Carlavitch

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Revan
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Carlavitch

Message par Revan » mar. 24 juillet 2007 à 18h30

Bon bin comme j'ai fait un BG pour GDA y'a pas de raison que je le post pas ici ^^ (ya celui de revan qui va ac ^^). Pas trop de critiques s'il vous plait. T_T


Je suis née dans un pays lointain, où la violence était partout…
Je vivais avec mes parents et mon unique frère. Mes parents étaient des meurtriers et mon frère lui aussi avait suivit cette voie. Evidemment à moi aussi ils m’apprirent à tuer mais je n’en avais que du dégoût, alors que pour eux c’était un réel plaisir.
Je regardais cette violence qui m’entourait en silence… Tous ces morts… Toutes ces images qui me hantent la nuit…

Un jour arriva où notre clan et nos ennemis se rencontrèrent. Ce fut une horrible bataille, j’étais terrorisée, cachée derrière le corps de ma mère morte. Presque tout notre clan fut décimé… Je n’ai même pas pleuré.
Mon frère et moi faisions partis des survivants. Il partit, plein de rage, rejoindre un autre clan. Moi, j’errai sans but… Toujours seule… Je n’étais qu’une enfant… Mon destin était déjà bien cruel.

Deux ans plus tard, alors que j’étais dans une taverne pour oublier ma tristesse continuelle, je reconnu à la table voisine un homme. Il me semblait que c’était un ami de mon frère jadis. Il était accompagné de cinq autres personnes. Mes oreilles furent attirées par leur conversation.
L’un dit : « Alors, il est mort ? »
L’ami de mon frère répondit : « Sûrement, j’ai décimé l’armée qui l’avait arrêté, ainsi que lui » il ricana, but son verre d’une trait. Puis il ajouta : « Bien, puisque notre chef Revan est mort, c’est moi qui prendrais sa place ! ».
Les autres hommes rirent. Je sentis mon sang se glaçait, une drôle de sensation m’enveloppait et monta jusqu’à mon cerveau. Je croyais devenir folle. Ces monstres avaient tué mon frère !! La rage s’empara de ma raison.
Les assassins discutaient toujours, je me levais et alla jusqu’à leur table. A partir de ce moment là je suis incapable de vous dire ce qu’il s’est réellement passé. La rage m’avait aveuglé les yeux.

Je repris raison non loin de la petite taverne. Effrayée de ne pas me souvenir, je retournais sur les lieux. Lorsque j’ouvris la porte, je vis des hommes en armure assez simple, des gardes…
L’un me dit : « Ne restez pas là Mademoiselle… Ce n’est pas un beau spectacle pour une jeune fille. »
Je restais debout pétrifiée… Qu’avais-je fait ?
Au sol une dizaine d’hommes, ainsi que les assassins de mon frère, étaient allongés, morts.
Les murs étaient couverts de sang, les tables et chaises renversées, on pouvait lire sur le visage des hommes à terre la frayeur.
Je sortis en courant, pleurant de ma monstruosité. Comme mes parents j’étais devenue un monstre. Je suis restée des heures allongée dans l’herbe en pensant.

Pourquoi suis-je encore ici ?

Je vais vous le dire… J’ai continué à vivre pour retrouver mon frère, ne pouvant accepter sa mort, je voulais le retrouver et le changer. Je ne voulais plus le voir faire le Mal.
Je l’ai cherché deux jours, et l’ai enfin trouvé, au milieu de cadavres de gardes. Il était à demi mort, grièvement blessé après la trahison de son clan.
Je l’ai soigné mais je lui ai tout d’abord effacé la mémoire et emmené loin de notre pays pour faciliter mon vœu. Pour ne pas qu'il s'interroge sur son passé, je lui racontais un passé que j'avais moi même inventé.
Aujourd’hui, mon vœu c’est donc réalisé. Revan fait le bien autour de lui et moi je ne suis plus seule.

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Revan
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Message par Revan » sam. 10 mai 2008 à 00h45

[Transformation Unicorn]


En gage de foi


Adossée contre un arbre, les doux rayons de soleil effleurant mon visage, la brise légère caressant mes longs cheveux, j’étais là, à penser à ma vie écoulée, à mes chagrins et déceptions : l’abandon d’un frère pour une autre fratrie, l’inquiétude d’Eowyn envers le sien, la perte subite d’un des nôtres …
De nouveau seule…
Un craquement de branche se fit entendre. Ma plus fidèle licorne était revenue de sa petite promenade sans doute pour brouter quelques herbes fraîches de cette terre pure qu’est celle des Elfes. Elle s’approcha, je lui caressais ses naseaux humides. Elle se coucha à côté de moi et je me blottis contre ses maigres côtes, contre sa chaleur rassurante, bercée par sa forte respiration rapide
« Heureusement que je t’ai, toi et les autres. »
Ma main lui caressa son museau, monta le long du chanfrein, je touchais sa longue corne en kératine, pour finalement lui chatouiller les oreilles et la crinière, la bête se laissa faire, frissonnante de plaisir. Ses yeux se plongèrent dans les miens. « Qu’as-tu à me dire ? » Je lui souris et m’enfuis dans sa chaleur, collée à elle pour m’endormir toujours bercée par sa respiration devenue alors lente.
Je me sentis soudain plongée dans un océan de pureté, de douceur. Le décor avait changé, ce n’était plus la jolie forêt verdoyante des elfes mais une clairière couverte d’une brume épaisse disparaissant lentement. Une créature s’approcha de moi, c’était une somptueuse licorne d’un blanc immaculé bien plus grande que les licornes habituelles, ses sabots et sa corne semblaient usés par le temps. Elle s’avança jusqu’à moi, me regarda.
« Bonjour », sa bouche ne s’étant pas même ouverte.

« Euh… Bonjour. »

« Ne sois pas effrayée… »

« Je ne le suis pas, je suis sans doute juste un peu surprise de converser avec un licorne susceptible de me répondre. »

« Je comprend ta surprise…Je suis Sleipnir, protecteur de notre race. »

« Enchantée, je m’appelle Carlavitch, mais j’imagine que vous le saviez déjà… Pourquoi suis-je ici ? »

« Et bien je t’ai énormément observé, Carlavitch, en tant qu’invocatrice de mes frères et sœurs je me devais de te surveiller. Cela fait déjà plus de 100 ans que cela dure. Et si je t’ai fait venir ici aujourd’hui c’est pour te récompenser d’avoir pris autant soin de tes amis, tes serviteurs, de ne jamais les avoir trahis, d’avoir su garder ton innocence par tous les moyens et surtout de nous avoir respecté et aimés. Contrairement à tous ces êtres qui nous chassent pour nous dépouiller de notre fierté et salissent notre honneur en vendant nos cornes, nos dents, notre sang et nos cœurs contre une chose aussi vulgaire que de l’or ! Tu as sacrifié ton amour, ta vie et ta pureté durant toutes ces années. C’est pourquoi tes amies et moi voulons t’offrir un gage de reconnaissance contre tout cet amour. »

« C’est un pur bonheur de passer ma vie auprès d’elles, je n’aurai jamais d’amis aussi dignes de confiance. »

« Nous aussi te faisons totalement confiance, c’est pourquoi ce cadeau, j’espère qu’il te plaira… »

La licorne disparut lentement dans la brume, ainsi que le sublime décor, j’entendis sa douce voix encore raisonner :
« Tu es maintenant une de nos gardiennes… »

