Nom : Lirulynn
Age : 130 ans
Sexe : féminin
Classe : Elven Elder (pas prêtresse rp)
Croyances : Croit en tous les dieux mais sert Eva
Langues parlées : Elfe sylvestre, commun
Description physique : Petite Elfette chétive, 1m56 pour 40 kg, elle est jolie et gracieuse comme la plupart des Elfes, cheveux blonds cendrés, grands yeux verts clairs et peau de velours. Elle dessine sur son joli visage un sourire amical et sa voix est douce la plupart du temps, mais son regard se glace et elle se crispe quand un elfe sombre s'approche d'elle.
C’est sur une île étendue, les terres elfiques de Tol’Yathyr principalement recouvertes de forêts, de lacs et de rivières, que naquit Nolwaën Lirulynn. Elle était d'apparence comme la plupart des elfes de la région, avec ses longs cheveux cendrés, ses grands yeux verts et sa peau de velours.
Orpheline, elle fut adoptée par un couple d’humains, qui l’avait trouvée si jolie qu’ils avaient « craqué » comme ceux qui « craquent » devant un chiot dans un chenil mais qui l’abandonne dès qu’il est grand, moins intéressant et devient un fardeau pour eux. Bien vite ils s’aperçurent des contraintes d’avoir un enfant et des responsabilités que cela entrainait, et ils commencèrent à le regretter. Ils se comportaient de plus en plus durement envers elle, et devenaient de plus en plus intolérants au fur et à mesure qu’elle les privait de leur liberté passée. Comme si elle en était responsable, il la supportait de moins en moins.
Lors de son adolescence, elle partait souvent se réfugier dans la forêt pour s’évader un peu de l’ambiance familiale, grimpant et virevoltant dans les arbres ou jouant d'une flûte qu’un ami du village lui avait offerte quelques années plus tôt.
Un jour qu'elle était au bord de la rivière, jouant de ses doigts agiles sur ce morceau de bois, elle fut interrompue par le passage d'une troupe de Ménestrels et Dramaturges, la Compagnie Clair Obscur, qui se rendait à Eddom, village typique des elfes sylvains, avec leurs plateformes situées au sommet d’arbres majestueux, et leurs demeures construites autour des troncs d’arbres. Des échelles de cordes permettaient d’y accéder, ou de faire des ponts temporaires. Les jardins regorgeaient de fontaines et de bassins où étaient élevées d’innombrables espèces animales et végétales.
Nolwaën connaissait déjà la troupe Clair Obscur qui passait presque chaque année dans son village pour jouer leurs représentations.
Orme, le chef de la troupe qui avait l’ouïe fine avait remarqué le talent de cette si jeune elfe. Il fut impressionné de voir qu'elle imitait parfaitement le chant des oiseaux, dans une variété étonnante de tonalités et de rythmes.
Il l'encourageait sur la voix de la musique à chaque fois qu'il traversait son village natal. Quelques années plus tard, il la poussa subtilement à s’opposer à ses parents lorsqu'ils décidèrent de l'inscrire de force dans une pension de la capitale, Yathyr, afin qu'elle devienne couturière, et cela malgré son refus.
Orme lui offrit une place dans la Compagnie le jour où elle claqua la porte de sa maison natale. Elle apprit rapidement d'autres instruments de musique et le théâtre.
Parmi les membres de la troupe, il y avait un vieil elfe illusionniste, Lysimak. Avant d'être recruté par Orme il était un puissant magicien qui avait eu la mauvaise idée de s'attaquer à un personnage très en vue et très influent. Sa tête fut mise à prix. Lysimak devint donc un illusionniste errant pour gagner son pain et travaillait toujours en dessous de ses capacités réelles pour ne pas attirer l'attention. Tous les matins, il se lançait un sortilège d'illusion lui permettant de masquer ses traits réels. Il se prit d'amitié pour Nolwaën dès son arrivée, affinité peut-être due à la race en premier lieu. Au fil des années, il lui confia ses secrets et lui apprit un peu de magie, puiser l’énergie des éléments pour la concrétiser en sorts de soins par exemple.
