Description du Clan :
- Nom : MAFKOKIV
En rapport avec les initiales de chaque clans composant le Conseil de l’ancienne Citée de Z’AHARA (MAKHLAGHLAN, ANKHLAED, FHOIKHLAREID, KHAEMBRAI, OLOKHAE, KOBIRNAEDH, IKHLAENDRAI, VANEDHAN) en hommage.
- Crest :
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- Alignement : Loyal Mauvais
* Rappel :
- Alliance :Loyal Mauvais.
1. Respecter sa parole d'honneur.
2. Mentir et duper tous ceux qu'on n'estime pas vraiment.
3. Possibilité de tuer ou non un ennemi désarmé.
4. Ne jamais tuer un innocent, mais le blesser, le séquestrer, lui faire peur...
5. Ne pas torturer pour le plaisir, mais pour obtenir des informations.
6. Ne pas tuer pour le plaisir, mais toujours pour une bonne raison...
7. Possibilité d'aider ou non quelqu'un dans le besoin.
8. Respecter l'honneur et la discipline... Que la loi se débrouille elle-même.
9. Le Loyal Mauvais ne travaille en groupe que pour atteindre ses propres objectifs.
10. Accepter ou non de « l'argent sale »
11. Ne jamais trahir un ami.
* Officielle : Aucune
* Officieuse : Aucune
- Races acceptées : NAINS uniquement.
Limité à un perso par joueur.
- Rerolls non-clantés acceptés : Oui
- Rerolls clantés acceptés : Oui
- Rapport avec les autres peuples :
* Humains : Méfiance, peuvent éventuellement servir de clients, si on veut refourguer du vieux matériel.
* Elfes Sombres : Méfiance aigue, leur sournoiserie et leur perversité peuvent être utile à l’occasion.
* Elfes : Aucunes relations possibles, sauf celle d’une hache runique en coin de visage.
* Orcs : Méfiance, ces grosses brutes peuvent poser biens des soucis de par leur caractère bourru, pas autant que celui des Nains, mais presque.
* Kamaels : Qui ça ?
En général, méfiance de tout se qui dépasse le mètre quarante, certains les haïssent même, les nains ne se sentent bien qu’entre eux, et ne voient dans les Grands que des problèmes, ou à l’occasion, un pigeon pour se faire de l’argent, mais ça n’est pas le but de commercer avec eux.
- Descriptif du Clan :
Le clan Mafkokiv est un clan Nain, mono racial, composé de plusieurs guildes propres aux Nains ; chacune d’elles représentées par un Conseiller lors des réunions et congrès Nains.
Loin d’être un clan de Marchands, il n’a que peu de relations commerciales avec les autres peuples, s’autosuffisant à lui-même pour tout se qui est nourriture, denrées rares, équipement divers et varié.
Doté de Guildes servant à l’approvisionnement de tout se dont les Nains ont besoin, ils n’ont que faire de l’aide, ou des relations avec les autres Peuples, les Grands, comme ils les appellent, ne leur sont donc que de peu d’utilité, et donc n’entretiennent que de très faible relations avec eux.
Néanmoins, il se pourra que certaines conditions dites, politiques, amènent le Clan Mafkokiv à se faire plus présent, s’ils estiment que leur bien être, que la place de leur Clan est en jeu.
En outre, le Clan Mafkokiv, et les guildes qui le composent sont, avant d’être de simple artisans, de valeureux guerriers, chaque membre du clan a appris, apprend et continuera d’apprendre le maniement des armes, quelles qu’elles soient. En effet, à force de forger certaines armes typiques des Grands, les nains, poussés par leur curiosité génétique, se sont mis en tête de les tester, les manier, et les dompter.
Les membres du Clan Mafkokiv ne sont pas des enfants de cœur, même s’ils iront rarement déclencher eux-mêmes une joute, ils n’hésiteront pas à vous broyer un genou si vous leur barrer le passage, ou si vous vous en prenez à l’un de leur congénère.
Enfin, il sera très mal vu de la part des membres du Clan Mafkokiv, qu’un Elfe siège à la même taverne qu’eux, ils auront très certainement beaucoup de mal à se contenir, surtout après quelques chopes de bières, ne vous étonnez donc pas si un nain prend à parti un Elfe de passage.
- Buts et Objectifs :
Le Clan Mafkokiv aura pour première mission de rassembler en un groupe, les Nains errant en Elmore, solitaires, qui n’ont pas de réels buts, si ce n’est survivre en vendant deux ou trois babioles fabriquées à la main. Donc de reformer un peuple uni qui n’a pas pour vocation de servir les Grands.
Le Clan Mafkokiv démontrera que le peuple Nain, peut, au même titre que n’importe quel peuple, être prestigieux, indépendant et ambitieux.
De nombreuses histoires relatant des faits passés sur les nains seront remises au gout du jour, elles seront dépoussiérées et retranscrites ; et de nouvelles s’écriront en fonction du déroulement en Elmore de ce clan.
Le Clan Mafkokiv n’aura pas pour vocation d’écraser les autres peuples et clans (à part peut-être les Elfes s’ils les rencontrent trop souvent sur leur route, autant être honnête), mais simplement d’assoir leur présence, et être reconnu autrement que comme de simple vendeurs ou artisans quelconque.
- Organisation interne :
Le Clan Mafkokiv sera régit par cinq guildes :
* Guilde des Guerriers
* Guilde des Brasseurs
* Guilde des Forgerons
* Guilde des Eleveurs
* Guilde des Historiens
Ces Guildes seront représentées par un Conseillers, qui sera le porte-parole lors des Réunions de Conseils ou Congrès.
Chacune de ces guildes aura donc SA spécificité dans un domaine précis, mais chaque guilde aura tout de même les compétences des autres à son actif, même si elles seront moins dominantes. C'est-à-dire qu’un membre de la Guilde des Brasseurs, aura sa spécialité dans ce domaine (la Bière) mais sera également adepte à moindre niveau des Guerriers, des Forgerons, historiens et des Eleveurs.
D’ailleurs, mis à part le titre de Conseillers, qui sera simplement le référent de chaque Guilde, il n’y aura pas, sauf décision contraire du Conseil réuni en Congrès sur demande des membres du clan, de titres a proprement parlé autre que ceux de Guerriers, Brasseurs, Forgerons, Eleveur ou Historiens. Ceci pour ne pas créer de disparité entre les membres du clan, chacun aura le même poids au sein du clan.
Les cinq Guildes auront la même part de pouvoir au sein du clan, il n’y aura pas de hiérarchie pyramidale, chaque voix comptera, chaque remarques sera prise en compte et discuter au sein du conseil.
- Membres à la création : (si création il y a bien sûr)
* Agram
* Layla
* Thorarag
* Bouli (à confirmer)
* Prybah (à confirmer)
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PREFACE : Terres Froides, à des lieues au Nord du territoire d’Elmore.
Le peuple Nains existe depuis des siècles ; des millénaires peut-être, on ne le sait pas réellement.
Ce que l’on sait d’eux sur leurs origines est…Bien peu de choses en fait ; si l’on se cantonne à leur aspect physique, ils sont petits, rondouillards pour les mâles, plus fines pour les femelles.
Dotés d’un caractère très fort pour la plupart, bourrus même, ils sont en plus très nationalistes, ne se mélangeant que rarement avec les autres peuples, ayant subit quelques mauvaises expériences avec ces dernières, les nains vivent entre eux la plupart du temps, dans des Cités qu’ils bâtissent à même le roque, citées faites de salles immenses, aux dômes logées à des hauteurs vertigineuses, ils ont pour ainsi dire la folie des grandeurs quand à leur habitat.
Jadis les Terres Naines, étaient découpées en petits Royaumes, que se partageaient les Grandes Familles naines, ou les Clans les plus prestigieux ; de Grandes Villes émergeaient alors de parts et d’autres de ces contrées, des routes commerciales se dessinèrent des unes aux autres, entretenant ainsi les relations entre chaque familles et clans au sein de ce Peuple.
