[bgelfe] Ekatherina d'Aisling

[Anoukis]

IMPORTANT:
Si jamais après la lecture vous souhaitez vous créer un personnage membre du culte, n'hésitez pas à me contacter, pour voir comment entremêler vos désirs de bg avec le destin du Culte.
Si vous avez déjà un bg existant, le Culte engage souvent des mercenaires ou des assassins, mais si vous souhaitez une collaboration plus...longue durée, hésitez pas on peut voir


Nom : d'Aisling
Prénom : Ekatherina
Titre : Baronesse héritière
Age : 240 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfique
Métier : Grande Inquisitrice de la Maison d'Aisling, Baronesse Diplomate Elfe auprès des Cours Humaines
Compétences : D'Aisling manie sans soucis n'importe quelle arme, mais traditionnellement elle utilise ses capacités en magie sacrée punitive ou de soin, héritée de son lignage
Alignement : Ekatherina d'Aisling est un mélange d'émotions instables, de vieilles loyautés et d'égoïsme profond. Elle respecte avant tout l'ordre et les directives de sa Maison, et est pour ses pairs une personne extrêmement dévouée et loyale. Envers tout autre personne, elle ne considère ne rien devoir et n'agira souvent que pour son intérêt. Elle respecte néanmoins ouvertement les autorités influentes et établies, mais seulement pour ne pas attirer d'ennui ni de convoitise, ou quoi que ce soit qui pourrait nuire à sa Maisonnée.
Eclat (Signe du Culte): Eclat de la Vérité
Langues parlées : Commun, et Elfique

Description physique : Née d'une lignée elfique pure, elle partage toutes les caractéristiques physiques d'une elfe: Blonde, élancée et d'apparence fragile, elle dispose d'une beauté éclatante et virginale. Il émane néanmoins d'elle une aura...inquiétante. Mais après tout, elle est splendide!
Situation financière : Même si la Maison Aisling n'est plus ce qu'elle était, elle dispose toujours de fonds considérables et de connexions inavouables, ce qui fait d'Ekatherina une elfe très aisée.
Comportement social : D'apparence une noble Elfe d'une maison mineure, elle se comporte comme une héritière sage et bien pensante en public. Lorsqu'elle oeuvre néanmoins pour sa Maison, son génie criminel fanatique reprends le dessus.
Type d’éducation reçue : Double éducation pour une double personnalité. Comment être une bonne noble et une jeune écervelée sans prétentions d'un côté, et comment tuer (de quelque manière que ce soit), extorquer, intimider et utiliser de l'autre.

Croyances : Contrairement aux autres elfes, ou aux autres races, les croyances des Aislingiens n'ont de la place que pour un seul dieu, Aisling.

Relations extérieures : La Trinité Sainte, dominée par la Maison d'Aisling, accueillant de nombreuses races, la provenance raciale n'importe absolument pas à n’importe lequel de ses membres.
Au final, un Aislingien méprise toute personne qui ne partage pas sa foi, purement et simplement.

[Anoukis]

La Naissance d'Aisling
Le culte libre

D'ou viennent les Dieux? Qui les a créés?
D'après certains, deux grandes entités seraient à l'origine de tout. D'après d'autres, ils auraient pondu une portée de petits dieux, devenus nos régents spirituels. D'autres pensent qu'il n'y a pas eu, et n'y aura jamais de Dieux, et que leurs "manifestations" ne sont que des faits explicables par la science et la nature.
Nous vivons actuellement sous le joug de divinités que nous ne comprenons même pas, et qui n'existent peut être même plus. Il est même possible que les différents clergés se servent d'Eux comme d'une houlette pour nous dominer. Nous obéissons aux ordres de personnes qui ont entendu une belle histoire, racontée par une autre personne qui avait entendu un beau récit, elle même l'ayant entendu par une autre, qui etc. etc.

Nous, Aislingiens, refusons d'obéir à des personnes que nous n'avons pas choisies. Nous ne réfutons évidemment pas l'existence d'entités supérieures, mais nous avons une théorie tout aussi solide que celles de ceux qui vous dominent.


