[BGhumain] Enaelle

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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ombrelongue
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[BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » mer. 16 novembre 2011 à 03h41

- Informations globales -

Spoiler:
Nom : Falernon.
Prénom : Enaelle.
Race : Humaine.
Sexe : Féminin.
Age : 26 ans.
Poids : 68 kilos.
Taille : 1m73.

Classe : Paladine (tank humain).
Prêtresse d'Einsahad (sub Elven Elder et War-cryer).
Métier : Ex-paladine du temple d'Aden.
Alignement : Loyale bon/chaotique bon (esprit tourmenté, se remettant en question).
Religion : Très croyante envers Einsahad, elle traverse une phase de doute et de remise en question de sa foi. Mais aussi de tout ce qu'on lui as enseigné et de sa façon d'être, et de vivre.
Fervente croyante et pratiquante d'Einhasad, d'Eva et Marphr, qu'elle nomme les "Trois", elle suis désormais ses propres préceptes, et non plus ceux des églises officielles.
Langues parlées : Commun, marmonne un peu d'elfique.
Langues écrite : Commun (bon niveau).

Apparence : Un visage fin,parfois rougie par l'alcool. Des yeux d'un vert lumineux, rendu parfois trouble par le remord ou l'alcool, souvent durci par sa colère et sa soif de vengeance. Tranchants sur sa chevelure d'un brun sombre, presque noir.
Un corps élancée de combattante, musclé mais plein de rondeurs, et plus qu'agréable à l'œil. Quelque fines cicatrices ici et là, fruit de ses entrainements parfois rudes, ou de ses combats.

Elle porte une longue cape élimée de couleur brune, à la profonde capuche cachant son visage. une écharpe de lin tissé jadis de belle qualité, désormais en lambeau est a son cou, qu'elle remonte sur son visage pour se protéger du froid, de la poussière... ou dissimuler son visage. Un sac a dos de cuir en triste état, souvent recouvert par le bouclier large -lui même enveloppé de tissu pour en cacher le blason- qu'elle porte par dessus et fini son habillage. Elle a tout d'une vagabonde sans le sous.
Sous cette apparence se trouve une armure de tournois, une harnois de paladine, et une épée longue sur sa hanche. Souvent sale et tâchée de boue et de rouille, elle est parfois aussi resplendissante que pour une parade, selon l'humeur d'Enaelle et qu'elle l'ai entretenue ou non.
un arc court, et plusieurs dagues dans ses bottes ou sa ceinture complètent son équipement.

Attitude : Se tiens droite et fière, mais détourne son regard si on la fixe trop longuement. Elle a les mains tremblante a la seule vue d'une bouteille d'alcool.
Caractère : Très têtue, pensive, parfois sombre et froide. Déterminée. Entre doutes, et espoir.

Aime :
Prier,
Les temples,
Les belles choses (bijoux, vêtements précieux, fourrures, etc)
La chaleur d'un bon feu, la simplicité d'une auberge,
Lire de vieux ouvrages,
Broder, ou toute autre activité paisible usant les mains mais libérant l'esprit et la bouche pour discuter,
Les belles histoires à l'eau de rose,
S'entrainer au combat, l'exercice physique en général,
Boire pour oublier.

N'aime pas :
Les nordistes,
Le synode, et tous ceux prétendant agir pour le bien mais recherchant le pouvoir.
Les monstres, démons, aberrations et adeptes des dieux sombres (Gran Kain et Shilen),
Tuer (goût de vengeance, mais dégout de soit),
Boire pour oublier (besoin physiologique, mais dégout de soit).

Avis sur les races :
Nains : Neutre, relativement confiante mais sans plus.
Humains : Juge à la personne, elle ne sais que trop bien combien certains tombent et baignent dans le mal et le vice.
Elfes : Étranges, incompréhensibles pour la plupart. Une race noble.
Elfes Noirs : Vils et sournois, des gens à se méfier par dessus tout. Adeptes de leur monstrueuse déesse, il faudrais éradiquer tous les adeptes de Shilen. Certains semblent néanmoins de confiance, mais ils sont bien rares.
Orcs Nobles : Des gens honorables a ce qu'il paraitrait, mais part trop emportés, et depuis trop longtemps alliés du nord pour qu'on leur fasse confiance.
Kamaels : Froids, bizarre, ils lui collent des frissons dans le dos.
- Histoire -


La taverne, sombre et malodorante n'était à peine plus qu'un bouge répugnant, bon pour les cafards, et la vermine humaine qui grouillait dans les bas quartiers de la cité d'Aden. Une forme se tenait affalée sur une table, une choppe de bière à demi-vide devant elle. Installée dans un des coins les plus sombres, que la petite cheminée de la pièce ne pouvait éclairer par ses flammes mourantes, pas plus que l'unique lampe à huile suspendue aux poutres du plafond, elle ne laissait apparaitre de son visage qu'une ombre profonde sous la capuche qu'elle portait même en intérieur...
Les portes de l'estaminet claquèrent alors violemment contre le mur, alors qu'entraient quatre gardes à l'air patibulaires, mais le nez tordu, dégoutés par l'odeur et l'apparence de l'endroit. Un petit homme au dos plié, à l'allure peu engageante de fouine mal lavée s'empressait près du sergent dirigeant le groupe.
Murmurant avec vivacité, il montra d'un doigt maigre et tremblant la forme affalée dans le fond. Puis pris avec servilité l'argent que lui donna le garde avant de s'éclipser aussitôt au dehors, dans la froide nuit d'Aden.

La jeune femme, car s'en était une, était pour sa part bien trop occupée par ses souvenirs, et ses propres pensés pour se soucier de ce qu'il se passait autour d'elle, et ne réagit aucunement à l'agitation.
De ses yeux aveugles qui fixait sa chope sans la voir, elle se souvenait...
_Que fait-on ma Dame ?" demanda dans un souffle le croisé qui s'était approché d'elle en rampant dans l'herbe.
_Et que peut-on faire d'après vous, Harald ? Regardez donc ce qui est, la ville est tombé. Giran, la dernière cité de lumière, siège de notre armée sainte est entre les mains de ses nobles hérétique du Synode... nous arrivons trop tard Harold, et mourir ici ne les aideras pas.
_Mais... ma Dame ? Votre frère ? Votre père ? Ils sont chevaliers au service de Giran depuis toujours, ils, enfin...

Serrant les dents pour ne pas laisser voir son horreur et sa peine, elle hocha sèchement la tête, et entrepris de reculer en rampant pour aller retrouver sa maigre troupe.
Elle n'eut pas loin a parcourir en rampant, puis courant ensuite afin de les rejoindre, eux qui se tenaient sous le couvert d'un maigre bosquet, attendant ses ordres avec la sérénité des soldats aguerris. Une vingtaine d'hommes et femmes, envoyés en renforts depuis leur petit temple et chapitoir du sud du lac Narsell. Là où venaient des femmes et hommes pieux, et désirant se détacher du monde, et qui devenaient nones et moines... ainsi que des épées saintes au nom de la glorieuse Einsahad.
Elle les regarda un moment, hésitante encore, mais sachant pourtant quel était la seule décision qui lui était possible de prendre, et d'ordonner.

_Giran est perdue." finit-elle par dire brusquement d'une voix sèche, maladroite. "Les portes sont tombées, et l'armée hérétique des mercenaires soiffards et meurtriers du Synode est déjà dans la cité. Je crains que le Haut Inquisiteur Valrion, sa suite, et ses saints soldats soient désormais perdus, voir déjà morts. Nous sommes arrivés trop tard. Il n'y a plus rien à faire."
_Nous pourrions peut-être, en frappant leurs arrières, donner une chance pour certains des notre de... "commença une des plus jeune de ses nones-soldates, le visage illuminé de passion. Avant qu'Enaelle ne lui coupe la parole d'un geste sec de sa main gantelée.
_Oubliez cela. Ce serait du suicide, et gâcher sa vie inutilement ne serviras pas les Dessins de la Déesse.
Non, nous avons ici une tout autre tâche. Vous allez rentrer à votre couvent et chapitoir, et les prévenir de ce qu'il s'est passé ici. Giran tombée, Aden et Gludio restes les seuls royaumes de lumière en Elmoraden. L'église, et vous même devrez être forts, et s'apprêter d'aider les souverains si nous ne voulons pas voir l'Ombre s'étendre encore, et dévorer tout le sud. Je porterais mon propre rapport au chapitoir de l'Ordre, et les enjoindrais de se préparer au pire. Notre compagnie se dissous donc ici même. Harold prendras le commandement de votre groupe.
J'ai eux plaisir à vous commander, même pour cette brève semaine de préparation, et de marche.


Les visages jeunes et vieux, au regard calme et perçant des frères et sœurs de son groupe la jaugèrent un bref instant, puis d'un hochement de tête sec, ils acceptèrent ses ordres, bien qu'a contrecœur.
***
Par la suite, la suite, Enaelle avait tout fait pour convaincre ses supérieurs d'agir, de déclarer hérétique le Synode et tous ses membres en apposant l'anathème sur leurs noms d'assassins. De prévenir les autres couvents de prêtres-guerriers, et les chapitoirs de l'Ordre des Paladin, dispersés sur tout le sud d'Elmoraden.
Ses paroles avaient été lettre morte...

Puis Aden était tombée...
Et tombée plus bas encore dans l'ombre et la folie, par les actes ignobles et traitres de la régente Sayuri.
Puis ce fut le tours de Gludio d'être menacée à son tours, dernier rempart de lumière dans une terre de chaos, de mal, de duperie et de trahison.
Les femmes et hommes de bien traqués,
Poursuivit, fustigés,
L'espoir soufflé comme une bougie une nuit de tempête,
Quelque soit le soin à la maintenir ou la rallumer...
Les cœurs vacillèrent devant les prières sans réponses.
Dont le sien assurément...

Et les souvenirs restent, et rongent l'âme,
Lorsque l'on sais au fond de sois, que l'on s'est abandonnée sans combattre.
L'alcool, piètre réconfort,
Courage des pleutres,
Chaleur des indigents.
Ne fait que bruler le ventre, et ronger l'âme,
Disperse un temps les souvenirs, qui reviennent au matin plus fort encore.


Elle avait quitté le temple peu après la fermeture des temples, devant l'entêtement suicidaire de ses paires. Puis errée sans but, sans savoir, écoutant les rumeurs. Avant d'aller un soir, s'écrouler dans une taverne, et noyer sa colère, et son désespoir dans l'alcool.
Effaçant, effaçant, toujours plus loin,
En une brume rouge, les derniers mois, et semaines...
La chute de Gludio, qu'elle avait apprise par des rumeurs à son réveil, alors qu'elle gisait dans son propre vomi dans une ruelle, couvert d'ordures, et puant la bière et le vin rance. Cela la brisa d'avantage encore, même si elle s'y attendait depuis longtemps. Et elle s'en était voulu évidement, de ne pas avoir été là bas pour mourir proprement. Et elle avait priée, pleurée, s'était traitée de tous les noms, avilie et fustigée dans sa colère, le remord et sa honte. Avant que l'appel de la boisson ne se fasse sentir, l'envie puissante d'oublier tout cela, de tout effacer, la douleur, la peur, les remords, dans les brumes de l'alcool...
Bientôt, tout cela s'effacerait, et elle serait enfin en paix...
Un poing s'écrasant sur la table devant son nez...
Il la tira de sa rêverie mélancolique et sombre. Décidément, le monde ne voulait pas la laisser tranquille, et il ne cessait de se rappeler à elle et de l'ennuyer pour des vétilles, elle qui ne désirait plus qu'ardemment, et uniquement disparaitre des regards des autres, des dieux, et du siens propre.

_Toi !" fit le sergent de la jadis resplendissante armée d'Aden. Elle aussi tombé en déshonneur, sa splendeur humiliée par son asservissement à la folie de sa régente. "Tu vas nous suivre dehors, et jusqu'au poste. On as des choses à te demander... paladine."
_Vous vous trompez de personne... laissez moi, soldat. Je ne suis pas celle que vous recherchez...
_Ah ! Et bien elle est tombée bien bas la fière "épée d'Einsahad" hein ? Toi comme les tiens n'avaient rien fait pour nous aider. Quand les nôtres crevaient à la porte de Shilen, ou contre les armées de Goddard. A vous d'en payer le prix maintenant, bande de lâches !"
_Laissez-moi-tranquille." fit-elle d'une voix rauque d'alcool en jetant un regard meurtrier au sergent.
_Ça je ne pense pas, chienne. Vous deux, levez la, et fouillez la !

Les deux gardes s'approchèrent, sans aucune précaution devant l'état d'ivrognerie avancée de la "fière paladine" devant eux, affalée telle la pire des souillons sur la table dans des relents peu ragoutants. L'un d'entre eux tandis la main vers son épaule, pour la saisir et la secouer un peu...

_Ne... me touche... pas. Bâtard d'hérétique...

Alors, lentement le soldat se plia en deux avec un regard surprit, comme stupéfait, sur la dague apparue brusquement dans son ventre comme par magie. L'autre soldat, lui n'eut que l'occasion d'entrouvrir la bouche sur un cris d'alarme -à peine plus le temps de saisir ce qu'il se passait-, avant que sa tête ne se décroche de son corps et ne s'envole dans une gerbe sanglante. La longue lame brillante de l'épée, apparue si soudainement, sifflait un chant de mort avec une vivacité terrifiante dans la main de la femme, qui s'était plus affalée en avant, que véritablement levée pour frapper. Son geste incertain, et pourtant terriblement meurtrier.

_Qu'est-ce que ? Non att...

Le sergent à son tours s'écroula alors, le torse transpercé alors qu'il tentait de dégainer d'une main rendue maladroite par la surprise et la panique. Un regard étonné, droit dans les yeux de la paladine, et le sergent fixa avec horreur ceux injectés de sang par l'alcool, mais durs, terriblement durs et comme emplis d'une insondable tristesse qui le suivit jusqu'à ce qu'il s'effondre face au sol, ses jambes cédants sous lui.
Le quatrième et dernier soldat, regardant le désastre d'un air effaré, fit brusquement demi tours en dérapant à demi sur le sol souillé, glissant et collant de bière renversée. Tentant de se ruer vers la porte et s'enfuir. Mais ce n'était pas ce qu'Enaelle désirait, et arrachant la dague du ventre du soldat agonisant en silence, écroulé sur la table, elle la projeta d'une main experte bien que mal assurée sur le pauvre fuyard. Ratant largement la nuque qu'elle visait, la dague frappa l'homme au coté, près des reins, perçant la côte de maille et envoyant le pauvre homme s'effondrer a terre à son tours dans un glapissement de douleur.
Quelques pas lui suffirent à rejoindre le soldat qui rampais en gémissant, bafouillant de terreur et de douleur sur le sol, tentant vainement de continuer de fuir... jusqu'à ce que la lame de l'épée, lui taillant un nouveau sourire, ne mis fin à sa vie et à son agonie dans un flot écarlate.

_Il aurais mieux valus pour vous tous, que vous tombiez honorablement à la Porte de Shilen justement... Plutôt que de rester à servir cette chienne hérétique au palais. " grogna la paladine en se redressant légèrement, récupérant au passage sa dague sur le cadavre.
Puis, titubante, dans le silence qui s'était abattus dans le sombre bouge elle rejoignit sa propre table. Le soldat survivant eut droit au même triste sort, alors qu'agonisant il s'y agrippait dans sa vaine recherche d'air, alors que ses poumons s'emplissait de sang. Sang qui se mêla alors à bouillons sur la surface rugueuse, avec le vin, les miettes et les flaques de bière qui s'y trouvaient déjà, pour tomber ensuite goute à goute au sol. Alors Enaelle, ramassant sa choppe encore à demi-pleine, la vida d'un seul coup, avant de se diriger vers la sortie d'un pas hésitant.
Se dressant sur le seuil elle tourna la tête à demi vers ceux des clients, habitués ou passants occasionnels, et qui depuis leurs tables s'étaient levés pour porter la main sur leurs armes, et surveillaient les faits et gestes de la folle meurtrière avec une grande attention.