Avant tout reconnu pour leurs ouvrages, leur maîtrise des matériaux, leur savoir faire en forge, leur sens aiguisé du commerce et des bénéfices, ils aimaient ç engendrer un maximum d’or, d’argent, de bijoux et autres objets de valeur ; c’est pourquoi, sachant que s’ils ne commerçaient qu’au sein même de leur communauté, ils ne s’enrichiraient pas, l’argent ne faisant que passer de mains en mains, ils décidèrent donc d’élargir leur champ de commerce aux autres peuples afin d’assouvir leur côté vénal.
D’abord avec les Humains, peut-être le peuple avec lequel ils ont eu le moins de différent par le passé, puis les Elfes Sombres, s’en méfiant comme de la peste, ils les savaient attirés par les belles manufactures, ils faisaient donc de très bons clients.
Pour les Elfes…n’en parlons pas, il était impensable qu’un nain, quel qu’il soit puisse un jour négocier avec eux ! Inconcevable !
Et pour les Orcs ce fut plus incertains, quelques clans et tribus étaient intéressés par la marchandise naine, mais à moindre coup, il fallut plusieurs caravanes Naines attaquées, pour que les Grands Seigneurs nains envoient un bataillon d’élite pour couper les routes de ce commerce infructueux.
Justement, outre leur grande connaissance de la manufacture, le peuple nain avait su également se doter d’unités Guerrières, non pas pour attaquer, ils avaient autre chose à penser, mais pour se défendre principalement, notamment des peuples comme les Orcs, ou les Elfes, si ces derniers songeaient à recommencer leur actes passés.
Ces unités étaient particulièrement bien armée, étant donné qu’ils se procuraient leurs armes directement au sein de leur civilisation, ou se les forgeaient eux même le cas échéant.
Depuis la fin des Grandes Guerres, et leur sédentarisation en ces Terres, rares furent les Grands Combats, quelques joutes de temps à autres, une défense de plusieurs semaines pour repousser un ennemi, les Guerres a proprement parler se comptaient sur les doigts d’une main, complète, jusqu’à cette dernière…
De par leurs liens commerciaux, leur troque incessant avec d’autres peuplades, les Cités Naines étaient devenues très prospères, chaque cités arboraient de grands monuments démesurés, symbole de leur fortune, de leur pouvoir…Pouvoir qui, commença à être le centre de certaines discussions, certains débats, et très vite amenèrent quelques querelles.
Une course au pouvoir se menait désormais, c’était à qui, des Grandes Familles ou Clans, aurait le plus beau symbole de pouvoir dans leur cité, chaque nouvelle forme de mise en avant de richesse, éveillait désormais chez le voisin un sentiment de jalousie, d’avidité et de colère.
Les tensions étaient palpables à chaque rencontre des représentants des Cités, les congrès étaient de plus en plus fréquemment ajournés à cause de quelques mots inacceptables qui fusaient de part et d’autres. Les relations s’effilochaient, s’amenuisaient comme peau de chagrin. Jusqu’au jour où, dans la cité de Norsfawlk, appartenant à la Famille Ingo, la Fontaine centrale, immense, démesurée, joyau d’ingéniosité pour le transport des fluides, ornées de statues monumentales, d’or sur les tranches, de joyau de toutes parts, symbole de la puissance de cette Famille, fut prise d’assaut en pleine nuit par une troupe de Nains étrangère à cette cité, agissant dans l’ombre. Ces Nains, dont personne ne sut jamais de quelle famille ils venaient, ou peut être que personne n’osa jamais le dire, savaient, à première vue manier les effets pyrotechniques ; en effet, ils placèrent des centaines, voir des milliers de feux d’artifices à différents endroits de cette fontaine, peut-être voulaient-ils simplement ridiculiser ce monument, peut-être pas.
Le fait est que l’enchainement d’explosions, le dosage des charges fut tel, qu’il créa une réaction que nul n’aurait pu prédire, à moins que cela ait été prémédité, mais peu importe. Les explosions de charges d’artifices, fissurèrent les bacs, le tronc central se lézarda de part en part, et dans une explosion d’illumination multicolore, la fontaine s’effondra sur elle-même, anéantissant le symbole d’un citée entière, mais également leur marque de pouvoir vis-à-vis des autres cités ; ce fut à la fois la fin, et le début de tout pour ce peuple.
Les réactions ne se firent pas attendre, la Famille Ingo ne tarda pas à rassembler ses unités guerrières, et lancer quelques attaques sur les cités alentours, ne sachant pas qui avait fait quoi, elle avait préféré frapper en aveugle ; soutenu par quelques cités, déclenchant la colère dans d’autres, bientôt ce fut toutes les cités des Terres Naines qui étaient sur le pied de Guerre. Des batailles rangées se menèrent ci et là, aucune cités ne pouvait prétendre prendre le pas sur d’autres, la division était telle, que si un bataillon attaquait une cité, il se faisait bouter d’une part par les unités de la cité elle-même, mais aussi par celle voisine, qui craignait une attaque contre elle. En fait, les batailles tournaient d’une cité à l’autre, les accords changeant sans cesses en fonction de qui attaquait qui…C’était un chaos total au niveau des relations inter-cités.
Voyant que la situation ne changerait guère, et qu’aucune cité ne pourrait réellement prendre le dessus sur une autre, la situation stagnait. Décision fut alors prise de couper purement et simplement tous contacts, toutes routes commerciales qui reliaient les cités entre elles, les laissant ainsi chacune à leur sort, en autarcie totale.
Les Portes gigantesques des cités, creusées au sein des montagnes, se fermèrent, pour ne plus s’ouvrir sur l’extérieur.
- CITE DE Z’AHARA :
Après la fermeture des portes, la Cité de Z’AHARA continua son extension au sein de la montagne ou elle était nichée. Creusant de nouvelles galeries pour étendre leur territoire, toujours de la même manière, des voûtes à des hauteurs vertigineuses, des surfaces gigantesque ; le presque narcissisme Nain était toujours bien encré.
La cité était lumineuse, les nain de Z’AHARA recouvrant chaque bâtiment de poudre de Mithril qui reflétait la lueur des milliers de torches disséminées dans toute la cité, et répartie tout les un mètre de hauteur sur les piliers monumentaux qui soutenaient les voutes des salles ; d’ailleurs, ces piliers se multipliaient, en effet, à force de creuser et d’étendre leurs galeries, les nains avaient affaiblis la structure même de la Montagne dans laquelle ils vivaient depuis maintenant des siècles.
La Cité de Z’AHARA était régie par huit clans, le Clan ANKHLAED qui représentait la Guilde des Mineurs ; le Clan VANEDHAN, représentant la Guilde des Tailleurs de pierres ; le Clan FHOIKHLAREID, régisseur de la Guilde des Forgerons ; le Clan KHAEMBRAI, à qui incombait la Guilde des Tonneurs ; le Clan MAKHLAGHLAN, représentant la Guilde des Marchands ; le Clan OLOKHAE, la Guilde des Inventeurs ; le Clan KOBIRNAEDH affecté à la Guilde des Brasseurs et le Clan IKHLAENDRAI, représentant la Guilde des Guerriers.
Chaque clans avaient parts égales dans les décisions de la cités, aucun ne prenait plus de place que son voisin, ils avaient réussi à créer une synergie suffisamment importante pour ne créer aucun éclat de voix irrespectueux, la vie menait donc bon train au sein de cette cité prestigieuse.
- An 683 du calendrier Impérial de Z’AHARA, récit d’une chute :
On estime que moins d’une centaine de Nains de Z’ahara survécurent à ce drame, mais même là, étant donné la surface sur laquelle se déployait la cité, peu d’entre eux se recroisèrent une fois sortit des débris, des gravas.Dobrin Malakkan regarda autour de lui. Tout était en ordre. La salle était bien éclairée par les chandeliers soigneusement disposés.
Dans la pièce longue de cent pas et large de cinquante, il n’y avait pas un seul grain de poussière, sauf peut-être au plafond, dont les quinze mètres de hauteur rendaient difficile l’accès aux équipes de nettoyage.
La rangée de sièges était disposée parallèlement au mur, le long de la salle. Même les huit représentant des clans de Z’AHARA, qui avaient pris place dans les hauts fauteuils, semblaient faire partie intégrante de ce décor parfaitement ordonné, du fait de leur posture immobile et presque symétrique.
Tous attendaient l’arrivée de Gunir Wandon, qui allait bientôt pénétrer par le portail d’entrée.
Le jeune inventeur avait demandé à Dobrin de réunir le conseil de la Cité ; Gunir venait de créer une nouvelle invention et voulait la présenter sans tarder.
Dobrin avait donc rassemblé les membres du conseil dans la salle où siégeait habituellement le conseil des anciens du Clan Olokhae. Ce clan n’étant pas réputé pour l’amour de l’ordre qui obsédait le reste du peuple Nain, Dobrin avait pris les devant et ordonné une rénovation générale de la salle.
Les regards réprobateurs des autres membres du conseil ne semblaient certes pas indiquer que cette mesure avait été efficace, mais on ne pouvait plus rien y changer : La démonstration de Gunir allait bientôt commencer.
Un bruit assourdissant se fit soudain entendre, les gardes des portes extérieures s’ouvrirent brusquement et une machine étrange montée sur quatre roues en bois recouvertes de métal entra dans la salle à grand fracas.
Gunir était assis sur un drôle d’engin et serrait dans ses mains une roue en bois, qui était reliée au reste de la machine. Derrière lui se trouvait une chaudière de métal qui rejetait d’épais nuage de fumée noire.
Derrière la chaudière, Dobrin aperçut Baldor, le serviteur de Gunir, qui y enfournait du charbon avec rapidité.
Gunir agita son chapeau lorsqu’il passa devant les membres du conseil, puis s’empara à nouveau de la roue et la tourna avec empressement. Le monstre mécanique dessina une courbe.
Tel un possédé, Gunir continua à tourner la roue et appuya sur une pédale en bois près de son siège.
Tout cela était très impressionnant ; mais la machine se dirigea soudain vers une des colonnes de la salle et, lorsqu’il vit les yeux de Gunir s’agrandir, Dobrin eut le pressentiment très clair qu’un désastre était imminent.
Il commença à se diriger vers la sortie.
La suite fut l’équivalent d’un cataclysme pour la Cité de Z’AHARA, la machine mécanique de Gunir ne se contenta pas de détruire une colonne de soutient, mais passa au travers de dizaine d’entre elles, mettant à mal le système de soutient des voûtes de la Cité, et la tragédie arriva…
En quelques minutes, dans un brouhaha assourdissant, des grondements de pierre se fendant, les voûtes de la Cité cédèrent, quittant leur position dominante pour venir embrasser les sols, emmenant avec elle les bâtiments, les monuments, les vies…La Cité s’effondra sur elle-même, la montagne elle-même ne résista pas, et suivi son affaissement.
Sans le vouloir Gunir avait créé la machine qui mit fin à une cité entière, mais il n’eut pas le temps de mesurer la tragédie, il périt dans l’effondrement de la Montagne, comme la quasi-totalité des citoyens de cette cité…
Les quelques survivant furent donc dispersés, sans même savoir s’ils étaient seul à avoir survécu, ou si certains de leur congénères étaient à, quelque part, à chercher comme eux. Certains tentèrent de rejoindre les cités naines les plus proches, sans réel convictions d’être acceptés, ou même de vouloir être acceptés, de plus, cela faisait des siècles qu’il n’y avait eut aucune relation entre cité, et que l’emplacement même de ces dernières était devenu une énigme.
D’autres, décidèrent tout simplement de partir vers le Sud, et de voir quel serait leur destin, après tout, ils étaient nains, ils étaient touche à tout, tantôt Forgerons, tantôt inventeur, tantôt Guerrier, il pouvait certainement s’auto-suffir à eux même.
Quoi qu’il en soit pour les survivant, la Cité de Z’ahara n’était donc plus qu’un vague souvenir pour eux, et seulement pour eux d’ailleurs, car depuis les siècles en autarcie, la trace de cette cité avait depuis des lustres été effacé des mémoires des différents peuples.
DE NOS JOURS, Terres d’Elmore :
Les Nains en Elmore, que sont-ils, sinon des vendeurs ambulants, tout juste bon à fournir l’équipement nécessaire aux « Grands » de ces Terres ; n’entendez pas par Grand les êtres puissant, ou régnant en Maître non, mais les êtres de grandes tailles, Elfes, Humains, Orcs, Elfes Sombres, bref, tout se qui dépasse le mètre quarante.
