[BG Humain] Louhanne

[Louhanne]

Nom: Louvin

Prénom: Louhanne

Age : 18 ans.

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Classe : Daguiste

Croyances : Aucune

Langues parlées (écrites) : Le commun et bases de nain


Description :

A peine la vingtaine, un corps élancé et bien proportionné, sans excès, une musculature fine, elle doit mesurer à peu près 1 mètre 70.

Ses cheveux sont très clairs, un blond presque blanc, soigneusement entretenus, ils tombent en cascade jusqu'au bas de son dos, une frange cachant une partie de son visage.

Plutôt discrète, il est difficile de pouvoir apercevoir son visage plus de quelques secondes, dans ces rares moments se dévoilent des traits fins, une peau ambrée, un petit nez en trompette et de grands yeux d'un brun foncé profond.

Dans son sillage, les nez avertis seulement pourront discerner un parfum très discret aux arômes sucrés de caramel et de vanille.


Autres (particularités) :

D'un naturel discret, elle sourit peu, ses yeux sont très souvent le reflet d'une grande tristesse.
Ses vêtements sont de bonne facture et elle porte une longue cape ornée d'une capuche.
Elle est gracieuse et agile, ce qui est encore plus visible quand elle manie ses dagues.
En général très polie, elle semble avoir reçu de l'éducation.


Histoire :

La brume avait envahi la plaine, le froid était cinglant, l'aube allait se lever, Louhanne referma derrière elle la porte de la maison familiale. Elle prit le chemin du port, n'emportant que ses dagues, un sac léger et une longue cape, sans se retourner, elle embarqua sur le premier bateau en partance, peu importe ou il allait, elle voulait juste fuir. L'ancre levée, le navire prit le chemin de Talking Island.

Elle resta, là, sur le pont à repenser au passé, aux jours heureux avant la cassure.
Des images lui revenaient à l'esprit. Les petits gouters hebdomadaires si joyeux avec les enfants des amis de ses parents, son amie Justine, Joffrey, Camaline et la petite naine adoptée par ses voisins qui habitaient deux maisons plus loin. Les farces qui les faisaient tant rire comme cette fois ou ils avaient enduit toutes les portes de la demeures de charbon.

Elle finit par s'endormir bercée par le remous des vagues.

Durant son sommeil, elle entendit la voix de son père :

« - Ma fille , tu es maintenant en âge de te marier. Nous devons garder notre position au sein de la cité. Nous avons convenu avec les Malrin que nous devions unir nos familles. Le commerce est un monde impitoyable. Tu épouseras donc leur fils, Martin. Vos fiançailles seront organisées selon les convenances, d'ici deux mois. Et dans un an jour pour jour, tu seras madame Malrin.  »

Il souriait comme si il venait de lui annoncer une grande et belle nouvelle, qui aurait du la combler. Mais il était loin du compte, Louhanne détestait Martin, elle n'avait que faire des ces arrangements de famille pour garder une assise sur le commerce de la ville.

« - Père.. Je ne veux pas l'épouser. Je ne l'aime pas.
L'amour l'amour ma fille, sornettes ! Et puis ca viendra avec le temps. Crois moi.
Mais père, vous ne pouvez pas.. »
« - Louhanne. Dans un an tu seras madame Malrin. Tu me remercieras plus tard. Tu verras ! »

Il semblait toujours aussi enthousiaste, comment ce père aimant pouvait-il ignorer à ce point le refus de sa fille ? Son avis, ses sentiments ?

Elle se réveilla en sursaut, ce mauvais rêve n'en était malheureusement pas un mais une réalité, elle resta un long moment sans bouger à fixer les lames de plancher du pont, suivant les nervures du bois usé par les passages incessant des marins.
Elle finit par se lever pour se dégourdir les jambes et quelques mètres plus loin, ses yeux butèrent sur un cordage enroulé. Et une image lui revint, un jeu de guerre qu'elle n'appréciait pas vraiment mais auquel elle participait de temps en temps avec les autres enfants, elle revit Martin l'attacher à un arbre et se sauver en riant. La nuit tombait, elle avait froid, elle était seule, il n'était pas revenu la délivrer.
Elle entendit son nom, une petite voix lointaine l'appelait :

« - Lou !! Lou !!?? »
Elle reconnut la voix de la petite naine et s'égosilla :
« - Par ici Sanari !! »

Elle expliqua sa mésaventure à son amie, puis elles s'empressèrent de rentrer, biensur ses parents ne crurent rien de son histoire pensant qu'elle l' avait inventé pour excuser son retour trop tardif.
C'était le premier des milles et un tours que Martin allait lui jouer. Il était méchant avec tous les enfants pas seulement elle, aucun des enfants du village n'étaient épargnés par la vilénie de ce petit monstre. Plus le temps passait , plus elle le détestait.

Son regard dériva sur sur l'onde, elle le revit la pousser du pont derrière le temple, elle portait la jolie robe bleue que sa maman venait de lui offrir, l'eau était froide, elle avait très vite rejoint la rive bordées de ronces. Ses yeux s'assombrirent au souvenir du visage de sa mère quand elle est rentrée trempée, griffées de partout et la robe pleine d'accrocs. Elle y avait vu de la colère puis de l'inquiétude. Comme elle devait l'avoir déçu ce jour là.

Puis un cri la sortit de ce vague à l'âme, c'était le vigie :

« - Terre ! Terre ! »

Branle-le bas de combat sur le pont, les marins s'affairaient à replier les voiles, alors que le navire entrait lentement dans le port. La passerelle fut mise en place, Louhanne ramassa son sac et s'empressa de la traverser.
Elle venait de poser le pied à Talking Island, une nouvelle vie commençait aujourd'hui pour elle. Loin des siens, surement pour toujours.

[Louhanne]

Nouvelle vie

Elles avaient débarqué à Giran, une bien jolie cité. Elles mirent peu de temps à faire quelques connaissances, surtout Sanari, bien plus enjouée et avenante. Chacune cherchant un emploi, il fallait bien se nourrir. Elles avaient biensur encore largement de quoi vivre mais il fallait penser à l'avenir.

Au hasard d'une journée ensoleillée, Louhanne fit la rencontre d'un jeune homme, ils engagèrent la conversation tout en fouinant les étals des marchands. Il lui proposa du travail à l’hôpital de Goddard. Une chance qu'elle ne pouvait laisser passer.

Le lendemain elle prit le peu d'affaires qu'elle avaient emportés pour se présenter à l'entretien pour la place. Quel ne fut pas sa surprise de découvrir que le jeune homme en question n'était autre que le Prince de la cité, on ne lui posa même pas de question, elle fut engagée sur le champs. Elle ne savait pas grand chose de la médecine pourtant, mais elle avait des doigts agiles, on lui apprit à panser les plaies mais surtout à les recoudre.

Son amie Sanari c'était très vite trouvée un emploi dans les écuries de Goddard, près des montures, et surtout des loups à qui elle vouait une véritable passion. Elles avaient eu beaucoup de chance, elles en avaient conscience. Elles n'avaient plus à s’inquiéter du lendemain.

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Une rencontre brutale.


Elle avait eu du mal à trouver le sommeil cette nuit là... Elle se posait beaucoup de question sur cet homme rencontré quelques heures auparavant dans les rues de Dion où on l'avait envoyé pour aider après l'attaque de ol'Mahums. Le temple était en piteux état, le dispensaire qu'il abritait hors d'état, les flammes avaient tout ravagé.
Elle finit par s'endormir épuisée. Mais ce ne fut que de courte durée...

Elle se réveilla en sueur portant la main à son cou. La respiration haletante. La peur au ventre... Etait ce vrai ? Ou était-elle encore en plein sommeil. Des images affluaient dans sa tête, Dion, le temple, les blessés... Tout ce sang... Et cet homme, il avait été brutal... Elle avait couru pourtant...
Tout se mélangeait, elle avait compris pourtant, elle ne risquait plus rien. L'image de son visage lui revenait sans cesse.

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Attirance.

Elle savait qu'il ne fallait pas le revoir pourtant elle retourna là bas. C'était plus fort qu'elle, il l'intriguait. Elle n'était pas insensible à son charme même si il s'exprimait souvent d'une bien drôle de façon, sèchement, sans prendre le moindre gant, parfois direct à en être blessant. Elle apprit peu à peu à le connaitre, appréciant de plus en plus sa compagnie. Au fil des jours sa présence lui manquait de plus en plus, c'était un sentiment frustrant de ne pas le sentir tout près. Mais il voulait plus, bien plus. Tout allait trop vite, elle avait peur. Peur des conséquences. Accepter... Et si elle regrettait après ? Refuser... Et si elle le perdait ? Il avait l'air d'être sur de la décision qu'elle prendrait, comment pouvait-il savoir ?