_Je n'ai pas toujours été comme ça, vous savez ? L'espoir, la droiture... l'honneur. Mon épée est le glaive de la justice, et ma foi mon bouclier pour la sécurité des innocents... Ah ! Je connaissait tous les psaumes, pour soutenir mes compagnons, présider aux prières des croyants... " Elle ricana doucement, amèrement et douloureusement, secouant la tête avec dégout. "Je me suis battu pour toutes les grandes causes. Pleurant nos morts, réconfortants nos survivants... J'étais si fière, droite et noble. La digne fille de mon Chevalier de père, élevée dans la justice et selon l'exemple légué par les Hoplites de Giran. J'ai appris tout ce qu'une prêtresse devait savoir, des onguents, des magies curatives, des prières magique et de la façon d'écouter et réconforter les âmes en peine.
Mais à quoi tout cela nous à t-il mené, toutes ces belles choses, hein ? Cela n'a servie à rien ! Cette noble fierté, pour n'être finalement plus que traqués par des démons et comme des bêtes. Tandis que vous, le peuple, qui avait si bien profité de notre sang versé, bien à l'abri derrière nos boucliers, désormais, nous dénoncez pour quelques misérables piécettes. C'est fini pour moi tout ça. Alors sachez bien ceci, si l'un de vous parle, et décrit mon visage aux gens du guet... je vous retrouverais, et vous crèverais tous.
Puissiez vous trouvez un bel endroit pour ramper, et disparaitre au néant comme les cafards que vous êtes...
"
***
Le soir la trouva hors des murs de la ville...
A genoux dans une petit bosquet de cèdres aux feuilles frémissantes dans le vent. Elle priait de toute son horreur, et sa douleur mêlée, son âme déchirée entre le dégout, la haine, la colère, et par la flamme de sa foi qui ne voulait toujours pas s'éteindre, et persistait à briller, et la tourmenter de remords, en dualité avec celle de la vengeance, qui pulsais dans ses tripes.
Trois vies de plus pesaient sur son cœur, celle de l'homme qui l'avait dénoncé, et des deux autres qui vivaient dans la même demeure sordide que lui. Ses frères ? Ses fils ? Enaelle n'en savait rien, et les avait tués parce qu'ils étaient là, tout simplement. Pour étancher sa colère, et sa soif de sang.
Et, par dessus son dégout, et ses remords, l'appel insistant de la boisson, de l'oubli, qui la rongeait...
Il ne lui fallut pas bien longtemps pour céder, et partir à la recherche d'un village, et surtout de son auberge et de son bar.

Puis qui sais après ? Oren ? Gludio pour en apprécier les dégâts ? Heine peut-être... le hasard déciderais.
Spoiler:
-rename de Thyla,
Dernière modification par ombrelongue le dim. 13 mai 2012 à 16h41, modifié 5 fois.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » jeu. 17 novembre 2011 à 02h17

Giran...

Finalement elle y était retournée...
Fascination pour la douleur,
Plaisir de souffrir, de remuer la lame,
Dans la plaie béante de son âme.

De tavernes en estaminets,
D'auberges en bouges mal famés,
Elle avait bue, s'était renseignée,
Sur ceux que bientôt, elle s'en irais chasser...

La soif de vengeance, jamais ne s'éteint,
Ou ne s'abreuve d'assez de sang...


Les hommes d'armes, dans les tavernes étaient bavard,
Elle l'avait apprit très tôt, lorsque parfois ses ordres étaient plus subtile que l'escorte d'un homme d'église, ou l'extermination de quelque sombres engeance. Lorsqu'il lui était demandé, sous le sceau du secret, de mener quelques enquêtes dans les bas fonds du monde.
Giran ne faisait pas exception, pas plus que les mercenaires avinés, humains ou non, que le synode avait trainé dans son sillage comme une nué de mouche sentant l'odeur du sang d'un animal près à mourir. Il ne lui avait fallut que deux soirées, et quelques parties de dès de perdus, d'une poignée de piécettes changeant de mains et rendant de bonne humeur, et donc bavarde celui contre lequel elle perdait. Apprendre à tricher non pour gagner, mais perdre aux jeux, pouvait sembler stupide. Mais pourtant oh combien utile ! Et bien sûr comme toujours, d'assez de vin pour délier les langues. Les heures de patrouilles, les endroits préférés de tel ou tel groupe de mercenaires. Cela suffirais pour commencer...

Elle commença par retourner dans la chambre miteuse qui ce soir là lui servait de refuge.
Alors une fois seule et à l'abri des regards, elle retira sa tenue de tissu et de cuir fin, elle endossa l'armure qu'elle dissimulait dans ses maigres bagages. La même cape élimée par dessus suffirais a la dissimuler pour ce qu'elle comptait faire. Restait son visage. Un vieux chapeau au bord tombants acheté au marché, une écharpe noir autour du coup, facile et rapide à relever tel un masque, y remédiait. Enfin, son arc court qu'elle dissimulerais sous sa cape, son épée à son coté et une dague à portée de main était tout ce dont elle avait encore besoin.
Pour tuer, et commencer sa vengeance...
Elle avait bu, bien sûr, pour avoir ses information, il fallait bien qu'elle se mêle à la masse grouillante des tripots. Mais pas autant qu'on aurais pu croire, et assurément pas assez pour l'empêcher de penser, et agir comme il fallait.
Ils étaient exactement là où elle s'y attentait. Dans un tripot ouvert aux jeux en tout genre où ces bêtes a stature humaine dépensais l'argent gagné en tuant de fiers soldats de la Déesse. Des paladins, ses frères. Il sy passèrent de longue heures, avant de se décider enfin a sortir, leurs bourse probablement vide, et leur ventre plein de vin qui les faisaient chanceler, et brouillait leur vu au point qu'ils ne se rendirent point compte de sa présence furtive. Quelque pas à peine derrière eux.

La flèche atteint le premier en pleine gorge, fracassant les vertèbre de sa nuque pour ressortir par sa pomme d'adam. La grosse brute tâta la pointe avec perplexité, puis s'effondra sans un bruit en avant. Les deux autres, trop saoul pour comprendre commencèrent de se retourner. Trop tard. Elle était déjà tout près d'eux, sa dague en main. Une gorge s'ouvrit, puis la suivante, et elle les dépassa dans un mouvement fluide pour s'arrêter enfin.
Une lumière éclaira soudainement la rue, d'autre gardes, en patrouille ceux-là. Pas prévu ça.
Un cri d'alarme, des épées dégainés...
Une fuite éperdue sur les pavé trempés de rosé dans la brume de la nuit.
Elle n'y réchappa que de justesse...
Mais avec la certitude de pouvoir recommencer bientôt, personne n'avait vu son visage. Elle serait ombre meurtrière la nuit, joueuse souriante, et avinée le jours.

...
Il lui faudrait juste qu'elle apprenne a tuer plus vite, et de plus loin, pour qu'un tel épisode ne se reproduise.

_________________________
Spoiler:
-Maj Sub Sylver-ranger.
-Maj de demande d'accessoires "Pig Wrangler's cap" et le masque façon Hannibal pour représenter son écharpe.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » sam. 19 novembre 2011 à 17h01

Terres Mortes des Passes de Giran...



Enaelle regardait d'un air dégouté le résultat de tous ses efforts...
Le pillards mort -un orc sauvage-, qui avait fini par tomber enfin au sol n'était plus qu'une pelote d'épingles du fait des nombreuses flèches qu'elle avait du tirer pour enfin parvenir a l'abattre. Si elle était parvenu à viser relativement précisément le mercenaire du synode de dos, et de près, il en allait tout a fait autrement si sa cible bougeait, ou se trouvait un peu éloignée.
Elle qui avait passée une grande partie de sa vie entre les murs d'un monastère à apprendre les armes savait mieux que quiconque que l'entrainement et l'acharnement était la base de l'excellence aux armes. Et elle s'était donc entêtée, et acharnée a s'entrainer, encore et encore. Sur des cibles statique, ou mobiles, puis en situation de combats en espérant que le stresse et le danger lui ferait ce déclic, lui offrirais cet instant lumineux ou tout semblait s'éclairer et où soudainement le maniement requis devenait clair en vous. Même s'il fallait ensuite des heures et des heures afin de faire se rejoindre la pensé au geste.
Mais rien n'était venu, rien de rien...
Dégoutée d'elle même, et de ses piètres performance, elle rentra a Giran, et l'auberge miteuse où elle avait établis sont domicile afin d'économiser les adénas qui lui restaient, et commençaient sérieusement à baisser.

