Anelya

[Enelya]

I- Etre ou ne pas être…

C’est un puis sans fond, sans embouchure, sans parois. C’est un puis totalement sombre, on n’y voit rien. Il n’y a pas un bruit tout autour de vous, vous n’émettez aucun son. Vous ne sentez rien, pas d’odeur, ni de surface, même pas l’air vous percutant dans votre chute qui semble ne jamais se terminer.
Vous vous demandez où vous êtes, que vous arrive-t-il… dormez-vous?
Êtes-vous mort? Vous essayez de toute votre énergie de vous sortir d’ici, de vous réveiller en pensant que cela est un cauchemar. Mais en vain. Ce qui vous arrive dans ces moments de solitude, où simplement l’obscurité des ténèbres est votre ami est réel. Cela existe vraiment. Vous le vivez. Et c’est là que vous comprenez que la seule chose à faire, c’est attendre. Attendre quoi? Attendre le signe qui vous dira que tout se termine.

Et maintenant c’est avec surprise vous allez découvrir ce qui vous est arrivé ou bien… même pas, vous n’ êtes même pas sur de le savoir car la seule chose que vous saurez dans ce monde c’est que vivre ce moment là est le pire des cauchemar que d’ autres personnes n’ auront plus ou moins pas la chance de vivre.


II- Renaissance

Anelya est une jeune Elfe âgée à peine de quelques années. Elle a de belles boucles violettes dans ses cheveux, des yeux bleu azur et un tint pâle.

Celle-ci se réveilla dans une hutte sans savoir pourquoi. Elle se posa tout un tas de questions mais elle ne trouva pas réponses à celles-ci. Les personnes qui l’accueillirent au pied de son lit lui répondirent qu’elle avait toujours vécu dans cet endroit, se trouvant à la Capitale des Elfes Blancs. Avant son réveille, son passé, des souvenirs ; rien ne lui revenait en mémoire. Elle n’avait donc pas le souvenir d’avoir existée auparavant, comme si elle venait de naître, comme un animal dénué d’apprentissage.

Après s’être réveillée, d’autres jeunes personnes l’accueillirent chaleureusement. Tous des Elfes, y comprit les représentants. D’autres orphelins sûrement, comme elle. Oui, ne sachant rien de son passé, Anelya porta donc officiellement le statut d’orpheline. Les autres étaient plutôt gentils avec elle et c’était bien ainsi, Anelya allait passer ses prochaines années ici.

Du moins c’est ce qu’elle crut au début mais le lendemain de son réveil, les représentants de ce complexe se précipitèrent de lui donner une enveloppe, des vivres, quelques explications, des soins pour qu’elle puisse remarcher dût à son long sommeil et l’envoyèrent lâchement faire une formation de combattante. Ils l’abandonnèrent.
Anelya, naïve comme un bambin, prit cela comme un appel aux armes, avec foi et détermination. Mais elle ne connaissait rien de rien, même dans le village dans lequel elle se trouvait et ne connaissait encore moins la façon de trouver des personnes pouvant l’aider.
Mais une petite lueur dans son cœur éclaira son chemin. Elle fut attirée par la magie, celle de la lumière, de la protection et de la vie. Elle se plongea toute une nuit pratiquement dans des grimoires de magie et de protecteurs essayant de les étudier. C’est ainsi qu’elle se lança dans une voie de magicienne contrôlant comme principal élément, l’eau.


III- Un retour difficile a la réalité

« Le noir… du sang… des personnes qui hurlent… ou suis-je donc… ces cris, cette douleur, tant de vies partis en fumée lors de cette nuit… et eux… les yeux remplis de haine et de cruauté, tuant et torturant chaque être n’appartenant pas a leur race…
Je ne distingue pas leurs visages, seulement leurs ombres dansant a la lueur des flammes embrasant tout sur leur passage…
Et la, juste devant moi, une petite chose toute tremblante qui a du mal a se tenir sur ses jambes, une petite elfe… je n’aperçois pas son visage… elle semble vouloir me dire quelque chose, elle tend ces bras vers moi… sa présence, cette odeur d’enfant qu’elle porte encore sur elle… je lui tend une main tremblante… mais cette ombre… une de plus… encore une ombre menaçante… elle me recouvre a présent et la jeune elfe avec moi… sa main… je n’arrive pas a m’en saisir…elle pleure… Non je ne veux pas voir ca… non… non…
Une lumière aveuglante brisa le noir puis tout s’éteignit… »

Anelya hurla dans son sommeil, des perles de sueur recouvrant son front et de larmes de colère, son visage.
Inconsciemment ceci était son premier souvenir, et elle savait qu’elle ne devait plus l’oublier..

[Enelya]

IV- Réapprendre à vivre.

Désormais Anelya sillonnait les plaines, découvrant chaque jour un peu plus la personne qu’elle était, mais une chose la surpris plus que les autres, ses capacités à manier la magie élémentaire.
C’est avec aisance et habilité qu’elle apprit rapidement toutes les facettes de cet art pourtant à l’ origine si peu évident. Grâce à la connaissance de ces nouvelles techniques et avec de la persévérance, Anelya parcourut les terres d’Aden sans même savoir elle-même ou elle se trouvait.

Apres avoir quitté le village d’elfes l’ayant mise à la porte, elle traversa de longues plaines, croisant de temps à autre quelques créatures, pouvant ainsi subvenir à ses besoins grâce a la chair de quelques une d’elles.

C’est donc ainsi qu’Anelya découvrit une ville immense par ses murailles et majestueuse par son architecture. Une statut trônait au milieu d’une grande place, ainsi que quelque chose pouvant ressembler a une église. Anelya en conclut que cela devait être le centre de cette ville. Et c’est ici qu’elle pu découvrir les nombreux êtres qui habitaient ces terres.
Des elfes il y en avait oui, mais pas seulement. On pouvait y trouver également des orcs, des sombres, des humains et même ces êtres aux grandes ailes, appelé kamael.
Anelya avait pu voir toutes ces races à travers les livres d’images des enfants de l’organisation qui s’était occupé d’elle, mais cela constituait une vrai découverte de les
voir animés de vie.

Emerveillée par tout ce nouveau monde, Anelya entreprit de continuer sa visite de la ville, gardant cependant toujours a l’esprit le but premier de son long voyage : comprendre la signification de ce rêve qui taraudait son esprit, et peut-être, trouver une personne pouvant la renseigner sur son passé et sur ce qui avait bien pu lui arriver…

[Enelya]

V- Une lueur parmi l’ombre

Des fanatiques… ce mot résonnait encore a ses oreilles…
Anelya, des son arrivée a Giran, fit la connaissance d’un sombre du nom de Ether. Ce fut la première personne qui s’intéressa a elle.
Curieuse d’en connaître plus sur les règles qui régissent ces terres, celui-ci l’emmena au calme dans un village nommé Dion, pour lui expliquer ce qui en était.

Anelya apprit donc grâce a ce sombre que de nombreuses communautés cohabitaient sur ces terres, chacune n’ayant pas les mêmes idéo et défendant des causes et valeurs différentes. Ether ajouta que lui aussi appartenait a l’un de ces clans que l’on nommait « Le Cercle Hlaluu » et, qui eux, prônait l’entendement entre le mal et le bien.
Par cette organisation, il lui expliqua que leur but était de démontrer au monde, que même avec des idées totalement opposées, une paix pouvait régner entre deux communautés, assurant ainsi une certaine stabilité.

