Pour Mares
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- Flame of Splendor Barakiel
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(C'est tout... Pour le moment)
Pour Mares
Désormais, j'écris ici, mon petit Mares.
Je précise pour les autres que ces textes sont sans prétention aucune, mais que Mares aime bien les lire alors je les lui offre ici
En échange, Mares, je veux les tiens! ^^
==========================================================================
Trop de pensées, d'idées
De fardeaux à porter
Parfois j'aimerai abandonner
Et partir, pour tout oublier
Mon reflet, un drôle de sourire
Un peu triste, un peu las,
Parfois j'aimerai en rire
Mais la joie ne vient pas
Un gros nuage dans mon cerveau
Un gros poids sur mon cœur
Les épaules rentrées, je courbe le dos
Mon âme est dominée par la peur
Alors la raison reprend son empire
Si tous y arrivent, pourquoi pas moi?
Ma vie n'est ni meilleure, ni pire
De fuir, je n'ai pas le droit
Une grande inspiration, je me redresse
Je lance un regard décidé au miroir
Oubliée, cette maudite détresse
On va voir ce qu'on va voir!
Chaque jour, nous menons un combat
Contre la vie, pour elle, pour toi et moi
Il faut bien se décourager parfois
Pour repartir ensuite d'un bon pas
(Si vous avez des remarques, évidemment elles sont les bienvenues, je sais qu'il y a des amoureux des mots ici, et des gens bien plus doués que moi )
Je précise pour les autres que ces textes sont sans prétention aucune, mais que Mares aime bien les lire alors je les lui offre ici
En échange, Mares, je veux les tiens! ^^
==========================================================================
Trop de pensées, d'idées
De fardeaux à porter
Parfois j'aimerai abandonner
Et partir, pour tout oublier
Mon reflet, un drôle de sourire
Un peu triste, un peu las,
Parfois j'aimerai en rire
Mais la joie ne vient pas
Un gros nuage dans mon cerveau
Un gros poids sur mon cœur
Les épaules rentrées, je courbe le dos
Mon âme est dominée par la peur
Alors la raison reprend son empire
Si tous y arrivent, pourquoi pas moi?
Ma vie n'est ni meilleure, ni pire
De fuir, je n'ai pas le droit
Une grande inspiration, je me redresse
Je lance un regard décidé au miroir
Oubliée, cette maudite détresse
On va voir ce qu'on va voir!
Chaque jour, nous menons un combat
Contre la vie, pour elle, pour toi et moi
Il faut bien se décourager parfois
Pour repartir ensuite d'un bon pas
(Si vous avez des remarques, évidemment elles sont les bienvenues, je sais qu'il y a des amoureux des mots ici, et des gens bien plus doués que moi )
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Moi, je n'aurai qu'une simple question :
Pourquoi en flood zone et non dans la partie des réalisations écrites ? =)
Pourquoi en flood zone et non dans la partie des réalisations écrites ? =)
"Puisque vous n'avez su choisir, le Hasard engendrera la Cruauté et la Cruauté engendrera le Hasard"
Thanèros
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- Flame of Splendor Barakiel
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(C'est tout... Pour le moment)
Le miroir me dit
Un peu trop de çi,
Pas assez de ça
Dans la rue aussi,
"J'voudrais être comme çi
Pourquoi j'suis pas comme ça?"
Et même sans reflets
"Je sais que j'suis pas assez çi
J'suis sûre que j'suis pas assez ça"
"Et pourquoi j'suis pas gracieuse comme elle?
Moi j'fais tout de travers
Et pourquoi j'suis pas élancée comme elle?
Moi j'vole à ras de terre"
Mais quand je suis avec toi,
Tout ça, ça s'envole, en silence
Quand dans tes yeux je me vois
Tout ça, ça n'a plus aucun sens
Le miroir le plus fidèle, le plus beau
Ce sont tes yeux, leurs reflets d'eau
Le doute, les reproches stupides
C'est du vent, du vide
Alors reste près de moi
Sans toi j'ressemble à rien
Serre moi encore dans tes bras
Rien d'autre n'a d'importance...
Un peu trop de çi,
Pas assez de ça
Dans la rue aussi,
"J'voudrais être comme çi
Pourquoi j'suis pas comme ça?"
Et même sans reflets
"Je sais que j'suis pas assez çi
J'suis sûre que j'suis pas assez ça"
"Et pourquoi j'suis pas gracieuse comme elle?
Moi j'fais tout de travers
Et pourquoi j'suis pas élancée comme elle?
Moi j'vole à ras de terre"
Mais quand je suis avec toi,
Tout ça, ça s'envole, en silence
Quand dans tes yeux je me vois
Tout ça, ça n'a plus aucun sens
Le miroir le plus fidèle, le plus beau
Ce sont tes yeux, leurs reflets d'eau
Le doute, les reproches stupides
C'est du vent, du vide
Alors reste près de moi
Sans toi j'ressemble à rien
Serre moi encore dans tes bras
Rien d'autre n'a d'importance...
