Camille

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Rosenoire
Zombie Lord Farakelsus
Messages : 26
Inscription : mar. 24 juillet 2007 à 20h39

Camille

Message par Rosenoire » ven. 27 juin 2008 à 15h43

Bon, je reviens sur Vae avec une nouvelle histoire. Du fait d'une longue pause concernant le RP, je vous prierai de bien vouloir m'indiquer le plus possible concernant cette ébauche d'histoire. Merci pour votre aide et votre patience.


Dans un carnet placé soigneusement dans la besace d'une sombre se reposant contre une autre elfe - sac rangé dans une commode à la serrure argentée, située à la droite d'un lit à baldaquin, élément d'une grande chambre d'auberge luxueuse, à la périphérie du temple d'Einhasad et mittoyenne avec la boutique de magie de la ville de Dion - l'histoire, ou plutôt les histoires, de cette personne plumitive est retracée.
En prélude sont écrits quelques mots, la présentation du possesseur notamment, puis quelques-uns de ces mots.

« A ceux qui retrouveraient ce carnet, merci de ne pas vous aventurer plus loin dans la lecture et me le rapporter aussi vite que possible »

Appellation : Camille Criso d'rendan
Nature : Sombre vouée à la luxure * les derniers mots sont finement rayés *
Psychologie : Sournoise, espiègle et naïve
Le visage de la sombre est approximativement crayonné, avec des indications.
Par exemple la couleur des yeux, indiqués " vert émeraude ".





Puis en face de cette présentation, quelques lignes de l'auteur.

« J'écris ces bribes insignifiantes et pourtant... Que me sont
douces ces lignes. Je rédige et conte à satiété toutes les
aventures qui m'ont marquée. Ce bel objet où je retranscris
ma vie, un livre ancien relié d'un cuir chagrin sombre avec
des nerfs dorés. Aux mêmes tons, les mors et coiffes
rappellent le doré des nerfs de l'ouvrage, projetant une
lueur harmonieuse sur le plat sombre, tendant vers le noir.
Les fermoirs à l'image de deux roses et leurs ronces se lient
en un cliquetis cristalin. Un livre faisant la convoitise de
tant de personnes, de part sa qualité et son prix que trop
onéreux. C'est aussi pourquoi il n'est que convoité, et non
utilisé. Enfin, pour la majeure partie des personnes peuplant
ce monde, les hautes personnalités et aventuriers se
faisaient rares par ces temps. Le carnet est accompagné
d'une plume d'oie lait et chocolat. La qualité de la pointe
était parfaite, elle me satisfaisait grandement, me laissant
une écriture aux arabesques libres.

En première page de mon carnet est tracée une lettre
qui est et sera envoyée à toutes mes conquêtes.
Ces aventures d'un soir ou deux avec lesquelles je me
complais. Chaque soir de « chasse », je profite de l'élu(e)
en pensant à ma « prochaine fois ». »




« J'avais longuement songé ce soir là. Te rappelles-tu, celui où
un jeune individu vint prendre place à mes côtés, à
la taverne. Comme pour marquer nos esprits, l'avènement
de notre aventure débuta en fin de cette journée, au
crépuscule. Nous ne nous étions rencontrés que récemment.
Ou, du moins, nos rencontres que trop brèves
en compagnie des gardes de la cité souterraine ne nous
permettait de nous adonner à de frivoles et captivantes
discussions. Il faut avouer que notre existence partagée ne
fut que trop brève, n'est-ce pas.
Alors que je n'étais plus qu'une silhouette à tes yeux
troublés par un voile opaque, nous gagnâmes la taverne du
Gobelin Dansant, dans l'espoir de converser à l'abri des
regards et oreilles indiscrètes.

Ce soir là, pourtant, j'avais décidé de sortir. J'avais espéré
que nous partions en direction d'Innadril et ses magnifiques
plages, archangéliques moments passés aux côtés de mon
doux amant défunt... Nous aurions pu traverser un vortex
pour la cité d'Heine et marcher ainsi jusqu'aux étendues de
sable. J'eus brodé une si belle esquisse de ce moment que
nous ne pourrons, à mon grand regret, jamais partager. La
plage et son grain doré doux et chaud, la mer et son alizé
qui nous porte et nous emporte dans milles extases par son
linge soyeux d'un bleu profond. Les rayons orangés et rosés
qui se mêlent à la mer, calme, apportant une touche
séraphique à ce portrait. Le soleil s'abattant peu à peu,
comme refermant les volets de sa maisonnée pour prendre
congé auprès de nous. Le jour déclinait, je nous voyais
enlacés, dans un cabanon de bois...
Je me devais de ne pas m'attarder à de telles inepties. Par
deux fois tu pensais avoir été trompé. Mais telle est ma
nature et, si je t'ai apparu douce et câline, ce n'était que
pour embrasser ce corps du mien et le soumettre à mes
désirs.
Il me faut t'avouer cette triste vérité. Car je ne suis celle que
tu aimes que par caprice. Je ne m'affaire pas plus d'une
nuitée des hommes rencontrés. Cependant, aimant les
décors fantastiques que nous offrait Aden, j'osai croire,
cette fois ci, qu'il y ait un quelconque sentiment à ton
égard. N'eut-il été plus aisé que fusionner nos êtres sans
pour autant « aimer » ?
Je suis navrée de t'accabler de tant de souffrances.

Je m'éprends que trop souvent des hommes que je
rencontre, et il n'y en eut qu'un pour combler ce qui serait
une attente.
Ô toi qui a été mon petit prince le temps d'une soirée, ou un
peu plus, admets mes excuses pour cette frivole aventure.
Ou bien, si d'aventures nous nous retrouvions, peut-être
une folle nuit nous nous accorderons.
»



A la page suivante, je fais une brève description de mes
aptitudes, de mes mœurs généraux.
Sournoise, espiègle et naïve, j'apparais à la plèbe telle
que ces dames et messieurs souhaitent me voir.
J'apprécie grandement les mondanités où il est aisé
de corrompre quelques maris et amants de ceux ou celles-là.
Chaque homme, chaque femme était répertorié selon
un portrait physique, mental ainsi qu'une description
de la méthode employée pour les guider dans mes draps.


Shillen Eleison.

Voilà que je me laisse porter par les aléas languissants de l'écriture, passant à la page suivante.
Il est plaisant de rédiger, peut-être aurait-ce était plus captivant encore si un homme, ou une femme, me caressait lascivement tandis que je rédigerais mes mœurs dans mon petit carnet.
Les rayons magnifiques se reflétaient et éclairaient les tablées où les cabotins, les musiciens accompagnés de cabrettes jouaient tandis que les serveurs se hâtaient de servir cette foire désagréable. De cette lumière les esprits cagneux semblaient reprendre clairvoyance.
Pareille à une canonisation, j'apparus à leurs yeux l'enfant des dieux.

Avatar de l’utilisateur
Lotradas
Tyrannosaurus
Messages : 2028
Inscription : dim. 5 avril 2009 à 15h42

Re: Camille

Message par Lotradas » lun. 16 novembre 2009 à 09h35

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso