[BG Elfe] Ulnarii Eldril

BGs validés des joueurs

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Nimbre
Barion
Messages : 93
Inscription : lun. 20 septembre 2021 à 13h47
Personnages : Neijh
(Autrefois: Nimbre, Eldrid, Khiewlu, Sheret)

[BG Elfe] Ulnarii Eldril

Message par Nimbre » sam. 15 janvier 2022 à 14h41


~ Ulnarii Eldril~



Nom : Eldril
Prénom : Ulnarii
Surnom : /
Titre : Aucun
Âge : Environ 31 ans en âge humain
Sexe : Féminin
Race : Elfe

Description physique : Cette Elfe porte des vêtements soignés et de bonnes factures. Propre sur elle, ses cheveux sont généralement tressés et rattachés en coquillons à l’arrière de sa tête. Ulnarii est fine et svelte, comme la plupart de ses congénères. Quant à ses muscles, autant dire qu’ils sont quasi inexistants, on pourrait aisément s'imaginer qu’elle s’envolerait avec un coup de vent trop agité... Elle marche bien souvent pieds nus.

Son visage est comme on s’y attend, fin et anguleux. À en voir la couleur de sa peau, le soleil ne semble pas réellement sa tasse de thé et son grain de peau est tout à fait laiteux. Elle serait sûrement plus jolie si il lui prenait de sourire davantage, mais apparemment, les expressions ne semblent pas son fort.

Elle porte de nombreux bijoux d’argent, sertis de pierres assorties à la couleur de ses yeux. Ces derniers sont d’un bleu virant aux bleus sombres, presque noirs, teintés de gris en leur centre.

Caractère :
À premier abord, elle semble de nature plutôt calme. Néanmoins, certains tics passagers à son visage révèleraient qu’elle soit aisément agacée par les comportements ou paroles des uns et des autres. D'ailleurs, elle ne semble pas apprécier lorsqu’une rue est trop bondée, restant généralement en retrait. Lorsqu'elle parle, les phrases de cette Elfe sont succinctes, à croire qu’elle n’apprécie pas la discussion..., à moins que ce ne soit une certaine timidité, ou simplement sa manière de communiquer? Certains mettront ce comportement sur le cliché reconnu des Elfes, celui d’être hautain.

Elle sourit rarement, ou du moins, lorsqu’il s’agit de sourire, un vague sourire pincé aux coins des lèvres apparaît. Ni colère, ni joie, elle semble juste être là, en simple observatrice.


Compétences : Inconnues.
Combat : Chantelame
Magie : Aucune
Métamorphoses : Aucune pour l'instant
Alignement : Neutre
Guilde : Aucune pour l’instant
Faction : Aucune pour l’instant
Langues parlées : Elfe et Commun
Situation financière : Stable, elle ne semble pas être dans le besoin
Comportement social : En retrait, distante. Discrète
Type d’éducation reçue : Convenable, simple
Popularité et/ou influence : Aucune pour l'instant
Métier : Inconnu, à croire qu’elle ne fait rien et vit des biens de sa famille?
Pensée politique : Libre penseuse
Croyances : Respecte tous les dieux. Prie Einhasaad. Parfois Sahya.
Relations extérieures : Elle ne fait pas grande distinction entre les différentes races, elle les aborde de la même manière, c'est à dire, pas beaucoup.
Dernière modification par Nimbre le dim. 29 mai 2022 à 17h05, modifié 12 fois.
~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~

Avatar de l’utilisateur
Nimbre
Barion
Messages : 93
Inscription : lun. 20 septembre 2021 à 13h47
Personnages : Neijh
(Autrefois: Nimbre, Eldrid, Khiewlu, Sheret)

Re: [BG Elfe] Ulnarii Eldril

Message par Nimbre » sam. 15 janvier 2022 à 14h43


"Musée des Souvenirs"

Image

Premier Tableau
« Ce que la roche sculptée murmure »