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(C'est tout... Pour le moment)
-HYPOCONDRIAQUE-
Il parait que quand on a ce virus
On a des tiques, des puces
Il parait que quand on a cette maladie
On a la peau qui gratte vers les sourcils
Il parait que cette infection
Donne des sueurs et des boutons
Il parait que cette bactérie tropicale
Fait qu'au ventre on a mal
Moi, dès que j'entends tout ça
Je me gratte les jambes les bras
J'ai très chaud d'un coup
J'ai des boutons et mal partout
J'essaie de me rassurer, de me raisonner
De me dire que c'est mon esprit dérangé
Qui une fois de plus se fait des frayeurs
Mais c'est plus fort que moi, j'ai peur
Alors je cours chez mon médecin
Qui me dit, évidemment, que je n'ai rien
Alors je cours à la pharmacie
Qui me prend toutes mes économies
Rassurée, il subsiste encore un doute
Tant de fois les médecins font fausse route
Y a plein d'histoires de maladies non détectées
Et si j'étais un cas très rare de virus tout juste créé?
Alors j'enfonce ces idioties au fond d'un placard
Dans mon cerveau, et je jette la clé dans un trou noir
Mais bientôt, y aura plus de place, plus de tiroirs
Comment je vais faire? C'est une autre histoire...
Il parait que quand on a ce virus
On a des tiques, des puces
Il parait que quand on a cette maladie
On a la peau qui gratte vers les sourcils
Il parait que cette infection
Donne des sueurs et des boutons
Il parait que cette bactérie tropicale
Fait qu'au ventre on a mal
Moi, dès que j'entends tout ça
Je me gratte les jambes les bras
J'ai très chaud d'un coup
J'ai des boutons et mal partout
J'essaie de me rassurer, de me raisonner
De me dire que c'est mon esprit dérangé
Qui une fois de plus se fait des frayeurs
Mais c'est plus fort que moi, j'ai peur
Alors je cours chez mon médecin
Qui me dit, évidemment, que je n'ai rien
Alors je cours à la pharmacie
Qui me prend toutes mes économies
Rassurée, il subsiste encore un doute
Tant de fois les médecins font fausse route
Y a plein d'histoires de maladies non détectées
Et si j'étais un cas très rare de virus tout juste créé?
Alors j'enfonce ces idioties au fond d'un placard
Dans mon cerveau, et je jette la clé dans un trou noir
Mais bientôt, y aura plus de place, plus de tiroirs
Comment je vais faire? C'est une autre histoire...
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(C'est tout... Pour le moment)
Il flotte une chaleur étouffante sur la ville
Les gens au loin miroitent, le soleil tape
Seule dans mon bureau, j'ai froid
Car tu n'es pas là
Tes bras me manquent, ta peau me manque
Tout mon corps te réclame violemment
J'erre, je tourne en rond, je te cherche
Comme une aveugle, car tu n'es pas là
Ce vide en moi devient un compagnon
Je le retrouve au matin en me réveillant
M'a-t-il vraiment quitté dans mon sommeil?
Il accompagne chaque instant de ma journée
Je prends mon mal en patience, j'attends
J'essaie de ne pas regarder les secondes passer
De me focaliser sur mes souvenirs
Et j'espère que le temps sera mon complice...
(Là tu as en exclu un poème pour mon Zahir à moi, tu en as de la chance ^^)
Les gens au loin miroitent, le soleil tape
Seule dans mon bureau, j'ai froid
Car tu n'es pas là
Tes bras me manquent, ta peau me manque
Tout mon corps te réclame violemment
J'erre, je tourne en rond, je te cherche
Comme une aveugle, car tu n'es pas là
Ce vide en moi devient un compagnon
Je le retrouve au matin en me réveillant
M'a-t-il vraiment quitté dans mon sommeil?
Il accompagne chaque instant de ma journée
Je prends mon mal en patience, j'attends
J'essaie de ne pas regarder les secondes passer
De me focaliser sur mes souvenirs
Et j'espère que le temps sera mon complice...
