Malgré un passé chargé et chaotique, la renaissance de Dion fut la plus attendue dés ses premières heures. A l'origine population d’émigrés, ceux-ci se sont attachés aux terres qui leurs furent finalement offertes.
Suite au rituel de purification qui engloba l'ensemble du territoire Dionnais, il ne fallut pas attendre bien longtemps pour qu'une dizaine de familles arrive avec armes et bagages afin de tout reconstruire. Mais loin de s'installer à Dion elle-même, ils prirent la direction de Floran, au cœur même des terres agricoles locales.
Suivant cette migration non sans intérêt, quelques marchands se greffèrent à leur périple, ouvrant un comptoir à Floran, et un autre à Dion. Ainsi, chacun attend prochainement les nouvelles productions locales : céréales, maraichage, élevage, poissons d'eau douce, vin, lait, formages et miel sont au programme.
Chacun s'organise : reconstruction, aménagement, milice locale. S'auto-gérant, ils comptent bien sur un nouveau départ plein de promesses.
Dion elle-même reste très calme et peu expansive. Le Temple ayant, comme partout ailleurs, le mieux résisté au temps, il est actuellement le centre névralgique de la vie de l'ancienne cité. Il a été consolidé et renforcé afin de constituer en lui-même la défense locale en cas de besoin.
La reconstruction de la cité n'est elle pas à l'ordre du jour, même partiellement. Seules deux bâtisses bénéficient d'un rafraichissement afin d'accueillir le comptoir commercial et l'auberge-relais, indispensables à l'exportation des futures productions florannaises.
Comme à peu près partout ailleurs, aucune loi officielle n'a été édictée, demandant simplement le calme et respect de chacun.
La population permanente locale est approximativement constituée de :
Dion :
- 2 gardes,
- 3 ouvriers,
- 1 famille de marchand,
- 1 famille d'aubergiste.
- 1 passeuse.
Floran :
- 10 familles d'agriculteurs/éleveurs/pêcheurs,
- 1 famille de marchands.