Message
par Surah » sam. 2 juillet 2022 à 17h05
Vérifier l’état de la charrette, fait. Faire un inventaire des provisions, également. Les bêtes mangent leur attelage, parfait. Autre chose… Attendre le jour ou le soleil, au cours de sa trajectoire apparente sur la sphère céleste, dans le plan de l’équateur, a une durée égale à celle de la lune…
- Ehirca : Woo !!! Qu’est que tu fais là ?! C’est quoi ce charabia pour commencer un récit ?
- ??? : Une introduction à un prologue original qui parle d’un équinoxe.
- Ehirca : J’ai déjà la ferme conviction que je vais le regretter.
Comprendre que c’est le moment des adieux.
L’hésitation par sa présence indéfectible ne doit pas entraver les personnes entre elles. Les regards s’attardent, les yeux s’humidifient… et voilà que ça se fait des mamours, des papouilles, des petits zigouigoui. Pire, plus c’est nombreux, plus c’est long, alors sept frères et sœurs, sans compter les parents, les amies et les oncles… A CORRIGER PLUS TARD
- Ehirca : Ah oui, on sent bien l’originalité là. La narration est très objective. Tu ne peux pas simplement dire que je profite d’un dernier instant avec ma famille nombreuse ?
- ??? : C’est pour remplir un peu le texte. Mais pas d’inquiétude. Je corrigerai tout ca plus tard.
C’est si triste une famille qui se sépare.
Autrefois, hier, ce qui était un village, d’individus de diverses races mais fermement soudés, se sépare en exode nomade. Le temps de partir vers un nouvel horizon, découvrir le monde, faire de nouvelle rencontre et de marcher des nuits durant à travers le désert Belion au climat aride à pétrifier un elpy par la simple exposition aux rayonnements d’une étoile incandescente, était enfin venu.
Si le travail dans les champs l’été et d’artisanat l’hivers est difficile, la monotonie l’est davantage. Ce voyage en plus d’ouvrir une voie supplémentaire vers de nouvelle richesse, de terre, de flore, de faune, minière, permet aussi d’écrire son histoire, allégoriquement. Lire est écrire ne sont pas les points fort d’une paysanne.
- Ehirca : J’ai n’ai pas eu le temps d’apprendre, le travail étant la priorité, nuance. Et tu ne pouvais pas t’empêcher d’ajouter ce détail. Tout ces détails. Il y en a trop. Il y avait mieux pour remplir.
- ??? : C’est pour ce détail que je te partage ma compétence alors laisse-moi faire. Cela prend du temps d’écrire des chroniques. Je dois poser les bases de l’histoire, sans dévoiler son contenu.
- Ehirca : Le plus important c’est ca pour toi ? Et Je n’ai jamais demandé à ce que tu écrives ma vie. Et puis quoi, des chroniques, juste ça ? Tu crois que je parcours le monde pour devenir une héroïne ou que sais-je ?
- Chroniqueur : C’est pour faire rêver ! Une simple paysanne qui devient la plus haute figure de notre monde, sauve la veuve et l’orphelin et rebâtie les cités à la force de ses bras ! Le basique en sommes. Et biensur, il me faut aussi un role caché. Cela ne sera pas intéressant à lire dans le cas contraire.
- Ehirca : Cela se défend… Juste, continues.
Les plus âgées et les ancêtres racontent souvent leur exploit, de l’autre côté du continent, en Elmoraden, pour impressionner les plus jeunes et impressionnant par leur rinçage de fond de pinte. Parfois, cela attire l’attention d’une âme noble qui aimerait aussi dévier de sa vie initiale et cadrée pour se mêler au chaos et l’anarchie des terres qui lui sont inconnues.