(Là tu as en exclu un poème pour mon Zahir à moi, tu en as de la chance ^^)
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(C'est tout... Pour le moment)
Je tourne en rond sans toi
Je vais du lit à la chaise,
De la chaise au lit,
Impossible de dormir
Comme une droguée en manque
Fébrile, impatiente,
Je n’en peux plus d’attendre
Ta voix me manque,
Ta peau me manque,
Tes yeux me manquent,
Tes mains me manquent,
Tout toi me manque,
Je ne veux plus attendre,
Je veux être avec toi
Ne plus te quitter
Ne plus ressentir ce vide
Cette impression d’inutilité
Sans toi je perds toute mon assurance
Je deviens fragile, tout me blesse
C’est stupide, je doute
Pas de toi, de moi
Persuadée de ne pas valoir grand-chose
Tu me prouves chaque jour le contraire
Mais quand tu n’es pas là, l’immonde,
L’affreux, le monstre hideux du doute
Revient me hanter indéfiniment
Je tourne en rond sans toi
Mon corps et mon esprit tournent en rond
Comme un disque rayé,
Mon cœur et mon âme radotent
Sur un seul mode : Tu me manques…
Je vais du lit à la chaise,
De la chaise au lit,
Impossible de dormir
Comme une droguée en manque
Fébrile, impatiente,
Je n’en peux plus d’attendre
Ta voix me manque,
Ta peau me manque,
Tes yeux me manquent,
Tes mains me manquent,
Tout toi me manque,
Je ne veux plus attendre,
Je veux être avec toi
Ne plus te quitter
Ne plus ressentir ce vide
Cette impression d’inutilité
Sans toi je perds toute mon assurance
Je deviens fragile, tout me blesse
C’est stupide, je doute
Pas de toi, de moi
Persuadée de ne pas valoir grand-chose
Tu me prouves chaque jour le contraire
Mais quand tu n’es pas là, l’immonde,
L’affreux, le monstre hideux du doute
Revient me hanter indéfiniment
Je tourne en rond sans toi
Mon corps et mon esprit tournent en rond
Comme un disque rayé,
Mon cœur et mon âme radotent
Sur un seul mode : Tu me manques…
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(C'est tout... Pour le moment)
Les jours d’après toi,
Ces jours où le réel paraît irréel,
Où le rêve paraît réalité,
Où la vérité tient dans le vide que tu as laissé.
Un vide qui m’emplit,
Presque palpable à force d’être vide.
L’esprit encore dans tes bras
Le corps mécanique, ici,
Et le cœur glacé.
Prisonnière d’un rêve sans fin
Jamais ne voudrais me réveiller
Et lorsque le cauchemar prend fin
C’est près de toi que je veux m'éveiller.
Ces jours où le réel paraît irréel,
Où le rêve paraît réalité,
Où la vérité tient dans le vide que tu as laissé.
Un vide qui m’emplit,
Presque palpable à force d’être vide.
L’esprit encore dans tes bras
Le corps mécanique, ici,
Et le cœur glacé.
Prisonnière d’un rêve sans fin
Jamais ne voudrais me réveiller
Et lorsque le cauchemar prend fin
C’est près de toi que je veux m'éveiller.
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(C'est tout... Pour le moment)
Comme des funambules au dessus du vide,
Nous courons l'un vers l'autre, avides,
Manquant, à chaque pas, de perdre l'équilibre,
Basculant vers cette union qui nous rendra libres.
Comme des somnambules dans l'obscurité,
Nous nous cherchons l'un l'autre à la nuit tombée,
Aveugles, tâtonnants, nous marchons lentement,
Nos pas nous guident-ils vraiment?
Enfin, les doigts se frôlent et se nouent,
Enfin, les yeux s'ouvrent sur un bonheur fou
Enfin, ta peau contre la mienne...
L'attente n'aura pas été vaine.
Nous courons l'un vers l'autre, avides,
Manquant, à chaque pas, de perdre l'équilibre,
Basculant vers cette union qui nous rendra libres.
Comme des somnambules dans l'obscurité,
Nous nous cherchons l'un l'autre à la nuit tombée,
Aveugles, tâtonnants, nous marchons lentement,
Nos pas nous guident-ils vraiment?
Enfin, les doigts se frôlent et se nouent,
Enfin, les yeux s'ouvrent sur un bonheur fou
Enfin, ta peau contre la mienne...
L'attente n'aura pas été vaine.
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- Barion
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(C'est tout... Pour le moment)
Petite prose écrite dans un train de nuit.
Si je devais le décrire, ce serait une mer, montante et descendante. De douces vaguelettes me lèchent les pieds, les chevilles, lentement, légères, presque sans que je m'en aperçoive. Puis l'écume caressante remonte jusqu'à mes cuisses, je ne peux plus l'ignorer. Le choix m'appartient : je peux entrer dans cette eau limpide et tourmentée, ou bien me retirer après cette brève sensation.
Je me jette à l'eau et elle me prend toute entière, comme une coquille de noix. Je ne suis rien, je ne dépends plus que de toi. Je me laisse emporter par cette houle, souvent je bois la tasse, et je découvre des univers inconnus. Les abysses sont semblables aux immensités célestes, il n'y a plus de haut, plus de bas, je ne suis plus qu'un éclair de vive lumière dans une obscurité tendre, chaude et enveloppante, je n'ai plus de corps, je ne suis plus que sensation pure.
Et lorsque j'ai lancé, vive et puissante, ma lueur flamboyante, je remonte à la surface, peu à peu. A chaque palier de décompression, une lueur s'élance, de moins en moins puissante. Ma tête surgit hors de l'eau, je reprends conscience de mon existence, de la matérialité de mon être. La séparation de nos corps marque alors la fin du voyage, une fin douloureuse et extatique à la fois, et surtout pleine d'espoir.
Et je te regarde, comme si je te découvrais pour la première fois, mais je te connais depuis toujours. Tu es l'essence animale de l'humanité, tu es la présence silencieuse et impalpable qui me guide dans ce voyage intérieur. Mon tendre amour au regard liquide, deux gouttes qui se lient sur une vitre un jour pluvieux...
Si je devais le décrire, ce serait une mer, montante et descendante. De douces vaguelettes me lèchent les pieds, les chevilles, lentement, légères, presque sans que je m'en aperçoive. Puis l'écume caressante remonte jusqu'à mes cuisses, je ne peux plus l'ignorer. Le choix m'appartient : je peux entrer dans cette eau limpide et tourmentée, ou bien me retirer après cette brève sensation.
Je me jette à l'eau et elle me prend toute entière, comme une coquille de noix. Je ne suis rien, je ne dépends plus que de toi. Je me laisse emporter par cette houle, souvent je bois la tasse, et je découvre des univers inconnus. Les abysses sont semblables aux immensités célestes, il n'y a plus de haut, plus de bas, je ne suis plus qu'un éclair de vive lumière dans une obscurité tendre, chaude et enveloppante, je n'ai plus de corps, je ne suis plus que sensation pure.
Et lorsque j'ai lancé, vive et puissante, ma lueur flamboyante, je remonte à la surface, peu à peu. A chaque palier de décompression, une lueur s'élance, de moins en moins puissante. Ma tête surgit hors de l'eau, je reprends conscience de mon existence, de la matérialité de mon être. La séparation de nos corps marque alors la fin du voyage, une fin douloureuse et extatique à la fois, et surtout pleine d'espoir.
Et je te regarde, comme si je te découvrais pour la première fois, mais je te connais depuis toujours. Tu es l'essence animale de l'humanité, tu es la présence silencieuse et impalpable qui me guide dans ce voyage intérieur. Mon tendre amour au regard liquide, deux gouttes qui se lient sur une vitre un jour pluvieux...
Dernière modification par Maya le lun. 28 juillet 2008 à 13h18, modifié 1 fois.
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- Elpy
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(C'est tout... Pour le moment)
-Attente-
Goutte à goutte, l’eau coule,
Tombe et se perd.
Le temps n’est pas une rivière,
Mais une mare d’eau croupie.
Grain par grain, le sable fond
Glisse et disparaît.
Sables mouvants,
Dans lesquels je me noie.
Coup par coup, l’aiguille avance,
Frappe et tue.
L’horloge me transperce
Mon sang emplit la clepsydre.
Nuage après nuage, l’ombre meurt,
Et renaît avec le soleil.
Ecartelée sur le cadran solaire,
Chaque rayon me perce d’un coup mortel
Peu à peu, l’angoisse monte,
S’enracine et croît.
Chaque seconde sans toi
Un calvaire insurmontable.
Battement par battement, mon cœur vit,
Souffre et rit.
L’attente insupportable, la souffrance
Sont le prix de notre bonheur.
Goutte à goutte, l’eau coule,
Tombe et se perd.
Le temps n’est pas une rivière,
Mais une mare d’eau croupie.
Grain par grain, le sable fond
Glisse et disparaît.
Sables mouvants,
Dans lesquels je me noie.
Coup par coup, l’aiguille avance,
Frappe et tue.
L’horloge me transperce
Mon sang emplit la clepsydre.
Nuage après nuage, l’ombre meurt,
Et renaît avec le soleil.
Ecartelée sur le cadran solaire,
Chaque rayon me perce d’un coup mortel
Peu à peu, l’angoisse monte,
S’enracine et croît.
Chaque seconde sans toi
Un calvaire insurmontable.
Battement par battement, mon cœur vit,
Souffre et rit.
L’attente insupportable, la souffrance
Sont le prix de notre bonheur.
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- Elpy
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- Inscription : mar. 22 juillet 2008 à 20h12
c'est tres beau , et ca l'est d'autant plus quand on voit que que c'est écrit pour quelqu'un .
celui qui inspire cette poésie a baucoup de chance d' être ta muse Maya
celui qui inspire cette poésie a baucoup de chance d' être ta muse Maya
Revêt son écorce d'épine pointues, la déesse nous aime la déesse les tue..
_____________
la force est au guerrier ce que la sagesse est a l'érudit, mais sans acte la sagesse n'est que peur et sans sagesse la force n'est que violence..
_____________
la force est au guerrier ce que la sagesse est a l'érudit, mais sans acte la sagesse n'est que peur et sans sagesse la force n'est que violence..
-
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(C'est tout... Pour le moment)
Tiens, j'avais pas posté ceux-là... Je les aime beaucoup ^^
-Papillons-
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
J’ouvre les yeux, le soleil se lève en même temps que moi
Tu ouvres les yeux, je lui demande de t’embrasser pour moi
Dans la rue, parmi la multitude, je ressens cette solitude
Mais tu brilles si fort qu’elle fond comme de la neige
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Une longue journée, comme toutes celles sans toi
Une longue journée, mais qui me rapproche un peu de toi
Immobile tout le jour, mes pensées s’envolent
Et viennent retrouver les tiennes sous un ciel rose pâle
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Enfin je retrouve mon foyer, vide, mais éclairé par tes mots
Enfin je retrouve cette image contemplée, espérée, désirée
Hypnotisée, je ne peux m’en détacher, tu es presque là
Et comme une litanie, je répète « Bientôt, bientôt… »
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Et lorsque la nuit m’engloutit, solitaire encore, je rêve
Et lorsque la nuit m’engloutit, nous nous rejoignons dans nos songes
Bienheureux oubli du sommeil, plénitude presque retrouvée
Hélas éphémère, mais qui nous permet de patienter encore un peu…
A chaque instant, toute la journée, ton image m’accompagne
Tu ne me quittes pas une seconde, ta présence est comme…
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
----------------------------------------------------------------------------------
Je te garde en moi comme un trésor
Une pierre précieuse, mieux : un papillon doré
Là, dans mon cœur, tu es au chaud,
Tu ne crains rien, tu ne me quittes pas
Je te garde en moi comme un chaud souvenir
Mémoire qui pour toi n’oublie rien
Là, dans mon esprit, tu as ta place
Tu commences même à agrandir l’espace
Je te garde en moi comme un souffle de vie
C’est toi que je respire quand mon sein se gonfle
Là, près de mon âme, tu l’apaises doucement
Je ne crains rien, tu ne me quittes pas
------------------------------------------------------------------------------
Comme un papillon dans la flamme d’une bougie
Voilà ce que je pensais être, les ailes brûlées
Ne plus jamais voler, ne plus sentir la caresse du soleil
Une petite coquille vide, parce qu’on l’avait trop brisée
Tu as été un rayon de soleil innocent
Jouant de mes rires, illuminant mon regard
Emerveillant mon esprit, ravissant mes pensées
Tu as été une chaude lumière réconfortante
Puis tu es devenu le Zahir, obsession de mon âme
Comme un écran transparent à travers lequel je voyais le monde
Comme un prisme, tu es devenu mes yeux,
Chacun de mes mots disait ta présence dans mon univers
A présent, me voilà tranquille et paisible
Si je doute, ton image me rassure,
Si j’ai peur, tu effaces ma frayeur
L’avenir ne réserve que plus de bonheur
Tu es là sans être là, mais cela suffit
Et lorsque tu es vraiment là,
Cette plénitude est indescriptible
Je voudrais qu’elle dure toujours…
-Papillons-
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
J’ouvre les yeux, le soleil se lève en même temps que moi
Tu ouvres les yeux, je lui demande de t’embrasser pour moi
Dans la rue, parmi la multitude, je ressens cette solitude
Mais tu brilles si fort qu’elle fond comme de la neige
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Une longue journée, comme toutes celles sans toi
Une longue journée, mais qui me rapproche un peu de toi
Immobile tout le jour, mes pensées s’envolent
Et viennent retrouver les tiennes sous un ciel rose pâle
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Enfin je retrouve mon foyer, vide, mais éclairé par tes mots
Enfin je retrouve cette image contemplée, espérée, désirée
Hypnotisée, je ne peux m’en détacher, tu es presque là
Et comme une litanie, je répète « Bientôt, bientôt… »
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
Et lorsque la nuit m’engloutit, solitaire encore, je rêve
Et lorsque la nuit m’engloutit, nous nous rejoignons dans nos songes
Bienheureux oubli du sommeil, plénitude presque retrouvée
Hélas éphémère, mais qui nous permet de patienter encore un peu…
A chaque instant, toute la journée, ton image m’accompagne
Tu ne me quittes pas une seconde, ta présence est comme…
Une lueur derrière mon épaule
Un papillon de lumière dans ma tête
----------------------------------------------------------------------------------
Je te garde en moi comme un trésor
Une pierre précieuse, mieux : un papillon doré
Là, dans mon cœur, tu es au chaud,
Tu ne crains rien, tu ne me quittes pas
Je te garde en moi comme un chaud souvenir
Mémoire qui pour toi n’oublie rien
Là, dans mon esprit, tu as ta place
Tu commences même à agrandir l’espace
Je te garde en moi comme un souffle de vie
C’est toi que je respire quand mon sein se gonfle
Là, près de mon âme, tu l’apaises doucement
Je ne crains rien, tu ne me quittes pas
------------------------------------------------------------------------------
Comme un papillon dans la flamme d’une bougie
Voilà ce que je pensais être, les ailes brûlées
Ne plus jamais voler, ne plus sentir la caresse du soleil
Une petite coquille vide, parce qu’on l’avait trop brisée
Tu as été un rayon de soleil innocent
Jouant de mes rires, illuminant mon regard
Emerveillant mon esprit, ravissant mes pensées
Tu as été une chaude lumière réconfortante
Puis tu es devenu le Zahir, obsession de mon âme
Comme un écran transparent à travers lequel je voyais le monde
Comme un prisme, tu es devenu mes yeux,
Chacun de mes mots disait ta présence dans mon univers
A présent, me voilà tranquille et paisible
Si je doute, ton image me rassure,
Si j’ai peur, tu effaces ma frayeur
L’avenir ne réserve que plus de bonheur
Tu es là sans être là, mais cela suffit
Et lorsque tu es vraiment là,
Cette plénitude est indescriptible
Je voudrais qu’elle dure toujours…
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(C'est tout... Pour le moment)
Alimentons donc le sujet...
Voici le dernier texte de mon amoureux : "Ma thématique (by Jethro)"
Il existe encore un problème
Que personne n'a su résoudre
le Comment et sans peine
Rencontrer le vrai coup de foudre
Dans cette équation de la vie
L'inconnue, qu'est le vrai amour,
Jamais par un X n'est définie;
Tout le monde attend son jour.
La retenue de nos sentiments
N'a d'égale que notre précipitation
Et ces deux facteurs s'ajoutant
Plus grande en est notre déception.
La perception de quelques belle courbes,
La vue d'une mignonne coupe au carré
nous détournent, nous rendent fourbes
Et parfois en résultent des actes puis le regret.
Heureusement sans chiffre ni opération
l'homme trouve souvent sa moitié.
La poésie et les arts de passion
Sont toujours là pour le prouver...
Et ma réponse, trop vite écrite et sans rimes ^^'
Si le physique joue dans l'attraction,
C'est souvent l'alchimie des âmes
Qui opère la réaction en chaîne,
Chaînes de l'amour qui asservissent.
Ainsi prisonnier, l'atome du cœur
Ne peut se délivrer de son émoi
Même la science ne peut l'expliquer
Ni par hypothèse, ni par théorie
Le Cantique des Quantiques résonne
Que chacun l'entende et cède à son chant
L'activité sismique du cœur
Un sombre mystère demeure...
Voici le dernier texte de mon amoureux : "Ma thématique (by Jethro)"
Il existe encore un problème
Que personne n'a su résoudre
le Comment et sans peine
Rencontrer le vrai coup de foudre
Dans cette équation de la vie
L'inconnue, qu'est le vrai amour,
Jamais par un X n'est définie;
Tout le monde attend son jour.
La retenue de nos sentiments
N'a d'égale que notre précipitation
Et ces deux facteurs s'ajoutant
Plus grande en est notre déception.
La perception de quelques belle courbes,
La vue d'une mignonne coupe au carré
nous détournent, nous rendent fourbes
Et parfois en résultent des actes puis le regret.
Heureusement sans chiffre ni opération
l'homme trouve souvent sa moitié.
La poésie et les arts de passion
Sont toujours là pour le prouver...
Et ma réponse, trop vite écrite et sans rimes ^^'
Si le physique joue dans l'attraction,
C'est souvent l'alchimie des âmes
Qui opère la réaction en chaîne,
Chaînes de l'amour qui asservissent.
Ainsi prisonnier, l'atome du cœur
Ne peut se délivrer de son émoi
Même la science ne peut l'expliquer
Ni par hypothèse, ni par théorie
Le Cantique des Quantiques résonne
Que chacun l'entende et cède à son chant
L'activité sismique du cœur
Un sombre mystère demeure...
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- Flame of Splendor Barakiel
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Thalyssa
Thetys
Bryn
(C'est tout... Pour le moment)
Petite désespérance du soir... essayons de rester positifs tout de même...
Vides mes nuits sans toi
Creuses mes journées solitaires
Un manque plus grand que moi
Mon âme casse comme du verre…
Et ma voix, perdue, appelle
Mais ne trouve nul écho
Mon cœur peu à peu gèle
Ne viendras-tu lui tenir chaud ?
Que n’es-tu comme cet astre du jour,
Qui offre sans cesse sa tendresse !
Quand te retrouverais-je, mon amour ?
Mon corps se languit de tes caresses
En statue de glace changée,
Je demeure, impassible
Le temps paraît s’être arrêté
Le futur demeure inaccessible
Pourtant un espoir demeure
Après l’hiver toujours le printemps
Et son renouveau éclairant mon cœur
Te rendra à moi, mon doux amant.
Vides mes nuits sans toi
Creuses mes journées solitaires
Un manque plus grand que moi
Mon âme casse comme du verre…
Et ma voix, perdue, appelle
Mais ne trouve nul écho
Mon cœur peu à peu gèle
Ne viendras-tu lui tenir chaud ?
Que n’es-tu comme cet astre du jour,
Qui offre sans cesse sa tendresse !
Quand te retrouverais-je, mon amour ?
Mon corps se languit de tes caresses
En statue de glace changée,
Je demeure, impassible
Le temps paraît s’être arrêté
Le futur demeure inaccessible
Pourtant un espoir demeure
Après l’hiver toujours le printemps
Et son renouveau éclairant mon cœur
Te rendra à moi, mon doux amant.
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(C'est tout... Pour le moment)
Une série de textes que j'ai appelée "Le chemin du papillon"
Solitaire est le chemin du papillon
Sitôt sorti de son frêle cocon
Ses ailes humides tout le long
N'osant prendre l'essor du faucon
Palpitant, hésitant, farouche
Voletant, tantôt sur une souche
Tantôt sur une douce bouche
Mourant si on le touche
A droite, à gauche, tenté
En haut, en bas, emporté
Par un souffle de vent ballotté
Et un jour, par une goutte écrasé
Éphémère sa vie, rapide son destin
Mais son image, telle un dessin,
Reste gravée sur mon cristallin
Cette flamme brûle sans fin...
===============================================
Tu traines ta peine dans les couloirs vides d'un château humide, et cet air flotte dans ton cerveau et dans la pièce autour de toi.
Tu sais que tu n'as aucune raison de penser à tout ça, et pourtant tu y penses, et cette mélodie lancinante te rappelle tout ce à quoi tu ne veux pas penser.
Tu sais que tu n'as aucune raison de te sentir mal et pourtant c'est ainsi tu te sens vide et triste et mélancolique.
Tu sais que tu n'as aucun moyen d'y échapper, que même si tu étais entourée d'amis tu penserais à la même chose.
Tu sais qu'un roi sans divertissement est un homme plein de misères, et tu te sens comme un miséreux sans divertissement.
Tu sais que c'est l'hiver qui approche, charriant comme une rivière glacée toutes ces émotions troubles et froides auxquelles tu voudrais échapper, mais qui t'emportent comme un torrent.
Tu sais que seule, tu n'y arriveras pas.
Et que l'an prochain tout recommencera...
====================================================================
Douce nuit, lente nuit...
Se déroulant sans fin sous la toile d'un cinéma de quartier, sous l'étoile d'un vent haché. Que n'es-tu comme ces rapides et fugitifs éclairs de lumière qui sillonnent le ciel d'été, pourquoi me fixes-tu comme un poisson dans son bocal ?
Froide nuit, longue nuit...
Solitaire et pleine de vengeance, pourquoi me voler des instants que je réclame, pourquoi te dérober à moi et me laisser seule hors du temps qui court et stagne ?
Slow night, so long...
====================================================================
Et le vol solitaire du papillon est sans fin, il vole, il plane, il palpite, il a froid, car l'hiver est là qui lui gèle les ailes. Il ne peut plus agiter ses faibles oriflammes, il tombe au sol immobile, et pourtant il continue à voler, car son esprit reste plus fort que sa chair.
Et pourtant, bientôt, l'esprit faiblit, il ne peut plus résister au blizzard glacé qui le transperce, et il finit, lui aussi par tomber, tomber sans fin dans un abîme de doutes et de souffrances.
Ils resteront là, son esprit et son corps, emprisonnés dans leur cocon de glace, attendant le dégel, la fin de l'hiver, le redoux... Car le papillon finira par renaître... L'espoir revient toujours, au moment où on s'y attend le moins.
Alors... il attend... tout en se disant qu'il ne devrait pas...
A suivre...
Solitaire est le chemin du papillon
Sitôt sorti de son frêle cocon
Ses ailes humides tout le long
N'osant prendre l'essor du faucon
Palpitant, hésitant, farouche
Voletant, tantôt sur une souche
Tantôt sur une douce bouche
Mourant si on le touche
A droite, à gauche, tenté
En haut, en bas, emporté
Par un souffle de vent ballotté
Et un jour, par une goutte écrasé
Éphémère sa vie, rapide son destin
Mais son image, telle un dessin,
Reste gravée sur mon cristallin
Cette flamme brûle sans fin...
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Tu traines ta peine dans les couloirs vides d'un château humide, et cet air flotte dans ton cerveau et dans la pièce autour de toi.
Tu sais que tu n'as aucune raison de penser à tout ça, et pourtant tu y penses, et cette mélodie lancinante te rappelle tout ce à quoi tu ne veux pas penser.
Tu sais que tu n'as aucune raison de te sentir mal et pourtant c'est ainsi tu te sens vide et triste et mélancolique.
Tu sais que tu n'as aucun moyen d'y échapper, que même si tu étais entourée d'amis tu penserais à la même chose.
Tu sais qu'un roi sans divertissement est un homme plein de misères, et tu te sens comme un miséreux sans divertissement.
Tu sais que c'est l'hiver qui approche, charriant comme une rivière glacée toutes ces émotions troubles et froides auxquelles tu voudrais échapper, mais qui t'emportent comme un torrent.
Tu sais que seule, tu n'y arriveras pas.
Et que l'an prochain tout recommencera...
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Douce nuit, lente nuit...
Se déroulant sans fin sous la toile d'un cinéma de quartier, sous l'étoile d'un vent haché. Que n'es-tu comme ces rapides et fugitifs éclairs de lumière qui sillonnent le ciel d'été, pourquoi me fixes-tu comme un poisson dans son bocal ?
Froide nuit, longue nuit...
Solitaire et pleine de vengeance, pourquoi me voler des instants que je réclame, pourquoi te dérober à moi et me laisser seule hors du temps qui court et stagne ?
Slow night, so long...
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Et le vol solitaire du papillon est sans fin, il vole, il plane, il palpite, il a froid, car l'hiver est là qui lui gèle les ailes. Il ne peut plus agiter ses faibles oriflammes, il tombe au sol immobile, et pourtant il continue à voler, car son esprit reste plus fort que sa chair.
Et pourtant, bientôt, l'esprit faiblit, il ne peut plus résister au blizzard glacé qui le transperce, et il finit, lui aussi par tomber, tomber sans fin dans un abîme de doutes et de souffrances.
Ils resteront là, son esprit et son corps, emprisonnés dans leur cocon de glace, attendant le dégel, la fin de l'hiver, le redoux... Car le papillon finira par renaître... L'espoir revient toujours, au moment où on s'y attend le moins.
Alors... il attend... tout en se disant qu'il ne devrait pas...
A suivre...
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Thalyssa
Thetys
Bryn
(C'est tout... Pour le moment)
Vertige...
Comme un vide immense sous tes paupières,
Comme une chanson parmi la forêt vide,
Et tu tombes, tombes, comme un flocon de neige écarlate sous le drap noir du ciel.
Tandis que résonne l'appel, puissant, profond, d'une mélancolie que tu croyais enfouie, enfuie à jamais,
Tandis que là bas ton âme se rit de toi et te montre du doigt,
Tandis que le chien sombre de tes pensées te guette, prêt à bondir dans ton dos,
Toi, tu ne vois rien, tu ne te doutes de rien, être naïf et orgueilleux.
Vois l'ombre se dessiner dans ses pupilles vertes,
Vois l'émeraude t'hypnotiser, que tu ne peux quitter du regard,
La vouivre qui naît d'un regard, d'une simple parole...
Et fuis... Fuis ta destinée, qui ne peut que te rattraper...
Comme un vide immense sous tes paupières,
Comme une chanson parmi la forêt vide,
Et tu tombes, tombes, comme un flocon de neige écarlate sous le drap noir du ciel.
Tandis que résonne l'appel, puissant, profond, d'une mélancolie que tu croyais enfouie, enfuie à jamais,
Tandis que là bas ton âme se rit de toi et te montre du doigt,
Tandis que le chien sombre de tes pensées te guette, prêt à bondir dans ton dos,
Toi, tu ne vois rien, tu ne te doutes de rien, être naïf et orgueilleux.
Vois l'ombre se dessiner dans ses pupilles vertes,
Vois l'émeraude t'hypnotiser, que tu ne peux quitter du regard,
La vouivre qui naît d'un regard, d'une simple parole...
Et fuis... Fuis ta destinée, qui ne peut que te rattraper...
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Thalyssa
Thetys
Bryn
(C'est tout... Pour le moment)
La nuit, je vole,
Je file sur la pluie, sur la neige, sur l'étoile,
Je vogue sur un océan astral
Et le destin m'emporte...
En un lieu si beau que tous les chants ne suffiraient à le décrire
Les coquelicots éclosent en fanfare de cannelle,
L'écume chante sa mélancolie écarlate,
Et quand je me penche, je peux toucher du doigt...
La vérité qui m'était scellée
Au parfum de forêt, au goût de nuage
Lorsque je la caresse, le son de sa voix me désincarne
Et son toucher divin m'emplit d'un silence émeraude...
A l'aube, la triste fraîcheur d'un drap solitaire la chasse
Et je n'ai plus vraiment toute ma tête...
Car cette vérité, m'est familière
Elle a nom Amour, elle a ton visage...
[ image externe ]
Je file sur la pluie, sur la neige, sur l'étoile,
Je vogue sur un océan astral
Et le destin m'emporte...
En un lieu si beau que tous les chants ne suffiraient à le décrire
Les coquelicots éclosent en fanfare de cannelle,
L'écume chante sa mélancolie écarlate,
Et quand je me penche, je peux toucher du doigt...
La vérité qui m'était scellée
Au parfum de forêt, au goût de nuage
Lorsque je la caresse, le son de sa voix me désincarne
Et son toucher divin m'emplit d'un silence émeraude...
A l'aube, la triste fraîcheur d'un drap solitaire la chasse
Et je n'ai plus vraiment toute ma tête...
Car cette vérité, m'est familière
Elle a nom Amour, elle a ton visage...
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Thalyssa
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Bryn
(C'est tout... Pour le moment)
Mon iceberg chauffé par le soleil
Mon verre plein à moitié vide
Mon miroir sans tain
Mon tout qui croit n'être rien
Mon oasis en plein désert
Mon solitaire qui ne supporte d'être seul
Mon silencieux bavard
Mon chanteur sans voix
Mon mystère limpide
Mon passé qui vit au présent
Mon acier brisé
Mon amour sans espoir...
Je t'aime
Mon verre plein à moitié vide
Mon miroir sans tain
Mon tout qui croit n'être rien
Mon oasis en plein désert
Mon solitaire qui ne supporte d'être seul
Mon silencieux bavard
Mon chanteur sans voix
Mon mystère limpide
Mon passé qui vit au présent
Mon acier brisé
Mon amour sans espoir...
Je t'aime