[Métisse] Matteo

BGs validés des joueurs

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Mattou
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 36
Inscription : dim. 12 juin 2022 à 18h29
Personnages : Leofrith

[Métisse] Matteo

Message par Mattou » lun. 13 juin 2022 à 11h54

Image


Nom : Delphès
Prénom : Matteo
Age : 100ans
Sexe : Masculin
Race : Métisse Elfe/Humain au second degré.




Métier : Mannequin vivant d'Aerin (Si si, c'est un métier!)
Compétences :
Combat : Epées et bouclier.
Magie : Soin, invocations.
Métamorphose : Tigre blanc (Saber Tooth Tiger), Bête d'Onyx (Onyx beast)
Alignement : Chaotique bon, rebelle.
Langues parlées : Elfique et Commun.



Description physique : Devant vous, se tient un beau bestiaux d’1m90, pour pas loin de 130kg. Sa carrure montre clairement qu’il est un homme qui prend soin de lui, et met un point d’honneur à entretenir son corps dans le but de le rendre plus résistant.

Etrangement, il n’arbore aucune trace de son métissage. Si on ignore que sa mère est une Elfe, on le prendrait pour un humain pure souche. Son père étant lui même issu d’un mélange Elfe/Humain, il semblerait qu’il ai hérité des seules caractéristiques des Humains. D’apparence, il a l’air d’avoir une trentaine d’années. Ses yeux sont bleus. Deux petites cicatrices sont visible à son arcade et sa pommette droite, résultant sans nul doute de bagarres. Il a de longs cheveux, châtain foncés, qu’il attache en une ou plusieurs tresses, pour une question pratique. Les côtés de son crâne sont rasés jusqu’à la nuque.

Le bas de son visage est entouré d'une moustache, et d’une barbe assez longue pour venir lui chatouiller le haut du torse. D’ailleurs, il fait parfois une tresse dans cette dernière aussi. Etrangement, elle attire l’œil, parce qu’elle semble aussi douce que la fourrure d’un animal. Il a une voix très grave, qui résonnerait sûrement même s’il chuchotait dans un lieu vide.

De façon générale, son apparence lui donne un air dur, sévère. A première vue, rien ne donne véritablement envie de l’approcher, tant on pourrait craindre que ce colosse n’ai l’envie de briser le crâne de son interlocuteur. Difficile de dire s’il s’agit d’une simple façade, ou d’une réalité. Le mieux est sans doute encore de s’y tenter.

Caractère : Cela peut-être du tout au tout. On l’entend souvent grogner, peut-être même trop souvent. Il a visiblement tendance à s’énerver facilement, mais se calme tout aussi rapidement quand on sait le prendre en main. Selon les situations, sa patience atteint visiblement assez rapidement ses limites. Il n’y a que ses proches qui le connaissent vraiment, et qui peuvent voir sa véritable personnalité.


Autres : Parfois, quand il perd le contrôle et que la colère prend le dessus sur lui, des crocs animal font leurs apparitions entre ses lèvres, semblable à un très gros félin.

Situation financière : Confortable.

Comportement social :Individualiste.

Type d’éducation reçue : Stricte, malheureusement pour lui.


Croyances :
  • Einhasad : Respectée mais non priée.
    Gran Kain : S’en méfie.
    Eva : Respectée mais non priée.
    Shilen : Sans aucun avis.
    Sahya : Sans aucun avis.
    Pa’agrio : Sans aucun avis.
    Maphr :Sans aucun avis.
Relations extérieures :
  • Elfes : Ayant du sang Elfe et ayant grandit parmi eux, il les respecte profondément.
    Humains : Ayant du sang Humain, il les respecte profondément.
    Kamaels : Indifférent,il n’a jamais eu l’occasion de leur parler véritablement.
    Nains : Il envie leur patience et la minutie de leurs créations.
    Orcs : Sans grande surprise, il est assez admiratif de leur force.
    Sombres : Il semble s’en méfier, trouvant ses derniers légèrement fourbe.
Dernière modification par Mattou le lun. 18 juillet 2022 à 22h51, modifié 1 fois.
Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Mattou
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 36
Inscription : dim. 12 juin 2022 à 18h29
Personnages : Leofrith

Re: [Métisse] Matteo

Message par Mattou » lun. 13 juin 2022 à 12h01


Chapitre 1 : Naissance.



