[BG Orc] Baagdur

[Miri]

Nom : Bok
Prénom : Baagdur
Surnom : Baagdur sans chevelure, et bien d'autres.
Titre : Aucun
Age : 25
Sexe : Masculin
Race : Orc

Métier : Éleveur
Compétences : Élevage, dressage. Nettoyage de la fiente. Abattage et équarrissage. Cuisine. Culture des champs.
Combat : Bagarreur, utilise ce qui lui tombe sous la main avec une préférence pour l'ambidextrie. Manie un peu l'arc.
Magie : Tape le sol en rythme avec ses pieds pour encourager ses bêtes.
Métamorphoses : Aucune.

Alignement : Chaotique bon
Guilde : Aucune
Faction : Aucune
Langues parlées : Orc, commun.

Description physique : 2m09, 136 kilos. Musculature de celui dont la journée est occupée par le travail manuel, la manutention et le travail aux champs. Chauve. Ses yeux sont enfoncés dans leur orbite. Un gros pif et une lèvre inférieur imposante pour un air simplet garanti. Grosses paluches calleuses aux ongles sales. Baagdur a tout d'un solide cul-terreux.
Caractère : Gros benêt qui vit pour ses bêtes et pour son copain Olrik. Lent d'esprit, parle mal. Calme, sauf pour faire la bagarre avec Olrik.
Autres :

Situation financière : Moyenne, voire pauvre quand il claque ses maigres revenus à la taverne
Comportement social : Bouseux
Type d’éducation reçue : Paysanne
Popularité et/ou influence : Populaire auprès des bêtes
Pensée politique : Politi quoi ?

Croyances :

• Einhasad : Prières et offrandes pour avoir de bonnes récoltes et pour la santé des bêtes.
  Gran Kain : C'est qui ?
  Eva : Un truc pour les elfes.
  Shilen : Un truc pour les sombres.
  Sahya : C'est qui ?
  Pa’agrio : Baagdur le craint comme on craint un père sévère qui vous a renié.
  Maphr : Prières et offrandes pour avoir de bonnes récoltes et pour la santé des bêtes.

Relations extérieures :

• Elfes : Pètent plus haut que leur cul, mais sont parfois sympas.
  Humains : Des potes de beuveries.
  Kamaels : De la volaille en liberté qui parle, c'est suspect.
  Nains : Des potes de beuveries. En plus, c'est la race de copain Olrik.
  Orcs : Complexe d'infériorité face aux représentants de la société orque. Les évite.
  Sombres : Comme les elfes mais en plus mauvais. Méfiance donc.

[Miri]

Tout commence à la taverne

Baagdur aime la saucisse. Mais après la 37ème, un peu moins malgré les encouragements des personnes autour de lui. Des potes de beuverie, dont certains ont parié qu’il battrait le record de goinfrerie. La numéro 38 est là, dans l’assiette devant lui. Brillante de graisse. Il vacille et bave. Il n’arrive pas souvent à ce compte. Les occasions de battre le record sont rares. L’excitation lui permet de rester lucide. Il la saisie et la porte à sa bouche. Il mord dedans malgré l’irrésistible envie de la poser et de dégueuler. Il commence à peine à mâcher alors que le chaos se déchaîne soudainement autour de lui.

Un tabouret atterri dans son assiette et la brise en morceaux. Tant pis pour les saucisses numéro 39 et 40. Quelqu’un lui pète une cruche de terre cuite sur le sommet du crâne. Il se lève, attrape son voisin - un humain gringalet - par le col et la ceinture, et le lance au hasard à travers la salle de la taverne. Il tente de s’extraire de la mêlée lorsque les saucisses 1 à 37 décident de quitter l’obscurité de son estomac pour aller tapisser le crâne d’un nain.

La suite est confuse. Il se souvient seulement d’être aux prises avec un nain, une vraie teigne d’après ce qu’il a pu voir dans la bagarre, lorsque la milice finit par arriver. Le nain en question saute par la fenêtre après lui avoir fait signe de le suivre. Ils se cachent tous les deux dans la fosse à purin. L’odeur est étouffante et les deux rescapés font leur possible pour être silencieux.

La milice finit par partir avec quelques ivrognes interpellés. Dans la rue maintenant calme, les deux rescapés se mettent à discuter. Le nain s’appelle Olrik. C'est lui qui a commencé la bagarre. Une histoire de mamans, de bêtes et de bourgmestre. Il vient d’une région près de Gludio. Baagdur se livre à son tour et raconte qu’il a été séparé de sa famille très jeune.

« J’viens d’Althéna. Mais j’me suis barré quand j’avais 7 ans. M’parents étaient des grattes-papiers.
_ Etaient ? Sont morts ?
_ Non, mais c’tout comme. J’tais bon à rien. J’sais même pas lire, jamais été capable d’apprendre. Alors je suis parti. C’mieux comme ça, j’tais pas à ma place. Mon père me l’rappelais tout le temps. Y m’disait que j’f’rais jamais rien d’ma vie, qu’il aurait préféré jamais avoir d’fils.
_ Dur.
_ Ouais. »

Baagdur et Olrik s’entendent bien. Ils finissent par s’associer lorsque ce dernier reprend l’affaire familial : l’élevage de bétail et le dressage d’animaux. Baagdur retrouve le plaisir du contact avec les bêtes. Les relations y sont plus simples qu’avec de vraies personnes. Depuis l'enfance, le contact avec les animaux est un moyen d'échapper à ses parents, à leurs injonctions. Maintenant, il nettoie les cages, nourrit les bêtes, leur parle. Parfois, il les cuisine. Cette vie paisible de labeur lui convient et dure plusieurs années pendant lesquelles les deux compères parcours les villes à la recherche de nouveaux marchés, jusqu'à la guerre.

Il ne comprends rien à cette histoire d'Ire bestiale. Pourtant tout le monde en parle. L'Ire bestiale par ci, l'Ire bestiale par là. Mais lui ne sait justement pas lire, alors il ne se sent pas concerné. Son copain Olrik finit par lui expliquer qu'il y a les bonnes bêtes, celles que lui et Olrik élèvent et dressent, et les mauvaises bêtes qui font la guerre. Mais tout ça n'a aucune réalité pour Baagdur, autre qu'une nuisance pour les affaires. Ces histoires ne sont pas pour lui. Il n'est ni riche, ni intelligent, ni de la haute. A moins qu'elles ne s'invitent par la force des choses.