[BG Kamael] Maligaro Perpetus

BGs validés des joueurs

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Minimix
Spirit of Andras, the Betrayer
Messages : 404
Inscription : ven. 2 juillet 2010 à 21h07
Personnages : Olrik

Maligaro

Altar

[BG Kamael] Maligaro Perpetus

Message par Minimix » sam. 19 décembre 2020 à 16h42

Image
Nom : Perpetus
Prénom : Maligaro
Surnom : L’artiste
Age : 234 ans
Sexe : Masculin
Race : Kamael

Métier : Tailleur, habilleur

Compétences : Haute couture, travail du cuir, joaillerie, dessin
  • Combat : Lames courtes, rapière, arbalète.
  • Magie :Chants de guerre

Métamorphoses : Aucune

Alignement : Loyal mauvais
Guilde : Famille Montnerry

Langues parlées : Kamael, commun

Description physique : Grand et élancé. Il prend très soin de son apparence. Des cheveux blancs aux reflets gris, des yeux rouges perçants, une fine moustache toujours impeccable. Son visage droit lui donne tantôt un aspect sévère, tantôt enjôleur lorsqu’un sourire s’y dessine. Il est toujours très propre sur lui et bien habillé. Ses tuniques sont complexes, élégantes et parfaitement ajustées. A l’extérieur de sa boutique, il porte une rapière finement ouvragée à son côté, et se drape dans une élégante cape ajustée pour contourner son aile. Il couvre son chef d'un chapeau à plume.

Caractère : Toujours poli, voir maniéré, il s’exprime toujours avec calme et respect. Sous les apparences aimables, il est froid et calculateur.

Autres : Possède toujours sur lui un mètre ruban, des crayons, et un carnet de notes.

Situation financière : Relativement riche
Comportement social : Distingué et poli
Type d’éducation reçue : Scolaire et martiale. Il maitrise aussi bien les lettres et l’étiquette, que l’art de l’assassinat et l’utilisation des poisons.
Popularité et/ou influence : Possède une certaine réputation dans l’industrie de l’habillement.
Pensée politique : Un état stable est bon pour les affaires. Un état instable est riche en clients et en cible. Quoi qu’il arrive, il y a de quoi tirer son épingle du jeu.

Croyances :
  • Einhasad : Prétend la respecter. S’en moque éperdument
    Gran Kain : S’inspire de sa fourberie, mais ne le vénère pas.
    Eva : S’en moque éperdument
    Shilen : S’en moque éperdument
    Sahya : S’en moque éperdument
    Pa’agrio : Apprécie son sens de l’honneur et ses valeurs guerrières. Ne le vénère pas pour autant.
    Maphr : S’en moque éperdument
Relations extérieures :
  • Elfes : En apparence : poli et respectueux. Apprécie leurs valeurs esthétiques.
    Humains : En apparence : poli et respectueux. Profond mépris pour ces créatures faibles, trop nombreuses et à la longévité si courte.
    Kamaels : En apparence : poli et respectueux. Apprécie leur sens de l’honneur et leurs valeurs militaires, bien qu’il n’obéisse aucunement à l’armée de Gevurah
    Nains : En apparence : poli et respectueux. Ces petits êtres grossièrement taillés n’ont aucun sens de l’esthétique. Ils sont des commerçants redoutables, durs en affaire.
    Orcs : En apparence : poli et respectueux. Admire leur sens de l’honneur et apprécie leur force, physique comme de caractère.
    Sombres :En apparence : poli et respectueux. Proches des Elfes, la prestance en moins. Les siècles de maitrise des arts noirs en font des partenaires de choix.
Dernière modification par Minimix le jeu. 7 janvier 2021 à 01h39, modifié 1 fois.
Sauvez un arbre, mangez un castor

Avatar de l’utilisateur
Minimix
Spirit of Andras, the Betrayer
Messages : 404
Inscription : ven. 2 juillet 2010 à 21h07
Personnages : Olrik

Maligaro

Altar

Re: [BG Kamael] Maligaro

Message par Minimix » mar. 5 janvier 2021 à 01h22

Histoires de famille

Quelques instants avant l’action, je me remémore la conversation de ce matin avec le Père :
- Hector. Es-tu prêt à tuer pour la famille ?
- Oui Père, sans hésitation.
- Bien. Ne rate pas ta cible, tu connais les conséquences d’un échec.
- Oui Père. Je ne faillirai pas.

