Venorsh

[Seikyo]

Prénom : Venorsh (Silence)
Race : Elfe
Sexe : Fille
Age : 64 ans (elfique) 16 ans (humain)
Caractéristiques : Les cheveux de couleur claire, approchant du blond, possédant des mèches noires dans ses cheveux. Les yeux bleus dont l’œil gauche possédant un étrange trait rouge vertical qui semble remplacer sa pupille.

Chapitre I

___________Une elfe tenait dans ses bras un enfant, sûrement le sien car les oreilles du petit être étaient en pointe. La peau du petit enfant était pâle. En voyant l’enfant on pourrait penser que ses parents sont tous deux des elfes cependant son père est un elfe noir. On pourrait penser en sachant cela que sa mère fut violée mais sa naissance n’est que le fruit de l’amour entre sa mère et un sombre, à présent disparu. La mère posa sa fille dans les bras d’une sombre. Les deux femmes échangèrent quelques paroles qui finiront par être vite oubliées par le bébé. Quelques heures plus tard, le petit être se retrouvait dans un berceau, dans une chambre, secoué doucement par les vagues. Le bateau quittait les terres d’Aden pour partir vers une petite île.

___________Moins d'un an plus tard, sur l’île où l’enfant grandit, entourée d’elfes noirs, un groupe de personnes vint sur l’île. Il était constitué de deux elfes et de deux elfes noirs, des femmes. La petite elfe du nom de Venorsh avait déjà rencontré sa mère, mais elle avait oublié partiellement son visage. Lorsqu’elle vit l’elfe aux cheveux roses elle reconnut sa mère. Elle venait la saluer, lui passer le bonjour et lui dire à quel point elle tenait à elle. Elle lui parlait dans la seule langue que la petite pouvait comprendre : l’elfe sombre. Elle lui parlait des paysages d’Aden et d’Elmore, des races y vivant sachant parler plusieurs langues. La jeune elfette écoutait à peine sa mère, ce qu’elle voyait surtout, elle, c’est que sa mère était là et pensait à elle. Puis sa mère repartit, avec son groupe, l’abandonnant à nouveau.

___________L’oubli, elle oubliait à nouveau le visage de sa mère quelques années plus tard mais n’oubliait pas ses yeux. La jeune elfette fut éduquée comme une elfe sombre, on lui parlait de Shillien, on lui apprit toutes les bases sur la religion des elfes sombres et plus tard, elle apprit la magie. Elle n’apprit que les bases, savoir préparer et lancer un sort. Elle avait 64 ans elfique et dans sa tête, elle voulait voir sa mère. « A quoi ressemble Aden ? » se disait-elle chaque soir. Elle voulait voyager, parmi ses voyages, elle voulait en effectuer un. Une sorte de voyage, mais plus une découverte. Depuis toute petite, Venorsh la silencieuse elfette, avait l’interdiction formelle d’aller vers la vieille arène. Et ce fut le jour de ses 64 qu’elle partit là bas. Au fur et à mesure qu’elle approchait du lieu interdit, au fur et à mesure qu’elle sentait quelque chose de mauvais. Lorsqu’elle arriva près de l’arène et de la petite maison elle observa l’intérieur de l’arène et les barrières. Les barrières étaient abîmées, elles semblaient avoir reçu des coups d’épées, certains bois semblaient teintés de sang. Quelque chose d’horrible semblait s’être déroulé en ces lieux. Au milieu de l’arène, deux épées étaient plantées dans le sol, ou plutôt, la boue les avait partiellement avalées, elles étaient drôlement abîmées et les lames s’étaient appropriées la couleur du sang qui était resté sur elles. L’elfe se dirigea lentement vers les épées, elles semblaient l’appeler. Elle posa sa main gauche sur l’une des épées plantées dans le sol. A cet instant, un grand fracas se fit entendre, la porte de la maisonnette venait de s’ouvrir violemment et une sombre aux iris rouge sortit en hurlant.
« -Seikyo !!!!! »
Venorsh resta immobile, une main sur une des épées. La sombre posa ses yeux sur l’elfette qui restait immobile, comme une proie se disant que si elle ne bougeait pas on ne l’a remarquerait pas mais sa tenue d’école de magie était particulièrement bien décorée. La sombre hurla en remarquant l’elfette et jeta une dague vers celle-ci. La dague s'envolat vers la tête de Venorsh et lorsque celle-ci tenta de se protéger avec ses bras, la dague se transforma en une étrange lumière rouge, droite et verticale et vint se loger dans son œil gauche. Paniquée, Venorsh ne demanda pas son reste et partie en volant les épées tandis que la sombre restait bouche bée.
« - C’est mon pouvoir… » Marmonna l’elfe noir tandis qu’elle semblait vexée.
Lorsqu’elle se décida à se lancer à la poursuite de l’elfette, Venorsh était déjà rentrée chez elle et fit ses bagages. Elle prit la ceinture de sa « nourrice » pour y mettre les épées après sa taille et partit sur-le-champ au Port. Elle prit le premier bateau qu’on lui indiqua pour Aden et partit. La peur que lui avait fait l’elfe noire l’avait poussée à partir plus tôt que prévu vers Aden. Lorsque le bateau partit, la sombre se fit voir et hurla à l’elfette sur un ton énervé et agressif:
« -C’est mon pouvoir ! Si tu ne me l'a pas volé alors tu es à ma fille ! Reviens ici ! »
Venorsh fut surprise d’entendre cela mais resta sur le bateau, l’elfe noire lui faisait trop peur, ce qu’elle venait de vivre allait sûrement lui rester en tête très longtemps…

