Galerie philanthropique Edmond de Heine

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Edrayon
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Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Edrayon » mar. 6 avril 2021 à 14h37

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sinh
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par sinh » dim. 18 avril 2021 à 20h26

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Le premier Adena, huile sur toile.

Spoiler:
Amené par Anvil, si on peut se croiser IG pour le RP :)

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Eliadus
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Eliadus » mer. 21 avril 2021 à 14h47

Acrostiche élémentaire , par Eliadus Haydon

Tous, nous sommes éphémères,
Emprisonnés entre la Vie et la Mort.
N’accueillons le doute que s’il est nécessaire,
Et acceptons la dualité des concepts.
Bael-Zael observe le monde, tapis dans l’ombre,
Rêvant sûrement d’un monde plus sombre,
Et que l’espoir disparaisse.

Essence de la vie et source d’espoir,
Appelée par les larmes de Fafurion,
Une onde fluctue, pouvant déséquilibrer le Monde.

Voltige d’un instant éphémère,
Et inspiration légère d’une rêverie,
Nul ne peut arrêter le souffle de Lindvior,
Tous autant que Nous sommes.

Fougue de l’esprit libre et étincelle de fureur,
Emporté par le souffle de Valakas,
Une braise suffit pour déclencher le Chaos.

Temple des civilisations, Maitresse des ressources,
Ebréchée parfois, même fissurée,
Rien cependant ne peut la faire taire.
Rauque comme le cri d’Antharas,
Elle nous fait tenir jusqu’au bout, et persistera jusqu’à la Fin.

La vie est un composé complexe,
Un mélange d’éléments vitaux, décidé par les Dieux,
Maintenir l’Equilibre est essentiel.
Immaculée de sa robe blanche,
Elle nous serre fort, de tout son être.
Regarde Aulakiria, nous continuons à vivre,
Et cela devra être le cas pour l’Eternité.
Dernière modification par Eliadus le mer. 21 avril 2021 à 15h47, modifié 1 fois.

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Aether » mer. 21 avril 2021 à 14h52

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Faldor
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Faldor » mer. 21 avril 2021 à 15h48

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oeuvre anonyme

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Ryubankai » jeu. 22 avril 2021 à 19h40

Le maître d'armes remettra à la galerie un dessin fait il y a quelques temps, prévu à l'origine pour servir de base à la création de l'emblème du célèbre groupe des Innommés. Il indiquera au responsable des lieux que ce parchemin est à sa connaissance le seul essai qui a été fait pour cette demande d'emblème.
"Cavalier Innommé au service du continent"
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Elerinna » jeu. 20 mai 2021 à 01h04

*Un parchemin viendra tardivement rejoindre les créations déjà proposées :*
Ode à l'Eau, Ode à la Vie.


L’eau, est et régit la vie,
Évoluant presque comme celle-ci.

D’abord goutte d’eau,
Elle est fragile, pure et innocente,
Comme un nourrisson endormi dans son berceau,
Sous le regard de deux personnes aimantes.

Elle devient ruisseau,
Tantôt calme, tantôt débordant d’énergie,
Tel un enfant cherchant à faire le plus grand des sauts
Avant de s’installer sous un arbre où il sera retrouvé assoupi.

Petit ruisseau se fait torrent,
Tumultueux, colérique voir capricieux,
À l’image parfaite du comportement d’un adolescent,
Qui ne saurait oublier de conserver un petit côté respectueux.

Puis se dévoile la rivière,
Qui avance sans se reposer, prête à tout pour avancer.
Pas tout à fait sage et parfois enclin à faire la guerre,
Elle rappelle ces adultes désireux d’offrir une nouvelle liberté.

En bout de chemin arrive le fleuve,
Majestueux, sage, mais ô combien impressionnant.
Ses grondements, parfois, semblent éclats de voix grave,
Comme celles des plus anciens aux cheveux grisonnants.

Mais toutes ces gouttes, ces êtres vivants,
Peuvent à tout moment rejoindre le firmament.
Alors avant que le cours de la vie nous fasse rejoindre La Mère,
N’oublions pas de vivre chaque heure comme si elle était notre dernière.

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Hellymaine
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Hellymaine » dim. 23 mai 2021 à 13h08

Un parchemin aura été amené en mains propres par Hortense Larchet.
"Voici ma modeste contribution" serait marqué sur l'enveloppe.
L'ANCIEN

Survivre, telle est ma destinée.
Depuis plus d'un millénaire j'ai su survivre...
Mon nom, mais qu'est-ce qu'un nom?
Tout ce que je sais, C'est qu'il signifie
Brouillard, pétrification et tristesse...

