[BG Nain] Olrik

[Minimix]

Nom : N’en possède pas, s’en invente des différents régulièrement
Prénom : Olrik
Surnom : Poing-qui-pique / coup-de-trique …
Titre : Ami des bêtes
Age : 29 ans
Sexe : Homme
Race : Nain

Métier : Eleveur
Compétences :

• Professionnelles : Elevage, dressage, abattage, équarrissage, cuisine, culture des champs et bagarre de comptoir.
  Combat : Olrik aime la bagarre à la force de ses poings
  Magie : Réceptif aux forces primales (esprits animaux, totems)

Métamorphoses : Aucune
Alignement : Chaotique bon
Guilde : Aucune
Faction : Aucune
Langues parlées : Commun et Nain

Description physique : Olrik est un solide gaillard. De taille moyenne (pour un Nain) et de corpulence robuste. Il a des bras particulièrement musclés, fruits du labeur à la ferme et de son entrainement à « la bagarre ». Son visage pourrait être plaisant s’il ne portait pas ces fréquentes traces de bagarre : bleus, nez cassé, coquarts, coupures etc. Ses cheveux et sa barbe sont étonnamment bien entretenus, souvent tressés et bien coiffés. Cela contraste avec ses vêtements, simples et pratiques, qui sont la plupart du temps sales et usés.

Caractère : Olrik n’est pas très malin, et très sanguin, tout particulièrement lorsqu’il est en état d’ébriété. Il est courageux, voire téméraire et peut se montrer généreux avec ses amis. Il a un talent inné avec les bêtes, qu’il comprend mieux que les hommes. Il déteste l’oisiveté et adore faire du camping.

Autres : Il est souvent accompagné d’animaux et a tendance à avoir la même odeur qu’eux.

Situation financière : Plutôt pauvre

Comportement social : Jovial et extraverti, il parle à tout le monde. Tout se passe pour le mieux tant qu’on ne le provoque pas.

Type d’éducation reçue : Paysanne : formé au travail depuis son plus jeune âge, ses connaissances non agricoles se limitent aux racontars de taverne et aux sermon religieux (Maphr et Einhasad)

Popularité et/ou influence : Très populaire dans son village, sauf auprès de ceux à qui il a cassé la gueule. Son humour et sa jovialité lui donne un certain charisme dans la société paysanne. Ailleurs, il passe pour un bouseux.

Pensée politique : Faudrait mettre tous ces nobles fainéants au travail bondiou !

Croyances :

• Einhasad : Il lui fait des Prières et des offrandes pour avoir de bonnes récoltes et pour la santé des bêtes.
  Gran Kain : On lui a dit qu’il était méchant… mais Olrik n’a pas vraiment d’avis, n’ayant jamais été témoin de sa puissance.
  Eva : c’est grâce à elle que les gens chantent, dansent et jouent de la musique. Elle est bien bonne. !
  Shilen : Il parait qu’elle a tenté de détruire le monde. Donc elle n’est sans doute pas très sympa
  Sahya : N'a pas trop de connaissances sur lui
  Pa’agrio : Le feu ça réchauffe et ça permet de cuire la viande. De plus le courage et la force sont des valeurs qu’Olrik apprécie. Donc c’est un copain !
  Maphr : Il lui fait des Prières et des offrandes pour avoir de bonnes récoltes et pour la santé des bêtes.

Relations extérieures :

• Elfes : S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !
  Humains : S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !
  Kamaels : S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !
  Nains : S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !
  Orcs : S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !
  Sombres :S’ils sont sympas : copain ! Sinon : bagarre !

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Tout commença à la taverne

« Vous êtes tranquillement assis autour d’une table de la taverne. Les ivrognes habituels sont là. Ils mettent la main aux fesses de la serveuse à forte poitrine. La bière est passable et l’atmosphère lourde, les relents de suie et de sueur vous piquent le nez. Soudain, alors que vous vous apprêtiez à commander votre repas…

_ Nan mais t’en as pas marre d’raconter tes histoires pas originales !? T’fais l’malin avec tes bouquins et tes dés bizarres mais t’es juste une sale feignasse de fils à papa !

_ Olrik fils d’Olrok… Ou devrais-je dire fils de buffle ! Tu la ramènes encore alors que tout le monde sait que ta mère s’est fait monter par ses bêtes dans la grange ! Va-donc… »

Le jeune homme n’eut pas le temps de finir sa réplique, le jeune Nain susnommé, imbibé de bière et de lait de bufflette fermenté, venait de lui décocher son plus puissant crochet du droit. Afin d’empêcher toutes représailles immédiates de la part des compères du jeune narrateur, le Nain renversa la table entre eux et lui. Bouquins, dés et bières volèrent dans la salle exiguë et les bousculades engendrées générèrent une bagarre générale. Tout devint flou et confus.
Olrik était aux prises avec un grand Orc qu’il ne connaissait pas lorsque la milice locale, alertée par le brouhaha, se pointa pour mettre un terme au chaos.

_ Les poucaves ! s’exclama le Nain juste après une esquive. Faut s’barrer !
Il s’élança à travers la salle et sauta par une fenêtre, visiblement habitué de ce genre de manœuvre. L’Orc avec qui il se battait l’instant d’avant prit le même chemin que lui, et semblait déboussolé.

_ Par-là l’ami ! lui lança Olrik en lui faisant signe de le suivre

Il sauta sans hésitation dans la fosse à purin, et fut rejoint par le grand gaillard un instant plus tard.

_ Bouge pas et fais pas d’bruit, ‘vont finir par s’barrer. Dit-il tout bas à son adversaire.

Les deux bougres restèrent tapis dans la pénombre, camouflés par le mélange d’excréments et de paille dans lequel ils avaient plongé. La milice semblait en forme ce soir-là. Venus en nombre, les gardes avaient appréhendé une bonne partie des ivrognes qui avaient participé à la baston générale. Quand le calme fut revenu et les recherches des fuyards abandonnées, le Nain sorti la tête de sa cachette.

« C’est bon l’ami, on peut y aller.
_ Merci. Moi c’est Baagdur.
_ ‘chanté Baagdur la-tête-dure. Moi c’est Olrik… le Nain s’interrompit et renifla. Crotte-de-bique.
_ Euh d’accord, Olrik Crotte-de-bique, c’tait qui çui qu’a insulté ta mère ? ‘l’avait po l’air sympa.
_ C’est l’fils du bourgmestre. ’peut pas m’piffrer parce qu’j’ai tronché sa mère. T’es pas du coin toi, t’viens d’où ?... »

S’ensuivit une longue conversation qui annonça le début d’une longue et sincère amitié.

Quelques temps après cet épisode, le paternel d’Olrik, le bien nommé Olrok, fut envoyé au front et n’en revint jamais, comme bien d’autres. Olrik reprit donc l’affaire familiale : l’élevage de bétail et le dressage d’animaux. Le jeune Nain était très doué dans ce domaine. Il semblait même capable de ressentir ce que ressentaient les bêtes. Il tissait très facilement des liens avec elles, savait instantanément lorsque l’une d’elles était malade et savait s’en faire obéir au doigt et à l’œil.

Il s’associa avec son ami Baagdur, lui aussi éleveur, et les deux compères commencèrent à parcourir les terres de l’Ouest en quête de nouveaux animaux à dresser, ainsi que de nouveaux marchés. En dehors de ses connaissances agricoles, le peu d’éducation qu’il possédait se résumait aux leçons du doyen, sur les politesses à utiliser avec « ceux de la haute » et les histoires concernant un empire anciennement glorieux. Bien que ne sachant pas lire, Olrik savait compter et connaissait les prières à Einhasad et Maphr.