Nolwaën était très appréciée, tant par son talent incroyable pour la flûte que par la grâce et l'équilibre qui émanait d'elle lorsqu'elle se déplaçait.
Cependant il faut bien l’admettre, personne n’est parfait, et Nolwaën faisait parfois preuve de naïveté ou de susceptibilité, probablement dû au fait qu’elle avait été un peu trop rabaissée et rudoyée dans son enfance.
Néanmoins, elle se faisait vite des amis dans les villages qu'elle traversait. Elle aimait principalement se rendre à Eddom pour retrouver son ami d'enfance, Gyorn, qu'elle avait perdu de vue pendant quelques années.
Mais quelle fut sa joie quand elle apprit qu'il s'était tourné vers la magie lui aussi. A chacune des représentations de la Compagnie, elle passait le voir dans son petit laboratoire, ils expérimentaient des nouveaux sorts ou enchantaient toute sorte d'objets, ce qui les amusait beaucoup.
Nolwaën l'insouciante…! Elle ignorait quelles embûches allaient venir bouleverser ce paisible bonheur.
Un jour qu'elle se trouvait baladait dans les rues pavées d’Ophel, rues pentues et entrecoupées d’escaliers, de terrasses et de ponts qui reliaient les parties importantes de la ville, Nolwaën eut une sensation étrange, puis une voix se fit entendre dans sa tête.
- Nolwaën…
Elle marqua un temps d'hésitation, croyant que c'était le fruit de son imagination.
- Nolwaën… n'ai pas peur… c'est moi !
Elle reconnu la voix de son vieil ami Lysimak, et lui répondit mentalement :
- Lysimak, c'est bien toi ? Pourquoi me parles-tu ainsi ?
- Viens... tu sais où... viens le plus vite possible ! et fais attention de ne pas être suivie !
- Que se passe-t-il Lysimak ?
Il ne répondait plus. Elle se cacha derrière un mur après avoir vérifié que personne ne l'ait vu, elle prit un parchemin et murmura son contenu, une lumière bleue l'enveloppa quelques secondes et " pouf " elle disparut.
Elle arriva tout près d’une ancienne forteresse délabrée. Lysimak possédait un laboratoire secret sous les ruines. Nolwaën accéda à l'entrée du passage secret dans les décombres calcinés. Elle descendit un escalier, traversa un couloir sombre puis entra dans une pièce éclairée. Le vieil elfe faisait les cent pas, l'air soucieux.
- Lysimak, je suis inquiète, que se passe-t-il ?
- Je vais t'expliquer Nolwaën. Tu es une presque une adulte maintenant et j'ai confiance en toi. Voilà, je vais partir.
- Partir ? mais pourquoi ?
- Ils m'ont retrouvé. Tu sais ce personnage de haute renommée dont je t'avais parlé, Zarias, qui voulait voir ma tête tranchée, il n'a pas abandonné ses recherches. Il a même recruté un grand sorcier, Akhym, qui est sur mes traces. J'ai compris dès que j'ai senti sa présence ce matin à Ophel.
Mon sort d'illusion n'est pas assez efficace contre ses pouvoirs de détection. Je dois fuir loin d'ici.
- Tu ne peux pas partir seul, je viens avec toi !
- Non Nolwaën ! Tu n'as aucune idée des dangers qui te guettent et tu seras en perpétuelle fuite avec moi. Je ne souhaite pas ce genre de vie pour une jeune elfe telle que toi. Ta vie commence à peine.
Nolwaën insista pendant des heures afin de lui faire comprendre qu'elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir seul. Lysimak essaya tous les moyens pour l'en dissuader mais rien ne put la convaincre. Il finit par accepter qu'elle le suive mais pour quelques temps seulement.
Après avoir laissé une lettre pour Orme le chef de la troupe, lui expliquant brièvement et vaguement le motif de leur départ, ils quittèrent discrètement la région.
L'hiver commençait à se faire sentir. Un soir, après avoir allumé un feu dans une clairière, sous un gros chêne, pour dîner et se réchauffer, le vieux magicien, assis devant les braises encore rouges et crépitantes, prit un air sérieux mais affectueux, et dit a Nolwaën :
- Je t'ai appris beaucoup de choses durant toutes ces années, notamment ce qui a trait à la magie. Je sens que tu vas devoir mettre tout cela en pratique. Mais j'ai confiance en toi. Tu sais Nolwaën, je…
Il se tut tout à coup, prenant un air grave.
- Lysimak ? qu'y a-t-il ?
- Chut ! Nous avons de la visite, mais ce n'est pas une visite de courtoisie !
- En es-tu certain ?
- Mais bien sûr, nos sorts ne mentent pas, je détecte cinq intrus de taille humaine, à cinquante mètres d'ici environ.
Il tendit sa baguette vers le bois touffu qui se trouvait à quelques pas et baragouina une incantation. L'apparition d'une lumière aussi vive que le jour, issue de sa baguette, démasqua les intrus. En effet, cinq hommes en armure de cuir souple noire, munis de dagues ou d'épées, s'avançaient discrètement vers eux. Se voyant découverts, ces derniers se jetèrent à l'attaque en brandissant leurs armes.
Nolwaën décida d’en endormir un, puis prononça une incantation. Une sphère blanche alla terrasser un deuxième individu. Celui-ci tomba à terre, foudroyé autant par la surprise que par la douleur.
Lysimak terrassa deux assassins et pendant qu'il s'occupait du troisième, Nolwaën vit un homme s'enfuir à toutes jambes vers la forêt. Elle commença à prononcer les mots d'une formule mais celui qu'elle avait cru foudroyer n'était pas mort et se jeta sur elle. Avec sa dague il lui transperça le bras et lui lacéra le flanc.
Un sort rapide de Lysimak vint à bout de lui mais elle dût se résoudre à laisser le dernier prendre la fuite.
Nolwaën s'appuya contre le tronc d’un vieux chêne, couvert de lichen.
Lysimak lui administra les premiers soins pour stopper le sang qui coulait de ses blessures. Puis elle reconnut le sort qu'il prononça, et sentit un flux d'énergie l'envahir et ses plaies se refermer.
- Merci Lysimak. Je me sens beaucoup mieux à présent.
- Je sais, mais tu dois te reposer un peu. Et moi aussi d'ailleurs.
Ils s'assirent tous les deux au pied de l'arbre. Lysimak poussa un long soupir.
- Je ne sais pas ce que tu en penses Lyzimak, mais ils vont revenir d'après moi. Et plus nombreux encore. Cela m'inquiète.
- Oui certainement. Tout cela ne peut durer, il faut y mettre un terme. Il faut aller combattre le mal à la source.
- Que veux-tu dire ? Penses-tu à occire Zarias ?
- Exactement !
- Mais le sorcier sera toujours là et il cherchera à te supprimer d'une manière ou d'une autre.
- Non Nolwaën. Akhym est un mercenaire. Les mercenaires reçoivent leur rémunération une fois que le contrat est rempli, pas avant. Si Zarias meurt avant moi, Akhym n'aura plus aucun intérêt à me tuer.
- Oui je comprends. Mais cette tâche me semble bien trop périlleuse pour nous. Beaucoup de gardes doivent assurer sa protection.
- Tu as raison, c'est pourquoi nous avons besoin d'une bonne stratégie. La nuit porte conseil, nous en reparlerons demain…
Soudain, Lysimak se contracta. Nolwaën vit son visage se décomposer, devenir blême. Elle n'eut pas besoin de le questionner, elle comprit.
Lysimak prononça juste un mot : Akhym !
Une haute silhouette mince, enveloppée d'une longue cape noire, apparut devant eux.
Nolwaën ressentit une impression de froid qui n'avait rien à voir avec l'air hivernal environnant. Elle fut stupéfaite de voir un elfe sombre à quelques mètres d’elle. Elle n’en avait jamais rencontré autrement que sur des illustrations. Elle ne put réprimer un frisson en croisant le regard glacial et cruel de cet elfe sombre.
Akhym fixa Lysimak et lui dit :
- Toute fuite est inutile et toute discussion est veine !
- Tu as raison, finissons-en !
Nolwaën remarqua un soupçon de crainte dans l'œil de son ami. Aussitôt la peur l'envahit, et sans réfléchir, elle commença à prononcer une incantation. Akhym pointa sa baguette vers elle, suivi d'un faisceau bleu, ce qui la rendit immédiatement muette.
- Nolwaën, reste en dehors de çà ! Écarte-toi !
C'est ce qu'elle fit à contre-cœur.
Le combat entre eux s'engageât. Le feu, l'eau, la glace, la foudre… tout y passa, ils déchaînèrent tous les deux leur immense pouvoir. Les maléfices volaient en tout sens.
On pouvait voir de loin des éclairs, des lumières blanches, vertes, bleues… et entendre des craquements, des grondements, des sifflements…
L'air se surchargeait d'énergie et devenait suffocant.
Nolwaën entendait des mots dont elle ne pouvait discerner le sens. Elle avait la sensation que chaque respiration lui lacérait les poumons. Elle était aveuglée par des rideaux de flammes, assourdie par le fracas des éclairs.
Lysimak fut violemment projeté en arrière, puis propulsé dans les airs comme par une explosion. Il retomba, la tête en arrière, comme une poupée de chiffon.
Le cri d'horreur qu'elle aurait voulu pousser ne parvint pas à sortir de sa gorge.
Elle entendit Lysimak émettre un petit gémissement. Elle se précipita sur lui, espérant pouvoir le guérir. Elle commença à incanter le sort de soin.
- Non Nolwaën…* d’une voix étranglée * c’est inutile… aucun de nos sortilèges ne peut agir sur de telles blessures… le maléfice d'Akhym va continuer de m'ôter la vie jusqu'à mon dernier souffle... toute tentative de ta part est vaine… je dois te dire adieu.
Elle sentit son cœur se déchirer et tomba à genoux : " NOOOOON ! C'EST IMPOSSIBLE ! "
Ce n'était pas vrai, il n'avait pu arriver chose pareille. Elle regarda l'elfe sombre qui était responsable de cette tragédie, les yeux enflammés de haine, alors qu'il quittait tranquillement les lieux d'un air satisfait, sadique, maléfique...
- Ecoute-moi Nolwaën… tu es comme ma fille... tout ce qui était à moi t'appartient désormais.
Elle sentit ses yeux se remplir d'eau quand il prit sa main.
- Non, je ne peux pas Lysimak, c'est au dessus de mes forces.
- Tout ce qui est sur moi… et mon laboratoire… prend tout.
Ce fut ses derniers mots.
Elle resta là toute la nuit, regardant le visage ridé de l'elfe, essayant d'assimiler cette vérité monstrueuse : jamais plus il ne lui parlerait, jamais plus il ne lui viendrait en aide, jamais plus ils ne riraient ensembles.
Elle n'arrivait pas à imaginer la vie sans son meilleur ami, son mentor, son père adoptif en quelque sorte. Des larmes brûlantes coulaient sur ses joues.
Le lendemain, accablée, avec cette horrible impression de vide, Nolwaën prit tout ce qu'il avait sur lui et décida de rejoindre la troupe, la seule " famille " qui lui restait.
Durant le trajet, elle serrait à s'en faire mal l'amulette de Lysimak dans sa main. Elle se sentait plus seule que jamais.
