu, ils suivaient une piste les dirigeants dans les montagnes plus au nord. L'heure commençait à se faire tardive, cela dit, depuis quelques heures le plus expérimenté en pistage du groupe remarquait qu'ils avaient gagné une sérieuse avance sur le fuyard. Ils ne devraient plus avoir que quelques heures d'avance tout au plus, les traces de pas dans la neige ne mentaient pas.
Un vent neigeux commença à se lever... les hommes pressèrent le pas pour ne pas perdre l'avance qu'ils avaient gagné. Au bout de quelques minutes d'une marche vive dans la neige ils se stoppèrent. Les traces avaient disparues. La panique se fit sentir parmi les trois soldats. Et la neige n'allait pas leur faciliter la tâche pour repérer une éventuelle embuscade. Pour parer au problème ils se dirigèrent vers une plaine dégagée afin de pouvoir observer et voir venir une éventuelle attaque. Ils restèrent ainsi dos à dos à observer la pénombre à la recherche d'une éventuelle silhouette. Le vent s'était fait plus fort et la neige plus dense comme il est souvent le cas à la nuit tombée dans les montagnes. Le froid commençait à faire son effet et engourdissait progressivement les membres des hommes. Ceux-ci sentant une menace décidèrent d'allumer un feu de manière à ne pas trop souffrir de la morsure du froid. Tandis que l'un d'eux s'affairait à faire le feu comme il le pouvait en utilisant du bois sec qu'il transportait, les deux autres s'assuraient que rien n'approche. Malheureusement, allumer un feu dans de telles conditions était particulièrement difficile et complexe et ce n'est qu'après une heure d'efforts qu'il parvint à allumer un feu qui n'avait comme vertu que l'éclairage qu'il offrait. La neige avait finit par cesser tandis que les trois hommes se réchauffaient comme ils le pouvaient.
Soudainement une forme massive se dressa lentement devant eux à quelques mètres. Les hommes furent pris de panique. Saisissant arcs, boucliers et épées et se préparant au combat. La silhouette fit le premier mouvement en chargeant. Deux flèches partirent dans sa direction ce qui eut pour conséquence de faire hurler la créature. Celle-ci entra à la lumière du feu de camp dévoilant de longues dents et une fourrure brune. Un ours des montagnes, il avait dû être attiré par l'odeur des vivres et s'était approché au plus fort de la tempête. Celui-ci arriva à portée du premier soldat qu'un puissant coup de patte tua sur le coup. Les deux autres, devant ce spectacle sortirent leurs épées et boucliers et engagèrent le combat. L'ours heurtait les boucliers tandis que les coups d'épées tranchaient dans la chair de l'ours. La bataille dura un long moment jusqu'à ce que l'ours se raidisse soudainement sous les yeux effarés des deux soldats. En s'écroulant il révéla une plaie profonde au niveau de son dos. Leurs regards se redressèrent alors, alors sur une nouvelle silhouette que le feu n'éclairait que partiellement. Le regard froid et sévère, recouvert d'une épaisse fourrure dont ne dépassait que deux lames ensanglantées, l'homme n'attendit pas plus avant de faire les présentations et s'avança en direction des deux hommes. Exténués par leur combat précédent ils ne purent résister à cet homme que l'on aurait prit pour un sauvage venu du nord.
- L'art du combat. -
Le grand hiver était passé, les premières pousses vertes commençaient à apparaître sur les terres qui se réchauffaient peu à peu. Mais il avait beaucoup touché les plus démunis dont certains s'étaient tournés vers le banditisme et le vol pour survivre. L'homme arrive dans un petit village isolé, un rapide coup d'oeil lui permet d'estimer qu'environ huit personnes vivent dans cette bourgade. L'homme s'avance vers le puits qui était entouré des maisonnées. Il commence à prendre un seau pour tirer de l'eau. Un bruit l'interpelle, il se retourne et regarde autour de lui. Quatre hommes en armes et en armure de cuir lui font face. Des brigands, ils ont probablement pillé le village avant de tuer ses occupants. Plan efficace, l'homme aurait fait la même chose si il avait dû le faire. Cela dit il n'aurait pas tenté de créer une embuscade. Qui sait sur qui l'on peut tomber....
"- Hehehe.... regardez moi ça les gars... On dirait bien qu'on a encore quelqu'un qui veut boire un peu d'eau..
- Eh ! l'étranger ! Tu n'as plus besoin de boire de l'eau.
- *reste silencieux et regarde la position des hommes*
- Ben t'as perdu ta langue ? approche qu'on s'amuse un peu....
- Ah non celui-là il est pour moi...
- *regarde le dernier à avoir parlé*"
Ce dernier se jeta sur l'homme. A corps perdu sans connaitre la force de son adversaire, laissant toutes les ouvertures nécessaires. Pitoyable. De quelques gestes précis il dégaina ses deux épées, para l'attaque et contre attaqua. Le premier coup d'épée arracha le bras tenant l'épée de son adversaire. Celui-ci hurla à la mort alors que ses compagnons furent pétrifiés sur place par ce qu'ils venaient de voir. Lentement l'homme continua son travail et découpa un autre membre de l'homme qui continuait d'hurler. Puis d'un geste bref lui prit la vie, laissant sa tête rouler au sol. De rage l'un des brigands se jeta sur son boucher qui le tua net d'un simple coup qui le traversa de part en part. Le temps de tourner la tête pour esquiver une attaque presque bien placée d'un brigand opportuniste. Lui attrapant la tête qu'il fracassa contre la pierre du puits. Avant de faire face au dernier brigand. Celui-ci était terrorisé par ce qu'il venait de voir. En l'espace de quelques secondes ses trois compagnons avaient été tués et l'horreur bien réelle du corps découpé de son compagnon lui fit prendre peur tandis que s'avançait l'homme dans sa direction. Il fit volte face et se rua dans la maisonnée la plus proche avant d'en barricader la porte et de courir vers le fond pour prendre la porte de derrière. Une fois à l'extérieur, il se lança en direction d'un sous bois pour disparaître dedans. Kalistorn ne le poursuivit pas. Cet homme ne pourra plus jamais combattre tant la violence du combat fut grande.
Toujours se méfier des voyageurs isolés... toujours.
- Ce qu'il faut faire. -
"Je ne suis pas un grand homme de ce monde, je m'en fout de la gloire. Tous ces Héros qu'on voit se jeter partout pour sauver le monde, pour moi ils vont au suicide. Ils sont pas différent d'un lapin qu'on attire avec une carotte avant de l'égorger. Toujours être le meilleur dans son domaine... toujours vouloir surpasser les autres pour finalement périr... très peu pour moi. J'ai vécu suffisamment longtemps, j'ai vu les guerres, les batailles et les jeunes guerriers qui se font trucider au combat. Trop faibles car mal formés. Mal préparés. Et j'ai aussi vu les héros qui emmènent à la mort ces gens là. Ils sont les pires de tous. Faisant croire à leur survie jusqu'au moment ou une lame vient prendre leur vie.... tcheu... du gâchis.
Je ne suis pas parfait mais ce que je fait je le fais bien. Je ne me soumet à personne et j'affronte quiconque tenterait de le faire. Je sais tuer et survivre. C'est le principal. Mais maintenant que j'arrive à cet âge, il me faut un but. Un truc à faire qui puisse me permettre de rendre un peu moins monotone cette vie solitaire.
Je fais peur aux gens alors j’imagine qu'il me faudra vivre loin d'eux. Je verrai ce que me réserve mon avenir. Moi j'attend rien de la vie. Ce que je veux c'est un but." pensées de Kalistorn