Domini n’est pas mon véritable père, mais il est celui qui m’a adopté dans la famille Montnerry. Il représente bien plus pour moi que ces deux êtres méprisables qui se disaient être mes parents. Ma génitrice n’était qu’une traînée qui ouvrait ses cuisses afin de recevoir cadeaux et faveurs des nobles et notables de l’Empire. L’homme qui était marié avec elle ne valait pas mieux. Il n’avait jamais su si j’étais vraiment de lui, mais s’acharnait malgré tout à m’inculquer les valeurs sacrées de l’armée impériale. Il était soldat, il me parlait de loyauté, d’obéissance, de grandeur. Tout ceci n’était que de belles paroles vides de sens. Sitôt qu’il avait terminé son service, il allait se saouler et parier sa solde dans les tripots. Il mentait, trahissait ses amis et empruntait de l’argent qu’il ne rendait jamais. Son statut le protégeait de la plupart des représailles… mais pas de celles de la famille Montnerry. On n’arnaque pas impunément la Famille.

Une dette impayée, un sursis écoulé suivi d’une tentative de suppression de son créancier furent les erreurs qui conduisirent mon géniteur à sa perte. C’est ce jour-là que j’ai rencontré mon père. Je fus témoin de toute la scène : deux hommes et une femme s’étaient introduits dans la maison si discrètement que mes parents ne se rendirent compte de leur présence que lorsque les baillons enserrèrent leur bouche. J’étais maintenu tranquille par un jeune Elfe pendant que Domini s’occupait du soldat impérial. Ce dernier se fit casser le bras droit pendant qu’il se débattait et son épaule gauche semblait sur le point de se disloquer lorsqu’il cessa de s’agiter pour constater avec horreur que sa femme était maintenue assise sur une chaise. Une Sombre, toute de noir vêtue, pratiquement invisible dans les ténèbres de la nuit, venait de trancher les lacets du corsage de la Kamael. Sous le regard horrifié de son mari, et du mien, elle fut éventrée lentement, du pubis jusqu’au plexus. Je vis son sang luire dans la nuit, s’écoulant de ses plaies béantes, elle expira en quelques minutes, le visage déformé par la douleur. Pendant ce temps, Domini murmurait à l’oreille du Kamael des mots que je n’entendis pas mais que je prononcerais plus tard, à maintes occasions. Quelque chose du genre : « On ne joue pas avec la famille Montnerry. Pour ta stupidité, tu seras témoin de la souffrance de ceux que tu aimes. Ensuite seulement viendra ton tour. »

Ainsi fus-je témoin du meurtre de ceux qui m’avait élevé jusque-là. C’était le 5 Tombefeuille 738, j’avais treize ans…
Je chasse ces souvenirs de mon esprit, j’ai entendu du bruit. Je suis tapi dans l’ombre, les odeurs de cire fondue et de suie embaument l’air de la petite chambre. La cible entre et je me rends tout de suite compte qu’elle est passablement ivre. Même sans la voir, les sons la trahissent. Une démarche lourde et mal assurée, des portes ouvertes sans délicatesse, des pas trainant sur le plancher, un soupir de contentement fatigué. Je tends un peu plus l’oreille, pas d’autres bruits, la cible est seule. Tout s’enchaine très vite : je sors de ma cachette, m’approche de la cible en train d’enlever sa cape, et dans un même mouvement lui bascule la tête en arrière et l’égorge tel un vulgaire goret. C’est… c’était un Humain. Il produit des borborygmes pendant quelques secondes, incapable de crier, avant de s’effondrer au sol. J’essuie ma lame sur sa cape avant de la ranger. L’adrénaline retombe, je me mets à trembler comme une feuille, tout s’embrouille dans ma tête. Il me faut m’asseoir. Je prends une bonne minute pour me calmer. Appliquer les techniques qu’on m’a apprises : respirer lentement, faire le vide, se recentrer sur l’essentiel. Je dois quitter cet endroit discrètement, ne pas être vu, se fondre dans la nuit. J’y parviens sans trop de difficultés, à cette heure-ci les rues sont désertes, seuls quelques ivrognes et mendiants trainent encore leurs guenilles autour des braseros mourants. En ce jour j’ai prouvé ma valeur, Domini me félicite, je suis fier de moi. Nous sommes le 12 Astrée 750 et je viens de tuer pour la première fois. Maintenant je fais partie de la famille, on m’appellera désormais Hector Montnerry.