L’heure est à la brume et à la pénombre. Les arbres paraissent fatigués, leurs branches noueuses se tordent et tombent au-dessus du chemin qui se fraie un passage entre leurs larges racines.
Les corbeaux croassent et s’éloignent à tire d’ailes au passage d’une femme vêtue et voilée de tissu blanc. Le dos voûté et le pas lent, elle tient la main d’une enfant blonde aux cheveux tressés. L’enfant regarde autour d’elle avec une légère curiosité mais son visage semble néanmoins éteint. Elle suit, sans savoir où elle va, guidée par cette femme qui est sa mère. Elle ne souhaite pas réfléchir, alors, elle garde le silence qu’on lui a imposé. La mère s’arrête. Une stèle est dressée au milieu du marécage. La fillette tourne la tête et fixe la pierre taillée ; la pierre se divise en six fragments, recueillant en leur jointure, le buste d’une enfant coiffée d’une couronne de fleurs. Sur la pierre, une prière pour Eva est inscrite: “Qu’à Celle qui imagine et nourrit les muses de ce monde, Puisse veiller sur l’âme qui savait observer Ses Oeuvres”. Une main vient enlacer la stèle, puis le corps lourd de chagrin de la femme vient s’effondrer contre la pierre. Des sanglots viennent perturber le silence pesant, puis des larmes glissent sur ses joues avant de rejoindre l’eau croupissante du marais.

La fillette ne bouge pas, observant sa mère pleurer contre la statue, puis fronce des sourcils. Elle se détourne et fixe la brume qui voile les alentours. Épaisse, celle-ci ne laisse entrevoir qu’à peine l’eau que l’on distingue entre les hautes herbes. Les ombres menaçantes, les pleurs de la mère, le coulis silencieux de l’eau stagnante, chaque détail lui rappelle que ce lieu n’est pas accueillant. Mais l’enfant reste là, immobile, fixant ce paysage. Elle observe et ne comprend pas. Ce que la roche sculptée murmure à sa mère. Ce que ce lieu signifie. Ce que ces larmes arrachent comme émotion.


Second Tableau
« Cache-cache »

L’air est au printemps. La nature reprend vie et les journées se rallongent.
Les oiseaux volent de branche en branche, chantant et gazouillant, ils se réjouissent déjà des beaux jours suivant. Là, dans le champ, les cerisiers sont en fleurs. Les rires des enfants qui se poursuivent agacent les femmes qui travaillent au pâturage d'à côté. Ils s’éloignent plus loin et entreprennent de jouer à cache-cache. Le temps passe et tout le monde est caché, puis retrouvé. Ou on le croit. L’une n’a pas été trouvée et on l’a oubliée.

Elle s’est éloignée, puis éloignée encore, cherchant la cachette la plus idéale qui puisse exister. Le regard aux aguets en direction du coéquipier qui ne doit pas tarder à venir. Reculant encore, son dos se heurte à quelque chose. Elle se retourne et pousse un cri d’effroi. L’arbre devant elle est noir. Il est le premier qui s’avance, les autres derrière lui sont semblables. Ce sont ses lugubres branches qui ont surpris la jeune fille, mais à présent, elle rit. Elle s’avance vers cette forêt, sombre.
On l’a cherchée longuement, on ne l’a jamais retrouvée. Restée cachée à jamais, ou tombée dans un autre monde, qui sait?
Elle, elle sait. Ronces, échardes, épines. Terre, boue, eau. Herbes, joncs, nénuphars. Brume, humidité, calme absolu. Ce lieu l’inspire. Les marécages lui rappellent les habitats légendaires des nymphes. Elle n’hésite pas à s’avancer dans l’eau, jouant à la dryade. Elle s’avance encore, puis n’y parvient plus. Ses pieds s’enfoncent dans la glaise. La jeune fille tends ses bras vers la berge, brasse l’eau en vain, s’enfonce d’avantage, sent son cœur palpiter d’angoisse, boit la tasse, s’enfonce d’avantage, garde espoir, bat des pieds, crie, boit la tasse, s’étouffe, s’enfonce, s’enfonce, se fait engloutir…et perds espoir. C’est bientôt la fin.

Ses poumons s’emplissent de boue. Son cœur lui brûle la poitrine. Alors que son esprit s’éloigne de plus en plus vers l’inconscience, sa main atteint quelque chose de solide à travers cette lourde masse. Elle s’y accroche, espoir, vivre, vivre…s’agripper, se hisser, force, espoir,... liberté! La boue a remplacé l’air dans ses poumons, la terre glace sa peau.. Elle crache, elle suffoque. Le néant absorbe chaque particule de son être. Sonnant la véritable fin.


Troisième Tableau
«Marche de roseaux»

Marche pieds dans l’eau, marche de roseaux. Les jambes engourdies, la peau froide. Transpiration glacée. Fatiguée. Pourtant le pas est décidé. L’Elfe avance. Elle lève le menton, nuit noire, cueillant son observation.
On le lui avait dit, elle ne verrait rien. Nouvelle lune brille de son ombre quelque part au-dessus de sa progression. Maladroite.
Il se pose sur un galet, douceur sous la plante du pied droit. Elle avait espéré longtemps en trouver un, parmi les roches disgracieuses de la rivière. Mais le galet aurait été si peu agréable si elle ne les avait parcourus avant celui-ci.

La douleur crée cet apaisement.
Ce juste équilibre.
Pour connaître ce qui est agréable, au reste.

La vase gelée qui se glisse entre les orteils, chatouilleuse et malicieuse. Massage naturel néanmoins. L’Elfe ne bouge plus.
Ça y est.
Elle se sent ancrée.
À la vase.
À la terre.

Au monde.
Au savoir.
Et pourtant tant d’ombre.
Tant de vide inconnu.
Inspiration, muse de l’air.
Décision.
Elle continuerait, dans la nuit elle retrouverait son chemin. Ses oreilles et ses sens pour guides.
Et elle saura bien, ce qui derrière l’horizon, amusait tant l’Oubliée.




Quatrième Tableau
«Alors pourquoi?»

Elle l’avait cherché. Peut-on dire en vain?
Elle avait néanmoins trouvé des réponses, pas celles qu’elle cherchait initialement, mais elle en avait trouvées.


Probabilité d’un accident? Moindre mais possible. Chose sûre, ma sœur était différente. Et pour des raisons inconnues, s’est laissée enliser dans la vase des marais. Elle était pourtant à un âge où l’on sait que les marais ont un potentiel de dangerosité plutôt accentué. Conclusion: mort par inattention, accident ou bêtise.

La réalité des mortels est qu’ils oublient si facilement que la mort est devant eux, à tout moment.
Ils en ont peur. Ils la pleurent. Ils la provoquent, la cherchent. La guettent, puis la nient. Ils s’agacent aussi si l’on se montre ni triste, ni affecté par la disparition d’un proche. Le nombre de mort dû à l’Ire bestiale ne leur a pas suffit pour comprendre? N’en ont-ils pas assez de pleurer? Pourtant, ils le savent, que nous finirons par partir. Alors pourquoi?

Pourquoi devrais-je me sentir triste du départ de ma sœur?
Son intelligence était peut-être limitée? La nature a décidé qu’elle n’aurait de toute manière pas tenu longtemps? Et…? Je dois m’en offusquer?
Je n’irais pas à l’encontre des décisions qui nous dépassent.
Il est ainsi, et cela sera.
Je continuerais de vivre, jusqu’à m’en aller. À mon tour.
Que personne ne me pleure.
Je serais là, où nous finissons tous.



Cinquième Tableau
«Pastel»

Un feu qui crépite. Des volutes allant du bleu au rouge. Danse voluptueuse et quelque peu envoûtante. Je repense au passé. À ce moi comblé d’ignorance. Au futur, et à ce moi, je l’espère, encore plus instruit. Sur ce monde. Sur ces émotions. Sur ces choses abstraites qui n’ont de réalité que la sensation, l’expression et l’humeur.
J’avance, j’explore.
J’observe.
J’apprends.

Et petit à petit, ma palette se teinte de couleur.
Pastel pour commencer.
~~~

~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité