Nom : Aasleagh
Race : Kamael
Classe : Guerrière maniant l’épée
Sexe : Femelle
Métier : Pourfendeuse de fanatiques
Rapport aux Dieux/ aux races: Leur en veut pour avoir oser lutter contre leur créateurs, les géants.
Alignement :
Rapport à la morale neutre voir mauvais selon le lieu et la situation où elle se trouve.
Rapport à la loi chaotique.
Motivation : venger l’insolence des dieux en exterminant leurs fidèles, quelque soit la race de ceux-ci.
Caractère :
Défauts : Impitoyable, sans scrupules, insaisissable, un tant soit peu psychopathe, violente et manipulatrice.
Qualités : Appliquée, ouverte à l’environnement sensorielle qui l’entoure, avide de connaissance afin de s’améliorer dans son art et de stratifier sa perception.
Particularité physique : A une aile qui semble réagir comme un prolongement instantané de ce qu’elle veut laisser passer dans l’épaisseur de ses silences.
CHAPITRE I : LA CHUTE.
Une silhouette tombe du ciel dans un faisceau aveuglant
L’impact est sourd ; le corps fait un bond en heurtant le sol, trésaille, puis s’immobilise sur la pierre taillée au cordeau.
Un bout d’aile virevolte dans le vent.
Silence.
Une éternité semble défiler, la voûte s’assombrie, l’obscurité se fait mais un rai de lumière pénètre dans le bouclier nuageux.
Une lueur fluorescente caresse la peau qu’elle à nue.
La nuque noyée dans ses mèches rosées, Aasleagh ouvre les paupières, lentement, avec une parcimonie confinant à l’agonie plus qu’à une naissance. Et pourtant cela semblait en être une.
Rouge.
Ses pupilles sont d’un vermillon intense mais glaçant et impassible.
Le regard tourné vers le ciel qui ouvre ses arcanes béantes à qui sait le scruter, du sang caillé sur sa clavicule gauche craquelant sur sa peau en mouvement, elle se redresse et murmure instinctivement d’un ton monocorde :
-« tuer »
Tousse un peu et arrive enfin à se relever.
Dépose sa main sur son flanc, déterminée.
-« Tuer les croyants… ceux d’Einsahad…en premier. »
Sa voix est neutre, quasiment mécanique tout comme le chemin qu’elle emprunta, sans réfléchir vraiment jusqu’à qu’elle croise un étrange congénère nommé Vaulkhar.
Elle se laissa alors trébucher dans le réel avec, de loin en loin, la vision effritée de repères se désagrégeants sans pouvoir être sauvés par une quelconque mémoire pour laisser place à un corps neuf, taillé pour le combat, prêt à dépecer.
Les mots s’échangèrent, les paroles se répondirent.
Quelque chose se créa en elle… indéfinissable, mais elle l’absorba.
Son ramage pris peu a peu vie, sa conscience aussi.
Une douleur aiguë parcoura son omoplate amputée, mais son esprit sembla plus réceptif au kamael ainsi qu’au tiraillement provoqué par une soif de vengeance… ou « d’âmes » comme il le définissait lui-même, qu’à la souffrance.
Ecouter l’Autre, avaler ses mots, remplir son vide intérieur par ce qu’il véhicule, s’en repaître.
Ecouter pour donner corps à une forme traversée d’échos qui ne contient que vapeur et fumée.
Cannibalisme spirituel qui vise à survivre en miroitant les attitudes que l’interlocuteur escompte.
Continuer à vivre : telle est peut-être sa façon de mourir. A moins que quelqu’un sache l’en extraire.
Aasleagh (pause)
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Alucard
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