J’ai fait mes preuves. Officiellement je m’appelle Hector Trelo et je travaille la journée chez un tailleur d'Aden. Le reste du temps, je suis une ombre de la famille. Vol, espionnage, assassinat font parties de mes responsabilités. A la boutique je tends en permanence l’oreille. Les nobles et les bourgeois qui s’habillent chez nous ont tendance à se confier à notre maitre habilleur. Le fait d’être dévêtu semble délier les langues, chez le tailleur comme à la maison close, j’ai toujours trouvé cela surprenant. Je ne m’en plains pas, ça facilite grandement mon travail.

Quand je ne suis ni à la boutique, ni en mission, je m’entraine. Acrobaties, escalade, combat rapproché, tir à l’arbalète. Contrairement à beaucoup de mes contemporains, je ne bois pas, je ne joue pas et je ne visite que rarement le bordel. Toute cette débauche me rappelle ma première famille. Je suis un criminel, un tueur, et pourtant j’ai le sentiment d’avoir plus d’honneur et de morale que tous ces bien-pensants, ces loyaux sujets de sa majesté, ces braves petits soldats qui se vautrent dans leur propre décadence. Mes rares moments d’évasion ont lieu le matin, lorsque le jour point et que la lumière du soleil traverse la fenêtre de ma chambre. Je profite de la clarté de l’aube pour lire. Traités de philosophie, de politique, de poésie ; nouvelles et romans ; biographies et chroniques. Les mots ont des pouvoirs sur l’âme, ils m’apaisent et me renforcent.

La famille a gagné en influence ces dernières années. Trafic d’armes, contrefaçons, paris truqués, prostitution… Le réseau s’étend et la famille s’enrichit. Des Montnerry sont infiltrés partout, et le trafic d’influence nous permet d’agir en toute impunité. Nous sommes présents dans les hautes sphères d'Aden, mais également sur tout le continent.



La mort de Domini, en ce jour du 27 Astredoux 789, m’affecte plus que je n’ose le montrer. Il a été pour moi un mentor, un père et un modèle. Il m’a inculqué le sens de l’honneur et de la famille. Il m’a appris à apprendre, à glaner des informations et à en faire quelque chose d’utile. En ce jour du 27 Astredoux, je jure de le venger. Il y a des traitres au sein de la famille. Domini est tombé dans une embuscade, quelqu’un l’a vendu. Le patriarche Regulus vient me trouver afin d’éclaircir cette sale affaire, il sait que je n’aurais jamais pu trahir. Un travail méticuleux, long et risqué m’attend.



La traque a été longue. Deux ans. Deux ans pour éradiquer les menaces qui pesaient sur la famille. Tous les traitres sont morts, ou ont fui. Une véritable vendetta a eu lieu à Aden. Regulus a fait de moi le maitre espion de la Maison. Pas officiellement bien sûr, seul lui et Kolskree –notre fidèle majordome- connaissent ma véritable fonction au sein de la famille. Velod a probablement quelques doutes également. Nous passons tellement de temps ensemble que c’est difficile de le lui cacher. Mais il n’est pas bête, il a compris que j’avais prêté serment et que je ne pouvais rien lui dire. Durant ces deux dernières années j’ai appris à mieux connaitre ce duelliste hors pair. Il m’a grandement aidé pendant la traque, réglant leur compte à plusieurs serpents que j’avais débusqué. Je lui fais entièrement confiance.

L’influence de la famille a grandement diminuée depuis deux ans. Les luttes internes ont miné nos effectifs. Plusieurs de nos établissements ont été fermés. D’autres familles prennent du pouvoir et nous font de la concurrence. Les pots-de-vin ne suffisent plus à maintenir l’Empire à l’écart de nos affaires. 791 est vraiment une année damnée pour les Montnerry.


Je contemple la bâtisse en flamme. A l’intérieur, un Kamael portant mes vêtements et ma chevalière familiale. Je n’arrive pas à détacher mon regard de cette macabre mise en scène. Aujourd’hui, le 11 Tourneterre 884, Hector Montnerry est mort. Je dois disparaitre, et avec moi les quelques-uns encore vivants et fidèles à la famille. Nos têtes sont mises à prix et nous serions traqués sans relâche si nous ne falsifiions pas notre mort.

Depuis quelques années, les profits avaient repris. Regulus avait senti le vent tourner, et nous avait suggéré de vendre des armes aux tribus bestiales. Peu de temps après, il y avait eu des soulèvements et l’arrivée de l’Ire. Les dissensions au sein de l’Empire nous avaient également bien servi, les villes du Nord étaient intéressées par nos marchandises.

C’est la guerre, et la famille Montnerry a vendu des armes à toutes les factions. Nos affaires se portaient mieux que jamais. Mais certains au sein de la famille n’ont pas accepté qu’on traite avec les bêtes et les séparatistes d’Aulus. Nous avons été trahis une fois encore. Les descentes sont survenues simultanément dans plusieurs de nos établissements. Nombre des nôtres se sont fait capturer, puis torturer dans les geôles impériales. Regulus, à la tête de la famille depuis si longtemps, a été capturé et exécuté en place publique, pour haute trahison.

J’ai la haine. Tout ce que nous avons bâti au cours des décennies part en fumée. Malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à voir venir la vague, ni même la contrer. Mes amis sont morts. Mes frères sont morts. La famille Montnerry est morte. J’ai toujours été un homme de l’ombre. Maintenant je suis un fantôme errant sans but. J’ai la haine.




Après un trop grand nombre d’années à me cacher, il est temps de revivre au grand jour. J’ai beaucoup ruminé, mais maintenant je me rends à l’évidence. La famille est morte et il est temps de se ranger. Avant de m’enfuir avec Velod et Kolskree, nous avions récupéré quelques coffres ainsi que certains papiers de la famille afin qu’ils ne tombent pas entre les mains de nos ennemis. L’argent nous a permis de survivre puis ensuite d’investir dans de nouveaux projets.

Je m’appelle désormais Maligaro Perpetus. Un nouveau nom pour une nouvelle vie. Je suis un honnête tailleur, installé à Giran. Je réalise des apparats de luxe, pour clients fortunés. Cette vie est bien plus facile, mais bien moins excitante. Soïm -le nouveau nom de Velod- est mon associé, il forge et vend des armes, sa passion de toujours. Kolskree est toujours à notre service, il nous fait la cuisine, entretient notre maison et reçoit nos invités et nos clients.
Sauvez un arbre, mangez un castor

Avatar de l’utilisateur
Minimix
Spirit of Andras, the Betrayer
Messages : 404
Inscription : ven. 2 juillet 2010 à 21h07
Personnages : Olrik

Maligaro

Altar

Re: [BG Kamael] Maligaro Perpetus

Message par Minimix » jeu. 21 janvier 2021 à 14h29

Retour aux sources


Je ramène la caisse d’armes à la planque, je suis éreinté. La mission s’est déroulée sans problème, ou presque.
Je suis entré dans l’entrepôt par un défaut de la toiture, je me glisse entre les rangées de caisses puis je trouve l’objet de nos convoitises. Marquée du sceau de l’armée kamaelle, assez longue pour contenir des rapières et des épées à deux mains, elle correspond à la description qu’on m’en a donnée. Mon acolyte me rejoint peu après. Nous avons un problème. La caisse est trop large pour passer dans l’interstice de la toiture. Nous devons trouver une solution, et vite avant que le vigile ne fasse sa ronde.

- Retourne au chariot, et conduis-le juste derrière, on va faire passer ça en force, faudra faire vite.
- T’es sûr ?
- Oui, dépêche-toi !

En vérité, non, je ne suis pas du tout sûr de mon coup. Mais il n’y a pas le temps ! Pendant que Léonard, mon acolyte, s’extirpe de l’entrepôt, je passe les cordes que nous avons apporté autour de la marchandise. Je hisse le tout et me tiens prêt. Lorsque j’entends les sabots claquer sur les pavés en-dessous, je fais prendre de l’élan à la caisse, pendue au bout des cordes... et je la pousse violemment à travers la toiture déjà abimée. Crack ! Ça fait un boucan du diable, mais ça fonctionne. Je descends prestement et nous chargeons la came sur le chariot. Léonard pousse le cheval à ses limites, le fouettant dès qu’il ralentit à peine l’allure. Les gars de l’entrepôt ont tenté de nous suivre, mais nous avons pris suffisamment d’avance pour les semer.
Nous voilà de retour à la maison, avec l’objectif demandé. Nous avons eu chaud, j’espère que nous n’avons ni été identifiés, ni suivis jusqu’ici.