Et c'est là, lorsqu'elle s'y attendait le moins que la révélations fut,
Des actes d'un nain à l'air éméché, et cherchant la bagarre qui avait fini par la trouver, sous la forme de trois grandes brutes de marins de relâche. Le nain, vêtu étrangement d'une armure légère et souple se défendit grace a une dague, roulant sur lui-même et esquivant, ou bloquant les coups les plus violant de ses gantelets renforcés, avant de frapper à son tours. Il semblait trouver un plaisir pervers a découper bout par bout les vêtements et protections de ses adversaire, ainsi, comme le remarqua Enaelle leurs bourse, qu'il parvint elle ne savait comment a voler tout en combattant.
Puis soudainement, comme lassé de ce jeu, le nain sortit tel un prestidigitateur une seconde dague, et du pommeau assomma les trois hommes en quelque mouvement.

_Deux dagues ? "souffla Enaelle comme subjuguée, venant de comprendre qu'elle avait fait fausse route depuis le début.
Elle ne savait, et ne saurais probablement jamais manier les armes de jets comme il se devait, mais manier deux dagues simultanément lui offrirais bien plus d'opportunités pour tuer dans l'ombre et rapidement. Laissant passer le nain, qui sous les lazzis ou les applaudissement quittait l'endroit, elle lui emboita alors le pas.
Elle s'était trouvé un maitre, et le rattrapa rapidement pour le convaincre de lui apprendre ce maniement bien particulier. Cela lui couta presque tout ce qui lui restait, mais elle parvins finalement à le convaincre, et le suivit à l'extérieur de la ville afin qu'il lui montre les première bases de ce nouvelle art de tuer.

Spoiler:
-changement de la sub silver-ranger en Bounty hunter (version assassin).
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » ven. 16 mars 2012 à 09h53

Elle était rentrée finalement....

Revenue a une part de ce qu'elle était...
La boisson, le poison, c'était fini.
Le plupart du temps... sauf travail... ou...
Enfin c'était presque fini.

Elle s'était trouvée un seigneur,
Une cause,
Une raison de retrouver courage,
Une lueur d'espoir.

Désormais, ce qu'elle était, tout ce qu'elle était,
Tenais en deux identités...
L'ancienne elle, retrouvée, assumée,
Enna, la pretresse, la soigneuse, la protectrice des pauvres...
Naelle, la mercenaire, vulgaire, buveuse, fumeuse et agressive...
L'épée à double tranchant qui hantait son âme.

De ses douleurs,
De ses hantises,
De sa folie autodestructrice.
Elle avait fait une force...
Fragile, certes, mais présente.
Pour la cause qu'elle s'était trouvée, et surtout pour elle-même.




____________________________
Spoiler:
Retours après longue absence IG.
Enaellle est désormais connue sous deux identitée.
Naelle la mercenaire, souvent a Giran, ou Heine.
Ena la prêtresse, a Gludin, ou Dion.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » mer. 21 mars 2012 à 19h13

Lunem, le 1 Fondgivre de l'an 52,
Elle avait eut raison...
Difficile de dormir après cette horrible journée, et la précédente nuit si mouvementée...
Et sa révélation. Enna pleurait. Ou étais-ce Naelle ?
Elle-même s'était perdue dans ses mensonges, enferrée dans les masques qu'elle s'était créer pour sa survie.
Elle pleurait sur son innocence perdu, et sur un monde qu'elle ne comprenais plus...
L'aube n'allais pas tarder, si elle n'étais pas encore déjà là. Et elle n'était pas parvenue à trouver l'oubli du doux sommeil durant ne serais-ce qu'une seule heure. Ce serais finalement une nuit blanche, alors qu'elle ne pouvais se permettre de se faire remarquer. Pas maintenant, alors que les choses commençaient enfin a aller un peu mieux !
C'était l'un des derniers serment qu'elle n'avais pas encore trahis. Même si elle tentais de se prétendre à elle-même le contraire. De n'avoir jamais vraiment trahis l’essence même de ce qu'elle était. Elle savait bien que ce n'était qu'un mensonge. N'étais-ce pas, même ici, a Dion, qu'une excuse pour se cacher d'elle-même, que d'aider ainsi ce peuple ?
Pour les surveiller, en vérité, et savoir si ceux qui aidaient le faisaient avec bonne foi, ou pour des buts plus sombres et cachés. Comme elle-même derrière ce masque ridicule.

_Pourquoi, pourquoi a-t-il fallut que ce sois lui ?" Gémie-t-elle entre deux sanglots. "Ça ne devais être qu'un masque, une façon de m'approcher d'eux... comment puis-je être si faible, et si stupide !"

Recroquevillée sur la paillasse de sa petite cellule, ayant jeté de coté le bandeau qui lui servait ici a se cacher, elle tournais et se retournais dans ses draps. Cherchant vainement le sommeil. Mais son arrivé, aux coté de cette elfe inconnus ne cessais de lui revenir en tête. Et sa réaction stupide a ces mots... une provocation, il devais l'avoir reconnu, sans être complétement sûr.

_Et je suis tombée dans le piège comme un stupide petit lapin ! Pire, je lui ais fait confiance, je lui ais presque tout raconté... oh Déesse, que dois-je faire maintenant ?

Ce qu'elle devais faire ? N'étais-ce pas évident après un tel gâchis ? Disparaitre, comme avant. Se forger une nouvelle identité. Elle ne pouvais par ses actes insensés, pour ce sentiment ridicule mettre en danger ce pour quoi elle avait travaillée durant ses derniers mois ! Bien trop dépendait de ce qu'elle savais... si quiconque parvenais a la faire parler. Elle ne savait que trop, pour avoir vu les inquisiteurs opérer, combien l'esprit deviens faible lors de la torture. Tout le monde ou presque, finissais par parler.

_Mais s'il me retrouve ? S'il envois des mercenaires a ma poursuite, s'il lui parle, a "elle" ? Il y a si peu d'endroit sûr désormais, je n pourrais pas leurs échapper...

Ramassant la dague avec laquelle elle découpait habituellement ses bandages, elle la pressa contre son poignet, hésitante. Puis plus fortement, jusqu’à faire perler le sang. Lorsqu'un choc à sa porte la fis sursauter violemment. Elle n'avait même pas entendus les pas sonores du prêtre, toute a sa détresse. Stupide, stupide ! Elle ne portait même pas son bandeau en plus. Pire, hier elle l'avait poursuivie dehors, hors de sa cellule sans même penser a le remettre !
Elle, qu'elle avait appelée pour lui en parler. Stupide et aveugle qu'elle avait été, pour ainsi, ensuite, la blesser elle aussi par ses aveux. Combien ses anciens maîtres avaient eut raison, en lui disant que les sentiments rendaient faible, indécis et menaient a la perte des guerriers. Comme ils auraient pitié, de la voir ainsi être tombée si bas, et si rapidement !

_Oui ?
_Soeur Enna, c'est le père Mathieu. Un des charpentiers s'est gravement blessé avec une hache. Ils vous l'amène au temple en ce moment même. C'est assez sérieux, pensez-vous pouvoir... ?
_J'arrive tout de suite ! Je prends juste ma sacoche mon père.

Se levant rapidement, elle ramassa le bandeau reposant sur le sol, là où elle l'avait jeté, et le passa sur son oeil pourtant bien valide. Des masques, et des masques dans des masques. Elle qui avais pourtant si intensément détesté mentir.
La sacoche de cuir, posé près de la porte était déjà prête. Elle la remplissait dès qu'elle avait un temps de libre, afin de ne jamais être a cours. Les remèdes apporté par la cousine de Swann étant une vrai bénédiction ici. Puis, prenant longuement son souffle, ouvris la porte et sortit dans le sombre couloir. Elle devais redevenir Enna, la jeune prêtresse évaporée, la vierge effarouchée ne sachant rien de la vie, douce et délicate. Pas si loin de son ancienne vérité d'ailleurs. Pourquoi étais-ce alors si difficile de l'endosser ? Qu'importait... on avais besoin d'elle.

_Je dois bien avoir une petite semaine devant moi, après tout. Pour finir de mettre le dispensaire en place au moins. Ne serais-ce que des lits correctes. "murmura-t-elle pour elle même.
_Pardon ma soeur ?" s'enquit le père Mathieu, en se retournant a demi. "Vous m'avez dit quelque chose ?"
_Ho non père Mathieu, je pensais seulement tout haut, aux onguent et au matériel pour les soins. "répondit "Enna" en souriant doucement, et tout en pressant le pas.

idiote, stupide idiote ! Penser tout haut en publique ! Avais-t-elle donc définitivement perdue tout sens commun ? Cet homme lui avait-il fait perdre toute intelligence ? Tous ses réflexes si durement acquis ? Une semaine oui. Elle ne pouvais se permettre plus. Même si elle s'était entièrement trompée sur lui, et qu'il en parlais tout de suite a ses "amis", elle devais bien avoir ce temps devant elle...
Puis elle disparaitrais, encore une fois.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » lun. 2 avril 2012 à 12h58

Tout doucement,
Sortant de sa chrysalide...
Le Papillon renais.

