Prénom : Jadelia
Age : 19
Sexe : Féminin
Race :Humaine
Compétences : ( classes et subclasses )
Combat : Dague
Magie : (plus tard peut être sorceror, vu que son père est mage.)
Alignement : chaotique bon
Langues parlées : Commun.
Description physique : Une jeune fille, de taille moyenne, à la silhouette athlétique et souple. De grands yeux verts et surtout une longue chevelure couleur feu qui ne passe pas inaperçue.
Caractère : Bonne vivante, Jadelia est loin d'être une personne farouche ou réservée. Mais on pourras facilement lui reprocher son impulsivité, son obstination... Et sa franchise pas toujours au goût de tout le monde.
Autres : ( particularités )Excellente connaissance du monde animal, canidés en tête.
Situation financière : se débrouille comme elle peut.
Comportement social : vagabond.
Type d’éducation reçue : Jadelia sait parfaitement lire écrire et se tenir (enfin ça c'est quand elle le veut), son père étant un mage qui a veillé a lui donner une bonne éducation. Il a même tenté de lui apprendre la magie mais la demoiselle tenant de sa mère et préférant de loin le grand air et les acrobaties dans les arbres... Il a donc laissé faire en se disant que de toute façon, elle sera toujours a temps d'exploiter son potentiel le jour ou elle en aura réellement envie. Sa mère, tenant plus de Mowgli que de la princesse, lui a enseigné tout ce qu'elle jugeait important : chasser pêcher pister survivre en forêt ... planter une dague entre les omoplates... Et autre joyeusetés du genre.
Popularité et/ou influence : néant
Pensée politique : ( facultatif ; exemple : anarchiste, libre penseur, démocratique, oligarchique, tyrannique, etc. ) anarchiste dira t'on. Elle n'a rien contre les lois mais bon... En cas de nécessité c'est pas les entorses qui vont lui donner un cas de conscience... Et si elle les respecte , c'est principalement qu'elle ne prise pas l'idée d'avoir des gardes aux fesses. Sinon plus globalement... Elle se fiche de la politique comme de sa première chaussette. la priorité va a avoir l'estomac plein et un abri sur sa tête quand il pleut.
Croyances : ( avis sur les Dieux )
Einhasad : Dans sa conception toute personnelle, on peu considérer que c'est sa déesse référente.
Gran Kain : bof bof... pas folichon
Eva : *baille*
Shilen : Elle par contre, elle est flippante ...
Sahya : faut que je pense à relever les collets, un peu de lapin sur la table ça serais pas un mal.
Pa’agrio : le dieu des orcs... Et du feu... Si si je t'écoute papa, tu vois bien...
Maphr : .... (Avait du s'endormir arrivée à ce moment là pendant que son père monologuait.)
( Résumé, on peu considérer que Jadelia s'intéresse au mysticisme de très très très loin. Elle va rendre grâce à Einhasad de temps à autre dans un coin de sa tête et guère plus.)
Relations extérieures : ( relations avec les autres races ; détaillez un minimum )
Elfes : Ca reste quand même des créatures bizarres ... Puis bon, un peu agaçantes avec leurs airs tout ça.
Humains : y a a boire et a manger la dedans.
Kamaels : inconnus au bataillon sinon vu de très loin.
Nains : Ne pas les défier à qui encaisse le mieux. Sinon, ils sont de bonne compagnie dès qu'il est pas question d'argent.
Orques : De loin... Très loin... Vous avez vu la masse ? Et ca a pas l'air commode ces trucs là.
Sombres : S'en méfier comme de la peste, voilà ce qu'on lui a inculqué. Faut pas tout mettre dans le même panier mais toujours être prudent. Donc de très très très loin.
[BG Humain] Jadelia
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Lariah
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- Inscription : jeu. 9 août 2007 à 11h43
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Re: [BG Humain] Jadelia
Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait ce rêve.