Tantôt forgeron à la solde d’un clan où il n’a pas sa place, tantôt chercheur d’or et dénicheur d’objet pour le compte de brutes épaisses, tantôt simples porteurs de sacs, dont les Grands ne veulent pas s’embarrasser ; la position des nains en Elmore est plus que précaire.
Peu d’entre eux, osaient lever le ton sur leur conditions actuelles, peu d’entre eux revendiquaient la cause de leur peuple, cherchaient à retrouver cette unité qu’étaient celle des nains jadis, s’il en est qui eurent connaissance de cette époque. Et bien entendu, aucun Grand ne leur donnait la possibilité de renouer avec leur passé, les enclavant dans leur rôles restreints.
Oren, au détour d’une ruelle :
Affalé au pied d’un mur, une chope de bière renversée à côté de lui, il ronflait sans ménagement, ayant l’air d’avoir plus d’alcool que de sang dans le corps, son visage rougit par la température de se qu’il avait du ingurgiter ; son sommeil n’était pas calme, ses paupières s’agitaient frénétiquement, ses lèvres semblaient vouloir parler sans l’accord des ses cordes vocales…
Debout à côté de lui, elle le regardait fixement, semblant hésiter entre le laisser dormir et s’agiter seul dans ses songes, ou lui lancer un grand sceau d’au pour le réveiller fraichement…
Elle opta pour le coup de pieds dans la hanche, se qui fit effet sans tarder.
- UAAAAAAAAARGH *se tenant la hanche* mais...mais ca va pas ! Tu…Tu m’as fait un mal de chien !
- *toute souriante* ca ne peut pas être pire que le mal que tu te fais toi-même avec les litres de bière que tu t’envois chaque jours, espèce de vieille barrique !
- *Gromellant, et tentant de se redresser tant bien que mal contre le mur qui le soutenait* je..j’t’ai déjà dit de pas m’ap*BURP* m’appeler comme ça chtiote ! Suis pas une barrique et tu l’sais *BURP*
- *Quelque peu agacé par ces rejets peu gouleyants* Ouai bah en attendant, pendant que tu te livrais à tes ébats avec ta choppe, moi j’ai revu certains Nains à qui nous avions exposés nos idées de projets, et tu sais quoi ? *léger sourire amusé*
- *Levant un œil vitreux vers sa comparse* hmmm...Quoi…Ils nous envoient balader c’est ça ? Comme les autres…tssss...*ramassant sa chope au cas où il resterait quelques gouttes*
- *Sautillante et tapotant ses mains* Eh non Papy, tout le contraire, ils accrochent à nos idées ! L’un d’eux se propose même pour nous aider à nous établir et à écrire nos textes, et rédiger nos convictions noir sur blanc !
Un regard étonné, aussi étonné que puisse l’être l’œil d’un poisson rouge touché de cataracte, il regarda son interlocutrice….Hésita un temps…L’on eut dit qu’il réfléchissait…
- BUUUUURP ! *se tapotant le torse doucement, un sourire en coin s’inscrivant sur ces lèvres*
- J’en déduis que tu es content ! *l’attrapant par le bras* Allez Papy Agram lève tes vieilles fesses et amène toi, Thorarag nous attends ! Vite !
Tiraillé par le bras, Agram n’eut d’autre choix que de se lever, avec la grâce d’un pachyderme d’un mètre vingt de haut.
- Ehoh tout doux Layla, tout doux, tu ne vois pas que ma concentration m’a fatigué là !
- Ta concentration ? tssss oubli là, mais n’oublis pas que tu m’as promis que si nous réussissions tu arrêterais de boire comme un trou !
- *Bougonnant* T’es sûr que j’ai dit ça ? *regardant sa chope resté au loin prêt du mur*
- *gaie* Oui, et j’ai hâte que nous réunissions enfin les notre, je ne supporte plus les Grands et leur regard blessant, nous allons enfin faire parler de nous autrement qu’en fabriquant de vulgaires objets !
- *entrainé par Layla* Oui mais..Bon…Allons y mais doucement, j’ai mes bottes qui marchent à côté de moi là !
Thorarag n’était pas loin, il les attendait pour mettre au point leurs projets communs.
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