Brouillard, telle est ma voix.
Mystérieux est son timbre,
Nébuleux est son sens,
Blanche est sa franchise...

Pétrification pour mon corps
Car, au fil des années, mon corps
S'est endurci jusqu'à en devenir
Impénétrable, indestructible,
Armure de pierre...

Tristesse, pleurs et chagrins
Telle est mon âme.
Mais je ne connais plus ces mots
Parce qu'ils font partie de mon être.
Ils se sont ancrés,
Tellement profondément,
Que je ne les perçois même plus;
Ils sont la, m'habitent, me hantent...

Je suis un vestige,
Je suis la mémoire du temps.
Toutes joies, toutes peines;
Toutes paix, toutes guerres
Sont marqués dans le livre qu'est ma vie...

Je suis si ancien
Qu'aucun charme ou sortilège
Ne peut m'atteindre, à part peut-être...
Peut-être celui de l'amour?
Mais est-ce que l'amour est un charme ou un sortilège?
Je ne le sais pas
Et ne le saurai peut-être bien jamais,
Car l'amour est beaucoup plus vieux que moi...

Seul l'amour serait assez fort
Pour dissiper le brouillard de ma voix
Pour briser l'armure de la pétrification
Pour dé-ancrer les épaves de tristesse qui me hantent.
Seul l'amour serait assez fort
Pour me sortir de l'abîme
Ou j'ai plongé, il y a de ça plus d'un millénaire
En me jurant de ne plus jamais...........Aimer.
Hortense Larchet.
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son c'est pourquoi bien des gens ont l'air brillant jusqu'à ce qu'ils ouvrent la bouche. Desproges.

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Quetzal » ven. 28 mai 2021 à 22h44

Un carnet de dessins et peintures aurait été déposé par un male elfe à la "Galerie philanthropique Edmon de Heine".
Spoiler:
Quetzal a écrit : (cliquer sur la flèche)

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Archein » dim. 13 juin 2021 à 13h21

*Enguéran fit un bref passage à Heine, pour déposer sa contribution à Edmond en personne.*
La voie de la Lumière

Un souverain instruit dans la voie de la lumière renonce à conquérir le monde par la force.
Car il sait qu’à l’attaque succède la riposte.
Là où sont passées les armées, ne restent que des ruines et ne poussent que des ronces.
Les grandes guerres amènent des années de disette.
C’est pourquoi l’homme éclairé se montre résolu sans tomber dans l’excès.
Il parvient à ses entreprises sans offenser ni détruire.
Il agit sans orgueil et ne combat que par nécessité.
Il ne trouble pas la grande harmonie.
La force use celui qui l’utilise, car elle va à l’encontre de la lumière.
Et ce qui va contre la lumière va à sa perte.

Les armes les plus belles ne sont que des engins de mort.
Le monde les a en horreur.
Celui qui suit la voie de la lumière en détourne ses regards.
L’homme de bien se place à gauche du maître de maison.
L’homme de guerre s’installe à sa droite.
Les armes n’apportent que la mort.
Le bon souverain en détourne le regard.
Il ne les prend que s’il n’a pas d’autre choix.
Pour lui, les trésors suprêmes sont le calme et la paix.
La victoire ne le remplit pas de joie, car se réjouir serait se glorifier d’avoir ordonné la mort.
Celui qui se glorifie de la mort d’autres êtres ruine sa destinée et ne pourra pas gouverner.
Dans les jours heureux, la place d’honneur se trouve à gauche.
Dans les jours de malheur, elle est à droite.
L’aide de camp se place à gauche, le chef de guerre s’installe à droite.
Ainsi la guerre se conduit comme des funérailles.
Le chef triomphant préside au festin de la victoire comme s’il assistait à l’office funèbre de ceux qu’il a fait tuer.
Car ayant fait tuer beaucoup d’hommes, il doit maintenant en porter le deuil.

Chevalier de Branhoff.

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Gayl Vagr » ven. 29 octobre 2021 à 07h12

[*]Chanson ancestrale de la Maison Sombre Vagr aujourd'hui disparue... Elle fut envoyée vers Heine à qui de droit une fois reproduite sur un parchemin.
Ce temps-là
De forêts et de prés
Non loin des longs
Rivages oubliés

De l'aube voilée
S'en est allée
En quête de l'Orme
Lumière enchantée

Les cimes frémissaient
Des larmes d'Ether
Les pousses se haussèrent
À briser l'Hiver

Donne le feu
Flamme sur nos alleux
Nos armes flambèrent
La gloire ou la misère



L'un des plus anciens mystères (très longue chanson médiévale) jamais composée sur la relation entre Kain et Shilen. Celle-ci est exceptionnelle par ce qu'elle raconte cet adultère du point de vue de Kain. Elle est copiée sur un parchemin et envoyée avec le reste à Heine.

