[bgkamael] Saphaelle

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Shirafune
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[bgkamael] Saphaelle

Message par Shirafune » lun. 23 avril 2012 à 14h53

[Préparation au rename de Sayuri]
Nom : -
Prénom : Saphaelle
Surnom : -
Titre : -
Age : 23
Sexe : Féminin
Race : Kamael

Métier : Aucun sauf a Géruvha
Compétences : Militaire
Combat : Arbalète, escrime, combat lourd
Magie : -
Métamorphoses : Forme Final

Alignement : Loyal
Allégeance au Dragon : -
Totem :
Langues parlées : Humain , Kamael

Description physique : Ressemble à toutes les Kamaels de sa génération, aucun signe distinctif physiquement parlant. Les cheveux tirant sur un rose foncé comme nombre des siennes, elle aborde le physique voulut à sa création. Les modalités vestimentaire autant que esthétique n'étant visiblement pas encore dans ses préoccupations.

Caractère : Parfois changeante, d'un naturel plutôt calme et expressif, tout dépendra des personnes qui se trouvent en face.

Autres : Porte un rosaire

Situation financière : Dans la classe moyenne.
Comportement social : Manière et comportement rappelant la noblesse "commune"
Type d’éducation reçue : Militaire
Popularité et/ou influence : -
Pensée politique : -

Croyances : Aucun avis sur les croyances


Relations extérieures :

Elfes : Sage, un peuple vieux, digne de confiance
Humains : Dominant, autant bon que mauvais, individualiste.
Kamaels : Efficace et pas chère, c'est Nornil que j'préfère.
Nains : Sens de l'honneur profond, susceptibles, incorruptibles.
Orques : Brute en puissance, croyances étranges, communautariste
Sombres : Peuple aussi vieux que les elfes.
[La suite arrive]

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Re: [bgkamael] Saphaelle

Message par Shirafune » mar. 24 avril 2012 à 00h21

Saphaelle


Ce jour ressemblait à beaucoup d'autres. Comme tous presque chez nous autres, peuple issu des Géants, peuple caché pendant longtemps, avec encore ce lourd fardeau de découvrir ce qui nous fait peur et nous oppresse, dans ce vaste monde qui, semble t-il, n'est pas seulement le nôtre. Alors que durant des générations et des générations, nous avions cru être l'arme scintillante d'une guerre imminente, nous en étions maintenant à un entrainement rude, effrayant, harassant et sans fin, pour protéger ce que maintenant nous considérons comme notre peuple, ainsi que nos idéaux qui, contre toute attente et superstition, se développe avec le temps et les évènements.


Jarvan est le binome de Saphaelle, vieille coutume de cette race si mystérieuse, opérant toujours à deux. Celui-ci était d'une promotion supérieure. Longtemps les deux avaient fréquentés ces mêmes salles, ces mêmes terrains d'entraînements ou tout deux, avait même si cela n'est pas dans le même temps, acquit des techniques de combat presque similaire. Cela clair pendant les hauts rangs Kamael, il fut décidé que ces deux la iraient, à l'avenir, à deux faire triompher les ordres du Hiérarch...Ou tout du moins de ceux qui donnaient les ordres en son nom.


Iétaient tout deux efficaces dans leurs domaines et curieux l'un de l'autre. Les jours sous leurs yeux comme l'eau sous les ponts, ils employaient cela à apprendre, non pas seulement de l'art de la guerre dans ce style noble et académique, mais également d'eux. Les idéaux comme le sens des valeurs, la perception des choses ainsi que leurs analyses, l'approche faite de ces mêmes chose qui, toujours différentes, avaient pourtant le même dessein. C'est l'ouverture de deux esprits qui découvrent qu'il est possible d'être « deux » dans le même esprit de partage, que la solitude idéologie autant que technique n'est pas une fatalité. Tel les champs de bataille ou la force, le nôtre et la stratégie assure la victoire, le partage des idées, des pensées ainsi que des méthodes de vies procurent un savoir et une force tout autre, qui n'a de but que d'être utile à son possesseur, donc indispensable à un Kamael.


Culture


Saphaelle fut intégrée dans les classes d'arbalétrier, la vision des choses, le sens de l'analyse, la délicatesse, la finesse ainsi que la précision des femmes Kamael furent d'elle, en plus d'un certain talent pour cela, un membre tout à fait honorable de cet art souvent dit lâche et tout aussi souvent indispensable à la bataille.


Les entrainements ainsi que la formation n’eurent rien d’épique. Sans doute cela était-il la cause de la routine, les méthodes changent, les ordres aussi. Les discours ne sont plus les mêmes, pointilleux, poussé, exacerbé par toute une nuée de variantes, de calculs, de savoir et de circonstance, mais au final, cela se termine toujours l'arbalète à la main. Seul force utile et le savoir appris et la routine, qui s'installe dans les gestes ainsi que dans le corps. Cette même routine la qui fait d'un kamael fraichement arrivé, des années plus tard, une arme puissante et aigris de toute chose, ne vivant que pour la seule destinée de mourir pour les géants ainsi que pour « mère ». Nous étions tous ainsi, acquis à cette cause pendant bien trop longtemps. Si nous ne savions encore tout, nous avions ce que les humains appellent « passion ». Entièrement dévoué à l'académie ou nous passions notre temps, ou nos corps ont souffert nos entraînements, ou notre sang et nos blessures enrichir la saveur de la terre battue que nous foulions avec temps d'assiduité.


Les années de Saphaelle à l’académie resterons, peut-être avec de la chance, dans certaines mémoires.Pendant des années, l'arbalète à la main, elle avait continué, encore et encore, son apprentissage de ce qu'est l'art militaire qui lui convenait le plus. Elle était un bon élément, quelqu'un sur qui compter seulement elle n'avait pas ce petit grain de génie. Si cela n'affectait en rien ses humeurs, cela lui coutant sans doute quelques années en plus à l'académie. Au final, elle eut ses diplômes dans cette discipline, des résultats très satisfaisant. Deux choix ensuite, encore reprendre quelques années à l'académie ou prendre tout de suite le gout du terrain et partir en mission sous les ordres des hautes autorités ? La réponse fut trouvée non pas dans les hautes sphères, mais dans les plus basses, avec l'un des commis qu'elle avait l'habitude de voir.


Malchance ou chance pour eux, ils étaient les plus bas dans la société Kamael. Pourtant, ils avaient, tous quelque chose que les autres n'avait pas, quelque chose qui était à la fois effrayant, rassurant, riche et totalement vide de valeur. La réponse alors fut trouvée, car les commis n'avait le droit qu'à peu de choses, même si entrainé, ils ne poursuivaient généralement que très peu un cursus militaire. Pourtant, ce commis, avait confié une fois, qu'avec les capacités que possédait Saphaelle, il aurait continué, pour apprendre tous les arts du combat de la race et ainsi, ne plus être un scribe débilitant mais peut-être l'un de ceux qui, pendant la bataille, porte les espoirs des autres pour à défaut de retourner la situation, faite quelle ne changent pas en leurs défaveurs.


Quelle idée étrange ? Tout apprendre ? Pourquoi donc ce besoin, puisque les Kamael ne sont pas « je » mais « nous », puisque l'individualisme n'existent pas, pourquoi apprendre et connaitre ce que les autres, nos frères, peuvent faire avec nous ? L'idée était bien étrange, ce commis était fou. Et pourtant, l'idée était là, pourquoi ne pas le faire ? Pourquoi ne pas, tous, apprendre tout ce qui est à notre porté, ne plus avoir cette limite, cette entrave dans les choix et les choses possibles de faire ? Les portes de l'académie s'ouvrirait une nouvelle fois et pendant des années elle serait encore là-bas, cette fois la rapière à la main, l'arme la plus noble que possèdent les Kamael.


Jarvan lui était déjà partie, pendant de nombreux mois, puis de nombreuses années, leurs routes n’était plus que croisement.Saphaelle restait à l'académie, logeant là-bas par la force des choses. Cette soudaine révélation la poursuivait, pourquoi ne pas tout savoir, tout simplement ? Elle recommençait donc, au plus bas de l'échelle, repassait tous ces diplômes qui devenaient, à force, tellement fade et ennuyant. Mais au-delà de la médaille ou du prestige, il y avait un savoir et surtout une nouvelle façon de voir les choses, de les comprendre ainsi que de les obtenir. Jarvan manquait tellement de choses, mais elle ne tardera pas à lui faire comprendre sa lacune autant qu'à la lui faire oublier.

Le temps dont-il disposait, le calme…C’était ça, l’arme.
Jarvan


Elle prenait ses gants,les attachants lentement autour de ses mains délicates et pourtant si puissante, elle passait en revue ce dont elle avait besoin. La rapière était attachée à sa ceinture de cuir, dans un fourreau en fonte, l'arbalète de l'autre côté, légèrement derrière le dos, caché et facilement saisissable. Que lui manquait-il ? Mémoire de poisson rouge... Elle repassait sa chambre en détail, une pièce plutôt spacieuse et épurée d'ailleurs, beaucoup de blanc ainsi que de vert, en ces couleurs simples résidaient ce qui l'amusait de croire être du confort.


La missive était là, celle qu'elle devait remettre, posée à coté de deux insignes distinctive dont, secretement, elle était fière. Cette de sa fin d'instruction concernant l'art de l'arbalète ainsi que l'autre, pour l'escrime, l'art le plus noble dont elle avait réussi à sortir la tête haute. Elle n'avait poursuivit à l'académie, certains évènements l'avaient poussée à prendre le chemin hostile des Kamael sur le terrain. Là-bas elle avait appris de Jarvan comment se servir des anciennes épée, certes cela était officieux mais, toujours instructif. Son binome, le seul Kamael qui la connaisse réellement avait pris cette jeune fille sous son aile protectrice. Saphaelle pensait pouvoir lui apprendre bien des choses, tout cela était faux. Si l'académie l'avait formé à être une redoutable adversaire, elle n'avait rien appris d'elle ni des autres. Il lui avait appris le combat, mais aussi à survivre et surtout à réfléchir réellement, une notion dont elle ne connaissait alors rien.


La missive était en main, elle partait sereine au front, une escarmouche avait éclaté, ils avaient besoin d'un éclaireur sur place, les ordres des hautes autorités en main.

Crépuscule et désertion



Une fois sur place, rien ne fut comme il devait l'être. Un cauchemar aurait été bien plus plaisant d'ailleurs. Le groupe envoyés était seul, sur place. Les notions élémentaires n'avait plus de valeurs tant cela ne ressemblait à rien. Des Kamaels affrontant d'autres Kamael, à quoi cela rimait-il ? Elle le savait parfaitement, elle connaissait les légendes parlant de Kamael libre. Comment pouvaient-ils être si fort ? Comment pouvaient-il être si rapide et chose difficile à croire, surpasser ceux qui était les descendants véritables de cette volonté Kamael ? Le pire ennemie n'était pas leurs flèches ou leurs lames, c'était le doute. La frayeur était grande, car ce gout de liberté qui animait leurs corps et qui, pour d'étrange raison, donnait à Saphaelle des envies d'ailleurs. Pourtant, elles les combattaient, elle ne savait pas pourquoi et cela la dérangeait. Le pire dans cette escarmouche, le doute mis à part et qu'elle devait se battre contre Jarvan. Il n'avait rien à voir avec celui qu'elle pensait connaitre. Il lui vantait tant et tant cette liberté, cette façon de penser et d'agir, non plus avec codes et esprits fermés.
Il était debout, devant Saphaelle, qui ne savait plus rien depuis bien longtemps. L'arme tremblante, braqué sur le visage de son adversaire et amis, l'envie de tirer n'y était plus...Alors, le corps et la routine n'était pas les seules motivations existantes ? Il y avait quelque d'autres et cela l'effrayait, car ce refus de faire ce qui aurait dû être fait était une preuve, sans doute irréfutable, que si son corps appartenait à sa race, son esprit pour ne pas dire son corps était déjà bien loin, dans d'autres pays, rêvant maintenant à des projets ou le sang est exclus... De fidèle de la race, exemple parmi tant d'autre, elle était devenue parjure l'instant d'une escarmouche, elle avait comme crime sur le dos de ne plus, désormais, vouloir agir comme les autres, mais pour elle et ses idées avant tous. Coupable et condamnable.

Choix et réflexions interrompues, la bataille rageuse, une explosion survenue, Jarvan et moi étions à l'eau, tombant d'une falaise gigantesque...Sommeil et douleur.

L'homme en marron



Nous étions sur des planches, humides...Nous n'étions pas stable, mais ou étions nous ? Surement pas sur la terre ferme, ou alors dans de bien mauvais draps. J'ouvrais les yeux pour voir une large toile de tente, tendue, le vent la gonflant visiblement. Nous étions sur un bateau et pour la première fois, j'avais mal, j'avais faim et surtout. Les yeux plus ouvert, je n'étais pas seul. Ce n'était pas Jarvan, mais un autre homme, un long manteau de cuir, marron, ses cheveux étaient bruns et il était le propriétaire d'une longue barbe, drue, marron elle aussi. A défaut de connaitre son nom, je le nommais comme l'homme en marron. C'était un humain et pour d'obscurs raison, je me sentais presque rassurée en sa présence. Sa manière de tenir la barre, son regard bleu regardant fixement vers l'horizon, sa pipe fumante entre ses lèvres écorchés, je me sentais bien et honteusement fragile.


Il le parlait, m'indiquant qu'il n'avait jamais vue de sirène avec une aile. C'était de l'humour et son rire, sonore et gras me donna aussi envie de rire, je découvrais le mien pour la première fois. Il me racontait sa vie, il ne posait aucunes questions me concernant. Il me parlait de sa femme, Elise, qui l'attendait à Dion, une femme charmante, mais horriblement grincheuse, d'après lui. De ses fils également, Rémy, Arnaud, Kilian, qui travaillait comme forgerons à Rune.


Il me parlait, pendant des heures, j'écoutais simplement, silencieuse. J'essayais de lui montrer mon intérêt ou encore ma sympathie, celui-ci riait à chaque fois, visiblement je l'amusais autant que sa fille de 2 mois...Dans ce nouveau monde, étais-je aussi crédible qu'une enfant ? Tristesse. Plus tard, nous avons atteint Rune. Que devais-je y faire maintenant ? Je pensais retourner chez les miens, mais cela était impossible. Je ne savais plus ou était Jarvan et je ne pensais plus pouvoir faire semblant de vivre, chez les miens, où visiblement le temps était mort et d'un gris affreux. Alors, espérons qu'ici, personnes ne me trouveraient, jamais.

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