___________Son voyage en bateau lui permit de se remettre en question : Qui était-elle vraiment ? Le pouvoir de la sombre ? Qu’est ce que ce pouvoir avait de spécial ? Cette sombre semblait être sa grand-mère mais si c’était vrai, le sang dans l’arène… Venorsh commença à trembler à la simple pensée que ce sang pouvait être celui de sa mère et en s’imaginant ce que celle-ci avait subit. Ca avait du être horrible se disait-elle. L’elfe posa son regard sur les lames, elles étaient en mauvais état mais elles pouvaient encore servir, du moins pour la magie. Qu’avait-t-il pu se passer dans le passé de sa mère ? Qui étaient réellement ses parents et sa famille, qui était-t-elle vraiment ? Toutes ces questions, et là, à la fin du voyage, toutes les réponses. Toutes ses réponses l’attendaient. Et la première : Comment se fait-il qu’elle ait vieilli plus vite que ses camarades ? Elle pouvait comprendre qu’elle n’aimait pas qu’on lui répète « Tu es trop jeune » mais au point de réussir à vieillir de son propre chef… Elle devrait être âgée normalement de 3 ans humains, à peine, et elle a 16 ans humains… Etait-t-elle une si grande magicienne ? Si oui, alors elle pourrait être fière, si non, elle s’inquiéterait sûrement.

[Seikyo]

Chapitre II

___________Son arrivée à Aden fut assez perturbante pour Venorsh : elle ne parle pas le commun et ne parle que l’elfe noir. Elle pu rencontrer quelques personnes et leurs demanda si elles pouvaient l’aider à réparer les lames des vieilles épées mais tous dirent la même chose : Il faut en prendre d’autre mais Venorsh sent quelque chose d’étrange qui viens de ces épées et veux absolument les garder. Elle avait rencontré quelques sombres qui la trouvaient étrange, ils avaient raison : elle est une elfe, elfe parle le sombre et croit en Shillien. La seule chose qui la différencie des autres sombres est que ce sont les elfes des terres d’Aden qui lui ont appris la magie en essayant de lui faire comprendre leur paroles par des mouvements, des gestes. Elle a fait aussi la rencontre d’un elfe noir du nom de Jelayde qui parlait, comme d’autres elfes sombres qu’elle a rencontré, la langue des elfes noir mais elle était aussi tombée sur une elfe noir qui ne parlait pas un mot. Pour elle c’était dur, très dur, car tout ceux qui ne la comprenne pas la prenne pour une folle et donc l’ignore alors Venorsh se sentait rejetée. C’était et c’est toujours horrible pour elle de subir ça.