A mon réveil, ma jolie licorne était encore contre moi, je baillai et lui dis en riant « J’ai fait un rêve bien étrange… », elle me regardait et j’aperçus, avec des yeux écarquillés, autour de sa corne un anneau argenté.
Je le pris toute tremblante, à l’intérieur était écrit de l’elfique, la langue maternelle…Je n’en avais qu’un très vague souvenir depuis tant d’années. Nous nous dirigeâmes vers le temple du village pour trouver un peu d’aide à la traduction. Arrivées là-bas, un jeune elfe nous proposa ses services :
«C’est écrit… Gardienne de nos âmes ». Le pauvre a dû avoir peur de l’expression de mon visage car après m’avoir rendu la bague il partit sans rien ajouter.
Ayant rappelée ma fidèle compagnonne, je sortis de la ville. Le vent continuait de faire onduler mes cheveux et rafraîchir mon visage chauffé par l’émotion. Je regardais le bijou et le mis à mon doigt… Rien.
Je repartis pour la forêt seule cette fois-ci persuadée d’être devenue folle.
Qu’est ce donc que cette bague ?
Je repensais alors à mes compagnons…à toutes ces choses qui me rendaient triste. J’eus alors la soudaine envie de galoper, de m’évader, de me libérer. Cette sensation de rébellion m’envahit et je me mis à courir à toutes jambes… Vite, je courais de plus en plus vite que s’en était effrayant… Je m’arrêtais, essoufflée près d’une rivière pour me rafraîchir. Je regardais l’eau et vis une licorne. Encore une hallucination ? Je n’avais pas peur, je n’avais plus peur. Je ne compris pas sur l’instant que cette licorne était moi et que c’était mon cadeau…
Dernière modification par Revan le mer. 14 juillet 2010 à 20h28, modifié 1 fois.

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Message par Carlavitch » lun. 20 octobre 2008 à 23h35

Début du voyage


Les pas de ma monture se faisaient de plus en plus lourds, la sueur perlait sur mon front. Je me laissais bercer par le balancement… La chaleur nous tapait sur la tête, il était temps de faire une halte.

Je descendis de ma selle, ma cape vola gracieusement et retomba légèrement sur mes épaules, je caressais l’encolure de la bête fidèle. Sa fourrure était trempée.

Nous étions tout près du petit village agricole à coté de la ville de Dion. Nous passâmes à travers les champs et j’aperçus des cabanes de pêcheurs près d’un petit lac.

On s’installa et j’enlevai l’armure de mon loup ainsi que son chargement et les posèrent près de la berge, pour qu’il puisse se baigner et se rafraîchir. Je restai là, assise sur un petit ponton, je retirai mes bottes et balançai mes pieds nus au ras de l’eau.

Notre voyage ne faisait que commencer… Après ces quelques années passées au sein des Corsaires, j’avais besoin de prendre du recul, visiter les moindres recoins de notre monde ne semblait être une bonne occupation pour réfléchir, rencontrer des gens nouveaux et des opinions différentes.

Mon magnifique loup sortit de l’eau et s’ébouriffa pour enlever un peu d’eau qui pesait sur son doux pelage. Je le regardais en lui souriant, je lui fis signe de s’installer près de moi : « Viens Grendel, viens… ». Il s’allongea à mes côtés mais assez loin pour ne pas me tremper, le petit ponton fléchit sous son poids et mes pieds rentrèrent agréablement dans l’eau. J’enlevais ma capuche et attachais mes longs cheveux pour qu’un vent léger vienne caresser ma nuque. J’allongeais mon dos et plongeais ma main dans la fourrure de l’animal qui somnolait sous l’effet de la chaleur. Je le caressais doucement, il était encore mouillé.

Je respirais un grand coup, je sentis l’odeur de la terre.

Je tendis l’oreille, j’entendais toutes sortes d’oiseaux ainsi que les cris des hommes qui travaillaient aux alentours.

Grendel redressa soudainement la tête et leva ses oreilles. Des hennissements se firent entendre. Je me relevais et me retourna vers l’endroit d’où le bruit venait. J’aperçus des chevaux galopants, des hommes derrière leur couraient après en hurlant au désastre. Mais les bêtes les avaient déjà distancés.

Je m’approchais du groupe qui s’était arrêté à l’entrée du village, Grendel me suivit. Ils m’apprirent que depuis quelques temps des évènements étranges se produisaient. Cette fois-ci quelqu’un ou quelque chose avait laissé s’échapper leurs chevaux et les avait effrayés. Ils étaient assez embarrassés, l’après midi venait à peine de commencer et le temps de retrouver les chevaux, la nuit serait tombée.

Je leur proposai mon aide, et leur désignai le loup pour les aider à tirer leur matériel en remplacement des chevaux. Je pris mes affaires restées près de l’étendue d’eau et les amenai dans une écurie où ils me laissèrent les déposer. Je me changeai et pris une vieille tunique pour ne pas salir mes belles robes. Grendel ne fut pas vraiment rassuré à l’idée de tirer une grosse charrue derrière lui. Mais après l’avoir rassuré il se prêta à la tâche.


……


La nuit commençait à tomber, c’était le moment d’arrêter, Grendel avait l’air exténué, les hommes dételèrent la charrue. Je l’emmenais par la bride, ses pas étaient lents et sa respiration rapide et forte. J’ouvris la porte d’un box prévu pour lui. Il s’effondra sur la paille et s’endormit aussitôt.

Je regardais autour de moi, les chevaux qui s’étaient échappés avaient été ramenés. Je pris une robe dans mes affaires que les villageois avaient déplacées dans une chambre qu’ils me prêtèrent pour la nuit. Je retournais au petit lac, dans un coin un peu plus isolé pour me baigner. Après tous ces efforts physiques, la sensation de l’eau froide sur ma peau me fit frémir.

Quand je sortis de l’eau, il faisait déjà nuit noire, l’air était devenu frais… j’avais la chair de poule. J’enfilais ma robe, pris le reste de mes affaires et retournais au village. Je passai devant l’écurie, tout avait l’air calme. La fatigue commençait à faire son effet, mes yeux me picotaient et les rares bruits me donnaient mal au crâne. Je me dirigeais vers la maison où se trouvait ma chambre. Sur le chemin, une drôle de sensation m’envahit, je percevais comme une présence, je me retournais et pourtant rien de vivant semblait bouger autour de moi. Il me tardait de me blottir dans mon lit et de récupérer mes forces. C’est ce que je fis sans plus tarder.

Arrivée dans la maison, la femme qui m’accueillit, me proposa de m’asseoir à leur table afin de dîner, mais je lui expliquai que j’étais à bout de force et leur souhaitai la bonne nuit. Une fois dans ma chambre, je jetais mes affaires près d’une chaise et je m’affalais sur le lit, les yeux à moitié ouverts, réfléchissant…J’enroulai enfin les draps autour de moi et me recroquevillai afin de me réchauffer. Mes pieds glacés étaient au contact de mes cuisses chaudes, cette sensation avait quelque chose de rassurant, je m’endormis aussitôt.

Le lendemain, j’étais prête à partir après avoir finalement mangé à la table de mes hôtes. J’allais chercher Grendel à l’écurie et rassembler mes affaires. Mais juste avant de partir un vieil homme, qui faisait office de porte-parole du village me remit des graines, celles que j’avais aidé à semer. J’acceptais leur présent avec gratitude et leur promis de repasser dès mon voyage terminé. La chaleur était aussi forte que la veille. Nous partîmes poursuivre notre aventure. Dès les limites du village franchies, je regardais derrière mes pas et aperçus l’écurie. Il me sembla, alors, voir une petite ombre sur le rebord d’une des fenêtres. La chaleur me tapait sans doute déjà sur la tête…
Hélas...

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Message par Carlavitch » mar. 3 mars 2009 à 02h02

Nouveau départ


Les quartiers du clan étaient vides, j'étais seule, pas l'ombre d'une âme. Je posais mon regard dans les moindres recoins de la pièce, consciente que ça serait sans doute la dernière fois que je verrai cet endroit.

Aucunes raisons ne m'obligeaient à rester désormais car c'était grâce à mon frère, Revan, que j'avais rejoint la cause des Corsaires de Sirius il y a quelques années déjà. Mais cela faisait déjà bien longtemps qu'il était parti... Pourquoi étais-je encore là alors? Par attachement peut être, mais pourquoi s'attacher à des gens qui vous donne l'impression d'être mis a l'écart?
Je n'avais jamais était un membre indispensable, je n'étais même jamais vraiment impliquée dans la politique du clan, je n'allais pas laisser un gros vide...

Je décidai finallement de me lever de ma chaise.

Peut être qu'ils n'allaient pas comprendre. Mais tant pis c'était mon choix et il était mûrement réfléchis.
Avant de quitter les lieux, je laissai sur la table, une enveloppe à l'attention d' Eowyn.

La petite Carla rêveuse s'en va...
Hélas...

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