- Bon travail Hector, Léonard.

Domini fait sauter les scellées de la caisse et l’ouvre devant nous. Il dépose sur la table les armes enveloppées dans des velours.

- Voici ce que nous voulions : des armes parmi les meilleures du continent. Forgées grâce à la technologie kamaelle. Elles nous seront très utiles.

Quelques jours plus tard, je tiens une arbalète kamaelle dans les mains. C’est une arme magnifique, compacte et malgré tout extrêmement précise et puissante. Elle me sera utile dans mes différentes missions, car elle est à la fois discrète, facilement dissimulable et permet d’éliminer des cibles à distance. Je dois m’entrainer à son maniement afin d’en tirer le maximum. Domini m’apprend à utiliser la magie kamaelle qui coule en nous. Absorber et manipuler les âmes me permet de renforcer mes tirs. Je vais continuer de m’entrainer quotidiennement afin de maitriser cette arme et cette magie.
Spoiler:
Justification de la maitrise de l'arbalète
Sauvez un arbre, mangez un castor

Avatar de l’utilisateur
Minimix
Spirit of Andras, the Betrayer
Messages : 404
Inscription : ven. 2 juillet 2010 à 21h07
Personnages : Olrik

Maligaro

Altar

Re: [BG Kamael] Maligaro Perpetus

Message par Minimix » lun. 8 février 2021 à 15h40

Opéra mondain

- Hector, tu apprécies l’opéra n’est-ce pas ?
- Oui, Père. J’aime y aller de temps en temps.
- Connais-tu la cantatrice Helena Lovini ?
- Oui, bien sûr, Père. Elle est très réputée et appréciée à la cour. Elle est mariée à Gustav Lovini, le juge. Elle n’a pas d’enfant.
- Bien, je vois que tu fais toujours bien ton travail. Néanmoins il y a une chose que tu ne sais pas sur elle. Elle fait partie de la famille. Elle est comme ma sœur.
- En effet, j’ignorais cela.
- A partir de maintenant, tu iras chez elle chaque semaine. Elle va t’apprendre le chant. Tu lui as été recommandé par Maitre Koritos en tant que jeune talent d’opéra.
- Ce sera un plaisir, Père. Et quelle sera la véritable raison de ma présence chez elle ?
- Eh bien, elle t’apprendra le chant, Hector. Celui de l’opéra, mais également celui de la guerre. Un jour tu auras des responsabilités, des hommes sous tes ordres, tu devras être capable de les mener au combat et de les renforcer grâce à cette magie vocale. De plus, je suis sûr qu’elle t’apprendra bien d’autres choses

Domini me sourit mystérieusement, comme il sait si bien le faire. Je suis très intrigué par cette nouvelle affiliation, et tout excité. J’adore l’opéra, et apprendre le chant sera un plaisir.

……

Helena est exceptionnelle : elle est belle, elle chante magnifiquement, et rien ne lui échappe. Je me rends deux fois par semaine chez elle, au manoir Lovini. Elle m’apprend le chant d’opéra pendant la moitié de chaque séance. Le reste du temps, elle me forme à la magie des chante-guerre. Il est difficile d’obtenir des informations sur elle, mais de ce que j’ai compris son mariage avec Gustav Lovini était purement intéressé. Sa relation est, en fait, une mission. Elle surveille son mari et lui soutire des informations sur les décisions de justice, la cour et son entourage.

……

Aujourd’hui, 20 Tombeglace 779, j’ai réalisé un rêve. J’ai chanté à l’opéra impérial d’Aden. Bien sûr, je n’ai pas un premier rôle, je suis dans les chœurs. Mais je suis très fier de participer à une œuvre d’une telle beauté. Je ne remercierai jamais assez Helena pour tout ce qu’elle m’a apporté. D’ici quelques mois, mon entrainement avec elle sera terminé, et y penser me serre le cœur. Moi qui n’avais pratiquement plus d’émotions depuis des années, j’ai l’impression de revivre. Je sais que c’est une preuve de faiblesse, mais déesse ! que c’est bon d’être passionné !
Spoiler:
Mise à jour Chante-guerre
Sauvez un arbre, mangez un castor

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 0 invité