Face à la rivière séparant les terres de Dion de celles de Gludio, Enaelle fixait pensivement une petite truite qui fouillais la vase de la rive. Finalement, petit a petit la vie revenais. Même s'il faudrait du temps pour la voir renaître dans les terres elle-même.
Tendant sa main droite devant elle, l'autre prise dans des bandages et soutenu par une écharpe, elle sourit en la voyant se nimber d'une auras blanc-bleuté, lumineuse et apaisante. Cela lui revenais désormais de plus en plus vite, même si elle en avait eut quelques souci au début. Soigner les malades au temple, par l’apposition des mains et les prières sainte n'avait pas eut grand effet au début. Mais il y avait eut tant de malades, tant d'efforts que petit à petit, la magie lui était revenue.
Le pouvoir saint avait cru plus vite en son sein qu'elle n'était parvenu a le maîtriser, et retrouver ses anciens réflexes durement acquis. Alors comme un courant sous-terrain n'ayant attendu qu'elle ouvre les vannes pour déferler a la surface, sa magie était revenu et, incontrôlé avait recommencer d'émaner d'elle. Ce qui n'avait pas été au mieux, malheureusement, car allié a sa vigilance constante il l'avait nimber de son aura, parfois des journées entières, l'épuisant, et la désignant comme ce qu'elle était pour tout être ténébreux a des dizaines de mètres de distance. Mais lui avait aussi permis d'en sentir la présence aussi, évidement.
"Il" n'avais pas été ravi d'apprendre que plusieurs personnes de son entourage étaient des possédés, ou des vampires. Et Enaelle s'en voulait d'ailleurs de l'avoir ainsi blessé.

Mais tout était bien, et selon Sa volonté divine, poussant sa fille à vivre de nouveau en pleine lumière, et affirmer ce qu'elle était. Et c'est ce qu'elle allait désormais faire, de nouveau, fièrement.
Jetant un regard vers Dion elle fronça les sourcils dans une soudaine colère. Dion, cachée derrière la forêt morte qui l'entourait, aux branches sèches et brisées, aux troncs pourrissants qui s'effondraient parfois d'un seul coup dans un grand craquement. nature blessée, où seuls poussaient encore champignons et moisissures malsaines, et qui pendant son absence avait de nouveau subit les outrages d'une attaque injustifiée. Le temple avait brûlé.
Moindre mal, car il n'y avait eut que des blessés, et aucun morts au final. Pourtant, au fond d'elle la colère demeurait. Car ce qu'elle avait commencé a y bâtir, "son" dispensaire et tout le matériel donné par l'OSE était aussi partit en flammes.
Cela, elle ne le pardonnerais pas.
Pas plus que la soudaine peur, innommable, qui lui avait tordu les tripes à l'idée que peut-être, le corps d'Ayen se trouvait enfuis dessous, carbonisé, sa sublime chevelure réduite en cendre poudreuse. Elle s'était rué a Heine, et les avaient retrouvé à l'auberge... elle et lui, bien vivant. Cela aussi, désormais, elle n'hésiterais plus a le cacher, et vivrais en pleine lumière.
Et qu'importaient les ragots et le regard des autres ?! Elle était ce qu'elle était, et n'allais pas se déchirer en deux, pour la raison de quelques règles de conduite sans fondement. Elle assumerais.



Tendant la main vers la lance appuyée contre un arbre tout près d'elle, et la saisi fermement, et s’écarta de quelques pas du rebord de l'eau. La lance d'Ewaine, la plus jeune des soeur qu'elle avait jadis commandé -cela lui semblait des années- lors de leur marche vers Giran pour l'aider contre le Synode. Ou bien avant, lors de traque contre les démons, possédés, morts-vivants ou nécromants que l'Ordre leurs avaient désigné comme cible. Elle était morte désormais, et sa mort vengé peu après. Un triste épisode avait coûté a Enaelle la douleur de la perte de la jeune fille, et une nouvelle cicatrice sur le bras. Comment aurait-elle pu imaginer que ce nécromant cinglé était accompagné d'un archer ? Eux aussi, désormais, étaient morts, et bien mort. Décapité, et le corps réduit en cendre. Tout comme la masure du sorcier noir, toutes ses infâmes recherches, et ses serviteurs morts qui terrorisait le village ou Ewaine s'était cachée pour essayer de vivre en paix.
C'était en souvenir d'elle, que désormais elle porterais cette arme simple, mais mainte fois enchantée.

Détachant l'écharpe qui soutenait son bras, elle saisi fermement l'arme, et commença son entrainement. Malgré la douleur, dansant lentement, ou en gestes secs et violents, elle commença son entrainement.
Désormais, les dagues dans le noir ferrais parti de son passé. Elle se battrait dans la lumière autant que faire se peu, pour nourrir de la flamme qui rugissais en elle, celle de l'espoir du peuple affligé de Dion, du coeur de celui qu'elle aimais, et pour ne plus faillir comme jadis.
_________________________
Spoiler:
Explication absence pour cause de PC hs,
Suppression de la sub Spoileur,
Sub WL
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » lun. 9 avril 2012 à 13h02

Au travers du froid, dans l'hiver de la vie,
Au milieu des Tempêtes, dans l'horreur des tourments,
Y Croire,, toujours !

...
Soigner les plaies et les bosses le matin.
S'occuper des petites misères du monde, et de ses maladies...
Simplicité.

Laver,
Désinfecter,
Pour soigneusement recouvrir d'un peu de baume cicatrisant puis de simples bandages. Parfois un peu de couture sur des chairs à vifs, blessure fortuite et malchanceuse d'un bûcheron, ou d'un jeune menuisier maladroit. Toujours désormais, sous le regard curieux des habitants, qui ne manquaient plus de s'étonner de l'épée à son coté, de la dague lui faisant pendant, et de l'autorité naturelle qui lui était revenu. Oublié "soeur Enna" au regard évaporé et au ton doux et délicat. Elle ne se cachait plus. Elle ne se cacherais plus jamais, quitte a en crever. De cela au moins, elle pouvait être reconnaissante, même si tout le reste n'avait mené qu'a la douleur, sourde, muette, qui lui rongeait les tripes.
Faiblesse.

Le repas de midi, alors qu'au dessus d'elle les ouvriers s'activaient a remettre en état la petite maison. Coups de marteaux, bruits de scies, pierre délogées d'un mur branlant.Ordres et avertissements. Manger lentement, pour reprendre des forces. Pain, fromages, quelques légumes offerts par une dame dont elle avait soigné le mari, sauver l'enfant, aidée la belle-fille. Parfois même, un peu de viande. Macher lentement, patiemment. Gout de cendre et âme en peine. Ne pas le montrer.
Entêtement.

Laissez les soigneurs de l'OSE continuer le travail, supportant le bruit et les récrimination des habitants. Ils avaient apportés bien vite de nouveaux remèdes, bandages, matériel, et plantes médicales. Trois étagères et deux grandes armoires de plus longeaient désormais le mur du réez-de-chaussé.
Aller au temple, aider à déblayer les ruines, trier ce qui pourrais se réutiliser, entendre encore et toujours les gens hésiter... soeur Enna ? Dame Enna ? Enaele ? Répondre, a tous, sans se vexer, se poser de questions. Sourire gentiment et prendre une autre pierre... continuer malgré la douleur de son bras, la fatigue de ses muscles.
S'activer.

Le matin, l'après midi puis le soir aux armes. S’entraîner a nouveau pour retrouver sa force, ses réflexes, son endurance perdu durant ces trop longs mois hors du champs-clôt du Chapitre. Ne pas penser...

Puis au soir, rentrer...
Une simple toile de tente les premiers jours. Puis dans sa "maison" du fait qu'enfin le réez-de-chaussé sois habitable et sec, les simples et lourdes poutres embaumant encore la sève au dessus de sa tête.
Serrer les dents, et pleurer sans bruit en attendant qu'enfin, vienne le sommeil...

_________________________

Il était revenu, et s'était excusé auprès d'elles...
Et son amie avait accepté de faire la paix, les réunissant à nouveau tout trois. Enssemble et pourtant si différents, tellement complémentaire dans leurs caractères et leurs souffrances. Air d'enfants tours a tours pressantes, mutines ou moqueuse, pour soudain reculer, gênées, rougissantes et choquées. Découvrant toutes deux les choses du coeur. Et tout aussi inexpérimentées et perdues l'une que l'autre devant un sentiment et des sensation longtemps niées, et un bonheur qu'elles n'auraient cru possible. L'espoir d'Enaelle renaissait et une chaleur brûlante lui emportait le coeur et lui rongeait le ventre, lui amenant un sourire joyeux qu'elle ne parvenais plus décrocher de son visage, tant elle se sentait heureuse.
Mais elle avait aussi des responsabilités, et sa quête qui emplissait son âme, tout autant que cet homme lui avait emporté le coeur. Les enfants, la cuisine et le tissage ne serait jamais pour elle, et elle le savait depuis toujours. Il lui fallait l’excitation des batailles, l'incertitude du lendemain, l'aventure et le renouveau, la tension d'une vie sur le fils du rasoir pour s'épanouir. Et avec les temps qui courait, ce n’étais pas bien difficile a trouver...
Seule la douleur et l'inquiétude visible dans les yeux de son amie la retenais encore un peu de se lancer à corps perdu dans la bataille... exacerbé par celle qu'elle avait eut pour lui, et les bleus sur son corps.
Dernière modification par ombrelongue le mer. 9 mai 2012 à 15h19, modifié 5 fois.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » dim. 22 avril 2012 à 13h37

Spoiler:
Mise a jours des informations globales.
Mise a jours de la desc IG dès que celle-ci sera a nouveau fonctionnelle ;)


La commande IG fonctionne toujours ! En attendant que celle du forum remarche ... :kamael2_14:
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » mer. 9 mai 2012 à 12h32

Paladine je resterais...
sinon de nom, de Coeur et d'Âme.

_Vous êtes démise du droit de porter les armes, telle serras votre pénitence.

Encore aujourd'hui, elle se réveillais parfois en sursaut, cette phrase résonant en son esprit tel une malédiction. Encore ce matin, ça avait été le cas, la réveillant d'un coup dans la demeure silencieuse. Peu après qu'Aldo ne sois partit sans doute car elle se levait en général avant lui, et le pot a thé était encore chaud lorsqu'elle l'avait pris en main pour s'en préparer un.
S’arrêtant un bref instant, elle repensa à la veille, à leur étreinte. C'avais été différent, encore une fois, tout de tendresse et de réconfort, tout de lenteur et de caresses. Cela la surprenait encore en y repensant, les manières de faire semblaient aussi nombreuses que son aimé n'avait de facettes. Lui aussi avait eut besoin de réconfort, car Enaelle ne sentait que trop bien son inquiétude pour Ayen. Elle avait résisté -ho, si difficilement- à lui dire toute la vérité. Mais cela l'aurais blessé lui, mais aussi et surtout elle, et cela, Enaelle ne le voulait pour rien au monde. Son Ayen, sa soeur de coeur, la troisième pièce sans lequel ils ne pourraient fonctionner...
Combien sa présence lui manquait !

_Mais a quoi tu pense, espèce d'idiote." marmonna Enaelle tout bas, toujours figée dans sa posture de parade.
Son trouble provoqué par ses songe avait commencé d'entamer sa concentration. Elle sentait le pouvoir s'agiter, et gronder, perdant son équilibre alors qu'elle avait perdu son calme. Elle l'avait chèrement acquis, le savoir que son pouvoir pouvait la détruire, la brûler, si la colère, l'orgueil ou la peur était en son coeur lorsqu'elle en usais. Il lui fallait s'apaiser, immédiatement, retrouver son calme, afin que son aura fasse de même. Qu'elle puisse reprendre son entrainement !
Car, si elle n'avait peut-être plus le droit de porter les armes, le bouclier, et l'armure ; cela ne pouvais l'empécher de s’entraîner, afin de ne pas perdre la moindre bride d’endurance, et de force, qu'elle avait si chèrement acquise durant son novicia dans l'Ordre. Et elle se le devait d'autant plus, que désormais elle dirigeait l'église de Dion, par la grâce de sa mère l'église Einhasadienne. Evidemment, elle était Paladine, et non Templière... les Trois étaient ses mères, et non seulement la prime déesse. Mais elle était désormais aussi une simple soeur du temple...
Les complications continuaient, dans ce monde gris où seul un avis propre pouvait guider ses actes et choix.

Elle repris sa danse...
Car c'en était une, étrange et brutale, vive et lente, épuisante au possible, qu'elle s'escrimait à exécuter depuis l'aube dans ce petit bosquet éloigné. Parade, puis feinte, pas chassé d'esquive s’enchaînant sur une demie-botte au bouclier, que concluait un revers de son "épée". Puis recommencer ensuite, encore et encore ! D'autres pas, d'autres enchaînement, encore et encore dans la poussière de cette terre dévastée, alors que l'aura de son pouvoir l'entourait, tel un halo de gloire, purificateur et saint.
Car si elle ne pouvait porter d'armure, des sacs de farines sur les épaules et le dos, faisait bien le poids d'une armure et plus encore. Car si elle ne pouvait manier son bouclier, un autre sac attaché a son bras en faisait l'effet. Car si elle ne pouvait brandir son épée, une barre d'acier de mineur lui en donnais la sensation dans sa main, dans son bras. Et, couverte de transpiration, ses muscles protestants de son effort elle continuait. Avec acharnement, avec entêtement... avec toute sa volonté forgé au feu de la bataille, de la traque, et des horreurs qu'elle avait vu durant sa pourtant bien courte existence.

Elle ne laisserais plus l'ombre s'étendre.
Elle ne laisserais plus les siens souffrir, et mourir.
Elle ramènerais son Ordre a la mesure de ce qu'ils étaient.
Et Dion, faisait une bonne base de départ.
Dernière modification par ombrelongue le mer. 9 mai 2012 à 15h26, modifié 2 fois.
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » mer. 9 mai 2012 à 15h24

Démons et sang....
... bêtise et incompétence.

Ce fut une longue nuit, réparatrice...
Nécessaire...
Lorsqu'elle se réveilla ce matin là, la douleur qui parcourait chacun de ses membres la rappela brutalement à l'ordre. Se redressant sur son bras droit, endolorie par les coups reçus et épuisée par la magie dont-elle avait usée la veille, Enaelle remarqua renifla l'odeur pestilentielle qui avait investit la chambre.
L'odeur de marais et de sang des monstres et grands lézards corrompus de la veille. Enaelle frissonna, de faiblesse, autant que de dégoût a mesure que les souvenirs revenaient. Un "chef" insultant, et aussi incompétent que possible, qui les avaient amené dans une orgie de massacre à travers la forêt, là où, visiblement une mission précise les attendaient. Un nordiste insultant, qui n'avait cessé de la prendre à partie, et un autre avec ces remarques déplacés tandis que visiblement autour d'eux le monde allait à sa perte. Des fous, et des idiots, et pourtant qui étaient suivit, ou écoutés... le monde allait décidément bien mal.

Enaelle se redressa finalement, chassant mauvaises pensés et souvenirs dans un recoins de sa mémoire. La rencoeur ne servait a rien, et l'esprit d'une paladine se devait de rester clair, tel l'eau d'un lac sans ride. Du moins en surface, car les Trois déesses Elles, savaient combien son coeur était agité, ainsi que son âme. Posant les deux pieds au sol, repoussant le drap souillé qui n'était plus bon qu'a jeter, elle se figea et regarda lentement son compagnon. Il s'était endormi au sol, sans doute pour ne pas salir l'autre lit. C'était bien de lui, de s'inquiéter de cela, alors que son corps réclamais le repos tout autant que le sien.
Longuement, elle resta figée sans oser presque respirer, de peur de le réveiller, là à le regarder dans la pénombre des étoiles qui brillaient faiblement au travers de la petite fenêtre. L'aube ne se lèverait pas avant une ou deux heures encore, et elle hésitait à le réveiller pour qu'il s'installe au mieux. Mais elle savait combien son orgueil était grand, et quelle serait sa réaction s'il pensais qu'elle essayer de le couver. Il s'en sentirais rabaissé. Il en serait blessé... il 'était déjà bien assez, et elle n'avait pas été sans voir ses inquiétudes, sur son âge, ni sa façon de s'occuper de la jeune Peluli. Surtout après la discussion qu'elle avait eut avec Ayen.

Poussant un long soupir, et s'accroupie près de lui et effleura sa joue avec amour et tendresse. Ho comme elle l'aimais, son vieil ours bougon, cet homme qui se refusais a voir le bien en lui, sa propre grandeur. Un jours elle parviendrais a lui ouvrir les yeux. Toutes deux s'y employaient avec force, pour lui faire comprendre combien elles l'aimaient, et a à quel raison.

Elle se releva enfin, faisant craquer son dos et ses muscles encore ensuqués de sommeil.
La journée avait réelement été dur, et la présence écrasante de magie noir, de l'endroit, et du démon lui-même avait rapidement drainé toutes ses forces. La magie noire utilisée a outrance par ses "compagnons" de fortune n'avait pas arrangé les choses pour elle. Mais au moins, elle n'avait eut d'a protéger Aldo de ses émanations, et elle même, et non tout le groupe. Cela l'aurais d'ailleurs sans doute tué, et cela l'avait presque fait, si Aldo ne l'avait ramenée de force a Dion.
Cela n'avait pourtant pas commencé pour finir ainsi. Elle avait seulement voulu le rejoindre, pour savoir où il était et lui parler du désir de Peluli de "rejoindre leur famille" a sa façon. Pour trouver sur place tout un groupe de guerriers et mage, et son chers amant furieux de la voir ainsi débarquer. Elle lui avait fait comprendre, sans trop de douceur qu'elle viendrais, car visiblement les choses risquait de dégénérer.
Elle avait du ensuite supporter l'attitude honteuse et insultante de l'emplumé qui les avait fait réunir. Sans parler de celle de deux humains particulièrement collant, insistant, et insultant. Garder son calme et se rappeler son serment de ne plus faire que soigner, elle avait retenu son poing. De justesse. Puis la chasse avait commencée et il s'étaient rendu sur l'île, pour y découvrir une nouvelle fontaine active, et des animaux devenu fou. Déjà qu'ils étaient bien aggressif a la base... et elle avait eut fort a faire alors, par ses prières, et sa magie pour maintenir debout tous et toutes afin de se frayer un passage dans la jungle. A la suite du dingue qui s'entêtait a foncer vers toutes les plus grosses bêtes qu'il avait plus trouver...
Perte de temps...
Risques inutiles...
Et insultes supportées tout du long.
Et les choses n'avaient faite qu'empirer.

C'était décidé, après la journée précédente. Elle devrais prendre en pouvoir, ici à Dion, comme ailleurs, pour pouvoir se faire entendre. Pour pouvoir agir au mieux.
Se rapprocher du Chevalier, le surveiller, et s'assurer qu'il sois bien ce qu'il prétendais être. Commencer ici de faire régner l'ordre et la lumière, de réunir les Paladins dispersés, et les templier d'Einhasad a Dion. Grimper dans les échelons de pouvoir du temple... Tant, et trop à faire... du pouvoir pour protéger ceux qui lui était chers. Du pouvoir pour faire bouger les choses, et les changer au mieux.





...
Et qui sais ?
Faire passer le droit de mariage a leur image ?
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Message par ombrelongue » dim. 13 mai 2012 à 16h35

Souvenirs et trésors enfouis...
... font le lit de nos Enfances perdue.

Murdulf était partit bien tard ce matin là, le crâne encore sonnant de la cuite prise la veille avec son père, et de la dispute ayant éclatée a leur retours qui s'en était ensuivi. La mère avait été furieuse de voir qu'ils avaient dépensé tant de bon argent de la vente de leurs cochons en alcool sur le retours. Les cochons, bougons, avaient eux aussi clairement fait comprendre par des grognement d'impatience qu'ils n'avaient guère apprécié ce changement dans leur petite routine. Le grand bonhomme aux allures d'ours mal léché dirigea ses bêtes vers la chênaie de l'ancien Chevalier de Falernon, désormais décédé avec toute sa maisonnée.
Une bénédiction pour la famille de Murdulf, qui désormais pouvaient y faire engraisser ses porcs de belle manière, en l'attente de les revendre au marché. Oui, une bénédiction, bien qu'il lui faille avouer en son fort intérieur que, contrairement a ses parents, il regretais profondément le massacre de cette famille et de ses gens. D'autant que, bien souvent, le Chevalier les avais de bonne grâce laissé y mener les cochon, sans jamais rien demander en retours.
Oui, Murdulf avait toujours un petit pincement au coeur, en passant devant le corps de ferme incendié par des mercenaires du Synode, de ses noms-humains immenses, et terrifiant, qui désormais vivaient en vil comme de vrais personnes, et se permettaient de remettre a leurs place ou effrayer les simple gens. Sans parler qu'il regrettais les discussions qu'il avait parfois eut avec le grand escogriffe dégingandé, et plutôt bonne pâte pour un noble, qui jadis vivait là. Regret également pour la famille du palefrenier, et surtout de leur fille aînée -bien précoce pour ses 13 ans, qui parfois le laisser la lutiner en toute discrétion dans le bosquet voisin.
***
Soudain, le craquement d'une branche, et le bruit de l'acier frottant sur le cuir le fit se figer sur place. Quelqu'un se trouvait visiblement déjà sur place. Là où, par peur des fantômes, personne ne venais plus...
Marulf se figea, effrayé de rencontrer quelque bandit, et portant la main à sa petite dague, il s'accroupis et cessa presque de respirer tandis que ses cochons s’égaillaient joyeusement dans le sous-bois.

Enfin, il la vis s'avancer... une forme humainement reconnaissable, féline, mais indubitablement féminine. Une longue cape à capuche, une écharpe le cachant le bas du visage, et dague de chasse -presque une épée !- au coté ne fit rien pour le rassurer. Une telle tenue en fin d'été, avec la chaleur montant parfois dans les 20° ne pouvais pas être innocente. Et puis, pour s'être fait mettre à terre chaque printemps à la foire du village, par la brute sauvage et hautaine qui servait de fille aînée au défunt chevalier, Marulf ne savait que trop qu'elles pouvaient être tout aussi dangereuses qu'un homme...

Intrigué, l'homme remarqua alors l’attitude curieuse, et presque festive de sa "maumaude"... la plus vieille des truies de la famille, toujours en vie pour les inombrable rejetons qu'elle faisait chaque années. Et son caractère mauvais qui l'avait fait attaquer chiens errants et loups en quête de chair facile, sauvant ainsi plusieurs fois la troupe de cochon. La femme se pencha, s’accroupissant pour accueillir la bête presque comme une amie, à l'étonnement croisant de Marulf qui connaissait le caractère mauvais de sa bête. Et c'est alors qu'il compris. Car une seule personne avait jamais pue se faire entendre de sa "maumaude" en plus de lui-même.
_Cette silhouette..." siffla tout bas Marulf en plissant les yeux... "C'est elle, c'est l'Enaelle... elle est donc vivante ?!"

Intrigué, il resta là, sans bouger... observant.
Il la vie creuser le sol de sa dague, tout contre le mur effondré d'une maisonnette de gardien, effondrée depuis bien des années. Elle creusa longtemps, et profond, avant d'en sortir un coffre d'apparence massive, encrassé de terre noire, et semblant bien lourds. Il l'observa encore, lorsqu'elle l'ouvrit en faisant sauter la serrure de plusieurs coups de dague, pour en sortir -ses yeux s'en écarquillèrent de convoitise- bijoux et lingots de métaux, et petits sacs sonnant qui ne pouvaient contenir qu'une unique chose. Une véritable fortune aux yeux du porcher, de quoi vivre une ou deux années sans peine, ou acheter une nouvelle ferme a tout le moins !
Il resta là sans bouger, figé, tandis qu'elle rangeait le tout dans le sac a son épaule, avant de remettre le coffre désormais vide en terre, puis de tout reboucher soigneusement. Poussant même le perfectionnisme à replacer dessus feuilles et glands, pierraille et sarment de lierre.
Puis, sur une impulsion, il la suivit en silence... lui aussi savait bouger sans bruit, il avait été longtemps considéré comme le meilleur des chasseur du village, même s'il perdait contre cette femme sur presque tous les autres points. Elle se dirigea vers l'orée, s'arrêtant a la limite des arbres, et restant là a observer les champs en friche, et les restes effondrés de la ferme qui s'y dressait, désolée. Entendant un murmure, il se rapprocha autant qu'il l'osa, plus curieux qu'autre chose...
_Père... mère... oh vous tous, je suis tellement désolée de n'avoir pus être là... si vous saviez." disait-elle avec des larmes dans la voix, a la plus grande surprise de Marulf. Elle ? Pleurer ? cette brute hautaine et prétentieuse, qui ne jurais que par les textes de l'Eglise et les préceptes des chevaliers ? Elle, qui avait envoyés au dispensaire du temple six garçon du village malgré un bras cassé, et n'avais même pas gémie lorsque le rebouteux lui avait remis l'os en place ? "Je n'oublierais pas ces crimes, mais j'ai décidée de ne plus chercher la vengeance. Ce n'est pas contre vous, vous savez ? Comprenez moi... je veux aider, soigner, reconstruire. Tuer encore, ne pourrais rien faire changer... aujourd'hui je le sais. Oh combien je comprends désormais tes enseignements père... mais si tard, trop tard pour que tu puisses le voir."