Les Lamentations de Kain
I

Ô fruit défendu de mes songes,
Abreuve-moi de ton amour que j'implore sans mensonges.
Nourris- moi de l'interdit,
De cette vibration qui évince l'ennui.
De nouveau, les joies d'une vie de bonheur,
À l'heure sans temps de malheurs.

Ô poète et chanteur de passion,
Qu'as-tu à m'offrir ?
Trop d’arrogance.
Trop d'assurances.

Ma déesse, mon enchanteresse.
Rien qu’allégresse.
Tout ce qui est de vie ou de moi,
En toi tu le possèdes déjà.

Alors agenouille toi, devant moi et ici.
Fait de tout ton être ma propre partie.
Montre toi digne du noble cadeau.
Et je te promets une vie sans maux.

Mon aimé si chèrement désiré,
J'arpente les courbes de la vie avec dureté.
Devint un homme de cœur et de force,
Pour raffermir cette puissante écorce.
Que puisse me conduire aux champs de beauté,
Celle de la toute grande pureté,
Vôtre âme que j'appelle moitié.

Soit d'action et de représentation.
Soit de fer, protecteur comme mon bastion.
Soit de joie, sans implorer toujours le pardon.
Soit de fierté et chante là comme le carillon.
Soit de sûreté, que moi je sache sans crainte que nous avancerons.

Sorcière voluptueuse que vous êtes,
Dans votre cœur vous le savez de tout vôtre être.
J'offre bien plus qu’à paraître.
Les talents qui furent mon moyen de séduction,
Vos espérances à l'unisson.



II

Votre voix pénètre en moi sans frontière,
Je me presse plus qu’à la simple misère.
Mon cœur vous pénètre sans résistance ?
Je pressens ce qui a une importance.
Votre âme sans faute je la connais,
À tort, au passé je l'ignorais.

Mon prince, mon cœur,
Vous parlez sans onces de bonheur.
La peur n'est pas une arme.
Ne l'usez pas pour chérir mon âme.
Je veux un homme pas un drame.

Ma douce, mon être, mon amour,
Par delà la voix de chaque jours,
Mon but est dans votre félicité,
Non dans ma crainte d'être abandonné.
J'eus de ma connaissance,
Au moment de grande importance,
Pour vous conduire au sésame de la vie,
Dans la seule espérance de notre partie.

Ha et bien vilain malin,
Et si à moi me semblait plus opportun,
De n'écouter que le fond de mon esprit ?
Que je juge vif et averti.

Votre crédulité est intense.
Vous êtes plus qu'en transe.
Oubliant trop de pensées,
Ce qui compte pour nous peut en être oublié.
Mon cœur est noble et vous est loyal,
Je vous traite et considère comme royal.
En moi vous avez lancé votre confiance,
Je ne pourrais la trahir sous peine d'abondance,
D'une tristesse immense.

Alors peut-être j'écouterais vos conseils.
J'espère les voir être bien plus que du miel.
Si je donne une chance dans l'instant,
Ne faillit pas et cela dès maintenant.

Alors me voici, je vous embrasse en entrant.



III

Mon prince, mon malin
Qu'avez-vous à cet air chagrin ?
Ne suis-je pas passionné ?
Ne suis-je plus votre aimé ?
Dite ce que sont vos tristesses,
Et j'en ferai des joliesses.

Ce n'est que votre passion me vole,
Mais ses démonstrations s'envolent.
À peine deviens-je poète
Que vous ignorez tout ce qui peut être.
Je me vois dans l'oubli,
Alors je vous montre mes interdits.
Je vous donne ce qui vous attire,
Faisant de moi le plus noble des martyrs.
Le plus coupable de mes crimes,
De me mentir d'être caché de victime,
Connaissance de vos espérances,
Cela remémore votre appartenance,
Me voir comme non acquis,
Oblige à redevenir mon appuis.

Ô et bien voilà ce mirage,
Mensonge de peur et bâtisse de barrage.
Vous vous jouez de mon inconscient,
Voilà que je vous trouve peu pertinent.
Si peu que vous êtes naturel,
Vous me dites pourtant la plus belle.
Alors se montrer si froid,
Dans le but de mon désarroi.
Indigne de vos saintes promesses,
Vous voyez-je au zénith de la bassesse.