___________Elle fit aussi la rencontre de Feb, un humain. Jelayde lui avait dit que c’était un « coureur de jupon », elle se méfiait donc, au début. Mais Venorsh n’a pas l’âge de sa mère ni celui de sa grand-mère : elle est jeune, peut-être trop pour se lancer dans de telles aventures seule. Ce Feb lui avait appris deux mot qui sont le mot « Statue » et le mot « Eglise » et il lui apprit à compter jusqu’à dix. Venorsh perdit rapidement sa méfiance, l’humain lui apprenait sa langue et c’était bien. Elle avait donc un peu confiance en l’humain qui l’emmena loin de la ville à un petit endroit assez joli. C’est là qu’il commença à un peu intrigué Venorsh. Il semblait s’intéresser à elle mais elle ne comprenait rien. Chaque parole de l’humain était des sons biens étranges et « barbare » aux oreilles de l’elfette. Puis il commença à lui faire des bises, l’intriguant pour finir par l’embrasser. Peu de temps après, elle le gifla. Les paroles du sombre Jelayde s’étaient gravées dans l’esprit de l’elfe et celle-ci, ne comprenant pas les paroles de l’humain, s’imaginait qu’il disait des choses qui pouvaient être mal, dans son esprit jeune sa logique lui disait que l’humain se fichait d’elle. De toute façon, se moquer d’elle, tout le monde le fais. Elle en a marre, elle. C’est pour ça qu’elle voulait grandir aussi : elle ne voulait plus être avec ceux qui la martyrisaient. « Sale elfe » par ci et « Stupide muette » par là, c’était ce que Venorsh avait dans son école. Elle ne parle pas fort, certes, elle n’y arrive pas. Elle a toujours essayé mais elle n’a jamais réussit. Quand elle parle elle murmure et quand elle crie elle parle normalement. Elle a peu de souffle aussi, elle ne sait pas pourquoi mais ce qu’elle vit est horrible, selon elle.

___________Elle fit la rencontre aussi d’un sombre qui semblait avoir un lien de parenté avec le sombre Jelayde, il se nomme Prymos. Elle ne sait pas grand-chose sur lui mais elle trouve que c’est assez gênant d’être près de lui, ou plutôt, elle est trop timide pour vouloir rester près de lui. Elle a aussi cru voir qu’il est assez « réactif » car à la moindre action qu’il peut considéré comme une agression il réagit. Elle rentra par la suite dans l’ordre du sombre Jelayde et du sombre Prymos. Elle y entra en tant que protégée et le sombre Prymos est, semble t-il, celui qui est charger de la protéger. Plus tard, elle revit l’humain Feb, ou plutôt, elle le revit souvent, il semble vouloir être avec elle mais il ne la comprend pas et elle non plus, Venorsh ne le supporte pas, elle trouve ça aussi assez dure à supporter. Elle rencontra aussi une entité qui est dans le corps de l’humain Feb. Il semblerait que c’était un sombre, il parle sombre et aime, comme ses anciens camarade de classe, se moquer d’elle. Il la paniquait avec des sous entendus inquiétant puis l’énervait. Venorsh n’appréciait pas mais lorsque ce fut l’humain Feb qui revint, elle ne le supporta plus du tout. Il pose des questions et y répond à sa place, que pouvait t-il bien dire ? Au fond, avec le recule, Venorsh s’en fiche. Il est bizarre, et, de plus, il lui fait peur. L’humain Feb lui fait peur, il est trop étrange, elle ne le comprend pas. Il la laissée partir, elle trouva cela à la fois dur et intriguant qu’il la laisse comme ça alors qui ne cessait de rester près d’elle. Mais c’est fini, elle pense. Elle aimerait rencontrer sa mère maintenant, en y repensant… A quoi ressemblait sa mère ? Elle avait oublié, mais elle serait heureuse de la revoir et de lui parler.

[Seikyo]

Chapitre III

__________Venorsh a discuté un peu avec le sombre Prymos, où plutôt, elle est restée avec lui plus de 24heures. Ils ont beaucoup discuté, puis après avoir nagé, le sombre Prymos s’était faufilé derrière Venorsh pour la prendre dans ses bras. Doucement, puis il lui expliqua qu’il avait des sentiments, l’elfette avait du mal à comprendre et était assez gênée. Prymos l’aida à comprendre ses sentiments. Venorsh lui répondit d’une voix presque muette à cause de sa timidité qu’elle aimerait rester près de lui pour toujours. Le sombre Prymos l’embrassa, à cet instant Venorsh avait rougit. Ce fut bien mais, Venorsh se rend compte au fur et à mesure que les jours avances que quelque chose perturbe Prymos. Elle ne sait pas ce que c’est, quand il en parle il en parle en commun de sorte qu’elle en comprenne pas et quand elle lui demande il semble ne pas vouloir lui dire. C’est presque aussi affreux que de ne pas comprendre les humains le fait de ne pas savoir ce qui arrive à Prymos mais elle doit le laisser. Elle se dit que c’est bien de le laisser régler ses problème, c’est à lui de décider s’il ne veut pas partager ses problèmes. De toute façon elle lui ment en disant qu’elle a trouvé une auberge mais elle ne veut pas que quelqu’un se dérange pour l’aider, elle trouvera bien un moyen de toute façon.

__________« Il est là ! » Encore une personne avec ce langage barbare se dit Venorsh en entendant la voix. La seconde d’après, Venorsh se retrouvait le dos à terre et une elfe au dessus d’elle qui avait l’air fou. Venorsh reconnue sa mère et se mit à crier, ou plutôt parler de façon normale, en elfe sombre « Mère !» ce qui calma de suite l’elfe aux cheveux rose qui se releva rapidement. Elle bredouilla le nom de Venorsh avant de regarde les épées que sa fille avait à la ceinture puis l’âge physique de l’elfette. Un dialogue fait en langage sombre commença ensuite :
«- Que t’es t-il arrivé ? dit-elle.
- Je ne sais pas, j’ai grandit rapidement, enfin, de toute façon c’est ce que je voulais…
- Tu…Tu va bien au moins ? La mère semblait inquiète tandis que Venorsh se relevait.
- Oui mais je crois avoir rencontré Grand-mère…. Elle a dit que j’avais son pouvoir…
- Son… Tu as… La mère de Venorsh semblait décontenancée.
- Qui a-t-il ? C’est quoi ‘ce pouvoir’ ?
- Suis-moi… » Répondit simplement l’elfe.
L’elfe aux cheveux roses, Seikyo, amena sa fille à une taverne là ou Venorsh pu enfin manger autre chose que du pain qu’elle arrivait à voler parfois. C’est là que Seikyo expliqua en sombre langage à sa fille ce qu’était le pouvoir. « En faite, Cryso, ta grand-mère, se sert de ce pouvoir pour toujours rester jeune et… Soit disant belle… Je vais te donner un exemple de comment elle se sert de son pouvoir. Si elle veut vieillir par exemple, elle se servira d’un objet vieux, mais pas trop, une vieille épée rouille un peu comme les instruments de torture que tu as l’abimera. Si elle veut rajeunir, un objet récent, neuf ou un magnifique bijou fera l’affaire. C’est simple mais moi je n’aime pas ce pouvoir… Ni les épées que tu as… Je n’aime pas sentir mon sang ni la peur que j’ai eu qui est incrustée dans ces épées. Mais si tu es comme ma mère tu dois forcement les apprécier…». Seikyo s’arrêta sur ces mots, fixant les épées teintées de son sang. Venorsh était assez triste d’avoir fais une telle erreur mais ne désirant pas se séparer des épées, elle les garda par la suite. Ce rendez-vous dans une taverne permis à Seikyo de discuter avec sa fille et Venorsh pu connaitre beaucoup de choses sur sa mère et sur ce dont avait parlé un jour le père de Prymos : les Démons. En faite, ils sont tous différents. A la fin du repas, assez tard la nuit, Seikyo déposa un livre assez volumineux sur la table et regarda Venorsh en lui expliquant en elfe noir : « C’est un dictionnaire, pour toi. Je pensais te l’envoyer… Mais en faite, après avoir envoyé une lettre, on m’a répondu que tu t’étais enfuit… J’ai eu très peur et Cryso, elle, elle est très énervée… Et dire que je vais bientôt devoir la voir pour refaire mon entrainement aux doubles épées… » Seikyo soupira. Venorsh était inquiète, mais sur son visage la fatigue se lisait plus que l’inquiétude. Sa mère partie en lui faisant une bise et payant le tavernier une assez grosse somme, Venorsh pu ainsi continuer à manger à sa faim.

__________C’était il y a longtemps, elle tenait la main de sa nourrice à ce moment là. Un sombre sortait de la taverne a ce moment là, il s’était arrêté à la vue de la petite elfette. Ses iris rouges avec des traits un peu bleu saphir s’étaient posés sur elle. Il avait sourit tendrement et s’était accroupit. Il semblait gentil. Il avait posé sa main sur la tête de la petite Venorsh. « Ta mère t’attend avait-il dit. Il était assez beau, calme et « fantastique ». Il dégageait quelque chose d’étrange, il semblait courageux et fier. Et ce n’est pas un rêve. Venorsh l’a cru pendant un temps, elle a cru que c’était un rêve, le rêve de son père. Venorsh voudrait que ce soit lui son père. Ca permettrait d’expliquer certaines choses, mais c’est impossible. Du moins, elle le pensait. Elle n’y a pas pensé il y a quelques temps mais elle a croisé un elfe noir avec des iris comme celles de ce sombre qu’elle avait rencontré il y a si longtemps et même : c’était lui. Son père est sur ces Terres, elle en est certaine.

__________« Une chambre, s’il vous plait. », elle pose une petite bourse sur le comptoir. L’aubergiste comprend, il prend la bourse et lui tend une clef. Il dit quelque chose qui échappe à l’elfe, heureuse de se sentir comprise. Son premier mot en commun. Le premier dont elle connait la réelle signification. Venorsh apprend le commun et elle se débrouille assez bien. Les gens qui viennent lui parler lui apprennent de nouveau mots qu’elle peut ajouter à son dictionnaire personnel. Elle apprend vite. Elle commence un peu à s’ouvrir au monde, elle est heureuse. On ne se moque pas d’elle, on lui parle sans mal. Elle répond. Venorsh apprend qu’elle doit sortir de sa carapace, elle se dit qu’elle n’en a plus besoin ici. En faite, Aden, c’est bien. Sa mère avait raison. Elle est née aussi dans la capitale d’Aden, dans le château à ce qui parait. Mais elle ne connait toujours pas son père, mais ce n’est pas grave. Elle a apprit tant de mots, elle sait parler, assez bien, pas totalement, il lui faut encore apprendre, mais sa viendra. Elle ne l’a dit à personne encore, mais bientôt, le Cercle Hlallu saura. Elle sait parler ! Le père de Prymos, si gentil, va être heureux. Elle se sent bien dans cette deuxième famille. Mais rien est éternel, Jelayde semble avoir changé. Ce premier changement la perturbe, mais elle se dit que ce doit être une mauvaise passe. Oui, tout redeviendra comme avant.

__________Prymos, il est bizarre. Il était méchant, il y a pas longtemps. Venorsh n’a pas supporté, elle parlait à voix haute puis elle a crié car il ne l’écoutait pas, il s’éloignait. En l’entendant crier, il s’est énervé encore plus. Venorsh ne supportait plus le comportement de Prymos. Il voulait qu’elle se taise. L’elfette n’a pas apprécié, elle ne supporte plus qu’il ne lui dise rien… Elle a hurlé… La douleur, une douleur plus affreuse que lorsqu’elle murmure, s’est emparée de sa gorge. Elle a souffert, sans un mot, sans une grimace mais ça faisait mal alors ses larmes de souffrances se mêlaient à celles d’inquiétudes. « Prymos n’est pas le même aujourd’hui ». Il l’a tire par la main à Giran, il lui dit d’y rester puis plus rien. Il n’est pas revenu, Venorsh a dormit en haut des marches de Giran. Le lendemain, il réapparait, il semble calmer. Semble simplement, l’est t-il ? Elle pense que oui, il agit comme avant, il a du avoir un problème la dernière fois. Elle veut rester à ces côtés, il l’emmène à l’endroit où il avaient passé une journée entière à discuter, à se connaître. Et ils y passèrent une nuit ensemble. Une nuit « spéciale »… Le lendemain matin, alors que Venorsh et Prymos venaient de se quitter en ville peu de temps avant, Venorsh en avait profité pour se balader dehors. Et alors qu’elle marchait en suivant un petit sentier, elle vit un loup. Un jeune loup, un qui n’avait pas connu de guerre, de massacre, de combats… Rien… Un comme elle : jeune, insouciant. Venorsh ne bougea pas, l’animal s’approcha d’elle, il portait un collier. Peut-être appartenait-il à quelqu’un ou peut-être était-ce un cadeau de Shilen. Venorsh opta pour la deuxième solution, ce loup était pour elle. Il était gentil, calme, affectueux. Aucun défaut apparent. Un animal parfait. Et elle allait le nommer Drathir.

[Seikyo]

Chapitre IV

__________Une envie de voyage s’était emparé du petit cœur de Venorsh : Elle voulait voyager. N’importe où, partout, nulle part. Elle voulait le faire seule et, dans l’envie soudaine, elle acheta un petit bateau et assez de vivres pour plusieurs lunes. Elle s’était dit que piloter un bateau devait ne pas être trop compliqué. Pressée comme jamais, oubliant ses proches et ceux qu’elle aime, elle s’était dépêchée de partir en mer pour voyager et découvrir le monde.

__________Une fois en mer, la petite Venorsh était toute contente, elle trépignait d’impatience a l’idée de découvrir de nouvelles Terres. Allait-elle rencontrer du monde sur sa route ? Lorsqu’elle se retourna pour regarder vers les Terres d’Aden et d’Elmore elle ne vit plus rien. Elle regarda ensuite autour d’elle : Rien. Elle ne voyait que l’océan. De l’eau à perte de vue. Venorsh s’inquiétait, elle ne savait même plus où se trouvait les Terres d’où elle est partie. Elle lâcha la barre et commença a dériver. Allait-elle survivre ? Est-ce que on la trouverait ?

__________Les cinq premiers jours furent ensoleillés, à tel point que la jeune elfette avait réussit à avoir des coups de soleil. Elle portait une petite tenue qui faisait que ses bras, son ventre et ses jambes étaient à l’air libre. La jeune elfette mangeait beaucoup, peut-être trop d’ailleurs pourtant elle ne grossissait pas. Elle avait la belle vie, ces cinq premiers jours, même si aucun vent ne faisait avancer son bateau.

__________A partir du huitième jour, le vent commença à souffler et Venorsh se laissa transporter par ce vent. Il lui restait assez de vivre pour encore quinze jours pendant lesquels elle mangerait sûrement à sa faim. Les coups de soleil de l’elfette disparaissaient lentement pour laisser place à une peau un peu foncée. Les jours s’enchaînaient doucement, Venorsh commençait à s’ennuyer à cause de la solitude. Le dixième jour, une tempête commença. Celle-ci dura trois jours, ce fut trois jours pendant lesquels Venorsh dû, à elle seule, remonter les voiles et tenir la barre dans une direction qui lui semblait convenable.

__________Le treizième jour, Venorsh décida d’économiser sa nourriture et de ne prendre qu’un repas par jour. Le soleil se montrait à nouveau à partir du quatorzième jour et venait brunir de plus en plus la peau de la jeune elfette. Venorsh prit l’initiative d’aller dans une direction précise, elle usa de sa faible magie pour créer un vent pouvant pousser son bateau vers cette direction. La solitude devenait l’amie de l’elfette qui, ennuyée, s’entrainait chaque jour à soulever ses épées. Les jours passèrent, tous se ressemblaient, soleil tout le temps. La peau de la jeune elfe avait prit une couleur uniforme, même aux endroits non-exposés au soleil, la peau avait bruni. Vingt jour s’étaient écoulés, le visage de l’elfe était plus fin, moins rond, elle faisait moins enfant. Le Vingt-troisième jour, la jeune elfe découvrait, à nouveau, les Terres d’Aden. Elle eu un léger sourire à l’idée qu’elle pourrait manger dans une taverne mais la pensée de retrouver sa famille et son clan ne l’avait pas atteint. Elle rentrait chez elle, sur le chemin elle prit quelques nouvelles en lisant les affiches dispersées dans les villes qu’elle traversa jusqu'à Giran.

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Chapitre V

__________Requinquée et prête à vivre à nouveau, Venorsh allait beaucoup mieux. Cependant, sans qu’elle le veuille, un visage lui restait en tête et la forçait à s’entrainer plus que d’habitude : Un humain, le visage d’un humain lui restait en tête comme un poison ne voulant quitter son corps. Cet humain l’avait énervée et sa dernière rencontre avec lui avait fait comprendre à son esprit à moitié sombre qu’elle devait lui faire payer l’humiliation qu’il lui avait offerte. Il était devenu la raison de son entraînement intensif. Elle le ferait payer, tôt ou tard, il paierait et il arrêterait de se moquer d’elle : elle en était sûr !

__________A peine son entraînement débuter, Venorsh eu une nouvelle assez ennuyante : Pour renouer des liens avec la race elfique, la mère de Venorsh l’avait inscrite à une des plus grandes écoles de magie pour les elfes nobles. Sa mère put l’inscrire en échange d’argent et Venorsh fut donc obligée de porter l’uniforme de l’école et d’y aller. Pendant la journée, la jeune elfette apprenait la discipline, la religion et la langue elfique des nobles tandis que le soir la jeune Venorsh s’entraînait comme une furie. Le temps passa vite mais le contact avec le monde extérieur commençait à lui manquer. C’est ainsi qu’un jour, elle décida de quitter son école sans rien dire à personne et d’aller à Giran. La jeune elfe continua ce petit manège pendant deux jours jusqu’à ce que le Directeur de l’école la réprimande. Elle aurait à présent le droit de sortir de l’école mais en échange elle devra savoir jouer de la harpe à la fin de son année scolaire.

__________La différence entre l’Elfique normal et l’Elfique Noble, Venorsh venait de la découvrir : l’elfique que parlait les elfes qui n’étaient pas de son école était assez différent de celui qu’elle apprenait même si elle arrivait à le comprendre. Le langage des « autres » semblait plus facile que celui qu’elle devait apprendre. La jeune elfe devait obligatoirement parler l’Elfique Noble à l’école, ce fut dur, surtout au début. Comme elle ne pouvait que murmurer, les élèves et les professeurs ne s’intéressaient pas à elle. Le temps passait, doucement mais sûrement, et vint un jour où la jeune Venorsh ne senti plus de douleur dans la gorge quand elle murmurait en Elfique Noble. Sa soit disant maladie se dissipait au fur et à mesure qu’elle parlait Elfique. Venorsh retrouvait ainsi plus de confiance en elle, elle était plus sûr d’elle et sentait que, bientôt, elle pourrait défier ce stupide humain qui l’avait humiliée il y a plusieurs longtemps.

__________Pour tout ce qui concernait le Cercle Hlallu : Venorsh allait le quitter. Elle ne portait déjà plus le blason de son clan (il faut dire qu’elle portait déjà le blason de son école). Elle avait décidé d’écrire la plus jolie lettre qu’elle puisse et qu’elle l’enverrait, avec son blason, aux personnes dirigeant le Cercle Hlallu. Ce clan ne représentait plus rien pour elle, elle était rentrée dedans, à l’origine, pour être protégée le temps qu’elle sache se défendre mais maintenant elle sait se défendre. Elle n’avait plus besoin d’eux et le nom de Prymos finissait par être submerger au fond de son esprit, devenant moins important que le visage de l’humain qu’elle haïssait. Que deviendra Venorsh si elle continue sur cette voie ?

[Seikyo]

Chapitre VI

Les cours prenaient beaucoup de son temps. Venorsh sortait moins et ne portait plus son blason de clan depuis qu'elle était rentrée à l'école. Les ordres du Directeur étaient clair : "Vous devrez représenter notre école et pas un de ces stupides clans non-elfiques qui s'amusent à semer la zizanie dans tout le continent ! Donc je vous demanderais de retirer ce blason."
Alors, avec le temps, Venorsh décida de quitter le clan et envoya cette missive avec son blason :

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[Seikyo]

Chapitre VI

____________________Amélioration, jalousie puis rumeurs…

__________Venorsh s’améliorait, ses notes en théorie étaient les meilleurs, son langage, au fil du temps, s’enrichissait, s’améliorait et devenait beaucoup plus Noble que celui des autres comme si elle avait toujours été ainsi. Niveau pratique, son professeur de magie défensive et offensive ne faisait plus que de la noter et de juger son niveau, à part, comme si elle allait passer un examen. Il fut décidé qu’elle porterait une tenue dédiée aux « Elites » de leurs années. Ainsi, Venorsh devint la première élève de Première Année à devenir une « Elite ». Son blason était le même que les élèves de Première Année tandis que sa tenue était celle des élèves faisant partie de l’« Elite ». La journée, lorsqu’elle n’a pas cours, la jeune Venorsh étudie dans la bibliothèque sa théorie et le soir, elle s’entraîne comme le ferait une démone. Son but était précis : Elle deviendrait la meilleure de son école pour pouvoir, ensuite, être plus forte face à l’humain à l’armure noire.

__________Il fallait s’en douter, avec le temps, les autres élèves devenaient jaloux. Venorsh n’était pas une noble et pourtant elle était cent fois meilleure par rapport à eux. Ils faillaient qu’ils se vengent, qu’ils se débarrassent d’elle. Certains élèves avaient donc décidés de l’épié dans ses moindres faits et gestes. Le matin, Venorsh allait en cours, le midi elle étudiait à la bibliothèque, l’après-midi, lorsqu’elle n’a pas cours, elle reste à la bibliothèque mais étudie, au lieu de la magie, les défauts des humains relatés dans les livres ou parfois étudie des bénédictions étranges qui ne sont plus effectuées depuis longtemps et le soir, soit l’elfette allait chasser des monstres, soit elle allait en ville. Des rumeurs ont commencées à circuler lorsqu’un élève qui l’a suivait l’avait vue en présence d’un humain. L’elfe n’avait fait que dire que les deux êtres semblaient proches…

__________Les rumeurs allaient bon train depuis ce qu’avait rapporté l’élève qui avait vu ça. Certaines rumeurs qui véhiculaient dans les couloirs disaient que Venorsh était une « batarde ». Cette rumeurs, en entier, disait que la jeune elfette serait née de l’union « écœurante » d’un elfe sombre et d’une elfe de lumière, la jeune Venorsh aurait donc, selon la rumeur, eu les tares du peuple sombre et que celle-ci s’amuserait à mettre le grappin sur tout les mâles qu’elle voit passer. A l’entente de cette rumeur, les elfes mâles arrêtèrent de s’approcher de Venorsh. Et toutes sortes de rumeurs telles que celles-ci naissaient au sein de l’établissement mais n’atteignaient pas encore les oreilles du Directeur. L’une des rumeurs racontait aussi que la « tare elfique » - voilà comment les élèves surnommaient Venorsh dans son dos- aurait jeté une malédiction au Directeur pour qu’il n’entende pas ce qu’il se dit dans l’enceinte de l’école.

________Face à Venorsh, tous les élèves de Première Année la respectaient, mais dans son dos, toutes ces rumeurs naissaient.

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Chapitre V

____________________« Envie de lui ? Envie de lui ?! Qu’est ce qui nous à pris de dire cela ? »

__________Venorsh marchait d’une façon rapide dans les couloirs, elle allait devoirs bientôt passer les examens pour passer en Deuxième Année. Elle devait s’entrainée, encore plus qu’avant, améliorer son langage et ne plus s’intéresser que aux elfes. Sa mère lui a proposé de tenter de faire un mariage arrangé avec un elfe noble, il faudrait déjà que sa mère en trouve un. Est-ce que sa mère, qui porte toujours une armure noire, réussirait à parler avec des nobles ? Sait-elle au moins comment il faut parler ? Il faut dire « nous » et pas « je ». Vouvoyer aussi, vouvoyer les personnes que l’on côtoie et ignorer les races inférieures telles que les humains, les elfes sombres et les orcs. Il faut les mépriser, c’est ce que dit le professeur.

____________________« Qu’allons nous faire ? »

__________La jeune elfe est perturbée, elle doit à présent ignorer cet humain, Batsoleil. De toute manière il connait des gens de sa race qui sont beaucoup mieux qu’elle. Oui beaucoup mieux, comme cette humaine, Venorsh en à oublié le nom, tant pis. Elle doit les mépriser, ce n’est pas dans ses habitudes de mépriser ceux qui ne sont pas elfes mais elle doit le faire. Elle doit grimper dans l’échelle sociale, elle doit devenir noble donc elle doit trouver un époux noble même si elle ne l’aime pas. Elle veut que sa mère soit fière d’elle. Oui, fière. La sonnerie retentie, la bibliothèque est ouverte. Elle croise quelques élèves de Deuxième Année. Ils lui cherchent des ennuis à cause des rumeurs qui sont sur son dos. Venorsh parle, les surpasse et se fait respectée. Elle qui est plus jeune, elle qui n’est peut-être pas à cent pourcent elfique, se fait respectée par ceux qui sont de race elfique pur et qui sont noble. Les elfes lui doivent du respect, c’est ce qu’elle pense : ils lui doivent du respect car elle leur est supérieur par ses manières et ses connaissances. La jalousie ne se fait même pas sentir. C’est parfait, ils lui doivent la respect.

__________Il faut rencontrer les elfes de l’extérieur, éviter les sombres, les humains et les orcs, montrer qu’elle leur est supérieur. Parler le moins souvent le commun, beaucoup plus l’Arod. S’entraîner aussi, il faut s’entrainer, tuer des monstres, il faut pouvoir porter les doubles lames de sa grand-mère. Il faut surpasser le monde qu’il l’entour, il faut surpasser les élèves de l’école. Il faut être la meilleure. Aucun faux pas n’est permis à présent, aucun.

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso