[BG Elfe] Quetzal

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[BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » sam. 20 février 2021 à 17h35

Image

Nom : -
Prénom : Quetzal
Age : Inconnu. Semble avoir l’apparence d’un elfe de 300-400 ans
Sexe : Male
Race : Elfe

Compétences : Invocateur des Éléments

- Combat : Semble peu apte aux combats physiques, malgré une agilité décente pour un elfe
- Magie : Affinités légères avec l’eau et le vent. Est capable d’appeler des licornes à son aide

Alignement : Neutre / Indécis
Guilde : -
Faction : -
Langues parlées : Commun, probablement Elfe.

Description physique :

Son visage est celui d’un elfe mûr, sans pour autant laisser entrevoir un début de vieillesse. Des traits particulièrement marqués, ainsi que des cernes apparentes en quasi-permanence. Des yeux d’un vert vif qui pourtant semblent bien souvent manquer de vie.
Le visage de Quetzal présente en outre des tatouages tribaux, qu’un œil avisé trouverait à mi-chemin entre le genre que l’on pourrait trouver chez certains orcs, et ceux de tribus particulièrement proches de la nature. Pourtant, aucun orc ni elfe ne saurait y retrouver un style ou la main d’un artiste de sa communauté, laissant entendre à un connaisseur que ces tatouages auraient une autre origine.
Des cheveux longs jusqu’aux épaules, principalement de couleur blanche mais aux reflets quelque peu rosés. Il alterne généralement entre une simple queue de cheval, ou de grandes tresses sur toute ou partie de la chevelure. Il lui arrive parfois d’arborer un mélange des deux. Le tout accommodé de quelques décorations de soie sans ornement, d’une couleur verte faisant écho à celle de ses yeux.
De stature plutôt musclée pour ce qu’on pourrait attendre d’un érudit, il n’en possède pas pour autant le corps sculpté d’un vrai combattant. A priori, il s’agit d’un elfe qui s’entretient physiquement, ni plus ni moins.
En dehors de des lanières de tissus agrémentant sa chevelure, le reste de ses habits transpire bien souvent une fadeur extrême : des tons allant du gris passé au marron usé. Pourtant, rien dans l’état de ces derniers ne laisse supposer qu’ils soient réellement abîmés.
Manque d’argent, ou volonté personnelle, difficile à dire, mais ses vêtements semblent montrer une absence totale de personnalité.


Caractère :

« Particulier » diront certains. « Etrange » d’après d’autres. « Fou » pour les sérieux. Quetzal semble voguer dans un autre monde, proche certes, mais toujours en marge, lors de toutes ses conversations.
Un observateur attentif pourrait remarquer que cette tendance semble augmenter avec le degré de sérieux de la conversation. Comme s’il fuyait la réalité, ou s’en moquait, il ne semble vouloir ne prendre aucune décision par lui-même qui soi d’importance.
Pour autant, il apparait comme ayant un avis sur tous les sujets les plus inutiles ou de peu d’actualité et de pertinence…

Poussant souvent le vice jusqu’à faire des monologues en ignorant ses environs, il semble régulièrement ne pas se soucier d’échanger avec des personnes réelles plus qu’avec lui-même, alternant parfois les deux au cours d’une même conversation.

Une chose est sûre : garder le fil lors d’un échange avec lui peut parfois être une véritable prouesse.

Peu enclin à la colère ou à la joie sincère, Quetzal propose souvent aux autres une palette de sentiments allant plutôt du dégoût à la moquerie, volontaire ou non. D’aucun dirait qu’il fuit toute forme de caractère trop prononcé de la même manière qu’il fuirait les sujets les plus sérieux, ou les relations trop proches.


Situation financière : Pauvre à en croire la chicheté de ses habits et ses dires. Pas au point de devoir mendier pour autant. Il n’est probablement pas le plus à plaindre, mais ne semble disposer d’aucun objet de valeur, mis à part peut-être les quelques tissus de soie ornant ses cheveux.
Comportement social : Marginal, étrange, décalé (voir « Caractère »)
Type d’éducation reçue : Inconnue
Popularité et/ou influence : Aucune.
Pensée politique : Esquivant entièrement les sujets politiques, il parait extrêmement compliqué de déterminer sa pensée sur un quelconque sujet politique

Croyances :

Pareil à la politique, le sujet même des religions semble le dépasser, ou le faire fuir. Il n’a probablement aucun avis particulier sur les dieux, bien qu’il semble reconnaitre leur existence. Quant à leur utilité, il vous dirais lui-même qu’il serait bien incapable de la connaitre, ni de leur en trouver une…

- Einhasad : Aucun avis
- Gran Kain : Aucun avis
- Eva : Aucun avis
- Shilen : Aucun avis
- Sahya : Aucun avis
- Pa’agrio : Aucun avis
- Maphr : Aucun avis

Relations extérieures :

Bien qu’il sache très bien identifier les races, au point de parfois se vanter d’être l’un des rares experts à pouvoir distinguer du premier coup d’œil un vieux male nain d’une jeune femme kamael, Quetzal n’apporte apparemment aucune importance à la race des gens qu’il rencontre. Il préfèrera bien souvent juger leurs goûts vestimentaires, malgré qu’il n’en ai lui-même aucun, ou parler du temps qu’il fait et fera, ce pendant des heures…

- Elfes : Aucun avis, même s’il est à ce jour plutôt convaincu d’être probablement originaire de ces derniers. Il ne saurait être catégorique sur ce point cependant…
- Humains : Aucun avis
- Kamaels : Aucun avis
- Nains : Aucun avis
- Orcs : Aucun avis
- Sombres : Aucun avis
Dernière modification par Quetzal le ven. 8 juillet 2022 à 03h44, modifié 3 fois.

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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » sam. 20 février 2021 à 17h36

I) Le parchemin, la griffe et le néant :
Quasi nu, les pieds dans l’eau de ce qui semble être une grande fontaine. Autour de lui, des petites créatures étranges qui semblent grogner parfois.

Dans ses mains, un morceau de parchemin plié. Depuis quand était-il là ?
Il ne pleut pas, ses rares habits sont pourtant secs, et pourtant de l’eau s’écoule sur son visage. Le parchemin se froisse…

Au bord de la fontaine, un sac. Le sien. Peut-être le sien…
Relâchant la pression sur le papier, l’elfe se dirige vers le contenant en cuir, l’eau s’ouvrant sous ses pas.

Un grognement rapproché fait écho à ses oreilles alors qu’il tient enfin une lanière entre ses doigts. Une de ces créatures peut-être… ce n’est pourtant pas le moment… pas maintenant…

Ouvrant le sac précipitamment, l’elfe fouille prestement ce dernier, cherchant instinctivement quelque chose, sans avoir pour autant quoi…
Alors qu’il se saisit d’un objet à l’intérieur, une morsure se fait ressentir à son épaule. Il aura été trop lent. Toujours trop lent. Une seconde larme faisant écho à la première se fait entendre alors qu’elle entre en contact avec le bassin, et souille ainsi l’eau pure qui s’y trouvait d’une couleur rougeâtre.

Crispant les dents ainsi que ses doigts, il inspire profondément et se concentre sur la plaie, ainsi que les dents encore logées dans sa peau. Puis il expire, longuement…
A la fin de sa respiration, l’elfe semble enfin se réveiller et se saisit de l’intrus pour l’arracher de force à la chair qui le retenait, entrainant des lambeaux de cette dernière avec lui. Puis il le jette.
Au sol ? Dans l’eau ? Contre l’un des rares piliers de la fontaine ? Il n’eut pas le temps de s’en préoccuper que son corps enchainât déjà avec son prochain mouvement ; dans sa seconde main, sorti du sac, une sorte de grimoire.

Il s’entendait marmonner alors qu’une forme venteuse apparaissait devant lui, pour finir par se précipiter vers la créature encore sonnée qui n’eut pas le temps de réagir. Le combat, si tant est qu’on pouvait l’appeler ainsi, était probablement fini. Ce que l’elfe ne prit même pas le temps de vérifier…

Baissant les yeux pour mieux regarder le livre qu’il avait extrait de son sac en cuir, il vit flotter un morceau de parchemin déplié et froissé à la surface de l’eau. Un morceau semblait manquer, comme arraché par une griffe d’animal.

Il eut le temps de lire le seul mot qui s’y trouvait, « Quetzal », avant que l’eau souillée de sang ne recouvre le papier, et ne le recouvre.

« Quet…zal ?
Ce doit être moi. Qui d’autre … ? »
fit l’elfe en scrutant tout de même les environs, comme à la recherche d’une autre réponse en la matière d’une présence intelligente autre que la sienne.
Il n’eut pour seule réponse que le bruit de l’eau qui s’écoulait dans la fontaine, et commençait à éloigner le papier malmené et ensanglanté…

Sortant de la fontaine lentement, il ramassa le sac en y fourrant le grimoire qu’il en avait sorti. Puis, d’une démarche fatiguée, l’elfe qui se ferait dorénavant appeler « Quetzal » commençait à se trainer vers le village le plus proche.

Tout en marchant, l’elfe forçait sur sa mémoire pour tenter d’y assembler les pièces du puzzle. Malheureusement pour lui, toutes celles dont il disposait n’avait apparemment pas la même origine, comme si l’on avait mélangé les pièces de nombreux jeux en vrac pour n’en former qu’un, difforme et inutile…

Une seule lui apparaissait cependant très nettement, et dont il était sûr de la position : peu importe la raison qui se cachait derrière, il avait choisi de son plein gré ce « néant ». Il n’était donc pas vraiment convaincu de devoir, ni vouloir, reconstituer le tout.