Méprise, que jugez à mon égard,
Alors que vous ne comprenez pas le quart.
Je m'amuse de cette grande bataille.
Bien loin de la fragilité d'une paille,
Éternelle séduction et combat de raison,
C'est pour préserver nos plus nobles intentions.
Redevenir et ravir et redécouvrir,
Éloignant le risque de vous voir partir,
Cela nous fait un,
Renaissance immortelle de chaque matin,
Et cela même pour les lendemains.

Mon Dieu, mon âme,
Tout ce qu'avais-je espéré,
Mon secret, mon désir caché.
De l'immortelle joie, notre sésame.
Jamais plus l'ennui,
Jamais plus le néant,
Jamais plus de trahis,
Jamais plus de repartant.
C'est le commencement des temps demandés,
Tout ce triomphe d'épreuves que nous vaincus,
C'est la raison de ce que nous avons combattu,
L'espoir vivant de l'amour aimé.



IV

Dans la plus transcendante des sérénités,
Dans le plus transcendant des apaisements,
Je trouve le sommet de la spiritualité,
La vision de mes choix de maintenant.

À l'heure où le sombre n'est que moins qu'ombre,
J'avance de joie, de sourire et d'entrain.
Cette automatique évincement de pénombre,
Me rends sage aux odeurs de jasmin.

Voir magnificence dans le laid,
Comme étape de patience avant la plénitude,
Ne pas croire que nous nageons dans le marais,
Dessinant l'être dans l'habitude.

Brasier majestueux de lumière,
Radieux sur les glas de son ombrage,
Dans les plus intenses chant de prières,
Pour la grandeur c'est à lui-même qu'il fait carnage.

Difficultés de tristes illusions,
Que terrasser par la voix de son spectre.
Ça ne devient qu'attentions,
Découvrir les forces de son être.

Vouloir essence du devenir,
Volonté moteur de destiné,
Néant n'atteint pas ne peux sentir,
Le grand déploiement de la sensualité.



V

Aux dépends de la colère
Stupeur sans voix de carrière

Aux dépens du malheur
Bercer du flot de mon cœur

Aux dépens du doute
Symphonie puritaine parmi toute

Aux dépens de conseils
Décodant de raison ma merveille

Aux dépens de l'effroi
Je l'ai décidé c'est mon droit

Aux dépens de l'ignorance
C'est la base réelle de la sainte connaissance

Aux dépens de l'illusion
Construction de matière ma maison

Aux dépens de l'enfer
Violence pur et éblouissement de lumière

Aux dépens de l'ombrage
Se fit mon lit de nuage

Aux dépens du félon
Inutile dans l'existence de mon bastion

Aux dépends de la difficulté
Prière de supplice tout enjoué

Aux dépens du cor de l'espoir perdu
Évincement sage des malentendus

Aux dépens du souvenir
Aussi bon à vivre que funeste à périr

Aux dépens de l'envie
Extrapolation diabolique de l'interdit

Aux dépens du temps
Ennemi de l'amour et allié du pensant

Aux dépens du cloître
Clapier à entraver la marâtre

Aux dépens de l'indifférence
Feinte abondante de croyance

Aux dépens de l'ancienne douleur
Accomplissement sincère du bonheur

Aux dépends de la bataille
J'ai battis notre muraille

Ce sera ce jour-ci
Le jour de notre vie.



VI

Aux couleurs de ma lucarne,
S'efface le néant de la trame,
D'une destruction massive par les armes.

Le chemin du destin fait son office,
Par les chants de mon esprit et de mon âme protectrice,
Dans le partage sans frein de l'avarice.

Le profile de la destinée s'est dessiné,
Enfin je me retrouve bientôt dans les bras de mon aimé,
Une vengeance sur cette vie, le début de la félicité.

C'est la voix du tendre,
C'est la voix du juste.
Je le laisse entendre,
Cette fin de l'injuste.



VII

Je l'ai cru,
J'ai attendu,
En vérité, le destin m'a vaincu.

Je l'ai dit,
Toujours à l'infini,
Mais son écoute est partie.

Erreur de ma confiance,
C'est l'illusion dans la transe,
Cette fois je fais pénitence.

Elle ne le sait pas,
Mon choix est fait devant ses pas,
Cette relation semble voué au trépas.

Maintenant le temps de l'oublie,
Derrière soit le souvenir qui jaillit,
Molle et lâche et égoïste c'est fini.



VIII

Aux jours grisés précédant les temps écarlate,
La fin du trouble évincé par la hâte.
L'appelle du soleil prend place aux abords de la nuit,
Le goût du miel se fait au goût de la vie.

L'enchevêtrement de la motivation naissante,
Aplanit difficultés d'épreuves passante.
Vision de nacre et odeur de jasmin,
Fait de mon être bien plus que pantin.

Radieux de la réussite au symbole de l'ombre,
Dans ma marche héroïque j'efface pénombre.
Étincelle fumante dans l'éternité passée,
Meurt et renaît en bas âge des secondes nuancées.

La joie et le but se fait malin désiré,
Fureur et peur au passage de conviction d'éternité.
Esquisse souriante supplante au triste visage,
Passer par l'ordre en amont de mon âge.

Ô voile de jardin, au symptôme du matin,
Cette routine délectable du lendemain.
Victoire promise au saint de notre crépuscule,
Étouffement de battement sanglant du ventricule.

Obtention de l'espoir vivant de clameur,
Sentier écharpé dans les glas du bonheur.
Voit ma misère suffoquer de mon âme,
Voit ma colère s'éteindre de quoi te blâme.

Dans mes yeux se libèrent tes secrets de désirs,
Tes envies qui ne cessent de se mentir.
Le corps de l'homme et de la femme ne ment jamais,
Aux vibrations de ton cœur tu ne peux pas jouer de tes traits.

Alors, il annonce le retour et poursuit le parcours.
Chante ton amour qu'il monte haut comme les tours.
De cette atrocité que tu appelles patience,
Dans mon font rime avec indolence.

Trop tôt vaut mieux que trop tard,
Un jour vaut mieux que jamais c'est la part.
L'issu est pourtant comme le temps limpide,
Et vous voilà fuyant votre voix splendide.

Ô eussé-je de mon apparence de bellâtre,
Ignorant la véracité de la blanche pureté solide comme le plâtre.
Fausse insensible qu'est votre don de jeune fille,
Notre cœur est scellé depuis jours tous entre mille.

De ma vue naîtra votre intense foudre,
De ma peau tombera les éclats de poudre.
Illustrant l'explosion des amants de passé,
Se retrouvant dans la vie au-delà destiné.
Viendra le second premier baiser,
Viendra la seconde fusion enlacé,
Dans cette conclusion de promesses espérées.



IX

Au matin levé moral baissé
Au soleil Zénith moral élevé

Au soir tombant moral exaltant
Au clair de lune moral balbutiant

Douceur enclavé dans la roche de ma conscience,
Rappel de mon autorité aux vacillements de mon élégance.
Jours de balance ou jouet de mes sensations,
Contenance paradé de mes grandes passions,
Épuisement de tous mes odieux sens,
Au cris de joie, de peine et de patience,
L'exaltation des envies qui s'éveillent dans l'imaginaire,
Et le retour maussade de mes pieds sur la terre.

Au matin levé moral baissé
Au soleil zénith moral élevé

Au soir tombant moral exaltant
Au clair de lune moral balbutiant

Arrivé à moi la réponse de l'attente voulu,
Prise d'inconscience, angoisse et panique perdue.
Corps fin comme l'allumette et esprit gras comme le porc,
Ce sera le débarquement de l'issu aux côtés incertains de mon port.
Émerveillé de mes yeux devant vision du droit,
Conquis le réel des espoirs du désarroi.
Te voilà donc, muse de mes songes,
Toi qui de mon inspiration fait éponge.

Au matin levé moral baissé
Au soleil zénith moral élevé

Au soir tombant moral exaltant
Au clair de lune moral balbutiant



X

Inspiration éteinte de la cage de l'esprit,
Démantelé et endormi dans la simplicité de la vie,
Elle s'éveille parfois dans l'instant d'un ennui,
Puis repars lors d'une réflexion dans l'oubli.

Une nouvelle patience s'ancre dans l'étape,
De mon indifférence je me fis grand Satrape.
Frappant simplement les barrières à coup de tapes,
Protection fine et douce, c'est de soie ma nappe.

La contemplation de l'attente demeure.
Elle étouffe l'espoir de sa senteur.
Mais aux heures où raison cachée derrière le cœur,
Se profile et s'idolâtre la possibilité du bonheur.

Vision nocturne de la pitoyable témérité,
Aussi grande que l'épuisement de patience demandé.
Qu'il est bon de savoir se contrôler,
C'est la puissante maîtrise de sa vie de damné.

Me voilà donc défendant le rien.
Dominance futile mais laborieuse de ma main.
Pour l'étoile qui brille même aux lueurs du matin,
Et le cheminement sombre, invisible à mon pauvre esprit malin.

J'en appelle à mes forces,
Car c'est pire que c'est atroce,
Craquement de ce qui fait mon écorce,
Figure passive de mon visage de brosse.



XI

Le pas lent écaille les marches à mes pieds nu,
Ils visionnent où se poser et si direction dépourvue.
Les sentiers ébréché de l'ignorance frissonnent,
Et dans ma sainte inquisition voilà, je pardonne.

Elle est là,
Si prêt de moi,
Si loin à la fois,
Sourde à ma voix,
Recule à mes pas,
Cumulé du combat,
Cherchant l'amour au creux de mes bras.

Détours d'une vie à sa passion somnolente.
Insulte de ma pensée faut-il qu'elle me mente.
Cru des charnière soutien de l'émeraude,
J'orne son ombre comme l'amant qui rôde.

Non pas finit,
Non pas partis,
Non pas gentil,
Sois-je plus qu'un simple cris,
Sois-je plus que son simple ami,
D'elle mon cœur est serti,
D'elle mon cœur se fortifie.

Maintenant calfeutré loin de l'ignominie,
Expression simple des envies saine de l'esprit,
Le déroulement d'une destiné harmonieuse,
Vie d'amour ou jours la faisant heureuse.

A moi maintenant,
A moi l'accomplissement des projets de mon temps.



XII

La vertu s'engage dans l'impassible,
Loin de ces desseins si peu crédibles.
La devanture de l'émoi cintrée,
Elle s'élargit au sens propre et enfermé.

Le toucher néant accuse le temps,
Il dévêtit les forces les plus motivantes.
J'ordonne alors les réponses voulu,
Mais le vide en réponse a tenu.

La rose sentirait rose même si elle ne s'appelait rose,
Pourtant l'amour devient parfois passion morose.
J'arrive au chemin qui passe d'elle-même,
Résonance en mon être d'y croire qu'elle m'aime.

Le chaos est ma drogue,
Le rêve est mon ivresse,
Instable comme sur le torrent, la pirogue,
Châtiment juste récompense sa paroisse.

Ma peau soupire du manque tactile,
Mes yeux ne mentent pas du manque fébrile.
Que je vende tout ce que je possède,
Si je savais au moins où me mène tout ce que je cède.

Une musique, mais sans style,
Rythme d'une vie aux profonds subtiles.
Y vois-je le carnage ou l'abandon ?
C'est la réponse que j'attends à cette question.



XIII

Elle enchante mes heures de solitude,
Sans nul besoin d'un regard.
Souvenir d'elle, vit plénitude,
Sous les espoirs qui s' égarent.

L'oublie de l'hôte est dans ce désir,
Elle se voit comme une bête,
Me repousse par l'impossible.
Sa voix alors laisse paraître,
Au demeurant de l'impassible.

Souvenir d'un sourire d'une tendresse,
Aux temps de larmes et de tristesse.
Réclamation de mon souffle sans cesse,
Avec corps et esprit vaincrons la paresse.

Obtenir ce que l'on sait salvateur.
Mais devoir encore combattre le vide.
D'aujourd'hui je n'agirais pas stupide.
Et par la patience obtiendrait son cœur.

Comment savoir si c'est tendresse ou amour.
Inspiration de mes folies.
Nul chasseur de proie comme le vautour.
Une certitude dans un doute fini.



XIV

Noyé au supplice téméraire,
Combat pour amour formé au combat de misère.
Il s'extirpe en amas de folie déchirante,
Souffle d'une passion fuyante.

Se désarme la douceur de l'espoir,
Se réveil la noirceur de son âme,
Poussière d'or assombris à l'avancée du temps,
Elle recouvre les cicatrices éternelles d'avant.

Pire ennemie de l'esprit,
Celle de soi et de l'envie,
Comme un cris sourd aux aguets,
Le doute de soi se trouve laid.

Où est l'erreur ?
Qui est cette peur ?
Suis-je fou ou menteur ?
Ai-je mérité ces malheurs ?

En dois-je renaître ou périr ?
En dois-je pitié ou guérir ?
Sûrement nul de l'avenir.
Il suffit de mal à mon coeur pour le repentir.

Inspiration née de la douleur,
La honte de la dépression à l'heure,
Façade battit de faut,
L'hypersensibilité est une faux,
Et la base de la merveille.

Bonne et néfaste merveille comme elle,
À la fois laide et belle,
Aimante et haineuse,
Grandeur et pitié,
Suivre les ondes de sa personnalité,
Apporte une folie incontrôlée.

L'usure ressentis même dans l'os,
Et les nerfs, dents montré comme le molosse,
Vaincre ses espoirs sans la conviction,
C'est faire violence à soi même,
C'est fondre ce qu'on aime.

L'abandon du cœur au détriment de la raison,
L'ambassade de la dureté au détriment de la passion,
D'un bout à l'autre,
De la balance de ces notions,
Sommeil l'aliénation.



XV

Hier je suppliais mes mères,
De mes espoirs elles se moquaient.
Une croisade de la pensée,
Un duel de cris avérés.
J'oublie le fondement de la bataille,
Cachant vérité au sein de mes entrailles.

Pourquoi se dérobe ce que nous convoitons,
Pour réapparaître au jour de l'abandon.
Est ce pur coïncidence que ce jeu,
Que la providence utile depuis nos ailleux,
Le secret pour nous guérir,
Serait-il de nous obliger à éconduire.

L'amour serait vivant mais sourd,
Vie de la passion de toujours,
Un bonheur incomplet ?
Une demi joie comme bol vide,
Voilà ce que je trouve laid,
Une vie de couple trop placide.

Faut-il donc accepter cela ?
Se contenter des miettes jeté d'en bas ?
Hurlement d'une béatitude éphémère,
En s'efforçant sans cesse de la parfaire.

C'est donc un nouvel antagonisme,
Celui entre nous et l'absentéisme,
Une inimitié ravageant,
Je nous vois déjà démolir ce qu'elle arpente,
En combattant du feu par le feu, ses manœuvres latentes.



XVI

Une demi victoire à la lueur de l'espoir
Une demi vie au demeurant de la motivation jaillit

Une demi joie à l'avancement de leurs pas
Une demi mesure à l'inspiration de mes pensées pure
Un demi roi que je me vis dans ses bras
Un demi plaisir en entendant de sa bouche me guérir

L'incomplet est une sagesse
Perfection caché sous l'illusion
Trop vouloir n'est que rudesse
Accepter mauvaise vue par adhésion

Gravit la montagne pécheresse
Ou soulève la de ta foi
Muer sous la force de la défenderesse
Ce qui compte n'est plus ce que tu crois

Chasse ta morosité empoisonnante
Chasse ta paresse accusant
Pour embrasser le destin que tu entends
Pour caresser le chemin que tu attends

Une demi barrière dissimulant ce qu'elle altère
Un demi sourire capable de faire navire

Un demi plan celui qui m'est adjacent
Un demi cercle servant à mon cœur pour y sarcler

Une demi phrase représente d'emphase
Car le silence suffit à mon adhérence

Voilà, Shilen ma douce et tendre fille bannie.
Le saviez-tu ? À niveau égal aux échecs les blancs gagnent toujours parce qu'ils ont le premier coup...

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Nimbre
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Nimbre » mar. 16 novembre 2021 à 23h04

Une jeune fille amènerait un petit rouleau entouré d'un lacet bleu. Un mot accompagnerait le papier " Petite contribution, pour que poésie règne".


Une fois déroulé, le parchemin présenterait deux dessins, accompagnés de très court texte:
Image
" Sous l'eau, on distingue mal la beauté des arbres "


Image
" À cette hauteur, elle pouvait enfin admirer ce qui l'entourait; et rien n'était comme elle aurait pu l'imaginer "
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Elhiniss » lun. 27 juin 2022 à 23h00

En vente à la librairie de Giran sur commande. Contactez l'auteur et propriétaire de la boutique.

Grand recueil de fables pour mieux appréhender notre monde

Image

1-Le renard et le raisin:

Un renard affamé aperçut du raisin qui pendait à une vigne sur une hauteur.
Le contrebas trop important, il compris alors son erreur
S'éloignant frustré de cet échec, il déclara d'un ton très amère
Inutile d'insister pour me donner mal au ventre, ce raisin était vert.

Ainsi certains de par l'adversité rencontrée, plutôt que faire face à la difficulté, s'en prennent aux circonstances plutôt que de les affronter.

2 - le chat et les poules

Un chat apprenant que des poules, la maladie avaient contracté,
Affublé en médecin, de tous ses apparats, il fut déguisé.
S’arrêtant à l'entrée il demanda comment étaient leur état,
Les poules répondirent très bien si jamais tu t'en vas.

Ainsi les gens à l'esprit aiguisé, pénètrent les méchants lorsqu'il jouent la bonté

3 - le renard et le singe

Une renard et un singe faisant ensemble chemin
Se disputaient la noblesse de chacun
Exposant leurs illustres origines prétendues
Il arrivèrent sur des tombeaux inconnus.

Le singe gémissant se mit à se morfondre
Le renard demanda ce qui lui prenait ainsi de crier
"Je pleure mes glorieux ancêtres, au combat tombés."
"Tu peux mentir aucun ne se lèvera pour te confondre"

Certains fanfaronnent c'est à s'y méprendre, surtout quand personne ne peut les reprendre

4 - le sapin et la ronce

Un glorieux sapin en s’adressant à une ronce ainsi s'exprima :
Pauvre créature, tu n'es guère utile à quoique ce soit,
Moi je meuble les foyers et je couvre les hameaux
La ronce, moqueuse rétorqua à ces vilains mots :

Les bucherons arrivent, si tu voyais les haches et les scies
Tu ne rirais pas, tu ne fanfaronnerais pas ainsi.

Sans conteste, il vaut mieux vaut pauvreté paisible, que richesse funeste

5 - La lune et sa mère

La lune coquette pria un jour sa maman,
De lui faire sur mesure un nouveau vêtement.
Comment faire répondit-elle pour t'offrir ce présent
Tu es parfois si pleine, si demi ou encore croissant.

Il n'y a point de richesse à la mesure d'un enfant, ses besoins vont et viennent au gré des évènements.


6 - la corneille et la cruche

Une corneille assoiffée trouva une cruche presque vide,
L'eau prisonnière du fond : inatteignable pour l'oiseau.
Frustrée de mourir si près de cette eau fraiche et limpide
Elle remplit la cruche de pierre, pour que monte le niveau.

La nécessité face à l'adversité est mère d'ingéniosité


7 - le cousin et le taureau

Un cousin se posa sur la corne d'un taureau,
Au soleil il resta, bien heureux du repos.
De lassitude partant, il s'excuse pour la gène
Le taureau s'esclaffant pour une si maigre peine.

Certains orgueilleux par leur présence futiles, sont au final aussi peu nuisibles qu'utiles

Mattou
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Mattou » mar. 28 juin 2022 à 23h55

Dans la soirée du Jeriel, le 10 Blancheterre de l'an 966, un homme barbu et imposant serait venu apporter sa contribution à la Galerie d'Edmond de Heine.
Tu as brisé en moi bien plus qu’un coeur d’enfant,
Tu as réduit mes rêves à néant,
Tu as détruit la personne que je suis,
Tu as brisé une vie, et toutes les minutes de celles-ci,
Chaque nouvelle respiration sera à jamais marquée,
Par la douleur de ce coeur que tu as condamné.

Et pourtant, demain il faudra se lever,
Mais je ne sais pas si j’ai envie d’y arriver,
J’ai si mal, que chaque jour j’en deviens ivre,
Quand est-ce que ta pensée me laissera vivre ?
J’ai encore le souvenir de tes mains,
Si grandes quand on comparait mon corps au tien,

Parce qu’il y a des mots qu’on oublie pas,
Des coups, des actes qui mettent fin au combat,
Il y a des blessures qui jamais ne cicatrisent,
Et qui de jour en jour, ont renforcés ton emprise,
Aujourd’hui, tu ne tiens plus les rennes,
Mais jamais, n’a disparu ma haine.
Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Makklaw
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par Makklaw » sam. 16 juillet 2022 à 15h01

Deux êtres opposés en parfaite harmonie.
Sans pouvoir s'approcher, éternels ennemis.
Sans vouloir se quitter car ils étaient amis.
L'un vivait bras ouverts, l'autre en catimini.

Assimilée au mal, ses larmes sans témoin.
Prompte à aider autrui et quitter son recoin.
Rien n'est plus ravissant que de voir son sourire,
Surtout si ce dernier la porte jusqu'au rire.

Louée pour tout le bien qu'elle fait chaque jour,
C'est digne, haute et fière qu'elle paraît à tous.
Arborant un sourire qu'elle affiche toujours,
Si quelqu'un veut le sien, celle-ci le repousse.

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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par mongeliam » dim. 24 juillet 2022 à 02h07

Un collage épais de multiples illustrations issues d'encyclopédies et autres livres a été reçu par la galerie. L'on y sent une forte inspiration naturelle de l'artiste, forcément un adepte de l'art brut qui se laisse emplir de l'émotion lorsqu'il exerce, comme une tentative de prendre langue avec un courant artistique méconnu, qui s’écarte des sentiers battus et des conventions pour mieux faire entendre sa partition singulière et dérangeante. Car ce sont avant tout des personnes extraordinaires et inventives qui ont offert à l’art brut ses lettres de noblesse. ll s’y réfugie dans chaque œuvre à la fois secrète, pléthorique, plurielle et extrêmement riche, un trésor chéri par les muses. Un trésor aujourd'hui partagé avec tous, dans un esprit de générosité sans pareil.
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sinh
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Re: Galerie philanthropique Edmond de Heine

Message par sinh » dim. 24 juillet 2022 à 13h42

-Don anonyme d'un artiste adriel.-

Notre ville, notre emblème.

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À notre tendre Heine, pour la plus mauvaise gestion des eaux de toutes les villes de l'Empire.


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