Nom : inconnu
Prénom : Kyrine
Titre : néant
Age : inconnu, physiquement, doit avoir dans la vingtaine.
Sexe : féminin
Race : humaine
Métier : nécromancienne, magicienne des cristaux
Compétences :Métamorphoses : aucune pour le moment
- Combat : aucune maitrise particulière
Magie : nécromancie, magie noire, protégée par un esprit gardien de "terreur"
Alignement : neutre
Langues parlées : commun
Description physique : Jeune femme dans la vingtaine de taille un peu plus petite que la moyenne, ses cheveux mi-longs bruns sont soigneusement coiffés. Assez discrète généralement, il est parfois difficile de la cerner. Mais en présence de personnes davantage connues, un caractère bien trempé peut assez vite faire son apparition. Se mettant en valeur depuis peu, elle est doté d'un certain charme, sans non plus arriver à la hauteur des plus belles femmes de ce monde. Ceux cherchant à l'approcher davantage percevront peut-être cette petite gène difficilement explicable qui semble la suivre partout où elle se rend.
Caractère : Reste généralement calme et stoïque, analysant les situations avec recul et objectivité de part les reliquats de son manque d'émotivité passé. Malgré tout, ont refait récemment surface certaines émotions, lui offrant un caractère bien trempé lorsqu'elle le laisse transparaitre. Ne tend ni vers le bien ni vers le mal, pouvant autant aider que prendre ce dont elle a besoin sans demander. A cependant conscience de son environnement et du ressenti des gens, veille donc à ne pas être diabolisée ou rejetée afin de pouvoir continuer librement sa quête de savoir.
Autres : Depuis peu (mi février 12), son corps a irrémédiablement changé. Dorénavant, pour tout manipulateur de magie prenant la peine de l'observer au delà de son apparence, il paraitra évident qu'elle est un pur être de magie noire -ce qui n'était pas le cas auparavant-.
Malgré tout, en elle rien ne semble avoir changé, son caractère et sa façon d'être restant identiques.
Situation financière : Suffisante. Ses connaissances magiques principalement dues aux cristaux lui permettent de dégager par moment suffisamment de ressources pour vivre et poursuivre ses recherches. Elle pourrait gagner bien plus mais n'en voit aucun intérêt.
Comportement social : En retrait. Son manque d'émotion, son orientation magique et la nouvelle essence de son être tendent à l'éloigner des foules et à choisir ses contacts avec soin.
Type d’éducation reçue : N'en a aucun souvenir. Mais a visiblement été versée dans les connaissances arcaniques et ésotériques. Reste polie dans ses contacts et démarches, sans plus.
Popularité et/ou influence : A acquis une certaine popularité à Gludin en rendant maintes fois services à la population contre rémunération (mini-évents Atza), parcourt Dion depuis des mois afin d'essayer de comprendre et résoudre les problèmes de magies et de corruption des lieux. En tirera donc peut-être une certaine reconnaissance.
A été présente auprès de Schuttgart pour prendre le château de Gludio et auprès des Mercenaires de la Rose pour prendre le château de Heine.
Pensée politique : Ne s'y intéresse et s'y adapte que si cela lui est utile dans sa quête de connaissances. N''y accorde aucune importance au-delà.
Croyances : Conçoit et accepte l’existence des Dieux, mais ne prie ou ne craint aucun d'entre eux, les percevant comme une force extérieure tout comme le sont la Nature ou la magie elle-même.
Relations extérieures :
- Elfes : aucun à priori particulier
Humains : aucun à priori particulier
Kamaels : aucun à priori particulier, leur lien avec les âmes et leur manque absolu de la magie l'intriguent cependant.
Nains : aucun à priori particulier
Orcs : aucun à priori particulier
Sombres : aucun à priori particulier même si elle évite le contact avec Shel'Oloth suite à une menace de mort.
Un craquement sonore, un air glacial. Ouvrir les yeux, rester figée. Trembler de tout son corps. Son corps. Le froid, la faim, la terre sous les genoux, la douleur. Comme être arrachée. Arrachée, mais libre. Libre de quoi ? Ces visions, elles sont là encore, endormies, mais si proches...
Lever la tête, regarder. Une forêt, la lune, si pâle, si ronde. J'ai froid. J'ai faim. Je me sens malade. Se relever, reprendre son souffle. Avancer doucement, pas à pas, peu assurés. Le froid... Quel froid... Avancer dans la nuit, peu à peu. Croiser un sentier,le suivre. Ne pas penser, juste avancer, toujours plus, partir loin, très loin, partir...
Prendre un bateau, et peut-être laisser ces images derrière. Quelle destination ? Plusieurs, je ne sais pas. Elmoraden... ? Pourquoi pas, pourquoi pas...
La cote, les terres, le port. Arriver à Gludin, débarquer. Des échos lointains. Peut être des brides de souvenirs. Souvenirs ? Serais-je déjà venue ? Je ne sais pas, je ne sais plus. La foule à nouveau, le port, la ville. Trop de monde, bien trop de monde. Je dois sortir, partir, toujours partir. Mais jusqu’où ? Qu’importe, tant que c'est loin des gens.
Un éclat de voix, une tête de flèche renvoyant la lumière des flammes. Des mots prononcés instinctivement, une main tendue vers la forme, l'énergie touchée, aspirée, contrainte à venir. Une flèche qui siffle, frôle le visage, laissant une traînée de sang. Un râle étranglé, un arc tombant au sol, suivit par la forme, à genoux, puis face contre terre.
Une chaleur sur la joue, un fluide qui coule. La main retombe. Les doigts viennent chercher la chaleur. Rouge. Porter à mes lèvres. Le sang. Sans y réfléchir, j'appelle cette vibration bouillante qui a envahi mon être suite à mon geste. La douleur s'estompe. La plaie se referme. La brume est encore présente, mais s'estompe un peu. Un homme au sol, un trappeur certainement. Le visage horrifié, figé dans une expression de douleur. Le propriétaire des lieux ? Sans doute. Mais que lui est-il arrivé ? Est-ce moi ?
Je regarde ma main, me concentre, rassembler mes souvenirs. Le camps, le feu, cette hypnose et... Une sensation de danger, l'appel d'un pouvoir. se défendre, instinctivement, mais sans contrôle. Oui. Je me souviens. Arriverais-je à le refaire ? Consciemment ? Possible.
Je regarde à nouveau vers le corps. Je me lève, je m'approche. Son corps est froid, ma main bien chaude. Je sens ce reliquat de lien entre nos deux êtres, même si le sien est mort. Je sens cette étincelle à peine éteinte. Je sens que si... Juste un peu... Manipuler l'onde, la chaleur, cette étincelle pourrait... Une palpitation, je la sens, comme une ombre, encore cachée, encore incorporée, comme un linceul de l'âme déjà partie, une relique de cette vie éteinte, il suffirait juste là... de la prendre, l'attirer, la tirer et...
Une ombre se lève, obscure, lisse. Ombre d'une vie passée et trop vite achevée. Ombre qui pourtant, m'est familière, agréable. Un sourire. Mon premier sourire. Je l'appelle. Elle approche. Elle m'est liée. Je la touche. Cette sensation à la fois glaciale et brûlante, familière aussi. Une impression de normalité. Je l'approche encore, elle m'entoure peu à peu, comme un manteau, protectrice, rassurante. Enfin. Une sensation de bien-être. Rester ainsi, ne penser à rien. Je sais qu'elle sera là, toujours là dorénavant. Je n'ai plus besoin de partir, plus besoin de marcher. Me voila enfin, arrivée chez moi.