Alors qu’il approchait d’un premier village, lors d’une marche qui lui avait semblée interminable, mais qui n’était probablement que de l’ordre d’une petite balade matinale, Quetzal avait déjà fait son choix…

Instinctivement, il se détacha du puzzle pour, il l’espérait tout du moins, ne jamais y revenir.
En tout cas, il ferait ce qui est en son pouvoir pour éviter au maximum d’en découvrir les autres pièces, et ce même s’il devait pour cela ne faire preuve d’aucune consistance à la face du monde…

C’est sur cette conclusion qu’il fit ses premiers pas dans le village et, écoutant quelques bribes de conversation en traversant quelques rues, se décida à se rendre à Gludin, première ville dont il entendit le nom lors de sa courte traversée de la place principale…

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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » mer. 6 juillet 2022 à 02h45

II) Observation, rencontres & apprentissage :

En plusieurs mois passés en ville, plusieurs villes d'ailleurs, l'elfe s'était laissé porter par les découvertes toutes moins familières les unes que les autres...

Visuelles d'abord, il redécouvrait ainsi l'architecture et la vie des cités. Le brouhaha incessant, les vas et viens des personnes de tous horizons, vaquant à des occupations auquel il ne comprenait pas grand-chose la plupart du temps.

Puis des rencontres, des discussions mêmes...

La découverte du néant, dont il ne saisissait pas la nature réelle, mais qui l’inspirait artistiquement, autant par son existence même que par la menace qui pesait sur tous et rapprochait ainsi l’artiste de sa fin, le pressant de finir son œuvre avant qu’il ne soit trop tard...

Mais quelle œuvre ? Il n’en savait rien encore.
Il s’était pris au plaisir d’apprendre à dessiner. De réapprendre peut-être même d’ailleurs, au vu de la facilité déconcertante avec laquelle il coucha très vite des corps et des visages sur ses différentes feuilles de parchemin.
Bien qu’il soit passé par une étrange phase où son talent semblait être proche d’un enfant de quelques années à peine, bloqué ainsi durant quelques semaines avant que sa main ne réussisse à bouger d’elle-même pour faire ressortir son talent.

Quetzal, car c’était maintenant son nom définitif il semblerait... ne sut jamais pourquoi les réminiscences de son talent furent bloqués durant un temps. Était-ce dû à l’étrange chapeau à base de tête de fourmi géante qu’un officier de Dion lui avait offert, et qu’il avait gardé sur son crâne aussi longtemps que la repoussante (d’après les autres) coiffe le permis ?

Peut-être. Même s’il ne voyait pas le rapport.
Un rapport en revanche, l’un des orcs qu’il rencontrait durant cette période en fit un en le prénommant “fourmi”. Surnom inhabituel qu’il avait gardé pour signer ses carnets, avant de les éparpiller au gré des villes pour observer les réactions des gens les retrouvant.

Certaines avaient été piétinés, brûlés, jetés à l’eau voir dans des latrines.
D’autres avaient survécus, faisant la joie d’un quelconque enfant, ou agrandissant la collection d’un bourgeois de passage. L’expérience l’amusa un temps, avant qu’il ne se décide à finalement se rendre utile de par son art.

Il proposa désormais aux gens de les dessiner. Ce qu’il faisait d’ailleurs avec ou sans leur consentement. Dans le même temps, il commençait à s’intéresser aux décors et paysages, dessinant peu à peu des scènes plutôt que de simples portraits, faisant mûrir son art en même temps que lui-même murissait au contact de ses différentes rencontres.

Certaines furent d’ailleurs plus marquantes que d’autres, et auraient bien vite plus d’impact sur lui qu’il ne l’imaginait. Et probablement que lesdits concernés ne l’imaginaient également...

-

Un noble elfe à l’air toujours sérieux, mais dévoué corps et âme à son peuple et à aider les plus démunis en toute circonstances. Prenant toujours soin d’écouter chaque personne, de la plus folle à la plus raisonnée. De la plus aisée à la plus humble.

Il s’était laissé influencer au point de se surprendre un jour à parier son âme auprès d’un démon pour tenter de sauver la sienne. Bien sûr, c’était plus facile pour Quetzal que pour bien d’autres : il ne comprenait pas vraiment le concept de “démon”, ni l’ampleur du risque qu’il prenait en faisant cela. Et puis... sa vie n’avait pas plus d’importance que le fait de faire perdurer son art autant que possible. Il ne pensa pas qu’il ferait une grosse perte.

Finalement, personne n’en fit. Ou peut-être si, mais il les avait alors oubliés. Eux aussi. Encore.

-

Le mage de feu lui en revanche, il ne l’avait pas oublié. Jamais.
Un personnage atypique s’il en est, mais d’une forte présence tant par ses compétences en matière de magie, dont il semblait maitriser tous les aspects, que par une implication politique et militaire dans l’affrontement contre le Néant.

Il avait tout du meneur d’hommes qui ne mâchait pas ses mots, mais qui était au combat en première ligne aussi souvent que cela serait nécessaire. Et ça l’était visiblement bien souvent...

Quetzal aimait l’observer dénouer des situations apparemment insolvables, dont lui-même ne comprenait rien. Il ressentait la même fascination qu’un enfant aurait devant un parent lui montrant son savoir-faire. Mais ce n’était pas son parent, et il n’était plus un enfant depuis long.

Il s’était attardé plusieurs fois à lui demander conseil, notamment en matière de magie, qu’il redécouvrait en même temps que son art. Contrairement au dessin, la puissance que Quetzal savait déployer, notamment en terme d’invocation de créatures magiques, dépassait totalement le novice qu’il pensait encore être.
Il lui fallait donc bien vite apprendre à maitriser cela avant d’être un danger pour lui-même, ou pire, pour les autres.

-

Les Mahums aussi. Beaucoup de Mahums. Trop de Mahums...
Des petits, des grands. Des bons, des méchants. Des adultes, des enfants...

Ces créatures le terrifiaient chaque fois qu’il en croisait une, même de loin. Non pas comme la peur de quelque chose de menaçant ou dangereux, mais parce qu’elles semblaient le rappeler à lui-même. Un écho de ce qu’il avait pu être, et que tout son être actuel semblait répudier.
Entre dégoût et instinct de survie, il les évitait alors comme une maladie mortelle. Restant physiquement loin de tout contact avec eux, voir détournant le regard si nécessaire.

Il savait au plus profond de lui-même qu’il s’agissait d’une autre pièce du puzzle qu’était son âme, sa vie. Mais l’elfe n’était pas encore prêt à la place. Pas celle-ci. Pas maintenant. Jamais, il espérait...

-

Il rencontra la haine également, quand il aperçut pour la première fois cette personne.
Pourtant presque toujours jovial, et au moins avide d’apprendre et de discuter avec les autres, Quetzal se voyait découvrir alors un sentiment nouveau qui le prit aux tripes comme rien ne l’avait fait auparavant.
Il n’en comprenait ni l’essence, ni l’origine fondamentale, mais il savait que cette personne en était la source. S’agrippant à sa plume comme il l’aurait fait à un couteau, prêt à se défendre d’une attaque qui ne viendrait jamais.

Des deux, il était bien le seul à réagir. D’ailleurs, tout autour de lui, personne d’autre ne semblait avoir aperçu sa réaction, et encore moins avoir la même. Nul ne mentionna jamais ce décalage dans son comportement, ni les suivantes puisque le destin voulu qu’il croisa sa route de nouveau.

Chaque fois, la haine se faisait plus forte, sans que l’elfe ne réussisse à la combattre. Chaque fois il ne put rien faire, par absence de compréhension de ce qu’il voyait bien sûr, mais aussi par lâcheté et par manque de talent.
Ce mal le rongeait de l’intérieur, et plus les mois passaient, moins la pratique du dessin ne réussissait à faire disparaitre ce sentiment, ce besoin.


Ne trouvant d’autre solution que la fuite, il disparut aussi rapidement qu’il était apparu à la civilisation, ne sachant si un jour il y reviendrait...

[Maj BG début d'apprentissage/réapprentissage de la magie (Invocation/Eau), et du dessin]
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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » mer. 6 juillet 2022 à 02h47

III) Entrainement, émerveillement & survie :
De retour à la nature, l'elfe en subissait la pénibilité bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Pourtant, il en revenait normalement il y a peu encore ?

Mais là où il était sorti du brouillard pour y découvrir le monde, comme un nouveau-né sorti du ventre de sa mère, il semblait ce jour pleinement conscient de ses actes... et donc de ce que son nouvel ancien mode de vie impliquait réellement.

Quetzal savait qu’il ne serait jamais un très bon chasseur, et il apprécia ne pas avoir de besoins conséquents pour survivre. Sans quoi, il n’aurait peut-être pas survécu aux mois qui suivirent.

Dans un mélange de ré-apprentissage de la chasse et de la cueillette, il s’entraina donc progressivement à manier le couteau, seule arme blanche qu’il s’accorda le droit d’utiliser. Ce autant par peur de ce qu’il pourrait faire avec une plus grosse arme, volontairement ou non, que par le fait que ce dernier était bien moins encombrant, et plus utile au quotidien, que ne le serait une arme de guerre.


Couper, tailler du bois. Couper, tailler de la chair. Finalement le maniement lui rappelait bien souvent les mouvements de sa plume sur le parchemin.

Plume qu’il s’était bien gardé de ne pas utiliser. L’elfe profitant de son retirement pour voyager de par les territoires libres, esquivant la civilisation autant que possible, pour se concentrer sur les paysages qui s’offraient à lui.

Plus que des portraits ou des scènes, il lui fallait maintenant maitriser la représentation de paysages naturels : montagnes, vallées, rivières, mer, rochers, champs... tout y passait, semaine après semaine.
Il troqua même parfois la plume pour le pinceau, troquant le fruit de son art ou de ses rares chasses contre du matériel acheté à quelque marchand itinérant, quand il avait la chance d’en croiser un qui avait ce qu’il cherchait.