Elle croisait le regard gris, toujours aussi fermé, toujours aussi lointain... Et son expression aussi résignée qu'implacable. Et cette fois, elle n'avait pu retenir la colère qui enflait et qui se propageait comme un brasier dans ses veines.
" Si c'est pour être comme ça, alors j'aurais préféré ne pas avoir de mère !!!!!, lui avait-elle hurlé. Vas-y !!!! Va t'en !!! Et ne reviens pas!!!! On a pas besoin de toi !!!!"
C'était ce jour là qu'elle s'était rendu compte que les mots sont parfois plus acérés que n'importe quelle lame.
Au travers du voile de ses larmes, elle l'avait vu tressaillir. Elle avait vu son visage se décomposer sous la douleur et la culpabilité. Elle avait juste lâché un "je le sais bien" à peine murmuré avant de tourner les talons, sourde à ses excuses, sourde a ses appels.
Jadelia se réveilla d'un sursaut.
Les jours, puis les mois étaient passés... Et s'étaient mués en années. Sa mère n'était jamais revenue.
Et elle avait grandit, seule avec son père. Elle avait culpabilisé... Puis s'était mise à la détester... Et pour finir s'était résignée. Elle avait pris le parti de s’occuper de son père, de tâcher de faire de leur maison un foyer et d'ignorer l'absence. Elle aurait certes bien aimé rencontrer des gens plus souvent, vivre comme toutes les filles de son âge. Mais elle se sentait le devoir avant tout de rester avec celui qui l'élevait jour après jour, sans jamais lui adresser un reproche. Car elle savait bien que si ce jour là elle avait accepté qu'elle parte, fidèle a son habitude, elle serait revenue parmi eux, se reposer quelques temps avant de poursuivre ses démons à nouveau. Tout comme elle savait que même si il n'en disait rien, son père attendait, patiemment, jour après jour.
Et cela durerais encore si un beau jour, il n'avait pas affiché la tête des discussions désagréables.
C'était au matin de son dix-huitième anniversaire. Et son cadeau fût... D'être flanquée à la porte.
Oh bien sûr pas par la peau des fesses. Son père était juste bien trop adorable pour ça. Non... Il lui avait juste prouvé par a+b qu'il était temps qu'elle aille voir le monde, qu'elle était bien trop jeune pour s'enterrer avec lui dans leur chaumine perdue au milieu de nulle part et que "sujet clos, ça me brise le cœur à moi aussi mais tu as toute ta vie devant toi et elle n'est pas pour que tu la sacrifie a tes parents, point final." Et quand elle avait argué qu'a ce compte là ils pourraient partir tous les deux, croiser son regard lui avait suffit pour comprendre qu'il n'en ferait rien. Il resterais là, à attendre.
"Elle ne reviendra pas, avait-elle finis par lâcher, brisant le serment tacite.
_ Tu te trompes. Elle reviendra. Et si il n'y a personne à ce moment là... Alors elle se perdra pour de bon. C'est pour cela que je vais rester ici... Et que toi, tu va enfin vivre ta vie"
Il avait dis ça avec un sourire si doux et une telle assurance... Qu’elle avait osé le croire.
Elle avait pris ses affaires, le pécule qu'il lui avait préparé, la liste de recommandation en double exemplaire... et la dague de sa mère.
Probablement le seul véritable lien qu'elle lui ai laissé, quant au cours de ses haltes au foyer, elle lui apprenait son art... Et bien d'autres choses.
Elle se rendait compte aujourd'hui que malgré tout, elle avait pris le temps de lui donner les moyens de s'en sortir par elle même, dans le monde sauvage comme dans les cités.
"Ne te laisse jamais leurrer. Ce que les bipèdes appellent civilisation, ce n'est que le vernis sous lequel ils cachent qu'ils sont plus sauvages encore que n'importe quel animal."
"Ne cherche ni a faire le bien, ni le mal. Il n'y a pas plus vaste fumisterie que cela. Dans la vie, il y a les prédateurs et les proies. Rien de plus."
Et bien d'autres principes, qu'elle lui enseignait en plus de pister, chasser, comprendre les lois du règne animal. Ou plutôt absence de principes sinon le : sauve tes fesses avant tout avec ce qui t'importe. Le reste, lâche du lest.
Tout à l'opposé de son mage de père, bien élevé, droit qui passait autant de temps dans la bibliothèque que sa mère en avait passé en forêt.
Jadelia s'assit sur le lit, fronçant les sourcils. Cela faisait un petit moment qu'elle bourlinguait à droite et a gauche, sans plus de but que de se trouver un toit, un repas et passer à l'étape suivante. Elle avait fait des rencontres intéressantes certes... Mais rien qui ne lui donne envie de s’arrêter. Oui, il lui manquait un vrai but. Vivre au jour le jour commençait à la lasser.
Mais quoi, songea-t-elle... Il y avais bien une chose qu'elle aurait aimé savoir... Et ce n'était probablement pas anodin si elle avait revécu ce jour honni... Mais la réponse n'était pas auprès de son père. C'était bien la seule chose dont il refusait de lui parler. Trop douloureux ? Elle n'était pas sûre. Elle avait plutôt la sensation qu'il était résolu a lui taire on ne ne sait quoi.
Moui, bon... Du coup elle était bien avancé... Si encore ses parents avaient eu des amis ou de la famille susceptible de cracher le mor....
Jadelia se leva d'un bon sur ses pieds. Parce que ce crétin avait du écrire une ou deux fois en tout et pour tout, elle avait gentiment oublié son existence... Rassemblant ses souvenirs autant que ses affaires, elle avait décidé de sa nouvelle destination. Son père en avait dit peu sur l'oncle mais c'était au moins un début de piste. Et si il avait changé de coin entre temps... Et bien elle le traquerais. Point. De gré ou de force elle saurais... Pourquoi.
Elle croisait le regard gris, toujours aussi fermé, toujours aussi lointain... Et son expression aussi résignée qu'implacable. Et cette fois, elle n'avait pu retenir la colère qui enflait et qui se propageait comme un brasier dans ses veines.
" Si c'est pour être comme ça, alors j'aurais préféré ne pas avoir de mère !!!!!, lui avait-elle hurlé. Vas-y !!!! Va t'en !!! Et ne reviens pas!!!! On a pas besoin de toi !!!!"
C'était ce jour là qu'elle s'était rendu compte que les mots sont parfois plus acérés que n'importe quelle lame.
Au travers du voile de ses larmes, elle l'avait vu tressaillir. Elle avait vu son visage se décomposer sous la douleur et la culpabilité. Elle avait juste lâché un "je le sais bien" à peine murmuré avant de tourner les talons, sourde à ses excuses, sourde a ses appels.
Jadelia se réveilla d'un sursaut.
Les jours, puis les mois étaient passés... Et s'étaient mués en années. Sa mère n'était jamais revenue.
Et elle avait grandit, seule avec son père. Elle avait culpabilisé... Puis s'était mise à la détester... Et pour finir s'était résignée. Elle avait pris le parti de s’occuper de son père, de tâcher de faire de leur maison un foyer et d'ignorer l'absence. Elle aurait certes bien aimé rencontrer des gens plus souvent, vivre comme toutes les filles de son âge. Mais elle se sentait le devoir avant tout de rester avec celui qui l'élevait jour après jour, sans jamais lui adresser un reproche. Car elle savait bien que si ce jour là elle avait accepté qu'elle parte, fidèle a son habitude, elle serait revenue parmi eux, se reposer quelques temps avant de poursuivre ses démons à nouveau. Tout comme elle savait que même si il n'en disait rien, son père attendait, patiemment, jour après jour.
Et cela durerais encore si un beau jour, il n'avait pas affiché la tête des discussions désagréables.
C'était au matin de son dix-huitième anniversaire. Et son cadeau fût... D'être flanquée à la porte.
Oh bien sûr pas par la peau des fesses. Son père était juste bien trop adorable pour ça. Non... Il lui avait juste prouvé par a+b qu'il était temps qu'elle aille voir le monde, qu'elle était bien trop jeune pour s'enterrer avec lui dans leur chaumine perdue au milieu de nulle part et que "sujet clos, ça me brise le cœur à moi aussi mais tu as toute ta vie devant toi et elle n'est pas pour que tu la sacrifie a tes parents, point final." Et quand elle avait argué qu'a ce compte là ils pourraient partir tous les deux, croiser son regard lui avait suffit pour comprendre qu'il n'en ferait rien. Il resterais là, à attendre.
"Elle ne reviendra pas, avait-elle finis par lâcher, brisant le serment tacite.
_ Tu te trompes. Elle reviendra. Et si il n'y a personne à ce moment là... Alors elle se perdra pour de bon. C'est pour cela que je vais rester ici... Et que toi, tu va enfin vivre ta vie"
Il avait dis ça avec un sourire si doux et une telle assurance... Qu’elle avait osé le croire.
Elle avait pris ses affaires, le pécule qu'il lui avait préparé, la liste de recommandation en double exemplaire... et la dague de sa mère.
Probablement le seul véritable lien qu'elle lui ai laissé, quant au cours de ses haltes au foyer, elle lui apprenait son art... Et bien d'autres choses.
Elle se rendait compte aujourd'hui que malgré tout, elle avait pris le temps de lui donner les moyens de s'en sortir par elle même, dans le monde sauvage comme dans les cités.
"Ne te laisse jamais leurrer. Ce que les bipèdes appellent civilisation, ce n'est que le vernis sous lequel ils cachent qu'ils sont plus sauvages encore que n'importe quel animal."
"Ne cherche ni a faire le bien, ni le mal. Il n'y a pas plus vaste fumisterie que cela. Dans la vie, il y a les prédateurs et les proies. Rien de plus."
Et bien d'autres principes, qu'elle lui enseignait en plus de pister, chasser, comprendre les lois du règne animal. Ou plutôt absence de principes sinon le : sauve tes fesses avant tout avec ce qui t'importe. Le reste, lâche du lest.
Tout à l'opposé de son mage de père, bien élevé, droit qui passait autant de temps dans la bibliothèque que sa mère en avait passé en forêt.
Jadelia s'assit sur le lit, fronçant les sourcils. Cela faisait un petit moment qu'elle bourlinguait à droite et a gauche, sans plus de but que de se trouver un toit, un repas et passer à l'étape suivante. Elle avait fait des rencontres intéressantes certes... Mais rien qui ne lui donne envie de s’arrêter. Oui, il lui manquait un vrai but. Vivre au jour le jour commençait à la lasser.
Mais quoi, songea-t-elle... Il y avais bien une chose qu'elle aurait aimé savoir... Et ce n'était probablement pas anodin si elle avait revécu ce jour honni... Mais la réponse n'était pas auprès de son père. C'était bien la seule chose dont il refusait de lui parler. Trop douloureux ? Elle n'était pas sûre. Elle avait plutôt la sensation qu'il était résolu a lui taire on ne ne sait quoi.
Moui, bon... Du coup elle était bien avancé... Si encore ses parents avaient eu des amis ou de la famille susceptible de cracher le mor....
Jadelia se leva d'un bon sur ses pieds. Parce que ce crétin avait du écrire une ou deux fois en tout et pour tout, elle avait gentiment oublié son existence... Rassemblant ses souvenirs autant que ses affaires, elle avait décidé de sa nouvelle destination. Son père en avait dit peu sur l'oncle mais c'était au moins un début de piste. Et si il avait changé de coin entre temps... Et bien elle le traquerais. Point. De gré ou de force elle saurais... Pourquoi.