La regardant s'accroupir, complètement découverte, posant le sac garni d'or à ses cotés, Marulf sentit un élant d’avidité le parcourir. Tant d'argent... et elle, qui avait toujours vécu dans l’opulence, allait repartir avec. C'était injuste... alors même qu'elle n'avais pas le fourrage de les venger, et fuyait ? Portant doucement sa main a sa dague, il fit un pas, puis un second, calme et près au meurtre.
Pour se figer de nouveau, alors qu'elle recommençait de parler.
_Je me suis trouvée une nouvelle famille, et je suis heureuse, la plupart du temps. Nous avons même recueillis deux orphelines. Je m'occupe d'un petit dispensaire, et d'un temple. J'ai posée mon épée pour un temps, et j'ai beaucoup appris de la vie. Vous seriez fiers de moi, je crois. Même si mes choix vous sembleraient étranges. Mais vous adoreriez Ayen, j'en suis certaine. Et même toi mère, tu apprécierais mon Aldo... il à l'air sombre, et rude comme ça, mais il a un coeur gros comme ça, et l'âme d'un paladin.
L'argent vas servir a cela... ouvrir un vrai orphelinat, et nous acheter une maison... une ferme sans doute. Aldo veux faire un élevage de chevaux. Les enfants aurons de quoi apprendre trois métiers de valeur...
Voilà... je vais vous laisser. C'est la dernière fois que je viens ici je crois. Au revoir père, mère, Evina, frères... puissiez vous reposer en paix. Vous ne serez pas oubliés, jamais. Je vous aime vous savez...
"

Figé, toujours dans l'ombre des arbres Marulf sentit la honte lui rougir les joues, et regardant Enaelle se relever en s'en aller, il remit doucement sa lame au fourreau, avant de s'en retourner a ses cochons. Il avais manqué devenir un assassin, et jamais il ne parlerais de ce moment a quiconque, de peur d'affronter l'acte qu'il avait manqué de commettre par cupidité et jalousie...
Spoiler:
Maj pour expliquer un léger -et soudain- accroissement de la fortune personnelle d'Enaelle, et les buts de cette recherche d'argent.
Ainsi qu'une modification partielle de sa desc et de son alignement.
Par delà la mort, dans les souvenirs et la légende...
Pour sa famille et pour son peuple,
Pour l'honneur et pour Marphr !

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ombrelongue
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Re: [BGhumain] Enaelle

Message par ombrelongue » lun. 14 mai 2012 à 14h08

Rêve...
Rêve et espère, c'est la toute l'horreur, et l'immense joie des mortels.

Enaelle flottait, dans un ciel de sang, de foudre et d'âmes torturées emmêlées...
Ballottée de ci et de là, sans aucun contrôle sur sa trajectoire, dans un bain de magie sombre et d'âmes torturées hurlant leur terreur et leur douleur. Elle sentait son esprit assaillis par des vagues de peur et de doute qui la fouillais sans parvenir, pourtant, a la faire plier définitivement. Alors, lassés de sa résistance, de ne parvenir a la briser, les êtres qui dans ce ciel impossible tentait de la retenir captive, la laissèrent tomber...
Chutant, interminablement alors que le vent se faisait plus rapide avec la chute, lancée vers une mort certaine elle aperçu alors une lueur. Un éclat de lumière insistant, luttant vaillamment au travers de tout ce chaos et cette ombre terrifiante qui manquait de l'écraser définitivement. Et, comme si elle l'appelait, la lumière se fit plus forte, tranchant vivement telle une lame d'épée au travers des nuages apocalyptiques.
Sa chutte se fit vol, et la guida vers elle... pour apercevoir un spectacle a couper le souffle.
***
Ce n'était pas vraiment un ville... ni même un château, ou un temple, mais un peu de tout cela a la fois.
Une aiguille de pierre dominait de dizaines de mètre tout cela, brillante tel un phare qui l'avait guidé et permise de s'extirper de toute cette folie. Une tours qui semblait fine, tant elle était haute, mais devait être aussi large que celle de la Tour d'Ivoire a tout le moins, sinon plus a sa base ! Une tour au sommet tri-partie, ou se dressaient trois statue d’apparence vaillantes et digne, fière et noble.
Son vol l'en approchant toujours plus, Enalle parvint a en voir les visages enfin.. Marphr, Eva... Einhasad...
Dans toute leurs gloire, ses Trois Déesses, mères de tout ce qui est bon en ce monde. Veillant sur leurs enfants habitants sous leurs garde vigilent.

Alors Enaelle compris, enfin... elle rêvait. Le même rêve, encore, qui lui revenait.
Et dans la grande salle ou subitement elle se trouvait, sans transition aucune, les pieds bien encrés sur les dalles de marbre, de grès, et de calcaire, au plafond si haut qu'il en paraissait flou, une foule dense se trouvait. Venant à pas calmes par les trois arcades ouvrant sur cette gigantesque pièce formant comme une nef à la forme improbable, où là encore, les trois formes sculptés des Divines observaient l'assemblée d'un oeil calme et protecteur.
Par centaines, ils se pressaient là, gens de toutes conditions. Paysans et guerriers, Paladins et prêtres, mage et nobles. Humains, elfes et nains, ou parfois se mêlaient quelques rare orcs, et sombre, ou gens de sang mêlés.
Tous ensemble, unis sous une même bannière et foi triple, ils assistaient...

A quoi... ?
...
Ce n'était pas un mariage...
Une cérémonie que même en la voyant, Enaelle ne parvint a comprendre en ses détails...
Des petits groupes, se réunissant l'un après l'autre devant un trio de prêtresses des trois races, portant toutes trois le même symbole trilobé. Femme et femme, homme et femmes de deux le plus souvent, parfois trois, et même plus rarement de quatre. Une unique fois même, de deux hommes.

Non, ce n'étais pas un mariage...
Mais pourtant, sans savoir pourquoi, Enaelle sus dans son rêve que ceux présents ce jours, se liaient par quelque chose qui s'en rapprochait tant qu'aucun autre mot n'aurais pus le décrire. Et, surprise et émerveillée, elle "voyait" les liens d'argent et d'or, liant ses couples disparates et si étranges, et pourtant si visiblement forts et dignes. Dans une atmosphère d'attente, et de joie retenue, attendant le moment d'éclatée, la cérémonie se poursuivit. Jusqu’à ce que plus aucun ne se présente devant les trois prêtresses sur l'estrade centrale.
Alors des paroles furent prononcés, reprises en coeur par tous...
Durant un instant, si bref, alors que le rêve s'estompait, elle cru parvenir a les comprendre, a en saisir le sens profond, et le détail liturgique...
... mais tout se dissipa en brumes éparses.
***
Au matin, elle ne se souvenait plus que de brûmes, et d'une sensation de félivité qui ne dura pas.
Aldo était là, tout contre Ayen. Son genoux toujours aussi gonflé, et les souvenirs de l'horrible journée qui avait précédé leurs nuit lui revinrent en pleine figure. Le coeur lourd et les yeux encore rougie de larme, de peur, de douleur et de colère, elle se leva pour entamer sa journée, les laissant tout deux dormir encore un peu.

Elle avait tant à faire.
Par delà la mort, dans les souvenirs et la légende...
Pour sa famille et pour son peuple,
Pour l'honneur et pour Marphr !

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