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Le pacte.

Elle avait frissonné, il faisait sombre dans ce manoir. Au fond du long couloir il y avait cette chambre avec cet immense lit. Les bougies allumées une à une laissaient flotter cette odeur entêtante de paraffine. Il lui avait demandait de s'allonger. Elle suivait ses mots. Sa voix, la seule chose rassurante qui restait au delà de ses angoisses, elle la guidait.

Il n'avait pas tout dit, il était resté vague, très vite elle comprit pourquoi. Après la douleur, le plaisir, cela elle le savait, elle connaissait. Mais cette morsure brutale... Et après le plaisir, la souffrance, comment aurait-elle pu imaginer ?

C'était insupportable, à en donner le vertige. Cette fois il ne s’arrêtait pas, elle voulait le repousser, résister, mais vaine tentative. Ses ongles s’enfonçaient dans la peau de son dos, elle avait mal... Elle se vidait de son essence. Ses doigts se relâchèrent lentement, ses bras tombèrent lourdement sur le lit, elle n'avait plus aucune force. Elle sentait son corps sur le sien, il pesait de tout son poids. La vie l'abandonnait doucement. Elle avait sombré vers le néant jusqu'à sentir ce gout acre au fond de sa gorge, il lui offrait la vie.

Les gouttes coulaient lentement dans sa bouche, elle hurlait de douleur, son corps la brulait, elle avait la sensation d'être lacérée de l’intérieur pourtant elle en voulait plus. Ça la dégoutait, elle en avait la nausée. La tête lui tournait.

Puis ce fut le moment... Le sien... A son tour pour la première fois... Elle avait faim. Il lui offrait son cou, ce qu'elle désirait, quelle extase... Puis brutalement plus rien... L'ordre d’arrêter. Elle le sentit à nouveau pencher sur elle.

Ensuite vint le présent, c'est comme cela qu'elle le vit, un cadeau. Il lui offrait un sombre, qu'elle prit avec avidité, mais encore une fois, il ordonna d’arrêter. Quelle brimade, cela la rendait folle... Elle lui en voulait oubliant aussitôt quand il lui ordonna de prendre son propre sang. Ses instincts remontaient mais il ne lui accordait pas de les laisser s'exprimer. Il malmenait ses envies, décidant de qui et quand. Pourtant elle sentait son attachement grandir, elle le désirait encore plus...

Elle s'était endormie, quand elle avait ouvert les yeux, il n'était plus là... Elle fut prise d'une angoisse profonde. Et si il l'avait abandonné ? Elle avait attendu espérant le voir passer le pas de la porte. Elle ne sait pas combien de temps ils avaient passé dans cette chambre, quelle importance cela avait ? Elle avait faim... Elle devait sortir. Elle ne pensait plus qu'à cela... sortir. Elle s'habilla rapidement fouillant les armoires du maitre, elle y prit un chapeau, il lui avait expliqué pour le soleil. Elle était devant la porte, ce qu'elle voulait était derrière, sans hésitation elle ouvrit. Elle ferma les yeux, éblouie après tant de temps enfermée dans l'obscurité, elle mit un long moment avant de s'habituer. L'heure était venue d'avancer au dehors et les tentations seraient nombreuses.

Spoiler:

[Maj transformation vampire]
Maitre : Shora
Lignée : Lointaine lignée des Von Helman.

Maj accessoire : refined romantic chapeau

[Lyurn]

Disparition.

Elle avait quitté son amie Sanari en lui disant que tout irai bien, qu'elles se reverrai bientôt. Elle avait confiance. Et elle n'était jamais revenue.

La confiance , le lien ... Cela avait un sens enfin elle le pensait. Grave erreur, en fait il n'était, qu'une bête, il avait profité d'elle, trop candide elle s'était laissé enjoeller...
Elle ne comprenait pas pourquoi et elle ne le comprendrait jamais. Et qu'est ce que cette elfe pâle faisait là ? Elle n'était pas comme eux mais il ne semblait pas lui cacher sa nature, elle savait... Le mettre en danger...? Il s'y mettait seul en dévoilant aux autres.

Elle n'aurait pu imaginer les nuits précédentes que tout allait se terminer sur les dalles froides du manoir car c'est la qu'elle tomba, la lance de Shora transperçant son ventre.