[BG Sombre] Shannalia

[Mattou]

Nom : Abandonné lors de sa fuite
Prénom : Shannalia
Surnom : Shanna
Age : 71ans
Sexe : Féminin
Race : Sombre

Métier : Aucun à l'heure actuelle

Compétences :

• Combat : Doubles lames

• Magie : /

Métamorphose : /

Description physique : Ce qui saute aux yeux quand on la voit, c'est clairement ses tâches de rousseurs ! Dans le même ton que sa peau, mais plus foncé, ses petits grains parsèment son front, ses joues et son nez, lui donnant un air différent de ses consœurs. Pour le reste, elle est dans les standard de la race sombre, avec des formes généreuses, une taille fine, et une démarche presque féline.

Elle se maquille très peu, juste un trait de noir sous ses yeux gris. Mais son visage est tatoué de trois points sur le front, d'une ligne lui traversant l'arête du nez, deux sur le haut des joues, et une traversant ses lèvres en coupant son menton en deux (cf image). Le tout est encadré d'une longue tignasse à la couleur grise, qu'elle remonte en chignon là plupart du temps.

Ses tenues ne semblent pas toutes jeunes, mais ont été visiblement très bien entretenue.

Caractère : Elle semble très peu souriante, préférant se faire discrète. Il n'est pas rare de la voir en retrait, écoutant les conversations à portée en silence. Face aux hommes un peu trop brusque, elle a le comportement typique d'une femme qui aurait été victime de violence.

Autres : /

Alignement : Neutre bon.

Langues parlées : Sombre et Commun.

Situation financière : Moyenne.

Comportement social : Vagabonde.

Type d’éducation reçue : Strict

Croyances :

• Einhasad : Priée.
  Gran Kain : S'en méfie.
  Eva : Respectée.
  Shilen : S’en méfie.
  Sahya : Respectée.
  Pa’agrio : Respecté.
  Maphr : Respecté.

Relations extérieures :
Elle semble méfiante sur sa propre race à cause de son passé.
Les autres ne lui pose aucun problème. Elle semble même admirer la pureté que peuvent dégager ses cousins plus blancs !

[Mattou]

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Enfance.

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Né en 896 dans les terres reculées de Schuttgart, Shannalia n’a jamais eu à se plaindre de son enfance. Même s’ils ne pouvaient pas se vanter de rouler sur l’or, le fait qu’ils vivent dans un campement, plutôt qu’une habitation, leurs donnait l’occasion de moins dépenser, et s’offrir des petits plaisirs, quand la situation le permettait ! Regroupant plusieurs familles, la vie était paisible, et avait parfois l’air d’un long fleuve tranquille. A l’abri dans les collines gelées, ils avaient, par chance, toujours réussis à éviter les problèmes avec l’Ire... C’est d’ailleurs à cause d’eux qu’ils avaient tous décidé de s’exiler, depuis que les bêtes avaient mis à sac la Cité de Goddard, en 863. A l’époque déjà, bien entendu, beaucoup avaient déjà des enfants, et ils ne voulaient pas prendre le risque d’être tués, ou que leurs descendances le soit. Evidemment, la sécurité d’une vraie demeure manquait parfois, mais ils s’estimaient heureux d’être en vie, et ensemble.

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Vie d’adulte.

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Assez jeune, elle s’était mise en couple avec l’un des garçons du camp. Ils avaient pris leur temps, profité l’un de l’autre autant que possible, avant que monsieur ne fasse sa demande à ses parents directement. Son père avait concédé à lui céder la main de sa fille, à la condition qu’il prenne soin d’elle. S’il avait su... Ce qui était un conte de fée depuis des années, se transforma en cauchemar, aussitôt leur propre tente installée. L’homme qui était pourtant idéal sur le papier depuis toutes ses années, était devenu un véritable monstre une fois dans l’intimité de leur foyer. Ce genre de chose commence d’abord par une petite insulte sans réelle conséquence, puis une petite claque... Et une fois que le petit jeu est installé, on ne peut pas s’en dépêtrer. Malgré les marques parfois visible sur son corps et son visage, personne n’en dis jamais rien, et personne n’osa s’en mêler. Pourtant, il n’avait rien de véritablement imposant, n’importe qui aurait pu l’arrêter, mais aucune voix ne s’était levée. Au fil du temps, elle en était même venu à accepter que ce serait ça, sa vie. La peur.

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La fuite.

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Au court de l’année 945, au détour d’un repas familiale, sa mère parvint à lui parler discrètement sans qu’elles soient vu par les hommes. Elle la supplia de partir, de fuir, loin, bien consciente de sa situation. Elle lui confia qu’elle ne supporterait pas de perdre sa fille, qu’elle préférait la savoir ailleurs, et en sécurité. Le lendemain matin, dès l’aube et avec la complicité de sa mère, elle rassembla le plus de ses affaires possibles dans autant de sac qu’elle pu porter, attrapa un petit baluchon de nourriture, et après un dernier câlin, elle quitta le camp, avant que son compagnon ne se réveille. Pendant des mois, elle parcourut le continent, descendant toujours plus vers le Sud, évitant les grandes routes afin de ne pas prendre le risque de faire une mauvaise rencontre. C’est avec peine et difficulté qu’elle atteignit finalement Gludin. Elle y trouva refuge, heureusement, et quand elle entendit parler de la fermeture des frontières alors que l’année 946 était déjà bien entamé, elle n’en fut que plus soulagée. Elle en était sûre, il ne prendrait pas le risque de venir la chercher dans le Sud, sans pouvoir retourner dans leurs terres enneigées ensuite. Sauvée...

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Aujourd’hui.

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Toujours installée à Gludin, elle avait su se rendre utile par ci par là, afin de se faire sa petite vie tranquille. Afin de se défendre, elle avait suivit un entrainement aux doubles lames. Elle était plutôt doué, et son ancienne vie avait fait d’elle quelqu’un de résistante. On lui avait même conseillé de penser à rentrer dans les forces armées d’une Cité ! C’était à réfléchir... En attendant, elle profitait de ce petit goût de liberté bien mérité. Les années avaient passé, elle était enfin plus sereine, même si elle restait méfiante.

Bg validé (Howard)