Le calme apaisant de la nature lui permettait une introspection qu’il n’avait pu, ni voulu, alors qu’il parcourait les cités. Comprendre ce qu’il était, QUI il était, deviendrait tôt ou tard une nécessité. Mais il n’en était pas encore là.
D’abord, il devait accepter son sort, ses sentiments d’origines inconnues. Ses peurs...

Quoi de mieux pour cela que de les retranscrire sur un parchemin ou une toile ?
Probablement rien selon Quetzal. De ça au moins, il pouvait attester.


Il pratiqua donc inlassablement l’art de dessiner, à la plume ou au pinceau, sur chaque arbre, nuage, créatures ou ruisseau qu’il put croiser. Et dans le même temps, quand il n’en pouvait plus, que son inspiration venait à se tarir, ou qu’il n’avait pas pu se procurer le matériel nécessaire, il se remémorait alors les conseils du mage.

Chaque heure qu’il ne passait pas à dessiner ou à se procurer de la nourriture, il la dépensait dans son entrainement à l’invocation, mais aussi à la maitrise de la magie aquatique.
Autant que possible, il se rapprochait de cours d’eau pour accroître son affinité avec ladite magique. L’elfe imaginait alors des dessins dans sa tête de ce qu’il souhaitait invoquer, reproduire devant lui réellement.

Méthodiquement, il pratiqua chaque once de son talent magique de toutes les manières qu’il pouvait imaginer, invoquant notamment de nombreuses licornes aux pouvoirs tous plus variés les uns que les autres. Appelant à lui des pierres infusées de magie qui pouvaient le guérir, le protéger ou bien l’assister dans sa chasse.
Il avait même une fois ramené à lui par magie un marchand itinérant auprès duquel il avait passé commande, après s’être entendu ensemble sur le prix d’une telle expérience. Malgré que cela fût concluant, l’homme n’avait pas voulu renouveler l’expérience, à la grande déception de Quetzal.


Tout dans son recueillement loin de la situation poussait l’elfe à vouloir s’éloigner, tant de la personne qu’il avait pu être et dont il ne se souvenait pas, que de celui qu’il était devenu en approchant la civilisation, mais qu’il tentait de changer.


Ce n’est qu’après plusieurs années de pratique acharnée de la magie, du dessin et de la survie qu’il refit finalement surface. Mieux formé qu’auparavant, et moins naïf également. Pourtant, tout aussi “fou” pour l’homme moyen. Plus peut-être.
Il ne pouvait faire autrement, il ne le devait pas d’ailleurs. Et même s’il l’avait voulu, il ne s’en sentait pas encore capable.

Ce dont il se sentait capable en revanche, c’est d’assumer son art, ses talents, et son propre démon auquel il devrait probablement de nouveau faire face...
[Maj BG continuation d'apprentissage de la magie et du dessin (justif subclasse Mystic Muse), ainsi que début d'apprentissage de la survie/maitrise du couteau (justif subclasse Wind Rider)]
Dernière modification par Quetzal le ven. 8 juillet 2022 à 03h49, modifié 1 fois.

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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » ven. 8 juillet 2022 à 02h53

IV) Retour, renouveau & transcendance :

Quetzal n’était pas rentré depuis plus de quelques jours qu’il alla revoir le mage en premier lieu.
Demandant audience auprès de lui, il lui fit savoir qu’il souhaitait visiter le château d’Oren, dont l’homme avait, semblerait-il, désormais la charge.

Après quelques jours d’attente, et une longue discussion à l’intérieur des lieux, il obtint le droit de venir œuvrer dans l’enceinte du château, à l’exception de quelques pièces, et sous surveillance des gardes.
La présence des hommes en armes ne dérangea pas vraiment l’elfe, qui prit même le temps de discuter avec certains, et parfois leur demander leur avis sur ses travaux.

Durant les temps où il ne passait pas au château d’Oren, il s’attela à revisiter les différentes villes libres, et à s’intéresser de plus près à l’architecture des bâtiments, qui l’intéressait soudainement bien plus que par le passé.
Il lui fallait maintenant apprendre à dessiner des paysages urbains pour peaufiner son art. Néanmoins, il y voyait également un autre but : celui d’apprendre à dessiner des plans détaillés de bâtiments ou de lieux. Pour une fois, l’art n’était pas sa seule motivation dans sa pratique du dessin.



Ce n’est que quelques semaines seulement après son retour qu’il eut la joie de recroiser Sire Aether, et même d’assister à son mariage avec une elfe qu’il avait rencontré à quelques rares occasions par le passé. Une personne tout à fait charmante à n’en pas douter, mais pour laquelle il n’avait que peu de souvenirs... un nom encore moins que le reste. Cela lui reviendrait cependant très rapidement.

La cérémonie fût magnifique et toucha Quetzal bien plus qu’il ne l’eut cru. Et en dehors des élucubrations d’un gros homme sans éducation, et d’une petite troupe d’elfes étrangement agressifs dans leurs propos, ce ne fût qu’émerveillement et joie dans l’assemblée.
Il en profita pour graver dans sa mémoire, ou ce qu’il en restait, le moment le plus important du mariage, et se promis, ainsi qu’aux mariés, de leur apporter un tableau de la scène qui leur ferait honneur ! Mais pour cela, il lui faudrait mettre les bouchées doubles...

Tout en continuant son œuvre au château, même s’il espaça ses visites, il devait maintenant produire un tableau pour lequel l’erreur n’était pas possible. En parallèle, il continua son entrainement à la magie, en se focalisant sur ses origines : l’invocation.
Quetzal s’était souvenu que lors de l’attaque de Loudun, il avait malgré lui agit instinctivement et réussit à fusionner avec l’esprit d’une de ses invocations pour ne former qu’un seul être, nouveau, mais surtout bien plus puissant.
Il n’eut pas la mesure de la puissance qu’il avait réussi à canaliser, et bien entendu encore moins la maîtrise. D’ailleurs, il n’était pas arrivé à reproduire cet état durant toute son absence de la civilisation. Tout au plus un début de connexion, qui n’avait mené à rien de probant.

Il sentit au fond de lui que le contrôle de cette magie ne pourrait se passer d’une maîtrise de son art premier. Dessiner des architectures et des plans l’entrainait plus que jamais à se concentrer et à faire preuve de rigueur et de minutie. Chose dont jusqu’à présent il s’abstenait dans ses portraits et paysages, préférant laisser court à une liberté artistique.
De l’autre côté, l’ampleur de ce qu’il préparait pour le cadeau de l’une des rares personnes qu’il considérait, peut-être à tort, comme un ami lui permis d’affronter la peur de l’échec et de s’attaquer à quelque chose qui le dépassait. Quelque chose qui lui permettait de transcender sa condition à travers son art, et par là-même, sa magie. Il l’espérait plus qu’il ne le sentait, mais c’était sa seule piste...


Ce n’est qu’après de multiples échecs, particulièrement sur la toile du mariage, et des semaines de pratique, de colère, de frustration, de méditation, qu’il finit par réussir l’objectif qu’il s’était donné...
Et c’est par la délivrance de la réussite que son esprit s’apaisa, et qu’il put enfin se transformer de nouveau, mais cette fois-ci de son plein gré.
Bien qu’il ne maitrisât toujours pas la puissance magique qui l’envahissait, et la sensation étrange de ne faire qu’un avec un être autre que lui-même, il arrivait désormais à canaliser son pouvoir pour reproduire cette forme à volonté. Mais le contrecoup était chaque fois terrible, et il lui fallait des jours pour s’en remettre au début. Puis quelques dizaines d’heures à force d’acharnement...


Quetzal savait très bien qu’il était encore bien loin d’avoir un plein contrôle sur sa nouvelle forme, et encore moins sur les conséquences qu’elle engendrait sur son corps une fois qu’elle se terminait. Mais il se satisfit bien d’être arrivé jusque-là, en dépit du fait qu’il ne savait pas encore où une telle domestication de sa magie pourrait bien le mener. Après tout, il n’avait pas l’âme d’un combattant...

Pour l’heure, il avait mieux à faire que de se torturer l’esprit avec ces questions auxquelles il n’aurait probablement pas la réponse avant longtemps. L’elfe réajusta sa nouvelle coiffe de plumes, et prépara ses futures livraisons...
[Maj BG justif transformation "Spirit of the Unicorn" (Elemental Master)", pratique approfondie du dessin d'architecture/de plans, et retour à la civilisation]
Dernière modification par Quetzal le ven. 8 juillet 2022 à 03h49, modifié 1 fois.

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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » ven. 8 juillet 2022 à 03h42

V) Ouverture, révélation & assimilation :

Des semaines supplémentaires passèrent, et Quetzal n’avait toujours rien livré du fruit de son art.
Persuadé peu de temps avant d’avoir finalisé ses œuvres, il ne lui fallut que peu de temps pour revenir sur sa décision, déchirer le fruit de son travail, et recommencer.

Après tout, s’il avait réellement accompli avec perfection son travail, il aurait dû maitriser à la perfection sa nouvelle forme, non ? En tout cas, l’elfe voulait s’en persuader...
Malgré tout, rien n’y fît : si ses prochaines œuvres furent à la hauteur de ce qu’il avait déjà produit, aucune ne dépassa le stade auquel il se sentait maintenant bloqué, réduit même...

Peut-être qu’il n’avait tout simplement pas le talent pour dépasser ce stade. Ou peut-être encore qu’il eût déjà atteint le pinacle de son art ? Quelle blague... même lui n’était assez fou pour y croire plus de quelques minutes...

Clairement, il ne se sortirait pas de ce marasme seul. Il avait déjà tenté d’avancer ainsi, et réussi même par le passé et il y a encore peu. Mais ce n’était plus suffisant : tout lui criait à la face qu’il lui fallait s’ouvrir plus aux autres, discuter avec eux, apprendre d’eux, pour mieux se comprendre lui-même.

