[bghumain] Tilar

[Essaion]

Mais quel est ce nain bouru, sentant la poussière et la bierre à plein nez?

C'est Tilar du Clan de Rameburg vivant depuis un certain nombre d'années, qu'on ne citera point, dans les tréfonds des mines d'Adelian.
Tilar, étant peut habitué à la lumière, est plus aimable la nuit. C'est d'ailleurs dans ces moments-là qu'il ne lance pas des jurons intraduisibles à travers la tête du premier venu, celui-ci détestant qu'on le dérange au travail. Bien sûr comme tout nain mâle qui se respecte, il est forgeron.

Ce petit nain ( ce qui est à l'évidence un horible pléonasme ) vient de perdre la femme qui lui était prédestinée. Comme le veut la tradition plus qu'ancêstrale du village, deux êtres du type nanesque et de sexe opposé nés à une date proche se doivent de devenir mari et femme dès la majorité. Paprika s'était apparemment rebellé contre sa famille et avait disparu pour de bon...
De ce fait, il cherche et cherchera encore et encore son âme soeur, malgré son âge. Ainsi, il est devenu coureur de jupons.

S'il y a bien une chose que déteste Tilar, ce sont les mâles, quelque soit sa race. Leurs odeurs et leurs manières lui provoquent des crises d'urticaire, ce qui n'arrange pas son caractère déjà peut commode envers ces êtres à la capilarité imposante..
Dieu seul sait comment il peut réagir fasse à un client masculin...
Il noit donc sa frustration dans la bière.
Sa décente en est même légendaire chez ceux de sa race. Heureusement son alcolisme chronique n'émousse en rien ses talents d'artisant.

Mais que fait t'il ici?

Eh bien ! A part chercher le plus beau des sous vêtements...
Il vient chercher la richesse, pardis ! Comme tout bon nain qui ce respecte.
Les adenas, les pépettes, la roustille permettent d'oublier tous les maux. C'est du moins ce qu'il pense.

Il a entendu parlé du royaume d'Eden, par l'un de ses oncles, jadis dans sa jeunesse.
Celui-ci, Bolok de son nom, était revenu dans son village natal après des années d'absence, plus riche qu'un seigneur vigneron possédent les crocs d'Antharas, dit-on.
Et comme tout nain, Bolok ne pouvait se retenir de raconter ses exploits lors des traditionnelles beuveries des Tavernes importantes. Quelle légende !
Et ce fut encore une des raisons pour laquelle Tilar avait diparu de son village. N'ayant, pour ainsi dire, aucunement envie de rester seul à vieillir dans sa mine, il partit à la recherche de cet "ElDorado".

Ainsi donc, il passera sa vie à courir sous les jupons pour trouver la perle rare qui pourra peut être le rendre riche... Allez trouver la logique la dedans... Peut-être n'arrivera-t-il jamais à choisir entre l'âtre chaude et douce de sous un jupon ou le plaisir de nager la brasse dans un étang de pièce d'or.

[Essaion]

Alors que Tilar se promenait avec sa meilleure amie, une choppe de bière. Celui-ci mit le nez sur une affiche à l'air officielle. N'étant pas encore complètement aviné du fait de l'heure fort matinale. Celui ci réussit à déchiffrer l'affiche. On recherchait un forgeron à plein temps, et il était proposé un salaire conséquent. Ce travail était pour la Garde de la ville de Giran. L'œil du nain s' éclaira, il pourrait peut être profiter du prestige de la garde pour séduire quelques femmes innocentes tout en augmentant son tas d'or. Il décida donc de présenter sa candidature. Lorsqu'il arriva au chapitre le jour et à l'heure dite. Il était le seul nain à avoir répondu à l'appel. Après un entretien fort court, ou il profita du fait qu'il était le seul à avoir répondu à l'annonce, pour faire valoir son talent incommensurable. Sir Theysar, le chef de la garde décida de faire de lui, le forgeron officiel de la Garde, il contraint cependant le nain à garder le secret sur son appartenance au chapitre et ne lui autorisa pas de porter l'écusson des hoplites. Malgré cette déconvenue, Tilar se mit au travail, forgeant chaque jour armures, lances épées et autres objets indispensables pour le combat.

Mais au bout d'un certain temps, le chef des hoplites commença à avoir d'étranges échos à propos de son forgeron. Il avait offensé plusieurs dames en leur faisant des propositions inappropriées, sans compter le saccage du chapitre à chaque fois que le nain réussissait à mettre la main sur la clef de la cave. Il fut donc décidé que le nain n'était pas assez compétent pour continuer à servir les hoplites. Il fut renvoyé au bout de quelques mois de service. Le nain se remit relativement vite de son échec et commença travailler pour son propre profit, forgeant et fabriquant tout ce qu'on pouvait lui demander de faire.