Une fois revenue au sein de la troupe, après maintes et maintes condoléances de la part de ses amis, Nolwaën ne parvenait pas à s’en remettre, elle était toujours triste, sans énergie, sans ambition… tout lui rappelait Lysimak et le traumatisme était encore là après quelques semaines.
Des cauchemars la hantaient toutes les nuits, où elle revivait la scène et surtout toutes les sensations étaient exacerbées quand ce maudit sombre la fixait de son air satisfait et glacial.
Elle décida de quitter la troupe et de rejoindre sa famille adoptive. L’accueil qu’elle y reçue acheva de la déprimer. Ses parents ne tarissaient pas de reproches à son sujet et lui dirent qu’ils avaient cessé de la considérer comme leur fille depuis qu’elle les avait trahit en rejoignant cette troupe, trop contents de s’en être débarrassés, ils n’avaient aucune pitié pour elle, bien au contraire cela leur permit de montrer qu’ils avaient eu raison de lui interdire la musique. Elle se retrouvait à la rue, et son ami Gyorn était parti en voyage… Tout lui semblait noir, morne, vide de sens…
Un jour elle partit sur les chemins, au hasard, marchant lentement comme dans un état second.
Enfermée dans sa bulle de déprime, elle ne fit pas attention aux dangers qu’elle pouvait rencontrer.
En effet une troupe d’orcs était en embuscade près d’un petit village, à l’orée d’un bois, mais elle ne remarqua rien. Elle passa devant eux, la tête baissée, perdue dans ses pensées négatives et fut sauvagement attaquée par ces monstres. Elle n’eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit, qu’elle était déjà au sol inconsciente. Étrangement, aucun d’eux ne prit l’amulette qu’elle portait autour de son cou, l’amulette de Lysimak, un beau bijou elfique finement sculpté autour d’une pierre bleue ciel. Ils lui volèrent son or et ses autres bijoux et la laissèrent là pour morte, sur un chemin boueux, puis fondirent sur le village dans la foulée, massacrant, pillant et brulant tout ce qu’ils pouvaient.
Gyorn qui rentrait de son voyage aperçut la fumée, décida d’aller apporter son aide quoi qu’il se soit passé. C’est avec stupeur qu’il trouva Nolwaën son amie étendue près du village calciné. Il la crut morte comme tous les autres habitants qui avaient réussi à s’extirper des flammes de leurs maisons. Gyorn poussa un hurlement à déchirer les cieux, puis prit d’une rage intense, partit à la recherche des auteurs de ce massacre, la laissant là, ignorant qu’elle était encore en vie.
Un ermite, un humain, qui vivait dans ce bois la trouva agonisante. Il l’emmena dans sa cabane et la soigna. Au bout de quelques jours, elle le remercia chaleureusement et décida de quitter ces terres. C’en était trop, c’était sa terre natale mais elle s’y sentait fortement mal, comme une étrangère qui n’a pas sa place ici et qui est bannie de chez elle, autant partir et se reconstruire une nouvelle vie ailleurs.
Quelques recherches et renseignements dans la grande bibliothèque de Ophel suffirent à la décider de partir loin, très loin, le plus loin possible, par bateau. Elle choisit le continent le plus éloigné qui figurait sur les cartes géographiques … ELMORADEN ! La description de ces terres semblait attrayante, des paysages divers et variés, mais aussi des choses, des rumeurs qui circulaient, des choses qu’elle ne connaissait pas comme les kamaels par exemple, ou d’autres arts magiques…
Elle prit quelques affaires dans un sac à dos et partit vers le port sans se retourner. Plus rien ne la retenait ici, elle préférait voyager vers l’inconnu et tout recommencer.
Quelques semaines plus tard, le bateau arrivait à destination : Rune ! Une nouvelle vie s’offrait à elle… un nouveau monde… et qui sait… peut-être un peu de bonheur même !
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