[BG Humain] Héraclios

[Nanou]

Prénom : Héraclios
Surnom : Le survivant
Parents : Décédés suite à une raid de l'Ire bestiale sur son village
Titre : aucun à ce jour
Age : 22 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain

Métier : Sans emploi
Compétences : Apprenti Forgeron, souhaite devenir soldat
Archétype :
- Combat : Manie de lourdes armes à deux mains de type Marteau de guerre ou Claymore
- Magie : Aucune
Métamorphoses : aucune
Alignement : Neutre Bon
Langues parlées : Commun, notions d'elfique (en cours d'apprentissage)

Description physique : Héraclios n'est pas très grand mais la rudesse de son quotidien lui a conféré une musculature conséquente (1m75 pour 80kg). Cheveux courts, brun, barbe naissante, Yeux marrons, une cicatrice verticale sur l'arcade droite.

Caractère : Doux, calme, empathique. Aspire a une vie pacifique mais son traumatisme le pousse à aller au devant de sa vengeance.
Comportement social : Assez introverti, ne souhaite heurter personne, a conscience de sa force physique et en use à bon escient.

Situation financière : Peu aisée
Type d’éducation reçue : Rescapé d'un massacre orchestré par l'Ire Bestiale dans son village, il fut recueilli par celui qu'il considèrera comme son mentor plus tard. C'est auprès de cet étrange ermite qu'héraclios reçu une éducation basée sur les lettres et la philosophie afin de pouvoir avoir un esprit critique suer le monde qui l'entoure. C'est également lui qui apprit au jeune forgeron à se battre et manier son marteau pour autre chose que la forge.
Oscille entre son attrait pour les arts, la culture, la sagesse et son désir de vengeance emprunt de pragmatisme.

Pensée politique : farouche opposant à l'Ire Bestiale, trouve que l'on ne va pas assez vite assez fort et assez loin dans la lutte contre ces animaux. Estime que tout le monde devrait participer à l'effort de guerre, même les classes sociales aisées.

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Croyances : Pas intéressé par la religion, estime que les dieux les ont abandonnés à leur sort
- Einhasad : neutre
- Gran Kain : neutre
- Eva : neutre
- Shilen : neutre
- Sahya : neutre
- Pa’agrio : neutre
- Maphr : neutre

Relations avec les races :
- Elfes : les idéalise, est très vite séduit par leur noblesse et leur culture.
- Humains : neutre
- Kamaels : neutre
- Nains : Admire leur savoir faire artisanal
- Orcs : neutre
- Sombres : neutre

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[Nanou]

I - La bête immonde

Héraclios vivait dans un petit village non loin du front. Ses parents ne pouvaient se résoudre à quitter leurs terres natales alors que le conflit qui embrasait le continent se rapprochait dangereusement de leur bourgade. L'Ire Bestiale gagnait du terrain dans la région et les bêtes assoiffées de sang pouvaient surgir à tout moment. Les villageois avaient appris à vivre avec, beaucoup étaient partis sur les recommandations des autorités. Mais une minorité de courageux fermiers conservaient leurs terres, alimentant en vivre les soldats des garnisons proches.
Le jeune garçon vécu une enfance assez banale, se passionnant pour le travail du métal auprès de son parrain qui était forgeron. Il entreprit alors, une fois assez fort pour manier un marteau, de venir deux fois par semaine aider son parrain avec l'accord de ses parents.

Arrivé à l'âge de 19ans, Héraclios était devenu un jeune homme aux bras musclés, son physique s'étant étoffé au gré de ses coups de marteau sur l'enclume. Il partait souvent chercher les matières premières dont avait besoin son parrain.
C'est ainsi qu'une nuit, alors qu'il rentrait à cheval de sa course, les sacoches pleines de métaux il aperçut une lueur en provenance du lointain. Surprit, il pensa d'abord que le village avait organisé un grand banquet et que les braseros illuminaient l'obscurité. Mais plus il se rapprochait et plus une horrible intuition le tenaillait. La fumée, les feux... tout était beaucoup trop intense.
Il jeta les sacoches au sol pour libérer sa monture et partit au triple galop vers la lueur à l'horizon.

En arrivant sur place le cauchemar était bien réel. Tout son village était en flamme. Des corps avaient été empilés dans des carrioles de l'armée qui était arrivée trop tard pour secourir les habitants. L'Ire Bestiale avait frappé à la faveur de la nuit tombée.
Il parcourut les maisons en flammes en panique, mais plus aucune n'était indemne.
C'est alors qu'il vit dans une des charrettes, les corps de ses parents et de son parrain, sauvagement massacrés.

Serrant les poings son hurlement de rage résonna parmi les soldats qui venaient se saisir de lui pour l'écarter de la scène.


II - Nouveau départ

Les soldats prirent soin de lui et des quelques rescapés du massacre. Le village n'était plus, et une partie des productions de vivres venait à manquer pour nourrir la garnison. C'est pour cette raison que lorsque le jeune Héraclios exigea de s'enrôler dans l'armée pour venger sa famille, on l'envoya gentiment balader. L'armée n'avait pas le luxe actuellement de lui faire faire ses classes, les ressources devaient être employées prioritairement sur les soldats valides et aptes à se battre dans l'immédiat pour repousser la percée.
Le jeune homme quitta alors la garnison pour la ville. Il trouva un travail comme assistant forgeron afin de pouvoir avoir au moins les moyens de se loger et de se poser. Bien entendu sa soif de vengeance ne s'était pas assouplie. Il brûlait de rejoindre les forces armées et combattre les abominations qui menaçaient ce monde.

Un jour, un client bien étrange vint faire changer les fers de sa monture. Un homme d'un âge mur, sûrement la cinquantaine. Sa démarche assurée, son vocabulaire et son charisme charmèrent immédiatement Héraclios. Les deux hommes sympathisèrent autour d'un verre après le travail. Héraclios apprit alors que son client était un ancien officier. Il avait été désavoué suite à ses prises de position quand à l'occupation de Cefedellen par les Mahums et aujourd'hui, il vivait modestement avec sa pension d'ancien militaire.
Le jeune rescapé buvait ses paroles empruntes de sagesse et d’expérience. Il lui parlait des elfes, de la cité de Cefedellen, son architecture, son arbre mère et ses chants enchanteurs. Le jeune écoutait fasciné celui qui allait devenir son mentor. Le vieux maître, lui, prenait plaisir à enseigner à celui qui était devenu son protégé. Il se nommait Thrasybule.

C'est ainsi que tous les jours, maître et élève organisaient leur journée. Le matin : entrainement au combat. Héraclios apprenait à utiliser son talent pour manier le marteau afin d'en faire usage sur un champ de bataille. Thrasybule corrigeait la position de ses jambes et de ses épaules afin que chaque coup porté puisse faire un maximum de dégâts avec un minimum d'effort.
L'après midi : philosophie et apprentissage de la langue elfique. Un esprit sain dans un corps sain, là était la composition du guerrier parfait. La langue ancienne des Eldars était un support subtil pour aborder la sagesse des anciens. Le vieil officier et le jeune homme débattaient pendant des heures, conversaient sur la place des hommes dans ce monde, sur l'équilibre entre le bien et le mal et sur la lutte contre les forces obscures. Bien sûr, leur sujet de discussion favori restait l'Ire Bestiale. Véritable Némésis pour les deux hommes.

Puis un matin, Héraclios se retrouva seul. Thrasybule avait disparu. Il était impossible que le vieux maître soit parti en l'abandonnant sans un mot. Quelque chose avait dû se passer.
Le jeune guerrier partit alors à sa recherche. Il devait comprendre ce qui était arrivé à son mentor et lui faire honneur en trouvant sa place dans le combat contre l'Ire.


(terminé)