C’est dans l’incompréhension la plus totale qu’il vint au monde, deux ans après l’ire bestiale, en 865. Arrivé avec un mois d’avance, Miriel et Cirdan furent pris au dépourvu quand le bébé pointa le bout de son nez. Ils avaient toujours voulu un enfant, et avaient longtemps essayé d’ailleurs. Après la rébellion des sous-races, ils avaient quelque peu abandonné l’idée, se demandant s’il était vraiment raisonnable de donner la vie à un petit être innocent, dans un monde meurtri par les conflits. Evidemment, quand elle s’était rendu compte qu’elle était enceinte, ils explosèrent de bonheur ! Seulement, la peur d’offrir une vie de souffrance ne les quitta pas tout au long de la grossesse. Les doutes s’effacèrent quand ils l’eurent dans les bras. Bien que prématuré, leur fils étaient déjà un beau bébé, qui ne présentait aucun problème physique, si ce n’est qu’il était un peu petit et pas très épais. Rien de bien affolant compte tenu de plusieurs semaines supplémentaires manqué au chaud dans le ventre maternelle.
Malgré la fatigue de l’accouchement, la jeune elfe souriait, observant avec un amour infini son nouveau né. Emotion ou hormone, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper quelques larmes, ayant du mal à réalisé qu’il était bien là, contre elle, avec eux. Le jeune papa, restait complètement admiratif face à ce duo qu’il avait tant espéré. Elle prit finalement la parole en chuchotant.


« Un petit garçon, comme tu en rêvais mon amour. J’aimerais te faire une proposition. Et si nous l’appelions comme ton père ? Je sais que je n’ai pu le connaitre, mais il m’a offert le plus merveilleux des hommes, alors ce serait une sorte... D’hommage. »

L’homme posa doucement la paume de sa main contre la joue de sa femme, souriant avec émotion à son tour. Ils s’étaient souvent chamaillé concernant le nom qu’aurait ce bébé. S’ils étaient parvenu à se mettre d’accord si cela devait être une fille, pour ce qui est du garçon, c’était une tout autre histoire. Elle venait de faire mouche, et de lui offrir, après son fils, le plus beau des cadeaux.

« Merci mon amour. Tu me combles de bonheur, tu n’imagines pas à quel point. Je t’aime tellement ! Soit le bienvenu dans ta famille Matteo. »


Chapitre 2 : Entrainement.


Cirdan était un combattant hors pair. Il maniait l’épée et le bouclier à la perfection, et il comptait bien transmettre cet art à son fils. C’est pourquoi, dès qu’il le pu, il commença son entrainement. Un jour ils travaillaient le maniement de l’épée, et le lendemain, les parades au bouclier. Cela permettait de varier, et de ne pas s’enfermer dans une trop grosse routine. Sa mère, de son côté, ajoutait à tout ça, quelques pratiques de soins, afin qu’il puisse être un peu plus indépendant s’il venait à se retrouver sur un champ de bataille. Sauf qu’au plus grand désarroi de son père, les cessions d’entrainement ne se passait jamais comme il l’espérait.

« Mais c’est trop dur ! »

« C’est ce que tu diras quand il te faudra te battre, Matteo ? Que tu veux pas, parce que c’est trop dur ? »

« J’ai jamais dis que je voulais me battre moi... »

« Il n’y a rien que tu veuilles protéger dans ta vie ? »

« Si... Forcément que si... Maman et toi... »

« Sauf que si tu refuses ainsi de t’entrainer, tu nous laisseras fatalement mourir. »


Les mots du père étaient durs, tranchants comme une épée pour un enfant d’à peine huit ans. La lèvre inférieur tremblante à l’idée d’être responsable de la disparition de ses parents, il regardait son père sans bouger. La tristesse prit le dessus, et bientôt, ses joues s’inondèrent de larme. Il lâcha l’arme de bois qu’il tenait dans sa main, et s’écroula les fesses au sol, ses jambes étant devenues incapable de le soutenir. Il éclata en sanglot, ses épaules se secouant sous le désespoir. Prit de remords, son père se précipita vers lui pour le prendre dans ses bras. Il avait eu espoir de provoquer chez son fils un électrochoc, quelque chose lui donnant la motivation nécessaire pour prendre ses entrainements avec sérieux et assiduité. Il se rendit compte qu’il y était peut-être aller un peu trop fort.