Il lâcha quelques temps ses dessins de bâtiments, ses plans, et le tableau de la cérémonie pour revenir aux sources : arpentant les rues de plusieurs villes, il abordait les gens pour faire leur portrait, comme il faisait encore souvent quelques années auparavant.
Quetzal vit bien vite dans la rapidité de ses traits ainsi que la qualité de dessins qu’il produisait désormais, qu’il n’avait plus rien du dessinateur encore peu expérimenté qu’il fût lors de son dernier entretien avec la civilisation.
Ravi, mais ne souhaitant pas pour autant se reposer sur des lauriers encore bien fins, il s’appliqua tout de même à sortir du sentier battu de ses habitudes. A dessiner sous d’autres styles dont il n’avait l’habitude. Voire même et surtout, à demander à ses “modèles” ce qu’ils espéraient de leur portrait, ou comment ils se voyaient. Comment ils voulaient se redécouvrir à travers les feuilles de parchemins que l’elfe leur promettait, parfois même.

C’est durant cette même période qu’il croisa plusieurs modèles atypiques, dont une elfe avec qui il eut l’occasion de discuter à plusieurs reprises. Il n’avait pas bien compris exactement l’étendu ou la nature de ses multiples talents, mais a priori elle savait chanter avec beaucoup de grâce, et danser tout autant. Qui sait quelles surprises autres elle réservait à ses spectateurs... ?
Cela amusait Quetzal, et attira assez son attention pour qu’il se décide à faire son portrait, à son insu, à de multiples reprises. Tentant plusieurs styles, comme à son habitude, chacun mettant en valeur une facette de la dame, ou l’un de ses talents.

Il avait, bien entendu, déjà produit de nombreux portraits d’une même personne par le passé. Mais toujours plus par plaisir de tester différent style que pour faire voir une même personne sous des jours radicalement différents, ou pratiquant des activités aussi variées.
Clairement, elle avait quelque chose d’assez intrigant à ses yeux. Assez pour s’ajouter à la très courte liste des personnes qui l’avait marqué, semblerait-il...

Entre deux entrainements au dessin et à la magie, sa réflexion autour de sa nouvelle approche de son art, ainsi qu’autour de son nouveau modèle bien malgré elle, fit finalement prendre conscience à Quetzal qu’il n’avait peut-être pas non plus abordé la magie de la bonne manière.
Il s’était, jusqu’ici, dans tous ses essais d’unification à l’une de ses licornes, toujours contenter d’appeler l’esprit d’une de ces créatures féériques pour venir l’assister et lui apporter leur force physique et magique.
Mais jamais à ce jour n’avait-il encore essayé le contraire, et appeler à lui l’un de ces êtres pour lui laisser le contrôle, sinon total, au moins partiel. Laisser son propre esprit et sa magie assister l’un de ces êtres pour arriver à nouveau à une forme supérieure, mais différente...
Moins proche de l’elfe, et plus de la licorne...

Bien sûr, cela paraissait absurde. Risqué même !
Mais sans prise de risque, quel artiste peut prétendre comprendre le monde qui l’entoure et évoluer avec lui ? Comment pourrait-il transcender son être, et par là-même son art ?
Sa nouvelle idée lui apparut finalement comme une évidence. Et il s’y attela avec plus de fougue encore qu’il ne l’eût fait pour sa précédente forme.
Contrairement à ce à quoi il s’attendait, cette nouvelle “forme” qu’il tentait alors de maitriser était bien loin de lui demander autant de ressources mentales et physiques que la première. Il s’agissait là au contraire d’apprendre à lâcher prise, à se soumettre en partie à la volonté d’un être qu’il avait du mal à imaginer son égal, malgré le respect que l’elfe leur portait.

Etant convaincu de l’efficacité de sa nouvelle approche, il n’eut de ce fait pas tant de mal à s’abandonner à ses partenaires féériques et assimila, sinon parfaitement, tout du moins efficacement sa nouvelle apparence ainsi que les pouvoirs qui y étaient associés.
Loin de la puissance brute de sa forme première, cette dernière se reposait avant tout sur une vivacité de mouvement et une assistance aux autres par de la magie de soin. Rien qui ne soit proche d’égaler un prêtre confirmé d’Einhasad ou Eva : il s’agissait plus là d’une forme d’inspiration féérique qui redonnait courage et vivacité de mouvement. Un moyen pour une personne en détresse ou blessée d’oublier sa condition actuelle pour se mouvoir de nouveau durant un temps, et peut-être survivre assez longtemps pour obtenir l’aide d’un soigneur qualifié. Ou peut-être pas...

Satisfait, Quetzal comprenait enfin qu’à chaque rapprochement avec les autres, il se rapprochait aussi de l’origine de sa magie, et des créatures qui l’assistaient. De la même manière, chaque fois que son affinité à la magie grandissait, il sentait son art progresser d’autant. Nul doute pour lui que cette fois-ci il parviendrait à produire la qualité d’œuvre qu’il souhaitait pouvoir présenter au monde, et à ceux auprès desquels l’elfe s’était engagé...
[Maj BG justif transformation "Unicorn" (sealbook) et première partie de justif clantage à "l'Oribus Ardent" (rencontre avec Amina)]

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Re: [BG Elfe] Quetzal

Message par Quetzal » ven. 8 juillet 2022 à 04h20

VI) Attroupement, discussion & flamboiement :

L’elfe était enfin arrivé au bout de son parcours, non de vie, mais au moins artistique. Enfin, juste pour ses deux dernières œuvres en cours a minima. Quel artiste sérieux pourrait prétendre être arrivé au terme de son évolution ?
Certainement pas Quetzal ! Et d’ailleurs, sérieux, il ne l’était que bien peu. Il trouvait que cela le limitait dans ses performances artistiques en l’enfermant dans un cadre bien trop rigide...

Mais là n’est pas la question. Les œuvres étaient enfin terminées. Vraiment terminées. Définitivement terminées ! Ou n’était-ce qu’une idée dont il voulait se persuader....?

Non. Si le péché d’orgueil avait pu l’emmener sur la mauvaise voie et lui faire croire qu’il avait pu parfaire son travail sans l’avoir réellement compris, vouloir désormais une œuvre en tout point parfaite n’avait aucun sens. La quête du “parfait” ne pouvant qu’édulcorer à terme la pertinence à l’instant présent de ce qu’il avait pu produire de mieux.
Tout était aussi une question de contexte, et de bon moment. Une œuvre “parfaite” mais qui ne serait plus pertinente n’aurait alors plus de valeur aux yeux du monde. Et cela, Quetzal ne pu ni voulu se le permettre.

Il referma donc l’un de ses carnets, et rangea dans une énorme caisse en bois, non sans difficulté, le cadeau qu’il avait enfin achevé. Ce faisant, l’elfe se décida à un léger repos bien mérité, et choisit d’aller trainer dans les rues de Giran pour terminer sa journée.
Avec un peu de chance, il trouverait l’un ou l’autre modèle de qualité pour se détendre par un portrait sinon atypique, au moins intéressant.

Par chance, hasard ou par œuvre de l’un ou l’autre dieu n’ayant rien de mieux à faire, il y croisa la route de l’elfe qui l’avait inspiré, Dame Amina.
En pleine discussion avec une autre elfe dont il n’a encore pas retenu le nom à ce jour, ainsi que d’un sombre dont la dénomination lui paraissait encore tout aussi obscure, il se rapprocha d’eux pour participer...

D’après ce qu’il put définir de leur longue conversation de plusieurs heures, la plupart d’entre eux, sinon tous, étaient des artistes à leur manière. Il savait déjà pour Dame Amina concernant le chant et la danse a priori, mais pour les autres cela lui restait encore inconnu.
Peut-être que ces derniers lui avaient indiqué leurs talents, mais Quetzal avait encore bien du mal à se les remémorer. Toujours est-il que la dame lui fit part d’une proposition qu’il n’arriva pas à refuser. Une histoire de regroupement des artistes et formes d’arts sous une même bannière, pour discuter, échanger, partager leurs compétences et leurs savoirs. Mais aussi et surtout, afin d’en faire profiter le plus grand nombre.

Si l’idée lui plut dès le départ, c’est principalement à l’évocation d’une possibilité de créer une galerie d’art, ou tout du moins de faire une ou plusieurs expositions de ses œuvres auprès de tout un chacun.
Il ne lui en fallu pas plus pour faire comprendre sa grande motivation de participer à ce regroupement d’artistes de tous bords. C’est sans aucun doute qu’il apprendrait grandement d’eux, et qu’il réussirait à une fois de plus franchir une étape dans la maîtrise de son art.

Et ce ne serait certainement pas l’étrange petit enfant elfe qui était apparu en cours de conversation qui le contredirait !
Enfant dont il n’avait pas trop compris la provenance, ni pourquoi il fit finalement partie de leur future compagnie. Probablement qu’il devait avoir un talent de qualité. Ou peut-être qu’il servait d’outil ou d’assistant à l’un des autres... ?
Ce n’était pas très important. L’important était avant tout que cette nouvelle union de gens cultivés produirait à n’en pas douter de plus belles et intéressantes œuvres que le monde libre avait pu connaître depuis bien longtemps, voire toujours ! C’est en tout cas l’ambition que Quetzal se donnait à travers eux.

Tous s’accordèrent pour s’entretenir de nouveau sur le sujet et peaufiner les termes et règles de leur future compagnie. Mais de principe, ils étaient sur une approche similaire et entendue de ce qui serait très certainement un embrasement des cœurs et esprits de l’ensemble des habitants des cités libres !

La conversation terminée, l’elfe parti retrouver son lit, ayant bien besoin d’une nuit de repos après une discussion qui, aussi plaisante fût-elle, le dépassait beaucoup sur de nombreux aspects...

Et puis, il avait une livraison à effectuer. Encore.
Toujours...
[Maj BG clantage à "L'Oribus Ardent", deuxième partie (naissance du clan)]

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