C’est donc durant cette conversation qu’Ether parla des fanatiques.
Tout dans sa description faisait penser a Anelya que ces gens, qui pouvaient être avide du règne de leur race, pouvaient en être de ceux ayant massacré le village de son cauchemar… peut-être même son village… elle ne savait pas…

Ether lui proposa une place parmi son clan et elle fut enchantée de cette proposition. Cependant, encore trop avide de découvrir d’autres horizons, elle refusa, promettant d’y réfléchir, cette proposition apparaissant pour elle comme des plus importantes…
D’autant que ce sombre pu lui assurer qu’une elfe de son clan pourrait peut-être lui en apprendre d’avantage sur son passé…

[Enelya]

VI- Un destin tracé

Ce monde qui la rendait si curieuse lors de son arrivée, rendait Anelya de moins en moins désireuse dans savoir plus. La plus part des personnes qu’elle rencontra ne furent en rien aimable a son égard. Des orcs et des sombres… que pouvaient-ils bien avoir contre elle ? Elle ne comprenait pas…

Un preneur d’âme pour montrer sa fidélité a son dieu, deux orcs l’ayant humilie et poussée au combat et maintenant ce sombre du nom de Satalis, ne lui apportant encore moins d’intérêt qu’a un vulgaire mur. Elle ne se sentait pas chez elle en ces terres, elle se sentait rejetée… Elle désirait partir…

C’est durant le cour de cette pénible journée qu’Anelya fit la rencontre d’une dénommée Alenael. Une elfe aux cheveux d’un blond pâle et aux yeux bleu comme l’eau.
Espérant que, peut-être, celle-ci pourrait lui en apprendre d’avantage sur son passé, elles discutèrent longuement, Anelya lui exposant ses projets, ses buts, ses idéo ainsi que son histoire qui l’avait amené jusqu’ici.

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Parlant de son passé oublié, Anelya déclencha chez Alenael une réaction inattendu de sa part. Elle aussi… elle aussi avait perdu la mémoire…
Une vague de compassion la submergea et ne pu trouver d’autre chose a faire que de lui faire comprendre qu’au moindre soucis elle serait la pour elle, comprenant tout a fais ce qu’elle vivait.
Touchée par ce geste et intéressée par le récit et le combat de Anelya, Alenael décida de l’emmener voir la dirigeante de sa confrérie, Dame Lysteria. Elles se rendirent alors dans une ville magnifique appelée Heine. Alenael lui expliqua que cette ville était détenue par son clan.

Dans la salle des coffres, Anelya fit donc la connaissance de Lysteria, une naine expérimentée. Racontant de nouveau son récit et par la même occasion discutant avec la naine, Anelya se sentit enfin chez elle.

Entourée de ces deux personnes qui enfin comprenait ses buts, elle sentit renaitre en elle la force d’aller jusqu’au bout de ce qu’elle désirait, un respect des peuples entre eux, mettant fin a l’oppression que désirait instaurer nombre de personnes sur ces terres.
Dame Lysteria lui assura de rester a sa disposition si le besoin s’en faisait sentir, ainsi que de faire la rencontre des membres du conseil des Siannodels.

[Enelya]

VII- L’incompréhension, le doute et la tristesse

Epuisée et redoutant comme chaque soir la nuit et son propre sommeil, Anelya s’allongea sous un arbre aux alentours de Heine, fixant le ciel, le visage plutôt calme mais à la fois remplis d’appréhension. Elle pria un instant Eva de lui accorder ne serait-ce qu’une seule nuit de calme, une nuit ou les fantômes de son passé oublié ne reviendraient pas la hanter…

« Encore cette sensation étrange… la même que celle ressenti lors de l’éclair de lumière blanche perçu la dernière fois… une sensation emplie de colère et d’amertume… mes yeux… ils me brulent et je n’arrive pas à calmer cette haine en moi… ce même village encore… toujours le même… celui qui chaque nuit me hante… rien ne bouge, tout est en feu… Des cadavres jonchent le sol, des elfes, tellement d’elfes… mais pas seulement… un sang rouge tellement fonce… presque noir… celui de sombres… ils sont la, tous autant qu’ils sont, inanimés sur le sol…
Que s’est-il passé ?.... je ne comprends pas… je suis la… seule au milieu de tout ces cadavres… pourquoi ne suis-je pas comme eux, morte… je devrais l’être… je veux qu’on m’explique… je suis perdu… j’ai besoin d’aide… j’ai besoin de vous… de toi… Malaïka… qu’es tu devenu… t’ai-je laissé seule devant ces monstres… »

*Hurle le nom de la jeune elfe à travers les ruines, ce cris traversant le monde du rêve pour retentir emplie de peine aux yeux de la réalité du monde*

Anelya se réveilla, transpirante, chaque membre de son corps pris de convulsions violentes. Faisant de son mieux pour retrouver le calme elle ferma les yeux et se recroquevilla sur elle-même. Malaïka… ce nom sonnait encore fraichement à ses oreilles… c’était donc son nom… le nom de cette petite elfe qu’elle avait aperçu pour la dernière fois, avant de la voir disparaître sous cette ombre… l’ombre d’un sombre… elle en était sur désormais… Khazakiel avait raison… son peuple avait trop souvent torturé le sien… mais lui… il avait été si gentil avec elle… elle avait ressenti tellement de proximité à son égard quand son attaque survint… elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ce crime qu’avait subi son peuple… Elle l’appréciait beaucoup trop pour cela…

La retrouver… ne voulant pas inquiéter sa communauté, Anelya garda ce cauchemar pour elle, espérant qu’un jour, elle retrouverait celle qu’elle appelait autre fois sa sœur… la jeune Malaïka…

[Enelya]

VIII- Un tout nouveau départ

Voila déjà plusieurs lunes qu’Anelya continuait son chemin parmi les Siannodels. Allant de rencontres en rencontre, les unes toujours plus agréable que les autres, elle apprit à se faire une place à par entière parmi eux.
De Malice a Alendo, en passant par Alenael et Lysteria, et sans oublier Khazakiel ou encore Kelthen, elle se sentait enfin chez elle.

Malgré cette nouvelle paix en elle, elle n’en oubliait pas pour autant sa petite sœur, qui elle peut-être, n’avait pas eu cette chance.

C’est justement lors d’un instant ou celle-ci pensait à sa sœur, qu’un inconnu vint l’aborder sur la place de Giran. Encapuchonné de bas en haut et masque, on ne pouvait qu’apercevoir ses lèvres ainsi que le bas de son visage.

Anelya, intriguée par cette soudaine apparition, répondu à son bonjour, ne se doutant pas que cette simple phrase la mènerait a une mauvaise rencontre.
Comme un galant homme il lui offrit un bouquet de fleurs, lui apprenant par la même occasion qu’une elfe, une personne proche d’elle a ce qu’il disait, l’attendait au dehors de Giran, et qu’elle l’avait semé de m’amener a elle. C’est a cet instant qu’il fit glisser un peu de sable dans sa main… Une forme étrange s’y dessina, laissant deviner une lettre… un M… Malaïka fut la première personne qui vint à l’esprit d’Anelya.

Prise d’un nouvel espoir, elle le suivit jusqu'à la sortie de la ville. Ils avancèrent encore un peu, celui-ci l’ayant prise sur sa bête. Arrive dans un endroit un peu plus dégagé il s’arrêtèrent. Anelya chercha sa sœur des yeux mais ne vit personne, il n’y avait pas âme qui vivent. C’est à cet instant que tout bascula…

L’inconnu la jeta à bas du stryder, essayant par la même occasion de sauter sur elle. Elle l’esquiva, se relevant pour avoir son agresseur en face d’elle. Il souriait, comme un dément. La main sur son arme, Anelya n’eu pas le temps de la prendre que celui-ci jeta un de a ses pieds. Un deux.
Il ne semblait pas satisfait de ce chiffre mais sans prévenir il se jeta sur elle, ne lui laissant pas le temps de comprendre ce qui se passait. Il la plaqua au sol, et lui bloqua les bras. Elle était perdu, elle ne pouvait plus se défendre, elle appela mais personne de vint.
La ville était trop loin pour cela… Les Siannodels… elle devait les prévenir… elle se débâtie comme elle pu mais rien n’y changea. L’inconnu lui assona un coup sur la nuque, ce qui la fit perdre conscience durant un instant. Quand elle rouvrit les yeux, il était parti, seul son masque jonchait le sol.

Essayant de rejoindre la ville, Anelya tomba sur Malice et un peu plus tard Khazakiel. Ils étaient arrivés trop tard… Son agresseur était parti… Elle n’eu plus qu’une chose en tête a cet instant… le retrouver et lui faire payer ce qu’il lui avait fais… Elle savait qu’elle pourrait compter sur les Siannodels, mais ne voulait pas non plus les mettre en danger…
Sous les massages de Khazakiel, elle en oubliait la douleur, pouvant ainsi leur expliquer ce qui lui était arrivé…

[Enelya]

IX- Toi et moi…

« Ecrivant une lettre étant adressé à son amour »

Khazakiel… Dès notre première rencontre, j’ai tout de suite su que tu ne serais pas comme les autres. Attentionné et doux envers moi, tu m’admirais, essayant des tenus l’une plus extravagante que la précédente. La douceur dans tes yeux et ta façon de me regarder, me gênait quelque peu… cette sensation d’être belle aux yeux d’une personne… je te connaissais à peine et pourtant… j’ai tout de suite su qu’une simple amitié ne suffirait pas…

Quand tu as eu ce malaise, tombant a mes pieds, je me suis retrouvé comme plus que paniquée… toi qui avait été si gentil avec moi, toi qui t’étais intéressé a moi et qui avait charmé mon cœur… tu ne pouvais pas partir comme ca… T’appelant désespérément tu as fini par rouvrir les yeux. J’étais morte d’inquiétude a la seule idée d’avoir pu être la cause de ce malaise… et puis tu m’as sourit, me remerciant d’avoir été auprès de toi. S’en était plus que je n’aurais pu l’espérer…

Suite a cela, je n’avais qu’une chose en tête, te revoir… je puis le faire que lors de mon agression, mais ce fut si bref… le seul souvenir me restant a l’esprit fur tes caresses pour apaiser la douleur de ma nuque… j’étais heureuse que tu sois la… j’aurais voulu que tu restes avec moi…
Tu es un homme très occupé… par l’hôpital, tes relations… je n’osais pas te déranger, je ne voulais pas rentrer de force dans ta vie sans que tu le désires. Alors j’ai attendu, attendu que tu viennes … mais cette rencontre tant attendu fut vite regretté… alors que tu m’avais gentiment proposé de visiter le château, j’avais dans l’espoir de passer un moment si agréable avec toi… tu m’appris alors que tu avais une autre femme en tête il y a peu et que je te troublais… je ne comprenais pas… j’ai tout de suite pensé que cette femme occupait encore ton esprit et non que tu l’avais oublié… je ne trouvais pas les mots… j’étais déçu, je ne voulais pas que cela se finisse ainsi… et tu es parti, me laissant seule avec mes pensées.

Je ne voulais pas abandonner… mon cœur me faisait mal. J’étais perdu… marchant seule dans les rues de Heine je fis de nouveau ta rencontre… Tu me proposas d’aller m’emmener voir un bel endroit, d’où nous pourrions admirer le couché du soleil. Je ne voulais qu’une chose, c’était de passer un moment inoubliable avec toi… un moment ou je pourrais enfin t’avouer ce que je ressentais… c’est durant cet instant que je compris que je m’étais trompé… je n’étais pas la seule à désirer cela… Je ne voulais plus te quitter, les conséquences de notre union m’était égal, ce que penserais les autres de notre amour n’avait aucune importance… Nous nous comprenions, nous étions si bien ensemble… la chaleur de tes bras autour de mon corps… ce silence entre nous qui voulait tout dire… la douceur de tes lèvres contre les miennes… jamais je n’oublierai cela… en l’espace d’une soirée tu as fais de moi la plus heureuse des femmes…
Je t’aime…

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[Enelya]

X-Le désespoir et la tristesse

Mourir… mourir avec lui… c’est tout ce qu’elle aurait voulu… plus rien ne la raccroche a la vie désormais… il n’est plus la… il l’a laissé seule, perdu, sans tout cet amour qu’ils avaient créé ensemble… elle ne se sent plus le courage, elle ne voit pas la sorti de ce cauchemar. Elle voudrait se réveiller et que tout redevienne comme avant, qu’il soit la a ses cotés, lui murmurant des je t’aime comme dans tout ces moments heureux qu’ils ont partagé…

Pourquoi ?

Voila une question dont elle n’aura jamais la réponse… cette tristesse dans sa voix, dans ce rêve qu’elle a fait. Il était la, il pleurait, elle ne comprenait pas pourquoi, elle voulait le prendre dans ses bras mais ne le pouvait pas… ces yeux, elle s’en rappellerai toute sa vie, quand a ce moment, il lui murmura pour la dernière fois qu’il l’aimait… plus jamais elle ne l’entendit… elle cherchait désormais sa voix, ce qu’il restait de lui, autre chose que ce corps inerte, calme et froid comme la mort qu’elle avait trouvé dans sa chambre a Gludio…

Les larmes dans ses yeux ne cessent de couler, tout le monde la questionne pour savoir comment elle va… comment pourrait-elle aller ? Une partie d’elle-même l’a quitté… une partie de son cœur est mort avec lui, celui qu’elle aimait, celui pour qui elle aurait donné sa vie, celui qui la rendait heureuse. Non elle ne veut pas y croire, la vie ne peut pas être aussi cruelle… son passé, sa sœur et désormais son avenir, car sans lui, plus rien ne pouvait avoir de gout.

C’est seule, non loin d’une grande ville, dans ce magnifique théâtre qu’ils avaient redécouvert ensemble, contemplant le bateau de leur croisière de temps a autre, qu’Anelya restait seule, des heures entières, attendant quelque chose… son retour inconsciemment peut-être… se retourner et le voir devant elle… elle le désirait plus que n’importe qu’elle autre chose… le revoir… recommencer cette histoire qui ne pouvait se finir…
Elle l’aimait et jamais elle n’abandonnerait…

[Enelya]

XI- Un pressentiment incompris

C’est dans le théâtre de ces souvenirs, qu’Anelya trouva enfin le sommeil après de longue nuit de veille au coté de son amour éteins. S’allongeant au milieu de celui-ci fixant le bleu de la mer à travers les piliers de la rambarde, elle sombra dans un profond sommeil.

« Le village de nouveau, mais celui-ci est à présent magnifique, des fleurs de milles couleurs y resplendissent, les habitants sont sur le pas de leurs porte, ils sourient. C’est étrange, tout parait si calme, comme si une brise avait effacé les incendies de mon cauchemar.

Oh, une jeune elfe. Elle est magnifique, ses cheveux bleu violet couvrant ses épaules dénudées. Elle porte une robe blanche, et a d’immenses yeux bleus. Mais son visage, il semble triste… pourquoi tout le monde la regarde ainsi ? Les villageois semblent comme immobiles devant son passage, ne lui adressant pas le moindre sourire. Ce n’est qu’une enfant. Les enfants sont la pour être heureux, alors pourquoi cette jeune demoiselle ne l’est-elle pas ?

Elle continuait sa route seule, traversant devant chacune des bâtisses, sans que personne de s’intéresse a elle, hormis le fait de la dévisager comme une étrange créature.
Oh, mais… ce visage… cette toute petite elfe qui vient de s’approcher d’elle… ce visage… je le connais j’en suis certaine. Oui c’est elle, l’enfant de mon rêve… c’est elle ma jeune sœur. Elle sourit elle, elle a l’air heureux, et dès son arrivée le sourire de la première apparut enfin.
Cette petite dernière semblait différente des autres villageois vis-à-vis de la jeune elfe solitaire, elle lui souriait, lui apportait toutes marques de tendresse… elle était différente.

Le bleu des cheveux de l’enfant…. Il ressemblait tellement aux miens… et cette petite la considérant tout comme… une sœur…
Cette enfant, rejetée par tant de personne, se pourrait-il que ? Non, pourquoi serait-elle rejetée ainsi ? Qu’a-t-elle bien pu faire de mal pour être traité de la sorte ? Qu’ai-je pu bien faire de mal, pour connaître cela ? La était la véritable question, car cette jeune elfe n’était autre que mon portrait, le retour de souvenirs oubliés … »

Anelya souriait dans son sommeil, mais une part de tristesse occupait toujours ce visage passé de couleur, celles-ci effacées par les larmes.
Un peu de bonheur à travers ses rêves, elle ne pouvait rien espérer de mieux…
Malaïka n’était toujours pas la, et désormais elle se sentait seule…et lui, toujours lui, son esprit ne pouvait pas s’en décrocher… et a présent, c’est leurs moments heureux, à deux, qu’elle revivait a travers son sommeil…

Sa famille, les Siannodels, elle ne les remercierait jamais assez d’être la pour elle, de leur soutien, et de toute cette amitié qu’ils avaient à son égard. Celle-ci était partagée, et jamais cela ne changerait.

[Enelya]

XII- Double jeu et personnalité

Depuis la mort de son mari, ses vieux cauchemars étaient revenus hanter Anelya. Malgré cela elle avait tout de même retrouvé sa jeune sœur, la petite Malaïka, qui portait désormais le nom d’Evania.
Ces cauchemars auraient du ne plus avoir lieu. Mais malgré tout cela, des questions persistaient à son esprit, et même dans ses rêves, elles revenaient sans cesse comme pour ne pas lui faire oublier qu’elle ne savait pas qui elle était.
Pourquoi tout le monde au village lors de l’attaque étaient mort ? Pourquoi s’était-elle retrouvée seule au milieu de tout ce massacre ? Pourquoi étant jeune, les adultes comme les enfants la rejetaient-ils… ?
Cela lui arrivait de ressentir une immense rage durant ses rêves, une rage qui l’a faisait se réveiller en sueur et tremblante de la tète aux pieds. Mais cette nuit la, rien ne se passa comme les autres…

Elle rêvait de nouveau… Mais un rêve qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Deux personnes l’accompagnaient. Elles semblaient toute deux inquiètes et tendu. Ils étaient dans ce qui pourrait ressembler à une grotte, ayant un dôme très élevé, d’où un rayon de lumière venait illuminer le reste de l’immense salle.
L’une des personnes tenait la main d’Anelya, elle était encore toute jeune. Cette personne était une femme, qui d’ailleurs lui ressemblait beaucoup. A travers son songe, Anelya devina sa mère. Puis de l’autre coté d’elle se tenait un homme, également Elf, qui sans aucun doute ne pouvait être que son père, a la vision du regard rempli de tendresse envers sa femme.
Ils ne bougeaient pas, la tout les trois. La petite Anelya ne comprenant pas le but de cette visite dans une grotte qui lui faisait de plus assez peur. Elle serait fort la main de sa mère dans la sienne.

« Pourquoi m’avoir amené ici… et ces trois hommes qui viennent d’arriver, qui sont-ils ? Pourquoi me regardent-ils ainsi, comme une petite bête de foire ?
Ma mère, elle me lâche la main… pourquoi ? Elle s’en va ? elle me laisse ? Papa aussi recul, me laissant seule devant ces trois prêtres. Ils me font peur… les voila qui s’avancent vers moi, leurs grands bâtons a la main… ils ont l’air calme eux… pas comme ma mère que j’entends pleurer derrière moi…
Ils lèvent leurs bâtons, non… pas ca… ne me frappez pas… arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez ca ! »

Elle sentit une immense haine monter en elle. Elle ne pouvait pas se défendre, tout ceci était injuste, elle hurlait, hurlait, de la rage étouffait ses mots. Elle voulait les tuer, leur faire payer ce mal qu’ils lui infligeaient !
Puis tout a cou, tout devint calme, elle sentit son corps s’animer tout seul, une immense lumière l’enveloppait… cette lumière… la même que dans son premier rêve… elle regarda ses bras, elle était maintenant couvert de métal… des plaques de ce même acier étaient apparu sur tout son corps… une grande lance occupait sa main… elle était seule face a eux… elle voulait se venger…

Anelya se réveilla de ce rêve emplit d’une rage certaine, son apparence physique ayant changé, son reflet dans l’eau lui faisant peur…

[Enelya]

XIII- Le temps du repos.

*écrivant sur un petit manuscrit*

Bien des lunes ont passés… Et bien des choses ont changés…

Mon cœur se retrouve désormais pris en otage par une « bête » qui s’amuse à se livrer un combat à l’intérieur de moi. Une bête qui me protège de la douleur, de la tristesse et de la souffrance que peut subir mon cœur. Je n’arrive pas à la contrôler, elle fait partie de moi depuis si longtemps. Une enfant rejetée… je comprends à présent pourquoi…
Malgré tout cette différence me protège et me rend plus forte par moment. Je ne la regrette en rien.

Mais jamais, même si ma mémoire me fait défaut, jamais je n’ai pu oublier ta tendresse envers moi, Evania, ma sœur… Je te vois peu en ces temps, je suppose que ta place parmi les tiens requière un long travail de ta part. Malgré cette absence, je te sais la près de moi, comme ce lien qui uni deux sœurs l’une a l’autre. Un simple appel de ma part et je te vois déjà arriver devant moi, comme je le ferais pour toi.

Et toi… Malice… j’aurais tellement de choses à écrire à ton sujet… Dès notre première rencontre, je t’ai tour de suite apprécié. Comme un ami très proche sur lequel je pouvais compter, tu as su être la pour moi, dans les bons moments comme dans les plus durs… Des rires et une pointe de complicité, un regard, un geste. Tant de choses simples que j’ai aimées. Mon cœur s’est laissé prendre dans les filets de cet amour que tu éprouvais pour moi et je n’ai pas voulu résister. Dès lors, je n’ai plus connu de peine, chaque instant a tes cotés étant plus merveilleux que le précédent.

C’est à ce point de ma vie où je suis aujourd’hui, ressentant ce besoin de mettre par écrit toute ces choses que je ne veux oublier. Un accident est si vite arrivé… Je veux dans un jour lointain, pouvoir sourire à nouveau en regardant ces mots, revivre tout ces bons moments que j’aurai connu, car ce sont toujours les plus durs qui reviennent instinctivement nous pourchasser…

Elle relut ces mots, adossée contre un arbre auprès de l’eau. Refermant soigneusement le petit manuscrit, elle y déposa avec douceur ses lèvres sur la couverture, fermant les yeux. Restant un instant immobile, respirant calmement. Elle rouvrit enfin les yeux puis rangea l’objet dans une petite sacoche. Se relevant pour retourner vers la ville elle murmura :

- « Avancer, je dois avancer et me battre pour ce que je suis… »

Puis elle leva les yeux au ciel, souriant devant la beauté de celui-ci. Elle adressa un remerciement à sa déesse, un remerciement pour lui avoir donné ce droit de vivre une vie si merveilleuse et de lui offrir un tel spectacle.

[Enelya]

XIV. Départ et conclusion d’une étape.

Un simple retour à la case départ, juste un retour aux sources qui m’a longtemps guetté.
Un ordre, une famille, un amour, une guerre.
Tout cela n’est plus qu’un passé bien loin dont les souvenirs reviennent de temps à autre m’habiter tel un esprit en quête de renouveau et épris de remords.

Ma vie ici m’a tant apportée, grâce à vous et à toi surtout, je peux être fière d’être devenu ce que je suis aujourd’hui. Ressortie grandie de cette expérience, je repars donc sur les routes.
Je n’ai jamais voulu te faire souffrir et c’est aujourd’hui pour cette raison que je pars.

Merci à tous, et peut-être dans un futur proche ou lointain, reviendrais-je la où tout a commencé pour moi…

Merci, …

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso