Histoire d'Ivellios, Barde Blanc.

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Ivellios
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Histoire d'Ivellios, Barde Blanc.

Message par Ivellios » ven. 22 février 2008 à 15h10

Chapitre I – L’aube d’une vie.

Un bourgeon, parmi tant d’autres s’était formé sur l’Arbre Mère des elfes.
Dans le ventre d’Isowen, la vie croissait en même temps que la plante. Chaque soir, le père de l’enfant, Aëlnyth, se rendait accompagné de son aimée sur les roches bordant le lac d’Iris. Ensemble, contemplant les rayons déclinants du soleil, ils remerciaient Eva pour ce don de vie, et l’imploraient d’accorder à leur progéniture la protection nécessaire pour survivre dans un monde où le mal se répandait de manière terrifiante.
Ils habitaient dans une modeste demeure appartenant à la famille d’Isowen depuis fort longtemps, et qui avait été construite sur la base d’un grand saule. Portant le nom de « Dryade », elle était située à l’orée Est de la forêt elfique, si bien qu’on pouvait apercevoir les eaux calmes du lac d’Iris.
Isowen faisait partie de la garde du village des enfants d’Eva, et avait des relations très amicales avec les prêtresses du temple de la Déesse. Aëlnyth, dont la vocation était radicalement différente de sa compagne, exerçait le métier de musicien. Anciennement voyageur, il avait rejoint Isowen dans sa maison lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Ayant eu le temps d’apprendre à se connaître, les deux elfes avaient pris la décision de se lier par le mariage, sous le signe d’Eva.

Une nuit donc, Aëlnyth fut dans l’obligation d’aller chercher en précipitation une prêtresse du temple d’Eva. Le moment approchait ou l’enfant allait naître. En très peu de temps, ils furent de retour dans la Dryade, où Isowen était mal. A l’Est, le soleil commençait à peindre des couleurs claires sur le fond bleu nuit, et la couleur nacrée lunaire disparaissait petit à petit.
Les battements du cœur des mariés se faisaient de plus en plus rapides, alors que les contractions redoublaient d’intensité. Leurs mains restèrent liées pendant toute la durée de l’accouchement ; pendant ce temps, leurs visages étaient progressivement illuminés par les rayons de l’astre, qui perçaient à travers les fenêtres ouvertes. Le soleil avait pris sa couleur rosée caractéristique, qui accompagnait ses levers.
Puis, dans tout dernier effort, le fils d’Eva – ce fut un garçon, naquit, inspirant pour la première fois la douce chaleur des rayons solaires qui embrasaient l’atmosphère.

L’aube avait accompagné le premier souffle d’Ivellios.
Dernière modification par Ivellios le ven. 22 février 2008 à 15h25, modifié 1 fois.

Ivellios
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Message par Ivellios » ven. 22 février 2008 à 15h11

Chapitre II – Premiers pas dans le monde.

Lorsque son âge le permit Ivellios débuta l’éducation traditionnelle elfique. Entre autres, l’histoire, l’art, l’escrime, et le patrimoine des enfants d’Eva. Les elfes ayant une méthode d’apprentissage plus basée sur la patience et le temps, que sur l’inculcation de connaissances vagues en très peu de temps, les professeurs du jeune elfe le laissaient souvent libre. Ainsi, cela palliait l’envie de découverte et de jeux des enfants.
Ivellios, dans ses temps de répit, s’intéressait à la musique : le chant, la harpe, et la flûte traversière. Bientôt, cet intérêt certain devint passion, au grand bonheur de son père. Mais même ses longues heures à jouer, seul ou avec des connaissances, le laissaient souvent inactif. C’est pourquoi, passant le temps à la manière d’un enfant, il vagabondait partout où on lui permettait d’aller, et il commença à se rendre régulièrement à la salle de garde où les protecteurs de la ville se rendaient lors des régulières pauses. De là, il épiait les nouvelles, les affaires quotidiennes, souvent sans en comprendre le sens. En outre, il se mit, fougueusement, à proposer aux guerriers elfes des joutes amicales, dans lesquelles il voulait se mesurer à eux.

Bien entendu, sa frêle constitution ne lui permettait jamais de triompher, mais aucun observateur n’aurait pu nier qu’il se débattait comme un loup. D’ailleurs, toujours il sortait exténué d’avoir trop fait d’efforts. Sa mère, qui y assistait, ne l’encourageait pas, mais ne l’en empêchait pas non plus ; elle était simplement fière de son petit elfe, et heureuse qu’il se forge un corps solide, s’inquiétant de sa sécurité. Quelques années passèrent dans ce contexte. Les muscles d’Ivellios, comme ceux de tous les elfes, se développaient lentement, mais sûrement, et il acquit la grâce propre aux enfants d’Eva.

Ivellios
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Message par Ivellios » ven. 22 février 2008 à 15h15

Chapitre III – Nouvelle rencontre, perspective inattendue.

L’herbe ondulait sous l’effet du doux souffle du vent, alors qu’on pouvait entendre les chants des criquets ravis par la douce chaleur que répandait l’astre solaire. La clairière était paisible, et la nature semblait en ce moment épanouie et libre. Seule la venue d’une elfe aux cheveux de neige troubla l’activité des insectes, qui sautèrent, effarouchés devant les pas de celle-ci. Elle était sans doute jeune, et sifflotait d’un air gai, sautillant sur l’herbe verte. Elle traversa rapidement le cercle qu’avait formé la forêt, et prit un sentier qui se dirigeait vers l’Est.
Après une dizaine de minutes, la forêt devint moins dense, si bien que la jeune elfe put à nouveau profiter de la bienfaisance des rayons du soleil. Puis elle s’arrêta brusquement, comme surprise par quelque chose. Ses longues et fines oreilles captaient un doux son, une douce musique apportée par les bons soins du vent. Elle fit d’abord quelques pas hésitants, essayant de les diriger vers la provenance du son. Finalement, elle prit une allure plus sûre et se dirigea vers la musique, intriguée.

Quelques mètres plus loin, elle sortit du bois magique, et put apercevoir la surface lisse du lac d’Iris. A quelque distance de la berge, elle vit un elfe. Jeune, il était assis sur un rocher qui semblait émerger de l’herbe verdoyante. Ses cheveux de glace, noués en demi-queue tombaient jusqu'à ses épaules et voletaient sous l’effet de la brise. De dos, elle ne put distinguer son visage. En ce moment, il avait simplement les yeux fermés ; il se laissait emporter par le bien-être de cet après midi. Il avait porté sa flûte traversière à sa bouche, et jouait un air doux et mélancolique ; s’il avait put, il aurait sourit.
La jeune elfe s’approcha quelque peu pour mieux percevoir les notes qui composaient cet air si beau. Ne voulant certainement pas que l’inconnu s’arrête, elle avisa ce qui l’entourait. Derrière elle, les majestueux arbres laissaient place à l’herbe, et devant elle, cette même végétation était léchée par l’eau du lac. Magnifique. Souriant, elle s’assit à même le sol, et replia les genoux contre sa poitrine. De là, elle ferma les yeux, se laissant bercer par la mélopée, et profitant de tiédeur de l’atmosphère.

Une gamme chromatique de la part de l’elfe fut accompagnée du chant d’un oiseau, perché dans les arbres. Tout semblait si poétique… Elle enviait ce jeune elfe inconnu d’être capable de créer des émotions si intenses, et si chaudes. Puis, celui-ci ralentit, et, dans le son le plus grave de son instrument, il acheva sa mélodie. Posant la flûte sur ses genoux, il regarda devant lui.
La jeune elfe, ne désirant pour rien au monde troubler la solitude du jeune homme, se releva le plus doucement qu’elle put. Marchant à reculons, elle contempla une dernière fois la belle chevelure blanche de cet elfe.

Ivellios venait de jouer un de ses morceaux favoris. Toujours celui-ci lui faisait venir les larmes aux yeux, et il restait ensuite un long moment rêveur à contempler ce qui l'entourait. Aujourd’hui, en cette magnifique journée, il avait vécu un moment formidable. Il s’était ressourcé.
Ce moment de quiétude fut brusquement interrompu par un bruit de chute amortie derrière lui. Quand il se retourna, quelle ne fut pas sa stupéfaction en trouvant une elfe assise à même le sol, les cheveux gracieusement désordonnés, sans doute par la chute. Ses muscles, contractés par son sursaut se détendirent. Fronçant les sourcils, il avisa sa congénère avec curiosité. Il était très gêné, comme un individu ayant été surpris dans sa solitude.

"Vous… eu… Que…"

Sa voix était hésitante, mais, se remettant de son soudain embarras, il se reprit.

"Bonjour mademoiselle."

Posant rapidement sa flûte sur l’herbe, il s’avança sans prudence vers la jeune elfe, et, tendant sa main, ajouta :

"Permettez que je vous aide à vous remettre sur pieds !"

La fille d’Eva prit la main de son interlocuteur, hésitante. Puis, avec son aide, elle se releva gauchement. Elle était troublée, elle ne s’attendait pas à la tournure qu’avait prit sa retraite. Se remémorant sa chute, puis le regard que l’elfe lui avait lancé, elle prit la parole.

"Je… je … Pour tout vous dire, je vous écoutait depuis un petit moment, votre musique m’ayant attirée de la forêt."

La dernière phrase fut prononcée avec un brin de défi dans la voix de l’elfe. Elle était légèrement plus petite qu’Ivellios. Ce dernier, captant le ton de sa congénère, reprit avec un léger sourire au coin des lèvres :

"En fait, je ne suis pas habitué à rencontrer un auditeur caché ! J’espère au moins que vous garderez bon souvenir de ce que vous avez entendu. C’est en tout cas une de mes mélodies favorites."

L’air de défi présent sur le beau visage de l’elfe disparut, pour laisser place à un sourire qui découvrit des dents blanches.

"Oui, messire, je dois avouer que j’ai rarement écouté quelque chose d’aussi doux et beau. Vous devez pratiquer souvent pour atteindre une telle pureté dans vos sons. Bien entendu, prenez ces dires comme une marque de respect, et surtout pas comme de la désagréable flagornerie."

Ivellios lui sourit à son tour, ses yeux bleus nacrés s’illuminant de contentement.

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De temps à autre, la Providence produit des choses inattendues, change le destin d’un être, modifie un esprit. Ici, la rencontre des deux elfes en présence ne fut pas que l’histoire d’un moment. Ils se revirent – plus ou moins pas hasard, et de là naquit un profond élan d’amitié mutuel. Les enfants d’Eva se connurent rapidement, chose étrange pour un elfe, dont les relations ont tendance à s’établir en de longues années. Sans doute la fougue et l’énergie de la jeunesse elfique rendaient cette amitié si soudaine possible. Toujours est-il qu’ils devinrent inséparables.

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La jeune elfe, Mialyë de son nom, était la fille d’un cultivateur modeste qui récoltait baies et champignons. N’ayant pas de mère, et donc pas de présence féminine à ses côtés, elle avait prit l’habitude de vagabonder seule dans la forêt elfique qu’elle trouvait fascinante de part son écosystème unique et ses secrets – certains dangereux. La jeune elfe s’était particulièrement passionnée pour les licornes, créatures majestueuses et intelligentes. A tel point qu’elle passait ses journées à chercher à les observer, et à les approcher.
A cet égard, étant une jeune elfe, ces extraordinaires êtres l’avaient laissé approcher, si bien qu’elle leur était maintenant devenue familière.

Au bout d’une année d’amitié partagée avec Ivellios, elle n’hésita plus à lui faire partager sa passion. Grâce à ça, une nouvelle page de la vie du jeune elfe commença. Eva l’avait sans doute bénit en lui accordant cette rencontre avec Mialyë, qui avait bouleversé sa vie solitaire.
Cependant, il fut promu Chanteur de Lame quelques temps après cet évènement, si bien qu’il n’eût que peu de moments pour se consacrer à l’amitié qu’il entretenait avec la jeune elfe. L’honneur de ce titre ne lui laissait guère le choix. Il se devait de mettre ses compétences au service du peuple elfique et du Temple d’Eva avant tout. Bien que jeune, il prenait cette tâche très au sérieux, et s’efforçait de ne pas faire apparaître l’envie de liberté qui le prenait souvent.
Il promit alors à Mialyë de reprendre une vie normale en sa compagnie lorsque les années seraient passées. Le fait de devoir s’interdire de prendre trop de temps en compagnie d’être chers lui brisait le cœur, et très rapidement il regretta les heureux moments passés avec son amie. Il voulait retrouver une vie plus calme, où il pourrait privilégier l’épanouissement de son esprit.

Et les années passèrent, où Ivellios ne cessait de progresser dans son art. Il atteint un niveau très respectable, ce qui lui permit de gagner en autonomie. Aussi fut-il surnommé le Barde Blanc, du fait de son caractère foncièrement bon, de ses cheveux neige, et de son talent certain pour la musique. Ce fut d’ailleurs gratifiant pour lui d’être appelé ainsi, et il s’appropria ce deuxième nom.
Sa nouvelle liberté lui permit enfin de réaliser ses projets. S’établissant dans la maison familiale, il se fit une joie de retrouver ses lieux favoris, ses secrets anciens de nombreuses années, et de pouvoir à nouveau marcher serein sur les rives du magnifique lac d’Iris. Mais sa joie de retrouver Mialyë fut incomparable. Tant de choses s’étaient passées, tant d’expériences à partager…

Son amie avait établi un tel degré de confiance avec les créatures intelligentes qu’étaient les licornes, qu’elles avaient accepté de lui prêter, lorsqu’elle en avait besoin, une partie de leur essence magique, qui les matérialisait à côté de l’invocatrice. Avec l’aide de ce lien, elle avait prit comme but de débarrasser le territoire des elfes de toutes les abominations semant le trouble. Venues des terres humaines et sombres, elles les traquait et les éliminait au nom d’Eva et de son peuple.
Ayant le temps et la volonté de protéger Mialyë, Ivellios se joignit avec plaisir à ces dangereuses escapades. Il troqua son armure lourde contre des habits plus légers, aptes à se déplacer facilement dans la nature. Au bout de quelques années, il fut lui aussi capable d'invoquer l’essence magique des licornes, faisant de lui un Invocateur élémentaire. Mialyë, étant beaucoup plus expérimentée dans cet art, se faisait une joie de lui apprendre tout ce qu’elle savait.

Les deux êtres étaient en pafaite compréhension. Souvent, il arrivait à Ivellios de se demander ce qu’aurait été son futur sans Mialyë. Une vie solitaire et fade, sans doute.


[HRP] J'ai hésité à autant étoffer cette rencontre, mais finalement je m'y suis essayé ! Pourquoi, en effet, se priver de narrer une scène de la vie d'Ivellios ? [/HRP]
Dernière modification par Ivellios le lun. 25 février 2008 à 17h42, modifié 4 fois.

Ivellios
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Message par Ivellios » ven. 22 février 2008 à 15h21

Chapitre IV – Vision d’un monde.

Ivellios contemplait la flambée. Les bûches léchées par le feu parfumaient la pièce d’une agréable odeur de pin.
Le Barde tenait dans sa main droite un parchemin qui ne paraissait nullement abîmé par l’œuvre du temps. Au contraire, l’encre noire qui formait de belles lettres fines n’avait pas encore séché. L’elfe déposa alors doucement son écrit sur les flammes, et bientôt il fut réduit en cendre.
Souvent l’elfe écrivait. Il n’écrivait pas de conte pour enfant, ni rien de tel, mais juste des courts textes destinés à se détendre. Etrangement, quiconque les lirait ne comprendrait pas en quoi ils apaisaient le barde. Celui-ci voulait simplement apposer sur papier des pensées, des aventures, des évènements. Puis les brûler, pour qu’elles s’envolent telles des oiseaux dans la Nature, et pour que les seuls témoins soient les Dieux.
Ainsi fit-il ce soir là.
La place d’un humble barde dans le monde.

La puissance de l’ours, la fureur des éléments, la quiétude du crépuscule, ces composantes qui rendent la Nature si belle, si dangereuse, si fragile, et si effrayante.
Cette ressource de vie nous entoure, où que nous allions, des arbres mutilés du pays Sombre aux collines enneigées du Nord, en passant par les jardins taillés d’Aden. Sans Elle, nous ne sommes rien, et Elle est une réelle source de paix intérieure profonde.

C’est au cœur de cette Nature que le naquis il y a 558 ans de cela, et c’est en son sein que je mourrai. Sur les rives du lac d’Iris, dans ma demeure familiale, « La Dryade », je prenais ma première bouffée d’air pur alors que l’astre solaire commençait à répandre sa bienfaisance de par les montagnes, où il se levait.
C’est comme si le contexte de ma naissance, ce magnifique lever de soleil, avait défini ma volonté : apporter partout un brin de vie.
Cette vitalité est en fait beaucoup plus simple à transmettre que l’on croit. C’est une note de musique, chantée harmonieusement ; c’est l’aide donnée à une plante pour mieux croître ; c’est une parole chaleureuse, un serrement de main. C’est une parcelle de bonheur.
Encourager l’éclosion de moments de joie, donner une partie de notre être pour supporter une cause bonne, et se nourrir de la gratitude apportée par de telles actions, telle est ma vision utopique de mon existence.

Mais toujours, infatigable, une force, à la fois subjective et concrète, tente de s’établir, et empêche de tels rêves : les ténèbres, nourries par les Dieux malfaisants et par toutes les créatures corrompues de ce monde. Toujours frappent-elles pour ne laisser qu’une Nature mutilée. Comme un gaz, elles semblent pouvoir s’insinuer sournoisement dans chaque parcelle de terre, touchant le cœur même des êtres.
Le mal, attirant et dément, apporte discorde, confusion et haine. Son règne empêche la vie de se développer, en souillant ce qui se trouve sur son passage. Des mutations apparaissent, créant des abominations inimaginables pour le commun des mortels. C’est pourquoi je me dois de m’impliquer dans la Grande Guerre.

Mon existence, comme l’aube, est guidée par deux objectifs : repousser les ténèbres, et aider la Vie à croître.
Puisses-tu, Eva, être avec moi sur les entiers battus de mon existence, et guider mes armes contre mon terrible ennemi.
Dernière modification par Ivellios le lun. 25 février 2008 à 17h45, modifié 3 fois.

Ivellios
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Message par Ivellios » ven. 22 février 2008 à 16h24

Chapitre V - L’Eveil.

Un rêve… le rêve de toute une vie, dont seule la fin sera relatée dans cet écrit.

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Ivellios était allongé dans son lit, au Pacha, l’auberge d’une certaine Arche. Hildebert pleurait doucement à ses côtés. Il avait reprit conscience, mais n’osait plus faire un mouvement. Il se demanda comment avait-il pu tomber dans un état si critique en si peu de temps. Que se passait-il dans son corps et son esprit ? Quelle force maléfique était à l’œuvre, pour le malmener ainsi ?

Il n’arrêtait pas de rêver d’horribles abominations, de la mort… Qu’était-il arrivé ?

Avant de pouvoir continuer à réfléchir, il retomba dans l’inconscience.

Lana, Hildebert, la jeune elfe qu’il avait jadis aimé, mais qu’il ne connaissait pas. Ses compagnons d’Arckam. Tout semblait partir, il les voyait s’envoler dans les airs, et lui, le Barde Blanc, restait là, à les regarder partir, en pleurant. Il lui semblait que toute sa vie s’envolait avec eux. Avait-il vraiment étudié la musique dans la prestigieuse école, « La Harpe d’Or » ? Où habitait-il ?

Il lui semblait que le monde qu’il avait connu s’en allait, se faisant absorber par les nuages orageux.

Mais, dans son rêve, contre toute attente, une personne subsistait. Elle s’approcha silencieusement dans son dos, pour lui prendre sa main. Il reconnu cette odeur rassurante, cette main chaleureuse. Puis elle aussi partait, s’envolait.
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"Mialyë !!" cria-t-il, cette fois-ci dans la réalité. Il était allongé près du lac d’Iris, dans l’herbe verdoyante. Il sentit des crampes lui venir dans les jambes. Il lance un cri déchirant, puis s’arrête le souffle coupé.

"Ivellios !"

Devant lui, le visage de son amie, sincèrement inquiète. Elle avait les larmes aux yeux. Sans qu’il ait le temps de réagir, elle le prenait dans ses bras en voyant que la barde la regardait à réellement.

"J’ai eu si peur, Ivellios ! Ce cri … Par Eva, j’en ai des frissons, je croyais que la mort t’était apparue. "

La jeune elfe laissa couler une larme, et berça son ami. Ce dernier eu le temps de réfléchir à son rêve. Cela avait semblé si réel, si long. Il avait vu des individus inconnus, mais aussi ses compagnons.
Il se ressaisit. Il était maintenant dans son monde, le vrai Elmore. Ils serrait dans ses bras son amie éternelle. Ses instruments étaient posés non loin. Il se laissa bercer pendant un long moment.

*Pourtant si réel… J’étais bien dans cette auberge, j’ai vraiment fait ce double rêve.*

Enfin, il murmura, plus à lui-même qu’a Mialyë :

"Je suis horrifié par tout ce que j’ai vu. Jamais je ne pensais qu’un rêve aurait pu être semblable à celui-ci."


[HRP] Petite précision : mon compte d'Amon Sûl n'a pas encore été transféré (en attente il me semble), donc ce personnage n'existe pas encore sur Vae Soli. Ensuite, je tiens à préciser que j'ai complètement remanié mon histoire depuis Amon Sûl.
Enfin, je suis ouvert à tout commentaire (MP) auquel je répondrai avec plaisir (et sans doute-être le prendre en compte). D'ailleurs n'hésitez pas j'adore recevoir des commentaires sur mes écrits (positifs et négatifs !)
D'autres chapitres suivront en fonction de ma destinée sur Vae Soli, mais pour l'instant, l'hitoire est écrite ! Bien cordialement. [/HRP]

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Lotradas
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Re: Histoire d'Ivellios, Barde Blanc.

Message par Lotradas » ven. 16 avril 2010 à 14h25

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso

Ivellios
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Re: Histoire d'Ivellios, Barde Blanc.

Message par Ivellios » ven. 16 avril 2010 à 15h49

J'étais persuadé qu'il était supprimé depuis longtemps, pourtant ; comme quoi, ce n'était pas le cas...