L’Ombre qui s’attarde
Cela faisait désormais près de dix ans que Giran vivait sous la menace persistante du diable Laëb. Dix longues années de combats, d’alertes, et de tensions permanentes. Il avait fallu des années d’efforts acharnés pour enfin le repousser hors des murs de la cité, jusqu’à ce qu’il trouve refuge dans l’ancienne forteresse de l’Est, devenue depuis son antre.
S’en était suivie une guerre d’usure, épuisante et sans gloire, où les forces conjuguées de Giran, Heine et Cefedellen faisaient face aux troupes inépuisables du diable. Une guerre lente, rythmée par un siège interminable, de maigres avancées et de retraites prudentes.
Malgré cela, ces années de conflit avaient permis de rassembler de précieuses informations, de dresser des cartes, de comprendre les faiblesses du démon. Dernièrement, des rapports en provenance du front ont fait état de mouvements suspects aux abords de la forteresse. Trop de coïncidences, trop de risques. Ce fut la goutte de trop.
Aussi, en ce début de printemps, les armées ont repris leur marche. Cette fois, il ne s’agissait plus de contenir ou d’épier, mais bien d’en finir. Pour de bon.
S’en était suivie une guerre d’usure, épuisante et sans gloire, où les forces conjuguées de Giran, Heine et Cefedellen faisaient face aux troupes inépuisables du diable. Une guerre lente, rythmée par un siège interminable, de maigres avancées et de retraites prudentes.
Malgré cela, ces années de conflit avaient permis de rassembler de précieuses informations, de dresser des cartes, de comprendre les faiblesses du démon. Dernièrement, des rapports en provenance du front ont fait état de mouvements suspects aux abords de la forteresse. Trop de coïncidences, trop de risques. Ce fut la goutte de trop.
Aussi, en ce début de printemps, les armées ont repris leur marche. Cette fois, il ne s’agissait plus de contenir ou d’épier, mais bien d’en finir. Pour de bon.