Mais avant qu’il ne puisse lui présenter ses excuses, il vit le jeune homme s’écarter de ses bras, attraper son épée, et se relever. C’est le visage encore humide, et la morve au nez, qu’il se remit en position de combat. Et malgré son état, il haussa le ton pour s’exprimer. Si on aurait pu s’attendre à ce que sa voix soit tremblante, il n’en fut rien.


« C’est bon, je suis prêt ! »

Ce jour là, fut le dernier de sa vie où il s’autorisa à pleurer.


Chapitre 3 : Transformation.


S’il avait céder sur les leçons, il n’en restait pas moins qu’au fond de lui, il avait ce besoin insatiable d’évasion. Chaque fois qu’il le pouvait, il sortait en catimini, son calpin et ses fusains sous le bras. Il quittait discrètement la Cité de Cefedellen, où il était installé avec sa famille, et allait s’installer quelque part, dans un coin un peu reculé.

Sans pouvoir expliqué pourquoi, il aimait la nature et ses secrets. Sans doute était-ce du à la beauté des alentours de la Cité Elfique.
C’est très rapidement qu’il se prit de passion pour les animaux. A chacune de ses escapades, il prenait le temps de les observer, de les étudier, les dessiner. Des années durant, il en fit son passe-temps, son échappatoire. Pas une journée ne passait sans qu’il ne file en dehors de la ville une fois ses obligations terminées, parfois même un peu avant, quand il ne tenait plus en place. Cette envie de liberté avait finit par devenir une obsession.

Le jour où sont corps se changea pour la première fois, était un jour comme les autres. Un jour de plus où il quitta la maison familiale en claquant la porte après une violente dispute avec son père. Etait-ce la dispute de trop ? Si étant jeune, il était un petit garçon sensible et émotif, en grandissant c’est tout l’inverse qui s’installa. A l’adolescence, il commença à avoir du mal à supporter qu’on lui dise non. Si les animaux étaient libre de faire ce qu’ils voulaient, pourquoi lui était bridé, enfermé dans des bonnes manières qu’il en plus, exécrait ?

Arrivé à la sortie de la ville, il se mit à courir rapidement, les poings serrés, la mâchoire prête à se briser tant elle était contracté. Il bouillonnait ! La colère était telle, qu’il aurait pu frapper à mort le premier venu. Alors il se contenta de courir, et de courir encore, toujours plus rapidement, mettant à rude épreuve les muscles de ses jambes. Une fois suffisamment loin de Cefedellen, il poussa un hurlement de rage, sans arrêter sa course pour autant. Et c’est à ce moment là, ce moment précis, alors que tout son être voulait exploser sous la pression, que son corps changea d’apparence, dans des bruits de craquement d’os. En ce qui lui sembla une fraction de seconde, il passa du jeune homme, à la bête.



Chapitre 4 : Aujourd’hui.


Le petit garçon n’était plus. L’adolescent non plus. Il avait pris de l’âge, mais pas forcément de maturité. Son père était mort en 959, après être aller prêter main forte pour la libération d’Oren. S’il n’avait pas eu le courage de le pleurer, la pensée qu’il était mort là bas, l’avait toujours empêcher de mettre un pied dans la Cité. Il était devenu un homme fort, bien plus que l’avait espérer son paternel. Il aurait cela dit, sans doute regretter qu’il soit rester autant tête de mule.

Il n’était pas rare de le voir sortir d’une Taverne, bouteille en main, avant de rentrer dans le lard du premier ivrogne comme lui, qui le regarderait un peu trop de travers. Il était bien loin, le petit garçon qui ne voulait pas se battre. Aujourd’hui, il semblait plutôt aimer ça, et certains aurait même juré l’avoir vu se marrer après s’être fait casser le nez et ouvert l’arcade après une violente bagarre.

Sans aucun doute, il est un être difficile à cerner. On décèle chez lui quelque chose d’enfouis, sans pouvoir mettre le doigt, ou un mot dessus. Quoi qu’il en soit, il a quelque chose de bestial, reste à savoir si ce sera bon, ou mauvais pour lui.
Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Mattou
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 36
Inscription : dim. 12 juin 2022 à 18h29
Personnages : Leofrith

Re: [Métisse] Matteo

Message par Mattou » lun. 20 juin 2022 à 14h48


C'est du fond d'un miroir que chacun peut voir la noirceur de son âme.
Toute noirceur est une parenthèse de haine.



Image



L’elfe se figea face à la vision que lui offrait son fils. Installé devant un miroir, une bassine d’eau sur les cuisses, il crachait du sang à l’intérieur, tout en se servant d’un linge mouillé pour essuyer l’arête de son nez cassé. C’est l’air inquiète qu’elle s’approcha de lui, et s’installa à sa hauteur, attrapant son menton pour le forcer à la regarder.

« Matteo... Encore... ? »

« C’est rien, tu devrais voir la tête des... »

« Oh arrête ! Ça n’est plus drôle. Et je te préviens, ne t’avise pas de grogner ! »


Etrangement, alors qu’il s’apprêtait bel et bien à grogner, il n’en fit rien. Il se contenta de rentrer un peu la tête dans les épaules, se faisant petit face à cette mère en colère. Comme si elle en avait l’habitude, elle attrapa son visage de ses mains, posant ses pouces de part et d’autre de son nez, avant de le lui redresser brusquement, le remettant bien dans son axe. Le visage de l’homme devint rouge, alors qu’il retenait toute manifestation de douleur. Le souffle coupé, il lui fallut plusieurs secondes avant de retrouver son teint normal.

« D’habitude tu préviens... »

« Peut-être que ça te fera réfléchir... Ouvres la bouche, que je vois les dégâts. »


Il s’exécuta, ouvrant grand, afin que sa mère puisse en observer l’intérieur. A son silence, il n’y avait rien de spécial à signaler. Elle hocha simplement, l’invitant à refermer sa mâchoire. Après un instant d’hésitation, elle soupira doucement, et posa de nouveau les mains sur ses joues. D’une voix douce, elle se mit à incanter en elfique, une chaleur se propageant de ses paumes, jusqu’aux blessures de son fils. Petit à petit, sa peau reprit un aspect normal, laissant place à une nouvelle, semblant comme neuve, mais qui serait bien plus fragile pour les jours à venir.

« Ce sera la dernière fois Matteo. J’en ai assez de réparer tes bêtises... »

« C’est papa qui m’a appris à me battre, je ne vois pas pourquoi tu te plains... »

« Pas comme ça ! Il voulait que tu puisses aider les gens, les protéger, comme lui ! »

« Quand on voit où ça l’a mené... »


Le bruit d’une claque magistrale résonna dans toute la pièce. Dans un geste réflexe et incontrôlé, elle venait de le gifler suite à ses mots. Elle savait que l’alcool jouait sur ses paroles, mais elle ne pouvait pas tolérer qu’il manque de respect à son défunt mari. Les larmes aux yeux, elle le fixait, alors qu’il n’avait pas osé relever la tête vers elle.

« Je t’interdis, tu m’entends ?! Je t’interdis de manquer de respect à ton père ! Il était... »

« Je sais... Désolé. »

« J’ignore pourquoi tu lui en veux autant, ni si c’est lié à cette noirceur que je perçois en toi... A toute cette haine... Mais ça ne peut plus durer Matteo. Il faut que tu fasses quelque chose pour tout ça. »


Sans lui laisser le temps de répondre, elle se redressa, et tourna les talons. Il se retrouva bêtement seul, face aux derniers mots de sa mère. Il savait qu’elle avait raison. Il ne pourrait pas passer sa vie à ressentir ce genre d’émotions. Il devait trouver un moyen de contrôler tout ça, de le maîtriser. Sa transformation aidait, mais pas suffisamment. Il fallait quelque chose de plus profond.

C’est dans les arts sombre qu’il trouva, ce qu’il pensait être une solution. Rien de simple, mais il espérait que ses invocations pourraient être une extension de sa colère, et que cela pourrait l’apaiser un peu. Qui ne tente rien n’a rien, après tout...






Spoiler:
Sub Phantom Summoner !

Dernière modification par Mattou le mar. 28 juin 2022 à 21h24, modifié 2 fois.
Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Mattou
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 36
Inscription : dim. 12 juin 2022 à 18h29
Personnages : Leofrith

Re: [Métisse] Matteo

Message par Mattou » mar. 28 juin 2022 à 21h23

Image
Dessiner, encore dessiner. Etudier, observer, épier. Oublier sa colère, l’espace d’un instant. Juste un instant. S’évader, imaginer, envier, rêver.

