Prénom : Tobel
Surnom : Toby
Titre :
Age : 132 ans
Sexe : Homme
Race : Elfe noir
Métier : Philosophe
Compétences : Tyrant – Titan
- Combat :
Magie :
Alignement : Chaotique Neutre
Guilde : -
Faction : -
Langues parlées : Commun, Sombre, Notion dans les autres langues
Description physique :1m95, le plus souvent coiffé en arrière, un visage joviale, il a très souvent un sourire pour accompagner ses mots. Un corps musclé comme tant d’autres artistes martiaux, aucun signe distinctif
Spoiler:
Autres : Aucune
Situation financière : Moyenne
Comportement social :
Type d’éducation reçue : Aucune
Popularité et/ou influence :
Pensée politique : Libre penseur
Croyances : ( avis sur les Dieux )
Croit en la science, l’art, la poésie, la médecine et la magie. Il sait que les dieux existent, mais il ne sait pas leurs degrés d’implication dans le monde mortel, quelques soient les écrits passés
Relations extérieures : (relations avec les autres races ; détaillez un minimum )
Il tente autant que faire ce peut d’entretenir de bonnes relations avec les autres peuples, pour lui chaque races est source de connaissances et de cultures. Il se dit que chaque être vivant est libre sur cette terre
Histoire :
...
Qu’en est-il de l’homme ?Qu’en est-il des dieux ?
Si vous êtes là, à m’écouter c’est que vous êtes perdu, perdu dans les limbes de votre esprit, de mon esprit.
Je suis vous, vous n’êtes pas moi. Je ne peux vous contrôler, vous pouvez m’écouter.
Mais si vous pensez que vous avez le contrôle, vous vous trompez fortement, vous n’êtes rien de plus qu’un numéro, un chiffre perdu au milieu de l’infini, si le temps c’est arrêté sur vous c’est simplement pour vous signifier l’insignifiance de votre existence de ce plan éthéré.
La solution n’est pas en vous, vous devez subir ce qu’il se passe, subir l’oppression, subir le mensonge, subir le vice, la corruption, l’abnégation.
Quand le temps reprendra son cours, votre numéro se mêlera aux autres défilant aussi vite qu’il est apparu devenant de plus en plus flou, pour au final disparaitre dans la non fin de ce pan d’existence.
L’homme n’est rien, les dieux le sont encore moins.
Les dieux ne sont que l’imagerie artificiellement créer d’une pensée collective sur des actes ne pouvant être expliqué rationnellement par des moyens scientifiques avancé.
Les actes divins ne sont au final qu’une simple part de hasard, la chance que des évènements arrivent à un endroit donné en un temps donnée formant une chose défiant toute logique acquise jusque-là.
L’imagination de l’esprit humain est sans fin, de la destruction jusqu’à la vie, la seule limite à l’imagination est l’imagination elle-même. Une fin qui n’en a pas, qui pousse celle-ci à aller toujours plus loin, dans le vice, dans l’avancé quantitative des faits et de l’imaginaire.
Les dieux ne sont qu’une image fictive d’un acte hasardeux naturel, et l’homme a besoin de son imaginaire pour donner vie et forme à un acte hasardeux.
La chance, le hasard, sont étroitement lié.
L’un ne va pas sans l’autre, les synonymes d’une vie déifique défiant le monde par son imprévisibilité.
Plus la technologie avance, plus l’intelligence grandit, moins les dieux n’ont de place en ce monde.
L’explication des actes, la prévoyance des faits du monde, la réduction du hasard empêche l’homme de donner un autre nom que science à ce qu’il voit, entend.
Si l’homme peut comprendre un fait, ce n’est pas l’œuvre des dieux.
Les dieux n’existent pas, mais chacun d’entre vous a besoin de se rattacher à quelque chose quand vous ne comprenez pas ce qu’il se passe.
La chance, le hasard, les dieux, la science, les héros, les théories du complot.
Tout ceci n’est qu’une suite de résultantes créant une notion transverse dans l’esprit humain l’obligeant à rattacher ce qu’il perçoit à une entité, quelques soit son nom, sa forme.
Nous sommes tous des moutons, grandissant en suivant les autres, mais chaque mouton peut devenir un berger, créant son propre chemin, sa propre vision des choses, nous obligeant à, soit suivre, soit évoluer.
Le changement n’est rien d’autre qu’un acte hasardeux qui nous pousse à devenir le temps d’un instant dans l’infini du temps un dieu parmi les hommes.
Les dieux ne sont que des personnes, des actes hasardeux.
La force, l’entrainement, la connaissance, n’est qu’une infini partie de ce que nous sommes pour nous donner un chemin afin de ne plus être des dieux.
Vaut-il mieux être un dieu et laisser toute sa vie reposer sur le hasard ?
Ou vaut-il mieux être un homme et créer sa propre histoire.
Quoi qu’il en soit celui qui pourra tout contrôler dans ce monde, ne pourra être appeler dieu tout puissant, mais plutôt Homme parfait.
Lhomme est imparfait, une part de dieux réside en chacun d’entre nous.
An 963 – Tobel
...
La flamme rouge de la bougie renvoyait des ombres dansantes sur les murs de l'auberge.
La table était vide hormis les deux coudes sombres de l'homme et le livre ouvert pour que l’encre finisse de sécher. Personne ne venait lui parler, mais personne ne semblait le connaitre, ni connaitre son passé, cela valait-il mieux après tout.
La serveuse s'approcha de lui, mais il n'entendit pas quand celle-ci voulu prendre sa commande, il se contenta de hausser les épaules sans trop savoir pourquoi. Elle partit en direction des cuisines comme si elle venait de comprendre ce qu'il demandait.
L'homme était perdu dans ses pensées, il n'arrivait vraiment plus à se souvenir de qui il était et cela le perturbait fortement. Il c’était rendu compte de ses trous de mémoires quand il essayait de se remémorer chronologiquement son passé.
Il n'y arrivait pas.
Il triturait sa barbe fine toujours fasse à la bougie rougeoyante.
- Que faire, lâcha-t-il.
La serveuse revint à ce moment la déposant devant lui une assiette pleine. Celle-ci contenait un morceau de brebis accompagné de pois chiche.
- Je n'ai pas co.... Non laissez tomber c'est très bien.
Ce fut à la serveuse d'hausser les épaules cette fois ci, puis elle s'en alla en direction d'autre table où les premiers ivrognes de la soirée commençait à apparaître.
L'homme quant à lui contempla ce qui se tenait maintenant devant lui, cette nourriture encore fumante était loin d’être une chef d'œuvre de gastronomie pourtant l'homme pouvait voir que la viande était parfaitement cuite et que l’accompagnement était parfait également.
Il commença à manger oubliant petit à petit ses tourments. L'auberge prenait de plus en plus vie à mesure que les gens affluaient.
Quand il eut fini son assiette il se recula sur sa chaise et se mit à observer le monde qui l'entourait.
Des tables, des chaises, un comptoir, des clients et un barde.
Il s’arrêta un moment sur ce dernier le dévisageant le contemplant de haut en bas.
- Pourquoi pas après tout, cela m'aidera pour le futur, dit-il à son assiette.
Ce qu'il venait de décider allait changer sa façon de fonctionner vis à vis du monde. Il allait devenir les oreilles et les yeux des événements de ce monde. Partout où il sera possible d'aller il ira et il contera ce qu'il vivra pour s'en souvenir et pour ne plus jamais perdre une partie de son histoire.