Il y a tout autour de nous, un autre univers que nous ne pouvons toucher, que nous ne pouvons voir, que nous ne pouvons entendre, qui n'a pas d'odeur ni de goût. Nous appelons ça le Magi. Chez nous, un sorcier (ou magicien) est une personne qui sait ouvrir un pont entre notre univers, l'Ici, et le Magi.
Le Magi est un univers éthéré, perpétuellement en mouvement, traversé constamment par des courants énergétiques mystiques. Ces courants trouvent souvent leur origine dans les actions effectuées dans l'Ici. Lorsque je dis actions, c'est surtout le contrecoup de ces actions qui nous intéresse. Effectivement, ce sont les sentiments quels qu'ils soient qui résultent des actions de l'Ici, qui créent les courants dans le Magi. Plus le sentiment (haine, désir, amour, ....) est violent, plus le courant créé sera important.

Nous appelons ces courants les Répercussions. Au vu des différences existant dans le monde, ces courants ne sont quasiment jamais dirigés dans la même direction. Il arrive néanmoins qu'à l'origine d'un mensonge, des centaines ou des milliers de personnes nourrissent tous des sentiments (différents ou pas peu importe) et des idées à l'encontre d'un même personnage inventif. Au fur et à mesure, ces ondes psychiques s'agglomèrent en un même endroit, et forment ce que nous appellerons un Noyau. Plus le mensonge s'étend dans l'Ici, plus le Noyau grandit. Il arrive un moment ou le Noyau, engrossé par tous ces sentiments, devient plus ou moins conscient. Il devient alors une formidable boule d'énergie dans le Magi, que nous appelons Conscistance. Consistance (le Noyau se densifie et s'étend) et Conscience (le Noyau commence à se nourrir de tous les courants mineurs virevoltant autour de lui, qu'ils lui soient dirigés ou pas, dans une espèce de semi conscience, un instinct de survie).

La Conscistance développe alors ce qui nous apparaît comme une intelligence primaire. En effet, toujours dans une volonté de survie et d'expansion (comme tout organisme vivant), la Conscistance repère parmi toutes les Répercussions dirigées vers lui (et donc celles dirigées dans l'Ici, vers un personnage-mensonge) lesquelles sont les plus pures, les plus puissantes. Et leur renvoie des ondes gorgées d'énergie jusqu'à leur être, et ce à travers le Magi. Il faut généralement avoir de naissance une forte connexion avec le Magi pour pouvoir tirer profit de ces ondes et appliquer l'effet dans l'Ici, mais plus le Noyau grandit plus il "apprend" à créer lui même des ponts. Ces courants retour sont alors utilisés par l'organisme qui les reçoit, renforçant son pouvoir. Là où vous voyez des Actes des Dieux, des Miracles ou des Hauts Faits; nous voyons des retours d'énergie.

Voilà comment sont créés vos Dieux. En ouvrant les yeux sur cette réalité, vous commencerez à questionner la manière dont votre foi est dirigée. Contrairement à ce que l'on vous dit depuis votre naissance, les Dieux ne sont pas des êtres tout puissants, mais des outils. Leur pouvoir dépend de vous, et le vôtre dépend d'eux, dans un état naturel de symbiose. Vos dogmes vous mentent et vous manipulent, vous cachant la simple vérité.
Nous nous sommes libérés. Nous avons choisi nos propres dogmes, nos propres cérémonies, selon une justice et une loi réfléchie et votée; non selon une histoire dont nous ne savons même pas l'origine.

Nous avons créé un Dieu.


Evarriel d'Aisling

[Anoukis]

La Naissance d'Aisling
La Vérité et la Création

Quels sont les penchants principaux de tout être vivant?
Tout être vivant peut se réduire à deux désirs-concepts: Aimer/Protéger et Tuer. Toute votre éducation d'esclave a été basée sur une dychotomie entre le bien et le mal, une opposition qui n'a pas lieu d'être. Tout membre de la Trinité Sainte est éduqué de la même manière: nous leur faisont prendre conscience des deux désir-concepts qui dirigent inextricablement leur actions, et nous les libéront en leur apprenant qu'ils ne sont pas antinomiques, bien au contraire.

Pour Aimer ou Protéger, il faut Tuer.

En acceptant cela, vous faites le premier pas vers le contrôle de votre Foi, comme nous l'avons fait en notre temps et heure. Car c'est fort de ces principes là que nous avons décidé des principes fondateurs de notre Dieu. Ce Dieu, serait une intention pure et nous aiderait. Son aide nous arriverait de multiples façons, mais elle serait tournée vers un objectif simple: Tuer, pour prospérer. La Conscistance-Dieu reconnaîtrait nos besoins (survivre et protéger les notres) et nous donnerait la force pour faire ce qui doit être fait. En échange, nous lui fournirions notre foi, et la ferions grandir encore et toujours, nous ouvrant nous même à encore plus de pouvoir.

Parmi les milliards d'âmes de toutes cultures élevées dans le dogme du Mensonge propre à leur pays, nombreux furent ceux en ces temps de guerre à réaliser qu'ils étaient fourvoyés. La Vérité commença vite à se propager telle des flammes, brûlant les croyances apocryphes. Les sentiments gagnèrent en puissance, et des Répercussions de plus en plus puissantes et nombreuses que notre Conscistance grandit à une vitesse impressionante et commença à nous renvoyer des ondes de pouvoir. Les êtres les plus fervents parmi la cause, furent nommés Inquisiteurs.
En quelques mois, j'acquis plus de pouvoir que je n'en avais jamais eu en 800 ans et devint le Grand Inquisiteur du Culte. Il était temps de le mettre en oeuvre et de créer un modèle de société juste et cruel, basé sur les principes clés évoqués plus haut.

Grâce aux voix des Inquisiteurs dans les rues, et mon pouvoir politique dans les cours (vous seriez surpris de ce qu'une Maison Mineure peut accomplir, si elle sait rester discrète), il ne me fut pas dur de réunir le plus de fidèles pour la cérémonie finale. Celle qui les introduirait à leur Dieu, qui leur proposerait les nouvelles loi de notre société et surtout qui établirait à tout jamais notre Vérité sur le monde.

Parmi tous les anciens textes sur le Magi et ses effets que j'avais réunir, l'un d'entre eux s'était acquis mon attention. Il décrivait un rituel permettant de créer un pont continu, sous la forme d'une cristallisation d'une partie de Conscistance, dans notre monde! Une particule de Magi, dans l'Ici se révélerait un conduit exceptionnel et une source de puissance illimitée pour nous.

En quelques dizaines d'années, je réunis les composants (ce qui exigea certains sacrifices) et réussit à amasser tous nos fidèles en un endroit caché, loin de tout, pour amener notre Dieu parmi nous. Parmi eux, j'ai précautionneusement deux des plus fervents et les plus populaires, tel que le demandait le rituel, pour mener à bien le rituel à mes côtés.

Le jour de la cérémonie restera gravé éternellement dans ma mémoire, et ce jusqu'à ma mort, qui aujourd'hui ne semble plus si loin que ça. Tout marcha comme prévu. Nous respectâmes la cérémonie à la lettre, mes deux acolytes et moi, amenant (larmes aux yeux) le sang de tous nos fils sauf un et les coeurs de toutes nos filles sauf une. Pour Protéger, il faut Tuer. Pendant que nos milliers de fidèles entamaient les psaumes que nous avions composés, nous avons chacun offert une once de notre sang à la Pierre du Rituel.
Ce que je ressentis ce jour là, je ne l'ai jamais plus ressenti une seule fois dans ma longue existence. Des courants d'énergie pure (provenant directement de la Conscistance) nous traversèrent tous les trois, et frappèrent de concert la Pierrre, dans une explosion lumineuse d'une intensité jamais vue auparavant.
La Pierre du Rituel s'était scindée en trois éclats: l'Eclat de feu (qui brûle désormais dans le sang de nos guerriers), l'Eclat de Sang (qui bat désormais dans le coeur de nos sorciers) et l'Eclat de Vérité (qui lui désormais dans les yeux de nos Inquisiteurs). Nous en prîmes chacun un, comme dirigés par une hyper-présence, puis tout devint noir et, fidèles comme acolytes de cérémonie, nous sombrâmes tous dans l'inconscience.

A notre réveil, tout fût clair. Notre Dieu était parmi nous dans les Eclats, appellant à une organisation du Culte en triumvirate, avec à sa tête ma maison, nouvellement nommée Maison d'Aisling. Car ainsi se nommerait notre Dieu-Outil.

Nous avions réussi.


Evarriel D'Aisling

[Anoukis]

Le leg d'Evarriel, par Alvanya d'Aisling
Dernier chapitre

C'est en sentant ma fin arriver que je décide d'écrire sur les débuts. Je sais qu'ils ne me laisseront pas vivre longtemps encore. Même mon statut de Grande Inquisitrice ne me protégera pas. Je lègue ce texte à mes enfants, puissiez vous perpétuer le Culte jusqu'à la fin des temps.

Lorsque j'ai succédé à mon père, arrière arrière arrière petit fils du grand Evarriel, le Culte n'avait jamais été aussi tranquille et protégé. Nous fonctionnions en centaines de petites cellules pas plus grandes qu'un village, disséminées à travers le continent. Nous avions survécu à toutes les purges menées au cours des ans par les fidèles du Mensonge, nous vivions dans le secret et la paix.

Mais dans les 600 ans qu'à duré mon règne de Grande Inquisitrice, j'ai laissé les mauvaises personnes se hisser aux postes clés du Triumvirate. La Maison Qizarate d'ou proviennent nos guerriers est maintenant dirigée par une brute orque sans subtilité et les sorciers obéissent maintenant aux nouveau porteur de l'Eclat de Sang et maître de la Maison Veratas: le sombre Malevice. Les deux maintiennent que j'ai oublié les principes de notre Culte lui même, et que j'utilise mon pouvoir pour utiliser la vérité à mes propres fins.

Ils ont raison. Nos principes n'étaient que folie, et nos créateurs des malades. Notre Dieu lui même est le vice incarné. Je ne peux plus porter l'Eclat de Vérité tellement sa puissance nauséeuse me détruit. Le nom même d'Aisling est porteur de Répercussions malsaines.

Sache le, ma fille. Sache que j'ai essayé de ramener notre Culte, comme mon père l'avait fait avant moi, à la raison. Mais les loups veulent du sang, et ils pourraient bien obtenir le mien aujourd'hui. Le commerce du meurtre va reprendre une fois que je serais sous terre, je ne me fais aucune illusion. J'espère juste que tu ne m'accompagnera pas dans la mort, et que ta vie sera plus longue que la mienne.

J'ai failli. Et je vais le payer de ma vie.


Alvyana

[Anoukis]

Rapport au Comissionnaire de Division Elfast,
Cité d'Aden

Monseigneur,

Comme demandé vous trouverez dans la présente le rapport complet sur le Culte. Si je ne vous le fais pas parvenir moi même, c'est que je crains de ne jamais arriver à destination. J'ai fait envoyer six copies par mes meilleurs hommes empruntant des routes différents, mais je ne sais même pas si une seule arrivera.

Comme vous le savez, le Culte dispose de nombreux comptoirs et maisons disséminées à travers tout notre royaume. Grâce au rapport de mes espions (du moins de ceux qui sont revenus), j'ai réussi à dresser une ébauche du fonctionnement du Culte.
Il est composé de trois clans qu'ils appellent les Maisons: La Maison d'Aisling, la Maison Qizarate et la Maison Veratas. Le nom nouveau pour vous dans ce rapport sera celui d'Aisling. Comme je le craignais au début de l'investigation, et contrairement au démentis de la Maison Mineure éponyme qui se trouve à notre cour, il semblerait que les deux ne soient en fait qu'une. Dans la hiérarchie du Culte, la Maison d'Aisling prends les grandes décisions, et ses membres sont considérés comme les Inquisiteurs du Culte. Les Inquisiteurs sont considérés comme des Saints et manient une magie protective très puissante. Ils sont aussi ceux qui distribuent la parole hérétique, et donc les plus dangereux parmi le Culte.
Pour résumer, je dirais qu'ils diffusent leurs mensonges apocryphes dans la rue sous couvert de l'anonymat, et font semblant d'être de fervents partisans des Dieux à notre cour. Cette nouvelle est de la plus haute importance, et même si elle me coûtera la vie, je sais que vous en ferez bon usage. Je ne peux que recommander un pogrom pour mettre à mort tout membre Noble qui infeste nos cours.

Comme vous le savez, les deux clans (Veratas et Qizarate) ne sont que des godelureaux s'étant anoblis eux mêmes, et restant dans le couvert de l'ombre pour échapper à la Justice. Mon enquête révèle cependant que l'industrie du crime mise en place par le Culte repose principalement sur eux. Les Qizarates fournissent des guerriers d'élites et les Veratas des sorciers érudits, tous formés dès leur naissance dans les arts du crime et de la guerre.
Il est quasiment impossible de capturer un de leurs agents vivants, mais nous avons réussi l'exploit. Je mourais de localiser leurs centres d'entraînement, pour pouvoir enfin agir.
Hé bien je ne répèterais plus la même erreur. Si leurs mercenaires ne cessent pas de combattre jusqu'à la mort, leurs assassins préfèrent la mort de nos gardes...Nous étions manifestement attendus, et j'ai perdu 25 de mes spadassins ce soir là.

Malheureusement, les capturer ne fut pas suffisant. Nous avions sous estimé le fanatisme des trois tueurs que nous avions capturés. Deux sont morts sous la torture sans avoir pipé mot, et le troisième s'est mordu et coupé la langue pour s'étouffer avec son propre sang.

Je ne puis vous donner plus d'informations au jour présent, car je suis trop occupé à me cacher et fuir, donc je me contenterais d'une conclusion en chiffres: Depuis la mort de leur précédente Grande Inquisitrice il y a 300 ans, je pense que l'on peut imputer 80% des meurtres commis aux assassins du Culte, et le taux de criminalité a augmenté de manière exponentielle dans toute ville ou nous avons eu vent de leur présence. Ils sembleraient qu'ils aient mis à vendre ce qu'ils savent faire le mieux (tuer), et ce à bas prix...
Je pense que notre incapacité à les arrêter, et même à les débusquer ne provient pas juste de leur précaution à rester dans l'ombre. Je soupçonne que leur sphère d'influence en cour est bien plus importante que nous le pensions, les Nobles de nos royaumes (et peut être même plus haut) doivent leur fournir protection et informations en échange de mercenaires et d'assassins pour leurs jeux politiques. Ces informations sont graves et il faut agir vite.

Inspecteur Gajjhet







Note en bas de page, avec sceau royal:
Ce document est manifestement le produit des élucubrations d'un esprit malade. L'inspecteur auteur de cet écrit a été déchu de son grade, arrêté et emprisonné jusqu'au restant de ses jours. Il a malheureusement été victime d'une chute malencontreuse en salle des gardes. Le Comissionnaire de Division Elfast Ghrand quand à lui a été retrouvé gisant mort dans ses quartiers, dans une pièce complètement verrouillée. L'enquête a conclu à une crise cardiaque.

[Anoukis]

Etude d'une personalité complexe,

Par Jonah Versas, Pyschologicien Impérial

Ekatherina d'Aisling

Préface
Cela fait maintenant plusieurs centaines d'années que la Grande Inquisitrice Ekatherina d'Aisling est morte et enterrée, mais elle reste de nos jours un des personnages les plus retors de cette dernière décennie, et donc un des rares profils dignes d'étudier.
Il est difficile de trouver de nos jours des informations exactes à son sujet de nos jours, surtout suite à l'engouement malsain de la populace à son sujet. Son histoire est galvaudée de récits pseudo-fantastique en pièces de théâtre miteuses, et son image et ses actes ne sont plus ceux de l'Histoire.
C'est donc un véritable travail d'Historien, d'enquêteur et de Psychologicien que je vais mener dans cet essai, qui sera alors vérité même.

1. La Naissance d'une légende

Avec tout le sang que le Culte aura fait couler sous ses ordres, il n'est que justice que son histoire commence elle même dans le sang aussi.
Le jour même de sa naissance, le jeune bébé elfe qui allait être tant redouté par la suite, ne semblait pourtant pas sortir du commun. Son destin n'était pas plus soumis à la mort que celui de n'importe quel autre enfant. Enfin....si l'on excepte le fait qu'au moment même ou elle mettait à bas, sa mère (la Grande Inquisitrice Alvaryel) se retrouvait avec un poignard enfoncé jusqu'à la garde dans la gorge. On ne peut que soupçonner que les assassins étaient deux leaders du Culte (avec lesquels Alvaryel était...disons..en mauvais termes), un certain Valkrigon et un elfe sombre du nom de Malavissa.
L'arrivée à la vie quelque peu mouvementée d'Ekatherina aurait pu être un retour au néant encore plus rapide, si les deux assassins ne se souciaent que de querelles politiques, et non de l'avenir de leur Culte. Je crois voir là une application parfaite de leur maxime: "Pour protéger, il faut Tuer."
Il est rare que quiconque aie des informations sur la naissance d'une future Grande Inquisitrice, celle ci se passant généralement dans un des lieux sombres de formation du Culte (aucun n'ayant été retrouvé jusque là). Je suppose que l'ont peut s'estimer heureux que sa mère soit en léger désaccord et aie fuit dans une ville civilisée avant d'accoucher. Néanmoins, la petite Elfe dont personne ne connaissait encore le nom, disparut aussi vite que sa mère était arrivée: lorsque la Garde intervint sur les lieux du crime, il n'y avait plus de trace ni de l'enfant, ni des assassins....ni du cadavre.

2. L'apparition

Ce n'est qu'une génération et demie plus tard, le fait divers lié à sa naissance s'étant bien estompé, que l'on retrouve des traces de son retour parmi la civilisation. Enfin on ne peut que supposer que c'était elle.
Une Maison Mineure de la Noblesse Elfique introduit à de nombreuses cours humaines une nouvelle diplomate, la jeune et resplendissante Ekatherina d'Aisling. Sa beauté naturelle irradiait les pièces dans lesquelles elle se trouvait, et sa fragilité et sa candeur gagnèrent rapidement les coeurs.
Certes, ses discours pour la paix et l'amour semblaient un peu trop bêtes et légers pour appartenir à une descendante d'une race si pure; mais l'on oubliait vite ces broutilles pour profiter de ses charmes (qu'elle offrit d'ailleurs à pas mal de nobliaux, mais jamais gratuitement). Sa voix était comparable à son visage: pureté, beauté et magnificience étaient des mots encore trop faibles pour lui rendre justice.

Mais derrière tous ces éléments charmants se cachait une cruelle réalité. La jeune elfe était retorse, malicieuse et perverse et utilisait à merveille sa position pour négocier le commerce de mort de son Culte. Si elle passait une nuit chez un noble, il y avait fort à parier que le lendemain une autre famille aurait un corps à veiller. Lorsqu'elle offrait sa voix mélodieuse (accompagnée de son luth elfique) aux oreilles d'un comité quelconque, plusieurs usines compétitrices brûlaient dans la nuit suivante, des têtes d'ouvriers plantées sur des piques.
Mais le plus abject n'était point qu'elle se serve de sa position comme une vulgaire vendeuse de mort, non. Elle utilisait son influence naissante et les secrets dont elle faisait l'acquisition à chaque contrat ou découchage (l'oreiller a toujours été le meilleur endroit pour glaner des informations); et ce dans un but très précis: protéger son clan. Elle convertissait les nobles mécontents au point de vue du Culte, tissait des alliances avec des Maisons influentes pour éliminer ses ennemis sans salir sa Maison. Le tout en dénonçant "la violence de la société" en public, de sa voix charmante.

3. 150 ans d'absence. 150 ans d'oisiveté?

Non. Du moment de sa naissance à la fin de sa vie, Ekatherina fut entraînée avec excès, ce qui fit d'elle une des Grandes Inquisitrices les plus efficaces qui soit. Il est dit qu'elle mit de côté à sa cinquantième année le maniement des armes, pour se concentrer exclusivement sur la politique, l'assassinat et la magie protective. Ainsi, elle se dressa comme une icône protective, une présence rassurante au sein de son Culte et des populations crédules. Le sillage de destruction (subtile ou pas) qu'elle semait chez ses ennemis montrait qu'elle avait été éduquée dans la voie du Sang et du Feu, même si elle ne commettait jamais elle même les atrocités, préfèrant utiliser des mercenaires ou des soldats du Culte.
Elle incarnait démagogiquement tout ce que sa Maison (Culte) attendait d'elle, et même plus. Elle perfectionnait constamment sa maîtrise de l'économie, et avait toujours un mouvement d'avance sur les rares qui tentaient d'éroder le pouvoir de sa Maisonnée.

4. La suite

Reste à écrire, selon ce qu'il se passe en jeu