Nom :
Prénom : Khlère
Surnom : La Guignarde. Je déteste ce surnom, mais il a la triste tendance à me coller à la peau. Après, je dois me rendre à l’évidence : j’ai clairement la guigne.
Age : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Orc
Métier :
Compétences : Dans ma profession, il n’y a que deux compétences qui se tiennent : encaisser et maraver. Coup de chance, j’ai un certain talent pour les deux.
- Combat : Gladiatrices - Epées-doubles, masses… voire tout ce qui me tombe sous la main en fonction des situations.
- Magie : Si les Dieux m’en graciaient un jour, je serais prête à faire saigner les oreilles de tous les passants à hurler leur grandeur. Mais, il faut être réaliste : la magie m’habite tout autant que la vertu s’incarne dans les gagneuses qui font le tour des campements d’Azurs.
Métamorphoses : -
Alignement : Chaotique-neutre
Guilde : -
Faction : Anciennement de la Légion Azure, mais je n’y ai gagné qu’une volée de coups de pieds au cul pour toute solde.
Langues parlées : Commun et Orc. Enfin, je crois. Parfois je rencontre de tels dégénérés que je ne sais même plus en quelle langue je parle. Quoique si, je sais : un bon coup sur la trogne, ça c’est du langage universel.
Description physique : Je ne suis pas moche. Enfin, je crois. Enfin, avant de me faire broyer le renifloir dans des rixes, de me faire lacérer la peau à coups de lames et de griffes et de me faire fendre le crâne par ce broute-chiure de Mélick, j’avais une apparence convenable. Aujourd’hui, j’ai la tête de l’emploi. Je porte mes cheveux courts : ça limite les prises au combat. J’ai une mèche blanche dans ma frange, là où Melick, ce tricheur, m’a fendu le cuir chevelu avec une pierre. Autrement, mes cheveux sont d’un noir léger, presque cendré. J’ai quelques cicatrices sur la trogne, comme sur le reste du corps d’ailleurs, deux belles petites défenses que je me fais une fierté d’entretenir et une paire d’yeux d’un jaune opaque. Les yeux, c’est important dans les négociations et les miens font parfaitement l’affaire quand il s’agit d’intimider.
Sinon, à force de m’entraîner, de me battre et de rarement croûter convenablement, je me suis bâtie une silhouette plutôt svelte pour une représentante de mon peuple. Certaines diront un peu trop : j’ai moins de poitrine que la plupart des gamines Elfes. Mais c’est un avantage au combat ! Ça fait moins de surface à défendre et j’enfile plus facilement des armures. Quoique mes finances ne me permettent pas vraiment d’acheter et d’entretenir une armure. Je suis vêtue plutôt légèrement dernièrement. L’avantage, c’est que ça me rend plus vive. Le désavantage, c’est que le prochain coup que je me prendrai risque bien de me laisser sur le carreau.
Ah, et j'ai aussi un petit tatouage clanique, à l'effigie du Loup, quelque part dans mon dos.
Caractère : Je ne suis pas une fille facile, à vivre comme à pieuter. Pour ce dernier point, d’ailleurs, c’est plutôt moi qui entreprends plutôt que je ne suis entreprise. J’ai la mandale facile, une patience qui se mesure en secondes et une sale tendance à vouloir faire descendre de leur piédestal tous ceux qui me croient en-deçà de leur considération. Même si j’essaie de lutter contre ce trait, j’ai l’orgueil aussi vif que la plupart des Orcs. Une banalité pour un autre peut vite devenir une injure abrasive pour moi. C’est sans doute à cause de ça que je me retrouve sans cesse de la mouise. J’aurais peut-être une meilleure trogne aujourd’hui si mon égo ne m’avait pas valu mille et un gnons.
Autres : Deux vermines volantes me suivent presque partout depuis mon séjour dans les geôles de Dion. À croire que ces petites saloperies se sont attachées à moi. Elles sont devenues grasses à force de piller mon assiette. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je n’ai jamais réussi à les éclater d’un coup de marteau : c’est qu’ils sont vifs les piafs. Je me console en me disant que s’ils faiblissent un jour ils feront un en-cas convenable.
Situation financière : Je suis une bestiole d’une rare richesse intérieure. Malheureusement, ma bourse ne reflète pas toutes mes qualités et s’évertue à être tout le temps vide. Entre mes frais de bouche et l’entretien de mes armes, je cours derrière les adenas comme un Légat derrière son égo.
Comportement social : Difficile de rester à un endroit quand on exerce ma profession, d’autant plus quand on a à peine des ronds pour se payer une nuit dans un établissement miteux. Je vagabonde au gré des contrats, mais j’avoue préférer le Sud. C’est toujours plus agréable de pioncer sous une brise doucette que de se peler les miches dans des steppes arasées à se faire cingler la trogne par le vent. Malheureusement, en ce moment je trouve surtout du travail aux alentours des lignes de front. J’évite de me mélanger avec les soldats ; les Azurs m’ont déjà causé trop d’emmerdements pour que je me risque à les côtoyer. Les autres mercenaires font une bonne compagnie, mais pas plus que le temps d’une nuit et seulement s’ils entretiennent. Je préfère être seule que mal accompagnée, et vu le chapelet de bras cassés qui ponctue l’Ouest j’ai appris à apprécier ma compagnie.
Type d’éducation reçue : Mon père m’a appris à me battre, à mains nues comme avec des armes. C’était un bon cognard ; un bon mercenaire. Il m’a appris presque tout ce que je sais ; j’ai appris à le haïr toute seule. Il m’a aussi appris à lire, écrire et compter. Des « impératifs » qu’il disait, sans quoi je risquerais de me faire enfler par mes employeurs. Il ne m’avait pas dit que même en sachant ça, je pouvais bien crever la gueule ouverte à cause des honoraires trop bas et de la raréfaction des contrats.
Popularité et/ou influence : Ah, que j’aimerais être populaire ; ça ferait peut-être venir les adenas à moi plutôt que je leur coure après. Quelques clients réguliers me connaissent. Ils savent me trouver aussi, ce qui est toujours utile pour me proposer des contrats. Des Azurs doivent se rappeler de moi aussi, mais sans doute plus en mal qu’en bien.
Pensée politique : La politique, c’est la préoccupation des rupins et des grouillots assez cons pour penser qu’on ferait autre chose que se torcher de leur avis.
Croyances : Je respecte les Dieux juste assez pour ne pas blasphémer devant leurs prêtres. Ou devant un gars assez fragile pour décider de me mettre au séchoir pour quelques mots. Mais, entre une Mère colérique, un Père qui ne sait pas la garder dans le futal et des gosses dégénérés, je ne risque pas de perdre mon temps à adresser une petite prière du soir ; ce n’est pas comme si prier allait me remplir l'estomac.
Relations extérieures :
- Elfes : Derrière leurs airs de précieux ils font d’habiles combattants. Jamais agréable de se les coltiner au combat, ils font trop attention à eux pour vraiment s’abandonner dans l’ivresse efficace d’un affrontement sanguinaire. Enfin, je les tolère tant qu’ils ne parlent pas trop. Que ce soit dans leur langue de bardes ou en commun, leur petite voix a le don pour me faire tinter les esgourdes.
- Humains : Ils sont nombreux, mais ce n’est pas le nombre qui parvient à noyer leur connerie. Ils font des combattants d’une fiabilité remarquable… quand ils se mettent à quinze contre un ou se baignent dans la tricherie.
- Kamaels : J’ai rarement vu des combattants plus fiables que ces piafs. Dommage que tant d’entre eux s’accrochent à des impératifs d’obéissance et de hiérarchie.
- Nains : Ils font de bons cognards. J’aime bien leur latter le renifloir ; c’est plié en un coup de genou : même pas besoin de se baisser. Mais, même quand on ne se latte pas ils font une bonne compagnie.
- Orcs : Les seuls cognards véritablement fiables en ce bas monde. Certains font un peu trop cas de leur honneur et des traditions, mais sinon ils font des collaborateurs efficaces.
- Sombres : Ils ne valent pas mieux que leurs cousins blancs, quoiqu’ils m’apportent la bénédiction d’avoir plus tendance à être taiseux que bavards.