Alors que le dernier trait de crayons fût donné, ses mains se mirent à trembler. Combien de fois avait-il déjà réalisé ce dessin ? Une dizaine, une vingtaine, une centaine de fois ? C’était toujours sans arrière pensées, simplement par envie, par passion. Mais aujourd’hui...
« Respire Matt’, ne te laisse pas aller. »

Comme souvent, il sentait que les choses lui échappaient, qu’il perdait le contrôle. S’isoler. Il lui avait été nécessaire de s’isoler. Loin de tout. Loin de tous. Dans le silence, dont seule avait le droit de parole.
« Respire Matt’, visualise. »
Ses poings se serrèrent fortement. Ses gants grincèrent sous la pression. Impossible. Il ne parvenait pas à se sortir les derniers évènements de la tête, et encore moins les souvenirs qu’ils faisaient remonter. Aucune volonté. Comme toujours, c’est la rage qui gagnait le combat. La dompter. Fallait-il que quelqu’un parvienne à l’apprivoiser lui, pour qu’il soit en mesure de la maîtriser ?

Céder, mais visualiser. S’imaginer. Différent, mais libre. Accepter. Etre quelqu’un d’autre, quelque chose d’autre. Ne faire qu’un, avec la bête que l’on cache au plus profond. Abandonner. Je suis, donc tu es. Faire connaissance, et s’unir. Bienvenue.


Spoiler:
Maj transformation Onyx Beast

Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Mattou
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 36
Inscription : dim. 12 juin 2022 à 18h29
Personnages : Leofrith

Re: [Métisse] Matteo

Message par Mattou » sam. 2 juillet 2022 à 11h35

Image

Assis dans le lit, il regardait l’elfette dormir calmement. Il y a peu, ils étaient encore l’un contre l’autre, mais sa nuit évait été difficile, et il avait préféré abandonner l’idée de dormir, de peur de finir par la réveiller. Ses doigts glissaient timidement dans ses cheveux immaculé, doux comme de la soie, guidant encore et encore les mêmes mèches vers l’arrière. C’était une sensation quelque peu inconnue, toute cette douceur. C’était un peu comme goûter au meilleur des mets sucré à chacune des minutes qui passaient.

Il lâcha un soupire en basculant la tête en arrière. Il y a peu de chose qu’il regrettait dans sa vie, et quand il repensait aux dernières évènements, c’était toujours le cas. Il ne connaissait pas Syria depuis bien longtemps, et pourtant, il n’avait pas pu se résoudre à la laisser tomber. Elle avait essayé de lui faire comprendre qu’il y risquait gros, mais il était de nature borné, et quand il avait une idée en tête, difficile de lui en retirer. Il ne craignait pas pour sa vie, ni pour celle de la sombre, ils avaient l’occasion de la tuer dans sa chambre, mais ils l’avaient laissé partir. Néanmoins, il redoutait de ne pas être en mesure de pouvoir intervenir s’il venait à arriver quelque chose à l’elfette qui dormait à ses côtés. Non pas qu’il n’avait pas les capacités d’encaisser pour elle, mais qu’en serait-il si elle était blessé malgré lui ? Il n’avait que quelques bases de soins, et il savait pertinemment qu’il serait incapable de lui venir en aide sur ce point là s’il le fallait.

Améliorer ses compétences en soins avait toujours dans ses projets, mais jusque là, ça n’avait pas été une priorité. Il savait qu’il avait la possibilité d’obtenir l’aide de la Prêtresse Hortense, à Giran. Il avait aussi sa mère, et peut-être même Aerin. Il avait donc matière à travailler, mais il fallait se décider à se lancer.


« Pas le droit à l’erreur Matt’.
Tu peux pas te permettre.
Tu as sans doute la plus belle des choses à protéger aujourd’hui.
Faut t’sortir les doigts du cul maintenant, et vite.
T’aurais peut-être pas le loisir de prendre ton temps. »


Son regard coula de nouveau jusqu’à l’elfette endormie. Elle semblait si forte, et si fragile à la fois. Pour lui, c’était comme avoir un verre en cristal entre ses grosses paluches. Lentement, et avec une douceur presque inconcevable pour une armoire à glace, il se glissa de nouveau contre elle, reprenant sa place initiale. Il murmura à peine.

« Je ferais mon possible pour prendre soin de toi. J’te le promets. »

Il aurait bien le temps de commencer demain. Pour l’heure, il voulait simplement passer le reste de la nuit à la regarder dormir. Son cœur se serra à l’idée qu’elle soit si paisible parce qu’elle était avec lui. Non, il n’avait définitivement pas le droit à l’erreur.



Spoiler:
Maj sub healer

Je ne suis pas gentil ni méchant, je m'adapte simplement à la façon dont on me traite.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité