[bgelfe] Malia Terümi.

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[bgelfe] Malia Terümi.

Message par Thanatos. » ven. 9 mars 2012 à 09h47

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Re: [bgelfe] Malia Terümi.

Message par Thanatos. » ven. 9 mars 2012 à 09h47

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Re: [bgelfe] Malia Terümi.

Message par Thanatos. » sam. 10 mars 2012 à 09h33

Chapitre III.

La pièce à moitié plongée dans la pénombre, trois uniques chandelles illumines l'endroit. Celle-ci est décorée de manière sobre mais traduit une richesse plus que conséquente. Les contours des fenêtres sont ornés de dorures, les rideaux d'un blanc immaculés laissent passer de légers rayons lunaires. Au centre, un véritable chef d'oeuvre, une immense table de marbre autour de laquelles une assemblée elfique est assise.
« Nous nous rassemblons ici en la demeure de feu ma fille afin de discuter d'un sujet plus que primordial pour nous tous. Comme vous le savez, Shilen la corrompue est sur le point de se réveiller, cette pluie de sang en est malheureusement la preuve, annonce le vieux patriarche de manière très sobre tandis que Malia, brosse ses cheveux tout en étant assise à l'attablé — Et, que proposez-vous, Sieur ? questionne une voix stridente en provenance de la femme présente, la plus âgée — Et bien, de par le don d'Eva en Cefedellen, il se trouve qu'une majorité des évènements se déroulent là-bas. De notre forêt nous ne pouvons strictement rien excepté attendre sagement... ajoute-t-il, se blâmant — La famille Terümi ne peut accepter de rester à l'écart ! Ma femme aurait refusé cela de notre part. Nous devons participer dans cette bataille, lance le père de Malia, aussi stagne qu'à son habitude, fixant son vieux beau-père — Et, que proposez-vous ? Si je puis me permettre, répond-il — Envoyons quelqu'un de cette assemblée afin de nous représenter. »
La proposition provoque un effet dévastateur sur les quelques présents. Tous les membres de cette famille commencent alors à discuter avec agitation, chacun donnant son opinion. Certains annoncent que quitter la forêt est un acte pathétique, d'autres insinuent que personne ici, n'est capable ne serait-ce que d'atteindre Cefedellen. Soupirant avec vigueur, Malia arrête de brosser son épaisse chevelure et observe avec attention la totalité de la famille qui lui en veut autant qu'elle les déteste. La vision est insupportable, ceux qui se prétendent puissants et sages sont en train de tous se chercher des excuses afin de ne pas mettre en lumière un massif manque de courage. Puis, son regard océan se détourne pour venir sur sa gauche, observant son père. Il reste là, en silence, comme si observer cette agitation lui offrait un plaisir jouissif. D'un geste naturel, l'elfe bien plus âgée et sage que ne laissent penser les apparences, frappent contre la table avec vigueur et provoque un nouveau calme autour de la table.
« Êtres stagnes, je vais le faire, dit-elle tout naturellement, jouant avec l'une de ses nombreuses mèches de cheveux — Toi ?! annonce toute l'assemblée tout en lâchant un rire franc — Oui, ma personne, Malia Terümi, fille de Läe Terümi. Cela vous pose-t-il un problème ? annonce l'elfe, provoquant un silence morbide à l'allusion du nom de feu sa mère. Laissez-moi vous expliquer le fond de ma pensée. Vous me détestez et moi, je vous hais encore plus, cela nous le savons tous. Cependant, je reste une personne de votre famille, et surtout je suis la plus jeune ici. Mon âge est déjà bien avancé alors, je ne veux même pas imaginer le vôtre avec précision. Il faut quelqu'un qui soit capable d'affronter notre adversaire en compagnie de personnes dignes, comme la fameuse Silmë Atrea. Pourquoi pensez-vous que Cefedellen a reçu un don de notre Déesse et pas nous ? Vous n'êtes plus dignes de recevoir quoique ce soit si vous voulez mon avis. Je suis la mieux placée afin de jauger le danger en dehors de nos bois et qui sait, peut-être vais-je finir dévorer par une créature atroce. Vous seriez ravis, j'en suis convaincue ! achève-t-elle en riant alors qu'elle reprend place — Petite... ! tente de lancer la vieille femme tandis que le chef de famille place son bras devant elle afin de prendre la parole — En ce jour, je peux confirmer avec certitude que tu as volé la vie de ma fille, tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau. Je veux garder un espoir en moi, celui que tu deviendras aussi digne qu'elle. Malia Terümi, nous acceptons dès à présent ta proposition, annonce-t-il, provoquant la stupeur. »


Chapitre IV.


L'aurore de la forêt, Malia est présente afin de débuter son périple. Son visage neutre comme à son habitude, elle porte une robe légère, préservant donc sa féminité habituelle malgré un départ imminent. Elle passe une main dans ses cheveux avant de se tourner en direction de la seule personne présente pour lui dire ses adieux ; la servante familiale.
« Cela est amusant, ils me pensent déjà morte ! tout en lâchant un rire — Non Madame ! J'espère que vous reviendrez la tête haute en notre village. Je garde des espoirs pour vous car je sais, que votre Mère ne doit pas être ravie de constater la situation, dit-elle le visage miné — Et bien, merci je présume ? Bref ! répond-elle, visiblement pas convaincue — J'ai tout de même des choses à vous confier de la part de votre famille... pour commencer, voilà cette fleur porte bonheur. Il est dit qu'elle offre chance aux personne qui la portent, tandis qu'elle lui donne, accompagnée d'un masque — Qu'est-ce que cette chose, ma Chère ? questionne-t-elle en désignant l'autre objet — De la part de votre Père. Il m'a simplement demandée de vous donner le masque, sans m'offrir d'avantage de détails — Vraiment ? visiblement étonnée. Il a au moins le mérite d'avoir choisi un objet qui va avec mon teint et la couleur de mes cheveux. Une dernière chose ? — Cette missive, oui. »

Malia,
[hr][/hr]
Je me dois de par mon rôle de t'offrir au moins cette missive. La situation est ce qu'elle est, mais tu quittes notre Village en notre nom, tout de même. Je ne peux que te conseiller de rejoindre Cefedellen au plus vite pour - je l'espère - pouvoir dénicher une demeure avec l'argent que nous t'avons confiés.
Je compte sur toi afin de nous faire honneur de combattre avec et uniquement la Silmë et surtout, contre Shilen. Tu es totalement interdite de participer à une guerre qui pourrait nous pousser à agir dans des évènements dont nous ne souhaitons rien. Le symbole présent sur cette missive te permettra de prouver ta légitimité en tant que Terümi.

Tu possèdes le talent héréditaire de ta mère pour l'hydromancie. Ne nous déçois pas.

Athmar, Patriarche de la famille Terümi
« Le vieux a au moins le mérite de montrer un minimum d'attention à mon égard, annonce-t-elle en refermant la missive avec un geste nonchalant. Bref, je me dois de partir à présent. Toi, merci d'être venue me faire tes adieux. Tchao tchao, clonclue Malia avant de se détourner. »
Elle commence à marcher en direction de la sortie de l'immense forêt dans laquelle elle a passé la totalité de sa déjà longue vie. Jetant un dernier regard derrière elle, l'elfe débute son périple.
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Message par Thanatos. » mer. 25 avril 2012 à 13h06

Chapitre V.

Le ciel est sombre, la pluie ensanglantée frappe le sol de cette plaine avec vigueur. Cachée sous l'unique arbre de cet endroit, l'Elfe semble décontenancée devant l'horreur qui s'abat sur elle. Son Village avait au moins la chance d'être surplombé par les branches massives, les protegeant de ses averses mortuaires. Le regard fixe sur les nombreuses gouttes, elle se laisse glisser le long du tronc, tombant ensuite sur ses genoux.
« Décidemment, Shilen est une Déesse bien sale, lâche-t-elle accompagné d'un soupir franc. Je ne vais pas pouvoir voyager par les sentiers bien longtemps, qui sait l'effet que peut posséder cette chose, pense-t-elle en se redressant avec vigueur. »
La pluie aillant cessée, elle reprend la route rapidement afin d'éviter le plus facilement possible une prochaine chute de sang dans la région. Achevant sa course, Malia parvient à Giran, bien que l'ambiance actuelle de la Cité semble bien différente de ce qu'elle avait imaginé. L'air est pesant et chaud tandis que le sol lui, dégage une froideur sans nom. La terre elle-même semble changer négativement. Son regard bleuté saute des bâtiments à l'horizon, comme si cette image devait lui rester en mémoire. Ses talons frappent les marches et les dalles de la Cité, alors qu'elle atteint l'auberge. Suite à une discussion, elle loue une chambre pour quelques adenas seulement, comprenant rapidement le pourquoi d'un prix si peu élevé. Prenant place sur le matelas qui est presque un sommier, elle récupère avec douceur la sacoche dans laquelle un livre est présent.
« Dire qu'ils ignorent que j'ai emprunté cet ouvrage, qu'ils sont bêtes, dit-elle en riant à moitié, visiblement fière de la trouvaille en sa demeure. Voyons ce que peut m'apprendre un livre de cette rareté, tandis qu'elle ouvre l'objet délicatement. »
Les pages sont vieilles et jaunâtres, craquant lorsque Malia les tourne et ce, malgré une douceur presque angélique. Elle passe son doigt sur les nombreux écrits que celui-ci contient, réalisant la puissance que sa famille est parvenue à rassembler dans certains domaines. Alchimie, arcanes offensives, de soin ou même l'art des invocations, la quasi-totalité de tous les types de magies sont présents. Malia décroche alors un sourire, réalisant la puissance que son sang a rassemblé avec les siècles.
« Bon... commençons par le commencement, pense-t-elle en déposant son regard sur un épais chapitre traîtant des soins. Mon Chèr Père, peut-être vais-je parvenir à maîtriser le même art que vous ? Qui sait, j'ai probablement autant de points communs avec feu ma Mère, qu'avec vous. Essayons... ! »


Chapitre VI.

Sous l'éclat du dôme de Cefedellen, le calme règne. Les elfes de lumière s'attadrent à leurs petites occupations sous le regard indigné d'une femme. Derrière la vitre de l'une des massives demeures de la place Malia est là, debout face à la fenêtre. Les pupilles de celle-ci passent d'une personne à l'autre, dans une lenteur insoutenable. La main droite vient frôler la douceur de la chevelure, amorçant un soupir en longueur, dénotant le mal-être chez elle.
Dans les différents cliquetis des ses chaussures, elle rejoint armée de nonchalance une coiffeuse de bois blanc, dans un coin de la pièce. Assise devant le miroir, son regard plongé dans ses propres yeux, elle paraît doucement chuter dans ses pensées.
« Qu'attendons-nous exactement ? Face à cette menace grandissante et pourtant silencieuse, nous nous contentons du minimum. Nous, les elfes de lumière restons sans agir, cachés sous notre dôme de protection qui pourrait posséder une importance offensive. Quelle joie que de découvrir cet Arbre Mère et, quelle bonheur que de constater que tous se reposent sur leurs lauriers. Même la Silmë que j'estimais tant semble emprunte à d'autres priorités futiles. Dans quelle direction avançons-nous ? »
L'elfe clot son regard avant d'émettre un nouveau soupir, plus court que le précédent. Malia ouvre son regard dans un mouvement vif de paupières. Son regard dans le siens, une nouvelle fois, elle s'avance vers le miroir, arrêtée à quelques centimètres de celui-ci. Elle vient placer la paume de sa main sur la partie droite de son visage, son unique oeil visible fixe devant-elle.
« Il est temps pour moi d'agir et de montrer l'autre facette de moi-même. Je ne suis pas faite pour rester en dernière ligne, à fermer gentillement mon clapet par respect. Surtout devant des dirigeants inexistants. Ma Chère famille, je crains de ne devoir vous décevoir ; je vais jouer sur deux tableaux. Espérons que cette autre femme saura me convaincre. Innadril, me voilà. »


( Chapitre V ; Maj pour Sub Cardinal. )
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Re: [bgelfe] Malia Terümi.

Message par Thanatos. » lun. 30 avril 2012 à 23h50

Chapitre VII.

Tard dans la nuit, au rythme du son des flots de la Cité d'Innadril, une silhouette encapuchonnée parvient avec une certaine hâte à la porte du comptoir des mercenaires de la Rose des Vents. L'endroit étant fermé et interdit d'accès, l'individu vient extirper une petite clef en argent de sous la grande cape. Tandis qu'elle l'introduit dans la serrure dans un léger grincement, la porte s'ouvre et se referme aussi rapidement. Le visiteur semble connaître les lieux, passant la porte du bureau, suite au petit couloir. L'obscurité quasi-complète, le regard de la silhouette vient se poser sur la personne derrière le bureau, seule une cigarette à la flamme bleutée illuminant son visage.
« Vous ne devriez pas fumer dans votre état, Edile, annonce la silhouette encapuchonnée armée d'un ton moqueur — Je suis peut-être dans un sale état mais je n'oublie pas certains de mes plaisir favoris, Malia, dit-elle alors que l'elfe retire sa capuche et prend place devant elle. »
La discussion débute, les deux femmes échangent dans de légers murmures. La Sombre, dirigeante des terres d'Innadril semble éreintée, les traits fatigués. Elle prend la parole vers l'elfe et, dans un mouvement envahit de tremblements, elle pose une bague - en forme de serpent devant Malia.
« De longues semaines que nous discutons toutes les deux, dans le plus grand secret, lance alors Kroman, avec lenteur — Oui mais vous commencez à me connaître et réciproquement, nous n'aimons pas les grandes cérémonies. Venez-en au fait ma Chère, rétorque l'elfe en passant une main dans ses cheveux — Bien, avec le départ de mon ancienne disciple, tu es venue prendre sa place suite au rituel de l'Arbre Mère. Sois ravie tu es parvenue à me convaincre et je me dois de rendre un minimum officiel ton rang, Malia, ajoute-t-elle tandis qu'elle tousse un instant. Nous allons conserver cet apprentissage dans le secret mais, cette bague est le symbole de tout cela. Il est fort probable que certaines personnes la remarquent à ton doigt — Cela m'importe peu, Chère Edile, dit-elle alors qu'un petit soupir quitte ses lèvres. J'assume mes actes, mon allégeance à Innadril ainsi qu'à votre personne. Traîtons donc un autre sujet, je vous prie. »
La Sombre arbore un sourire carnassier qu'elle perd aussi vite, suite à une quinte de toux. Malia place la bague à son doigt avec un petit rire emprunt de satisfaction. D'un coup vif de la main, Kroman aborde un nouveau sujet de conversation avec l'Elfe, poursuivant cette réunion improvisée.
Chapitre VIII.

« Malia, il te faut être d'avantage concentrée, tu ne parviendras à rien en agissant de cette manière, annonce une voix frigide, assise sur une chaise, le regard sur Malia — La tâche est difficile, vous vous devez de le comprendre Edile, répond l'elfe en direction de la Sombre affaiblie. »
Les craquements des feuillages, les deux femmes discutent sur la situation, l'elfe pâle debout face à l'autre, comme au beau milieu d'une incantation. Le jardin du Château d'Innadril les entoure, la lueur du soleil illuminant les traits tirés de l'Edile. Celle-ci se lève dans de légers tremblements, le corps aussi fragile que les branches du chêne, qu'elle écrase à son passage. Elle attrape la main droite de Malia, pour la serrer avec une forte emprise, la machoire serrée.
« Malia, vous allez m'écouter à présent, murmure Kroman vers sa disciple, tandis qu'elle acquiesce simplement en réponse. Tu dois te concentrer, je te sais capable de maîtriser cet art, autant que ceux que tu dis posséder de ta mère et ton père. J'ai toujours espéré pouvoir contrôler les arcanes de transformations mais je n'ai jamais eu la chance de parvenir à mes fins — Où est la différence entre votre personne et moi ? Je ne cerne pas du tout, Edile, répond Malia vers la Sombre alors qu'elle passe une main dans ses cheveux — Je ne pensais pas prononcer ses mots un jour mais ; les sentiments. Ils sont la différence majeure entre nos deux personnes, ajoute-t-elle presque honteuse, avec un soupir — Sans vouloir vous vexer, je dois avouer que cela m'étonne d'entendre ses mots de votre bouche, rétorque-t-elle, avec un rire franc — Cessons de rire, Malia. Je suis renfermée sur moi-même et, j'ai placé de nombreuses barrières qui m'empêchent d'être libre. Toi parconte, bien que j'ignore si cela est une chance, tu es apte à aimer ou haïr ouvertement. Il te faut suivre mes directives en silence, pour une fois, dit-elle en claquant sa langue par mécontentement. »
L'elfe joint ses mains dans de légers murmures, une brume presque opaque venant frôler sa peau, dans un suintement. L'Edile écarquille son unique oeil visible, celui-ci posé sur la magicienne. Malgré le succès de l'incantation, Malia reste concentrée, les yeux clos. Les mains crispés, la brume lui offre avec volupté une nouvelle silhouette, plus grande et imposante. Les visage recouvert d'un masque blanc, son corps est comme entouré d'une robe brumeuse. Devant cette scène presque irréaliste, l'Edile laisse un sourire carnassier naître lentement à ses lèvres, celles-ci ne laisse échapper que quelques mots ; « un véritable succès ».


( Chapitre VII ; Maj clantage Harventh Yalith & Chapitre VIII ; Maj transformation Heretic. )

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Re: [bgelfe] Malia Terümi.

Message par Thanatos. » mar. 6 novembre 2012 à 10h35

Partie II — La Guerrière. Chapitre I.

Le moment est finalement venu, celui que je redoutais le plus. Nous avons été patients durant ses longues semaines et, malgré mes espérances, elle n'a pas daigné revenir pour accomplir ses devoirs. Heine persiste à posséder une beauté aussi intense et ce malgré l'absence de celle qui aura rendu un certain éclat à ce territoire. J'en suis à présent convaincue, nous n'avons pas forcément besoin d'elle, bien au contraire. Mon regard passe de ma droite, à ma gauche, une magnifique journée ensoleillée persistant sur la Cité. Mes pas sont lents et légers tandis que je m'avance face à la foule. Mon premier discours, j'espère ne décevoir personne.
Adrielles & Adriels,
[hr][/hr]
C'est avec probablement une massive surprise que je prends la parole devant vous aujourd'hui. De longues semaines que le territoire d'Innadril reste refermé sur lui-même pour des raisons qui lui sont propres. Je suis devant vous afin de vous donner les dernières nouvelles ;
La première information est teintée d'une amère déception et d'une forte tristesse. Depuis une durée que je ne peux donner avec précision, votre Edile Kroman Altima est portée disparue. Il semblerait néanmoins que cela soit de son plein gré. Ses armes et son armures ont effectivement eux aussi disparus. Nous avions jugé préférable de garder le silence jusqu'à maintenant, pensant que cela était passager mais, nous craignons à présent que son retour n'arrivera jamais ou dans très longtemps. Certains de nos mercenaires sont toujours à sa recherche mais nous ne sommes pas naïfs et préférons agir. C'est pourquoi, moi, Malia Terümi prend dès aujourd'hui la suite de celle qui m'a tant enseigné. J'espère être digne de ce titre et que vous me ferez autant confiance que ceux qui ont pris cette décision.
La seconde chose concerne le probable retour de la Déesse. Je sais que les rumeurs vont vite et que vous êtes certainement tous au courant. Je m'excuse de notre passivité face à cette menace depuis quelques semaines. C'est pourquoi, je vous l'annonce de manière officielle, Innadril s'engage à agir en compagnie de ceux combattant déjà contre cette menace. L'union fera notre victoire.

Prenez soin de vous, mon Peuple.
Achevant cet instant fatidique, j'incline mon buste avec un profond respect face à eux. Ses gens qui sont à présent mon peuple. Détournant les talons, je rejoins rapidement deux soldats présents afin de m'escorter. Je ne suis guère habituée à tant de protection et de surveillance mais, je vais devoir me forcer à l'idée. Subitement, une idée émerge en mon esprit, de ce fait je décide de prendre la parole, en direction de mes gardes du corps tout en continuant la marche.
  • « — Messieurs, marchons en direction de la Rose des Vents, je vous prie.
    — Bien, Edile. »
D'un revers de la main, je les interdis d'entrer en ma compagnie. Je clos la porte dès que je suis entrée, observant les lieux. Tant de choses ont débuté ici-même et je ne retiens pas cette envie de m'imprégner de cet endroit et de son histoire. Mes talons frappent les marches de l'entrée, mon regard observant chacun des recoins de cette demeure. Non loin des mannequins d'entraînement, une lame est posée contre le mur. Avançant vers elle, je l'empoigne avant d'effectuer quelques mouvements, avec une pointe d'amusement. Je maîtrise les arcanes de mon peuple et les soins & pourtant, je ne me sens pas à même de pouvoir me défendre avec le niveau que je me dois de posséder. Kroman avait de nombreux défauts, je les réalise encore d'avantage aujourd'hui mais, sa décision de manier des épées et de porter des armures dôtées de plaques métalliques était excellente. Ma Chère, vous aviez commencé à m'apprendre le maniement des lames avant votre fugue, c'est pourquoi je vais me faire une joie d'user de cet apprentissage. Encore une fois ; merci.
( Maj pour attribution du statut d'Edile & changement de main, Mystic Muse devient Eva Templar. )

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