[BG Orc] Kalil

[Kalim]

Nom : Kadri
Prénom : Kalil
Surnom : l'abeille, le papillon
Titre : Aucun
Age : 35 ans
Sexe : Masculin
Race : Orc



Métier : Pugiliste, professeur en devenir
Compétences : Pugiliste de grand talent, héritier d'une technique de combat pieds / poings qu'il cherche à transmettre au monde

Alignement : Chaotique Bon
Langues parlées : Humain

Description physique : Un orc massif de 2M30, à la musculature particulièrement développée. Ce qui frappe tout de suite chez Kalil ce sont les contrastes. Le contraste entre la callosité de ses mains immenses et la douceur de son regard, le contraste entre son corps qui semble forgé par des années d'entrainements et son air calme et serein. une fois habitué aux contrastes, vous observez un orc aux cheveux noirs, vêtu assez chichement, un peu plouc sur les bords.
Caractère : Kalil est un orc calme et serein, extrêmement curieux, passionné de combat et d'arts martiaux. il porte en lui une philosophie simple : frugalité. il est assez sympathique et aura tendance à facilement accorder sa confiance et sa bienveillance. il est cependant assez jeune et ce caractère évoluera au fil de ses rencontres et de ses découvertes.
Autres : Pas mal de cicatrices un peu partout, souvent porteur d'hématomes, de contusions et de bleus.

Situation financière : Pauvre, est parti de la bâtisse familiale avec les maigres économies que son père lui à laissé avant de mourir.
Comportement social : Curieux de tout, assez naïf et doux de prime abord mais déterminé à poursuivre ses objectifs.
Type d’éducation reçue : Militaire et paysanne, stricte mais élevé par un père adoptif bienfaisant et bon.
Pensée politique : Découvre actuellement le concept de politique

Croyances :

• Einhasad : Croyant
  Gran Kain : Inconnu
  Eva : Inconnu
  Shilen : Inconnu
  Sahya : Inconnu
  Pa’agrio : Croyant
  Maphr : Inconnu

Relations extérieures :

• Elfes : Neutre, n'en avais jamais vu avant la mort de son père adoptif
  Humains :N'ayant connu que son père adoptif qui était humain, il aura tendance à se sentir plus à l'aise avec ces derniers.
  Kamaels : Neutre, n'en avais jamais vu avant la mort de son père adoptif
  Nains : Neutre, n'en avais jamais vu avant la mort de son père adoptif
  Orcs : Neutre, n'en avais jamais vu avant la mort de son père adoptif
  Sombres : Neutre, n'en avais jamais vu avant la mort de son père adoptif

[Kalim]

Dans mes poings, il n'y à que de l'amour mon fils.
Ce que je t'enseignes est simple : baisse les yeux au sol pour faire preuve de modestie, lève les vers les cieux pour montrer ton ambition et ta détermination.
Fermes la bouche pour que le calme et la bienveillance émane de toi, ouvres la pour honorer et exhorter tes amis et tes ennemis, quant à tes poings... utilises les pour protéger les autres et ce que tu crois être juste, toujours.
l'humain qui était en train de donner la leçon se pencha maintenant vers le jeune orc et saisit ses poings avec bienveillance
je te le redis, dans nos poings, il n'y a que de l'amour...
une fois redressé, il se mit à pointer un énorme sac de toile d'où s'échappait de légers filets de sable, son visage s'assombrit et il se mit à crier
Quand la torche sera éteinte, ce sac doit être éventré
le jeune orc, foulant le sable de ce qui semblait être une arène perdue dans la campagne, se mit à frapper la cible désignée[/]

[Kalim]

Kalil est un orc élevé par un humain, Soheil.
Ce dernier à fui la demeure paternelle suite à la vengeance d'un groupe avancé de l'ire bestiale. Quelques jours plus tôt, Soheil les à repoussé.
Plus tard, revenus bien plus nombreux, Kalil assiste à l'assassinat de son père par un détachement en question.
Kalil s'est enfui pendant plusieurs jours, est revenu au domicile familial pour se recueillir sur la dépouille de son paternel.
Il emporta quelques biens et entreprit de partir, de fil en aiguille, il en appris plus sur la situation d'un monde qu'il ne connaissait pas.
Il se mit en tête d'entamer un journal pour méditer, se recueillir, et se confier à son père qui lui répétait souvent qu'il l'entendrait et le lirait d'où qu'il soit.

Mon père tu disais souvent : dans nos poings il n'y a que de l'amour.
Tu avais raison, tu avais tellement raison que tu en est mort, tu aurais du les tuer.

Tu me disais souvent que tu venais d'un endroit ou chaque moment est une danse, parfois joyeuse mais parfois mortuaire, un pays ou l'odeur de la vie et de la mort se transforment en un fumet subtil qu'il faut apprendre à apprécier.

La danse, les corps en mouvements, tu me disais qu'un jour j'apprendrais à danser seul, à voler comme une abeille et piquer comme un papillon, comme pendant nos longs entraînements.

Tu me disais que ces danseurs ailés seraient jaloux de ma chorégraphie.

Tu disais "l'abeille à beau être parée d'un dard rageur et le papillon d'ailes majestueuses, ils viendront t'observer comme tu les à observé, ils seront jaloux"

Père, je les ai vu danser, je les ai vu grouiller comme des vers qui s'agitent une fois la terre retournée, danser autour de toi. ils ne t'ont laissé aucune chance, ces créatures me ressemblent pourtant, j'ai honte.

Quelques jours plus tôt, tu infligeais une correction mémorable à un détachement de quelques créatures, je sais maintenant qu'ils viennent de ce que les peuples qui leur résistent appellent l'ire bestiale.

J'ai failli me donner la mort, mais quelque chose en moi m'a poussé à partir, et j'ai découvert que mes semblables ne sont pas parmi eux, mais parmi ceux qu'on honore en Aden, jusqu'aux gardes mêmes qui les salue d'une inclinaison respectueuse, mes semblables sont parmi ceux qui ont résisté à la folie bestiale.

Quelques années plus tôt nous vivions paisiblement loin de tout, je me rappelles l'odeur du poisson, de la sueur et du sable de notre arène, plus jamais notre sang n'honorera ce sol sacré, celui ou j'ai tout appris.

Je suis revenu pour toi, j'ai effectué les rites sacrés pour que ton âme trouve le salut, j'ai pleuré ta perte.
Un père ne devrait pas avoir à enterrer son fils mais un fils ne devrait pas avoir à laver son père. Tu reposes maintenant là ou nous avons vécu paisiblement, ton combat est terminé, reposes toi maintenant.

Le combat..
Père, tu m'as préparé à la confrontation mais pas à la guerre, à la douleur mais pas à la perte d'un être cher, je suis armé et sans défense à la fois, est-ce un ultime enseignement de ta part ? ce paradoxe m'accable et m'empêche de trouver le sommeil, quand cela m'arrive j'appliques encore tes enseignements : je m'assied à l'ombre de tout et je me souviens, je médites, je disparais quelques temps.

Je tiens ce journal avec les doigts que tu as entrainé à écrire mais aussi à détruire, je vais m'employer à réaliser ton vieux rêve, j'espère qu'il aidera ceux qui ne sont rien, ceux qui ont perdu et vont perdre leurs proches, je vais enseigner ton art, je vais le répandre jusqu'au confins du monde.

Je transmettrai ton savoir, je transmettrai Soheil, le nom de mon père, maintenant le nom de mon art.

Père, le maillon est solide, la chaine sera préservée mais je vais l'endurcir : dans nos poings, il n'y à que de l'amour, mais pas pour nos ennemis.
Dans mes poings, il n'y à que la haine, celle que je vais infliger bientôt à ces créatures.

Ton fils adoptif,
Kalil.

Le géant vert au regard doux ferma son cahier, quelques instants après, son regard était déjà perdu dans la danse d'un papillon, sous un arbre..

[Kalim]

(Ambiance musicale : https://www.youtube.com/watch?v=JXgloPSu9f8)
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Bakim, je.. vois mon père adoptif, je le vois comme je vous vois mes amis, il est debout, avec un orque immense.
Je le vois en plein jour devant mes yeux m'appeler de l'autre coté avec le colosse vert .
Il dis "Viens fils, je t'attends de l'autre coté du gouffre, marches et rejoins ton père adoptif, marches et rejoins ton vrai père, nous t'attendons mon fils."

L'humain visiblement enragé se lève dans un mélange d'agacement et de tristesse, regarde ailleurs pour dissimuler des larmes et rétorque à l'orc :

Kalil, tu délires, parles pas de ce genre de choses, ca va aller mieux, tu verras.. je vais aller chercher de l'aide, puis ce que personne n'est venue nous aider, après on va tirer cette histoire de cadavres au clair, c'est eux qui t'ont fait ca !

L'orc marque un temps de pause, inspire profondément puis répond en souriant, avec une voix à peine audible
Je peux guérir du poison, mais personne ne peut me guérir de la pire ironie de ma vie, dans les moments les plus importants, je suis... impuissant

L'humain l'observe, se saisit d'une lance, agacé, puis prends la route après avoir embrassé son front

Chapitre 2 - Impuissance
Au chevet de l'orc, une jeune elfe tiens un carnet : celui que Kalil ne quittes jamais.
Seule avec lui, sous le regard des étoiles, elle l'écoute et notes chaque mot

Père, ca y est, je vais bientôt te rejoindre, je te parles comme si je ne pouvais t'entendre et te voir, mais c'est faux, tu me regardes pendant que je parles. Tu as été un bon père et tu m'a donné toutes les armes et les valeurs qui te sont chères, mais j'ai échoué, terrassé par l'arme des pleutres et des lâches. Je voulais transmettre ce que tu m'a transmis, je voulais répandre ton éclat aux confins du monde, mais je ne suis qu'une pâle copie, impuissante, enchainée, limitée.

Encore une fois, le même paradoxe m'accable, mais je n'ai plus la force de m'asseoir pour méditer, alors j'attends que le chemin se débloque, j'attends de pouvoir passer le gouffre.

J'espère juste que ma famille, celle qui admire ton enseignement ne me suivra pas, je pleures chaque jour de ne plus les voir, mais j'attendrais comme toi, de l'autre coté.

Je dirais : Viens Bakim, Kupi, Eliadus, Neijh, Namalae, l'elfe Amina qui chante, Nuza, Vilvert, Billie
Je dirais tant d'autres prénoms, je leur dirai, viens sans peur car ton frère t'attends, viens sans peur car ton frère est là.

Maintenant, je vais te livrer mes dernières pensées.. Anyel, notes bien, c'est mon testament, peut-être les paroles les plus importante de ma courte et pitoyable existence.

Quelques gouttes tombent sur le précieux carnet, L'elfe, incapable de continuer, range le livret puis pose ses mains contre son front



Pas maintenant Kalil, si ils reviennent sans rien alors je te promets de t'aider à écrire ton testament, je crois que, je crois que tu as de la visite, j'aperçois une jeune fille arriver... elle s'appelle Neijh je crois, il y a aussi un nain, un ami à toi !

L'orc bien que rachitique et épuisé affiche soudain son sourire habituel : celui que tous ont pu apercevoir, un sourire innocent et doux, apaisé.

Je suis dame Neijh, j'apportes un présent pour Kalil, et viens le visiter..

Je suis Indis, je suis de Floran, j'ai appris pour Kalil, j'apportes de la bière pour le requinquer !


Les visites s'enchainent, et le camp s'agite, il se gonfle et se dégonfle.
Plus d'éclats de voix, de rire et d'entrainements, rien n'est plus triste que l'endroit.

[Kalim]

Musique d'ambiance:
https://www.youtube.com/watch?v=665La2ZY7pA


"Il a laissé ça, sur la table, son carnet est là aussi.."
L'humain saisit ce qui semble être un long parchemin, et commence à le lire à voix haute, devant tout les plus proches de Kalil

Je suis parti,
J'avais pour projet de ne rien vous dire, de partir sans me retourner, de vous laisser dans l'inconnu, mais vous ne méritez pas que j'agisse de la sorte.
Vous méritez que je vous respecte, une dernière fois.
Je parles d'une dernière fois car je suis las d'agir comme je le fais, et si nous nous recroisons un jour, nous serons très certainement ennemis.
Vous m'avez vu errer, tel une ombre dans le camp, amaigri et faible, atteint par l'arme des lâches, et vous m'avez choyé, guéri, mais je ne peux plus le supporter.
J'ai pensé mettre fin à mes jours, accablé par les paradoxes de ma pauvre existence.
Je viens d'un ilot de paix, hors du temps, miraculeusement épargné, j'étais heureux de ne pas connaître ce monde, vos guerres, vos maux, et pourtant j'ai choisi de me battre pour ceux que j'ai rencontré, pourtant, votre monde m'a arraché la personne la plus lumineuse que j'ai pu croisé : mon père.
En quête de puissance depuis tout petit, et pourtant, faible, si faible, faible encore une fois à cause de votre monde qui a mis sur mon chemin un pleutre qui m'a empoisonné le corps, j'ai perdu ce qui m'était le plus cher, ma force.
En quête de transmettre des valeurs de paix, de partage et d'amour, et pourtant tellement rongé par la haine aujourd'hui, une haine qui me viens aussi de votre monde..
Tant de paradoxes...
J'ai pas les talents d'un orateur ou d'un écrivain mais, j'aimerais tellement pouvoir me déchirer la poitrine pour vous montrer à quel point je n'en peux plus, à quel point je souhaites en finir avec toute cette crasse.
Enfermé dans le camp, j'ai bien eu le temps de méditer, ma vie n'est pas pleine de paradoxe, j'agis juste de la mauvaise façon, ce monde, je vais l'achever, je me tiendrai à son chevet comme vous l'avez fait pour moi, mais je m'assurerai qu'il ne puisse pas errer à nouveau.

La solution de paix ne marches pas, ce monde est bien trop compromis, stupre, luxure, avarice, paresse, comment dites vous déjà, les 7 péchés majeurs ?

Vous êtes nombreux dans le camp, avec le temps, nous avons constitué une grande troupe, mais combien ici sont prêts à donner leur vie pour leur prochain ? combien ont agi par sentiments purs ? et combien par admiration pour ma ridicule personne ?

Je vous préviens mes amis, j'aurais pu mourir pour chacun d'entre vous mais, je vous abattrai sans remords, vous qui m'avez suivi, vous qui m'avez chéri et bordé quand mon front était plus chaud que la braise.
Je vous éclaterai le crâne de mes mains nues, et j'utiliserai votre sang pour faire peur à mes ennemis.

Il faut que quelqu'un agisse, il faut que quelqu'un mette un terme à toute cette mascarade insensée, et croyez moi, je tirerai le rideau sur ce pauvre spectacle, ce pauvre monde contaminé par les lâches.

Je reviendrai, inarrêtable, et jusqu'à ce jour, je vous demandes de réfléchir
Soyez avec, ou contre moi.
Et si vous décidez d'être contre moi, c'est que vous n'avez rien compris, et que vous méritez de mourir.
Tremblez, de tout votre être, car je vous ferai vivre les pires atrocités avant de me pencher sur votre dernier souffle.
Si vous décidez d'être avec moi, nous ferons ensemble la seule chose qui mérite d'être faite : en finir définitivement, par miséricorde.

Je viendrai pour la famille, les amis de chacun de ceux qui propageront cette note hors du camp, ils vivront jusqu'au bout du spectacle, dans une souffrance telle qu'il me faudrait des caisses de parchemin pour la décrire.

Vous êtes forts, ne me décevez pas, et acceptez la réalité telle qu'elle est, il est temps d'agir et d'opter pour la seule issue.

Entrainez vous comme des démons assoiffés de sang, ce que vous êtes au fond,
et attendez mon retour.

Tous se regardent, terrifiés, sans dire un mot, un long silence s'installe...